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MEDI1TV Afrique : LE GRAND JOURNAL MIDI - 08/04/2025

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00:00The information continues on Median TV Africa.
00:07Merci de nous retrouver pour ce tour de l'actualité dont Vassili Citrin.
00:11Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions directes avec l'Iran sur son programme nucléaire.
00:19Téhéran confirme que des discussions de haut niveau indirectes sont prévues samedi à Oman.
00:24Les détails dans quelques instants.
00:26Le ton est monté d'un cran supplémentaire entre Alger et Bamako.
00:32Après le rappel des ambassadeurs de l'AES en guise de réciprocité,
00:37l'Algérie annonce la fermeture immédiate de son espace aérien à tous les vols en provenance ou à destination du matin.
00:45Dans ce journal, nous irons au Kenya où, dans l'ombre des camps de réfugiés,
00:50une entreprise sociale transforme des vies brisées de plusieurs centaines de réfugiés en leur permettant de lancer leurs propres projets.
00:58On se retrouve tout de suite pour le développement.
01:01Bienvenue, mesdames et messieurs.
01:05Nous ouvrons ce journal par la diplomatie.
01:07Le département d'État américain annonce une rencontre aujourd'hui entre le chef de la diplomatie marocaine,
01:13Nasser Bourita, et son homologue américain, Marco Rubio.
01:16À la suite d'un entretien téléphonique fin janvier,
01:19le secrétaire d'État américain avait souligné l'importance du partenariat stratégique marocco-américain
01:26en faveur de la paix et de la sécurité régionale et internationale,
01:30saluant dans ce contexte le leadership de Sa Majesté Laura Mohamed VI.
01:37Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions directes avec l'Iran
01:44sur son programme nucléaire.
01:46Il s'agit d'une annonce spectaculaire de la part du président américain
01:50alors que l'Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec les États-Unis.
01:55Après l'annonce de Donald Trump, Téhéran a confirmé sa position.
01:59Des discussions de haut niveau indirects auront lieu samedi à Oman,
02:03a fait savoir le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Arachi.
02:08Il s'agit autant d'une opportunité que d'un test.
02:11La balle est dans le camp de l'Amérique, a-t-il écrit sur X.
02:20Ce mardi, la défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 19 personnes
02:24dans des frappes israéliennes depuis lundi sur le territoire palestinien.
02:299 personnes, parmi lesquelles 5 enfants, ont été tués avant minuit par une frappe sur une maison à Der El Bala.
02:36Et à l'aube, 10 personnes ont perdu la vie dans deux frappes, a déclaré à la presse Marmoud Bassal,
02:42porte-parole de cette organisation de secouristes.
02:46L'agence de presse palestinienne Today a également annoncé ce matin la mort d'un de ses journalistes
02:51dans une frappe israélienne à Khan Unes, survenu la veille.
02:56Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza,
03:01affirmant vouloir contraindre le Hamas à rendre les otages qu'il détient encore.
03:06Au Caire, Emmanuel Macron s'est positionné en faveur du plan arabe pour Gaza,
03:14plan qui s'oppose au déplacement des populations palestiniennes,
03:18comme stipulé par l'administration Trump,
03:20dans une proposition destinée à repenser l'avenir des territoires palestiniens.
03:25Rajah Ngo pour plus de détails.
03:27Au Caire, Emmanuel Macron a apporté son soutien au plan arabe pour Gaza.
03:33En visite officielle en Egypte, le président français a refusé
03:37le déplacement des palestiniens vers d'autres pays.
03:40Emmanuel Macron, qui s'exprimait aux côtés de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sisi,
03:46s'est également opposé à toute annexion de Gaza.
03:50Nous condamnons la reprise des frappes israéliennes à Gaza,
03:53qui constitue un recul dramatique pour la population civile,
03:56les otages, leurs familles et l'ensemble de la région.
04:00Nous appelons à un retour immédiat au cessez-le-feu,
04:03à la libération de tous les otages encore détenus par le Hamas à Gaza.
04:09Les négociations doivent reprendre sans délai et de manière constructive.
04:14Et à cet égard, je veux saluer les efforts inlassables déployés par l'Egypte.
