Au lendemain du jugement condamnant la patronne des députés du Rassemblement national, le parti organise la contre-offensive politique pour lui permettre d'être toujours sur la ligne de départ pour la présidentielle de 2027. Via un communiqué, la cour d'appel de Paris dit envisager un procès "avec une décision à l'été 2026".
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00:00Écoutez, la rapidité de l'appel, de l'audiencement, est un signe, en effet, je pense, du trouble sérieux suscité par le jugement.
00:10J'en veux pour preuve, d'ailleurs, les appels que nous recevons tous, comme jamais, nous enregistrons actuellement au Rassemblement National 150 adhésions toutes les 10 minutes.
00:21Depuis hier, en 24 heures, nous avons enregistré 10 000 adhésions. Notre pétition vient d'atteindre les 300 000 signatures, et pas des gens qui sont tous des abonnés, des adhérents ou des gens qui nous connaissent depuis longtemps,
00:37mais des personnes qui, justement, ne nous ont jamais, jusqu'à présent, rejoints et qui sont scandalisés, d'ailleurs, par ce jugement.
00:44Mais qu'on comprenne bien, parce que là, elle parle de la Cour d'appel de Paris, quand vous parlez de trouble du jugement, c'est-à-dire que vous estimez que la Cour d'appel de Paris, elle-même, s'interroge sur l'exécution provisoire ?
00:57Je pense que, en effet, la rapidité de cet appel est le signe que ça a créé un trouble sérieux. Alors, il y a une voie qui s'ouvre, effectivement, vous l'avez dit, alors que, jusqu'à présent, la voie était très étroite.
01:09Il y a la possibilité, en effet, de cet appel où l'exécution provisoire ne sera pas prononcée, et dans ce cas-là, elle peut aller en cassation, et ça ne remet pas en cause sa candidature à l'élection de 2027.
01:23Il y a aussi la proposition faite par notre allié Éric Ciotti, aujourd'hui, qui est une proposition législative, celle-là, qui est de mettre dans la niche UDR du mois de juin une proposition de loi visant à supprimer l'exécution provisoire pour les peines d'inéligibilité.