04:19La France rejoint aussi l'Egypte sur un point majeur,
04:21et je veux le redire ici avec force.
04:23Nous nous opposons fermement aux déplacements de population et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie.
04:34L'Egypte a toujours plaidé avec les pays arabes pour la cause palestinienne.
04:39Le pays frontalier à la Palestine est au centre des pourparlers
04:42pour trouver un accord de trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas.
04:48Je réitère de manière catégorique que la réalisation de la stabilité et de la paix durable au Moyen-Orient
04:56restera inaccessible tant que le conflit palestinien n'aura pas trouvé de solution juste
05:01et tant que le peuple palestinien continuera à porter le fardeau de guerres dévastatrices
05:05qui détruisent leurs bases et privent les générations futures de leurs droits même d'espérer un avenir plus sûr et plus stable.
05:12A ce titre, le roi Abdallah II de Jordanie a rejoint au Caire les deux présidents pour un sommet tripartite
05:22au moment où le premier ministre israélien est de nouveau en visite à la Maison-Blanche.
05:27Benjamin Netanyahou a déclaré lundi qu'Israël œuvre à un nouvel accord sur la libération des otages
05:33retenus par le Hamas dans la bande de Gaza lors de sa rencontre avec le président Donald Trump.
05:40Parlons à présent des bourses européennes avec les indices qui repartent à la hausse pour la première fois
05:47après trois journées consécutives de chute.
05:49Une respiration fragile soutenue par des espoirs des négociations sur les droits de douane de Donald Trump.
05:55Selon les contrats à terme des principaux indices européens qui reflètent les échanges avant l'ouverture du marché,
06:01la bourse de Paris avancée de plus de 2% dans les échanges avant l'ouverture officielle du marché,
06:08Londres de 2% et Francfort de 2,12%.
06:13Dans le continent avec l'annonce par le ministère algérien de la Défense de la fermeture immédiate
06:21de l'espace aérien algérien à tous les avions ou aéronefs en provenance ou à destination du Mali,
06:27le ton est monté d'un cran supplémentaire entre Alger et Bamako.
06:31Cela inclut donc les vols commerciaux entre les deux pays.
06:34En guise de réciprocité à cette mesure, le Mali, dans un communiqué du ministère des Transports,
06:40a annoncé avoir à partir d'hier fermé son espace aérien national à tous les aéronefs civils et militaires
06:47en partant soit destination de l'Algérie jusqu'à nouvel ordre.
06:51Le MDN avait annoncé le 1er avril avoir abattu à proximité de la ville frontalière de Tins-Aoutin
06:58un drone de reconnaissance armée qui aurait prénétré son espace aérien sans préciser sa provenance.
07:05Selon Bamako, une enquête a conclu avec une certitude absolue que le drone a été détruit
07:11suite à une action hostile préméditée du régime algérien.
07:15Pour soutenir le commerce et les échanges économiques mondiaux, le transport international représente un pilier fondamental.
07:25La prospérité de ce secteur implique une collaboration étroite entre les différentes parties prudentes
07:31pour assurer un environnement sécurisé à tous les conducteurs.
07:35Cheyma Fikri pour les explications.
07:38Le transport international est l'un des principaux piliers de l'économie nationale.
07:43Il relie le Maroc aux marchés étrangers et en particulier à l'Union Européenne.
07:47Afin d'assurer la sécurité de ce secteur vital, il convient donc d'accompagner les chauffeurs professionnels
07:52et de leur permettre de respecter les règles de conduite tant au niveau national qu'international.
07:57C'est l'une des priorités de l'Association marocaine des transports routiers intercontinentaux du Maroc.
08:03Les conducteurs professionnels possèdent une carte professionnelle qu'ils ne peuvent obtenir qu'après avoir suivi une formation.
08:10Celle-ci leur permet de maîtriser la gestion de leurs heures de conduite et de repos, tout en leur offrant une compréhension de leurs droits et obligations.
08:16En tant qu'association et en collaboration avec l'Association des conducteurs, nous formons un grand nombre de conducteurs.
08:22A ce jour, nous comptons 2700 entreprises membres de notre association.
08:27Les conducteurs professionnels travaillant dans le transport international sont confrontés à un certain nombre de défis,
08:32notamment celui de respecter les heures de conduite quotidiennes et hebdomadaires définies par la loi.
08:37Le dépassement de ces heures les expose à des infractions graves, en particulier sur le territoire de l'UE.
08:43Nous recommandons systématiquement à tous les conducteurs qu'ils soient membres de l'association ou non de respecter leur heure de conduite.
08:53Leurs camions sont équipés de nourriture et de boissons pour le trajet.
08:56Et en plus, ils bénéficient des aires de repos à travers l'Europe, ce qui leur permet de travailler dans de bonnes conditions.
09:02Dans le secteur du transport international, certains conducteurs engendrent une forme de compétitivité en enfreignant les lois.
09:12Dans d'autres situations, ce sont les employeurs qui imposent aux conducteurs de ne pas respecter la réglementation,
09:18en raison de leur propre implication dans une concurrence déloyale.
09:24Les retards fréquents dans les ports où le temps d'attente est comptabilisé dans les heures de conduite
09:29font partie des problèmes qui augmentent la souffrance des conducteurs marocains.
09:32Cela affecte négativement l'organisation des voyages et oblige parfois les conducteurs à enfreindre la législation européenne
09:38pour éviter les retards dans la livraison des marchandises.
09:42Mesdames et Messieurs, je vous emmène au Kenya, dans le petit village de Kakuma, dans l'ombre des camps de réfugiés.
09:48Des hommes et des femmes venus de l'Ethiopie, du Congo et de la Somalie
09:53tracent un chemin inattendu vers l'entrepreneuriat.
09:56Une entreprise sociale transforme des vies brisées de plusieurs centaines de réfugiés
10:00en leur accordant des crédits pour lancer leur projet Immersion avec Dinamri.
10:06Dans le petit village de Kakuma au cœur du Kenya, une entreprise sociale appelée Inkomoko a transformé la vie de nombreux réfugiés africains
10:17en leur offrant une opportunité inestimable, celle de construire un avenir meilleur en se lançant dans l'entrepreneuriat.
10:24Beaucoup de réfugiés enfouient des conflits, des persécutions ou des crises économiques dans leur pays d'origine.
10:31Sans ressources, sans réseau et souvent sans espoir, ils se retrouvent dans des camps où la survie quotidienne est un grand défi.
10:39C'est dans ce contexte qu'Inkomoko intervient avec pour mission d'aider ces personnes à retrouver leur autonomie financière grâce à des projets innovants.
10:50Je suis arrivé à Kakuma en 2001. La vie était très dure à l'époque, sans parler de la chaleur et des infrastructures qui n'étaient pas aussi bonnes qu'aujourd'hui.
10:58Nous avons connu des jours très difficiles dans les camps de réfugiés. Je travaillais occasionnellement où j'étais payé 1 000 shillings kényans, soit l'équivalent de 7,75 dollars américains.
11:09J'ai pu économiser un peu d'argent. Cela m'a aidé à devenir propriétaire de mon entreprise.
11:18Fondé avec la conviction que chaque individu, même dans les situations les plus précaires, possède un potentiel entrepreneurial,
11:26Inkomoko propose des formations en gestion d'entreprises et un accès à des micro-crédits afin d'aider les petites entreprises à se lancer.
11:45Nous constatons qu'un grand nombre de réfugiés qui sont devenus chefs d'entreprise ont beaucoup de qualités,
11:51qui font d'eux de grands entrepreneurs, capables de bien gérer leurs projets,
11:56tels que la résilience et la capacité d'adaptation à toutes les circonstances.
12:01Les réfugiés ont dû énormément endurer avant d'arriver là. C'est ce qui fait d'eux de très bons chefs d'entreprise.
12:07Parmi les bénéficiaires, Adèle, une réfugiée congolaise qui a pu ouvrir une petite usine de textiles.
12:24Avec le prêt qu'Inkomoko lui a accordé, elle a acheté des machines à coudre, des tissus
12:30et formé plusieurs autres réfugiés qui travaillent actuellement avec elle.
12:33Certaines personnes ont peur de prendre des prêts, car même votre ami le plus proche
12:43ne peut pas vous prêter de l'argent pour démarrer une entreprise.
12:46Mais des organisations telles qu'Inkomoko nous font confiance et nous donnent accès à des crédits
12:52pour démarrer notre entreprise. C'est ainsi que l'on a pu se développer.
12:56Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés n'a plus beaucoup de budget.
13:01Ils ne fournissent pas d'abri et ne nous aident pas autant qu'avant.
13:08L'initiative d'Inkomoko montre que l'entrepreneuriat peut être un puissant levier d'intégration
13:14et de résiliation pour les réfugiés.
13:16Au lieu de dépendre indéfiniment des aides humanitaires, ces réfugiés deviennent acteurs
13:21de leur propre destin.
13:22Les températures mondiales se sont maintenues à des niveaux historiquement élevés en mars,
13:30poursuivant près de deux ans de chaleur extraordinaire sur la planète
13:35dans la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.
13:40Selon le bulletin mensuel de l'Observatoire Copernicus publié ce mardi en Europe,
13:44le mois de mars a été de loin le plus chaud jamais enregistré dans le reste du monde.
13:51Des études du réseau scientifique de référence World Weather Attribution ont conclu
13:56que le changement climatique avait accentué une vague de chaleur intense dans toute l'Asie centrale
14:01et favorisait les précipitations à l'origine d'une inondation meurtrière en Argentine.
14:05Mesdames et Messieurs, pour l'invité de votre grand journal, nous retrouvons en direct d'Al-Khoutz
14:13Amjad Shihab, professeur de sciences politiques à l'université d'Al-Khoutz.
14:17Bonjour à vous, professeur.
14:20Bonjour, bonjour à vous tous.
14:23Alors, le premier ministre israélien a été reçu hier à la Maison-Blanche par le président américain.
14:29Benjamin Netanyahou a déclaré qu'Israël œuvrait à un nouvel accord
14:34sur la libération des otages retenus par le ramasse à Gaza.
14:38Mais après deux mois d'une trêve fragile, l'armée israélienne a repris le 18 mars dernier
14:43son offensive militaire dans le territoire.
14:46Alors, comment interpréter ces propos qu'a tenus Benjamin Netanyahou avec Donald Trump ?
14:51D'abord, ils ne sont pas des otages, ils sont des prisonniers de guerre,
14:56parce qu'ils sont des militaires et des responsables militaires.
14:59Aussi, il n'y a pas d'offensive militaire, parce qu'il n'y a rien comme cible militaire.
15:04Il n'y a que des tentes, que des réfugiés, que des déplacés, que des civils
15:10qui ne sont pas du tout armés, qui se sont fait massacrer, c'est un véritable carnage.
15:17Alors, la rencontre avec Netanyahou à Washington, ils sont en train de discuter
15:22la possibilité de faire un nettoyage ethnique sur la bande de Gaza,
15:27et la possibilité de déplacer les gens par la force,
15:30sur un autre endroit, hors leur propre terre, la bande de Gaza,
15:35et voir aussi s'ils peuvent faire encore de pression.
15:40Netanyahou a demandé en plus de temps de continuer son carnage
15:45contre les Palestiniens sur la bande de Gaza.
15:49On est dans une étape de crise immorale dans le système,
15:54dans le comité international, et sans précédent,
15:59qu'on voit un génocide qui continue aux yeux du monde entier,
16:06sans réaction, sans des pressions efficaces,
16:11et les victimes sont toujours les civils, les enfants et les femmes,
16:15et plus de territoires sur la bande de Gaza annexés,
16:21et soi-disant un isolé, ou un de sécurité,
16:25malgré que les territoires sur la bande de Gaza
16:28ne dépassent même pas 350 km².
16:33Emmanuel Macron...
16:34Le véritable otage, c'est les 2,2 millions de Palestiniens,
16:40ça c'est le véritable otage,
16:42et ce n'est pas les prisonniers de guerre,
16:45les prisonniers militaires entre les mains du mouvement de Hamas.
16:49Justement, Emmanuel Macron, le président français,
16:52Abdel Fattah al-Sisi de l'Egypte,
16:53et le roi Abdelah II de Jordanie,
16:55ont dit lundi au Caire le rejet de tout déplacement des Palestiniens
16:59face aux ambitions de Donald Trump,
17:02mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis
17:04en jugeant que la gouvernance à Gaza
17:06devait relever uniquement d'une autorité palestinienne renforcée.
17:11La France et les Etats-Unis
17:12semblent avoir une idée différente sur l'avenir de Gaza.
17:16Comment est considérée cette différence
17:17de point de vue par les Palestiniens ?
17:20D'abord, l'autorité palestinienne est trop affaiblie,
17:24il est incapable même de poser son autorité en Sué-Jordanie
17:28pour prendre les mesures et le contrôle sur la bande de Gaza.
17:33Et deuxième, voie importante,
17:35les déclarations, de dire,
17:37ou de faire des déclarations
17:38qu'on est contre les déplacements
17:40de la population palestinienne sur la bande de Gaza,
17:43sans prendre des mesures, sans projet,
17:46sans faire des pressions efficaces
17:48contre l'entité sur l'unionisme,
17:51je pense que toute réunion n'a pas de pression.
17:58Pour Netanyahou, il n'a pas d'efficacité,
18:02il ne va pas aboutir ou conduire à un résultat.
18:06Il faut prendre des mesures,
18:08mesures de sanctions diplomatiques,
18:11ou de sanctions économiques,
18:13ou de sanctions militaires,
18:15ou au moins, avertir, faire un projet
18:18d'avertir l'État d'Israël,
18:21de stopper ce carnage,
18:23de stopper ce génocide.
18:24Ça, c'est le minimum
18:25qui pourra peut-être sauver la face
18:29de cette communauté internationale.
18:31Bon, ce sont un peu ce qui se passe
18:34comme un grand titre, la honte.
18:37La honte du comité internationale
18:38ne doit rien faire devant ce carnage
18:42qu'on voit, les photos,
18:44les corps éjectés des enfants et des femmes
18:47avec des moyens énormes militaires
18:51utilisés contre des pontes,
18:54contre des centres de réfugiés déplacés.
18:57On n'a jamais vu un holocauste
19:00de cette barbarie, de cette sauvagerie.
19:02Et Donald Trump s'est dit, lui, confiant
19:05de pouvoir résoudre les problèmes
19:07entre Israël et la Turquie
19:08à propos de la Syrie,
19:10faisant valoir sa bonne relation
19:11avec le dirigeant turc,
19:13le président Recep Tayyip Erdogan,
19:15qui, selon le président américain,
19:17a de facto pris le contrôle du pays.
19:19Comment les États-Unis peuvent-ils agir
19:21à la fois avec Israël, la Turquie
19:23et la Syrie, selon vous ?
19:24La Turquie est un pays fort militairement
19:28et membre de l'OTAN,
19:31et fort économiquement.
19:33C'est un véritable adversaire à Israël.
19:36C'est un pays allié aux États-Unis.
19:40C'est un grand défi pour Israël
19:42et c'est un grand défi aussi pour les Américains.
19:44Je pense qu'ils vont chercher à avoir un compromis
19:46selon leurs intérêts économiques, stratégiques,
19:50militaires et politiques au Proche-Orient.
19:54Surtout, la Turquie cherche à remplir la vide
20:01après le retrait de troupes russes
20:05et aussi les milices de l'Iran.
20:10Donc, je pense que les États-Unis
20:13vont en parvenir parce que sinon,
20:15ça va être un véritable conflit
20:19ou un véritable problème
20:20pour les alliés des États-Unis et du Proche-Orient.
20:25L'influence turque aussi en Syrie inquiète Israël
20:27qui a mené une série de frappes
20:29et d'incursions en territoire syrien.
20:31Le NU a condamné d'ailleurs ses attaques
20:33et accusé Israël de vouloir déstabiliser la Syrie.
20:36La relation américano-syrienne
20:38fasse-t-elle par un soutien d'Ankara, selon vous ?
20:42Oui, Ankara, je voulais garder
20:43la unité territoriale de la Syrie
20:45parce qu'elle s'inquiète beaucoup,
20:47surtout la montée en bruitance
20:48de rebelles kurdes
20:50qui menacent les frontières
20:52avec la Turquie.
20:53Surtout, il y a un tiers
20:54de la population turque
20:56qui sont d'origine kurde.
20:58Ça, c'est un premier point.
21:00Le deuxième point aussi,
21:02que les Turcs,
21:03ils ont des véritables
21:06intérêts vitaux
21:08en Syrie
21:10et ils ne vont pas laisser Israël
21:12qui cherchent à mourceler
21:15ou garder la Syrie
21:18comme un état faible,
21:20fragile,
21:23qui ont la capacité
21:24de reboster
21:25ou de défendre ce territoire.
21:27Quand on voit
21:27toutes ces frappes,
21:29il n'y a pas eu de réponse
21:31parce qu'ils n'ont pas
21:32les moyens
21:33ni la capacité
21:34de reboster.
21:35Surtout, Israël
21:36a occupé
21:38une grande partie
21:39du sud
21:40de la Syrie,
21:41surtout
21:42le préfet
21:43d'Araha
21:44ou aussi
21:44Konaïtira.
21:46Ils ont occupé
21:46la ville de Konaïtira,
21:47ils ont occupé
21:48la zone
21:49nôtre
21:51qui
21:52était
21:53faite
21:54après
21:55l'affrontement
21:56en
21:571973.
21:59Donc,
22:00c'est
22:01une véritable
22:02tension.
22:03Je pense
22:04que c'est fragile
22:05et ça peut
22:06éclater
22:07à n'importe quel moment.
22:09Aussi,
22:10le président américain
22:11a créé la surprise
22:12en annonçant
22:13que Washington
22:13menait des discussions
22:14directes
22:15avec l'Iran
22:16sur son programme nucléaire.
22:18Des discussions
22:18sont prévues
22:20samedi à Oman.
22:21Est-ce plutôt
22:22un changement
22:23de cap
22:23de l'administration
22:24américaine
22:25au moment
22:26où le chef
22:27de la diplomatie
22:28iranienne
22:29dit
22:29qu'un accord
22:30peut être trouvé
22:31si les États-Unis
22:32en ont la volonté
22:33également ?
22:35Je pense
22:36que la fausse
22:36est énorme
22:37entre les deux parties,
22:38entre les Américains
22:39et surtout
22:39les Iraniens.
22:40Les Iraniens
22:41cherchent
22:41à appliquer,
22:43à revenir
22:43à l'accord
22:44qui était saigné
22:45à l'époque
22:46du président
22:47Obama
22:49et Biden.
22:51Ils voulaient
22:52changer
22:53complètement
22:54l'accord.
22:55Je ne pense pas
22:56que les Iraniens
22:56vont accepter
22:57surtout d'imposer
22:58des conditions
22:59inacceptables
23:00pour les Iraniens.
23:01Je pense
23:02que c'est une perte
23:02de temps
23:03et les Iraniens
23:03voulaient gagner
23:04en plus de temps
23:04et ça peut
23:06changer les données
23:07mais la situation
23:09n'est pas
23:10du tout
23:11favorable
23:12à aboutir
23:14à un accord
23:14entre les États-Unis
23:15et l'Iran
23:16sur les négociations
23:18de leurs projets
23:19nucléaires.
23:21Je pense
23:21que ça ne va pas
23:22aboutir.
23:23Il y a un risque
23:23que les Américains
23:25permettent
23:27à Israël
23:28ou donner
23:28le faux vert
23:29à Israël
23:29de bombarder
23:30des sites
23:31nucléaires
23:31et des sites
23:32pétroliers
23:33stratégiques
23:34en Iran
23:35ou peut-être
23:36il y aura
23:36une action
23:38militaire
23:39commune
23:40entre les Américains
23:41et Israël
23:42de faire
23:43cette frappe
23:44afin de faire
23:45l'abstention
23:46aux Iraniens
23:47d'accepter
23:48les conditions
23:48que Trump
23:50cherche
23:50à l'imposer
23:51dans ce dossier
23:53sur l'Iran.
23:56Ça reste toujours
23:57une tension
23:58qui augmente
23:58jour après jour
23:59et sans
24:01issue favorable
24:02jusqu'à maintenant
24:03et tout le monde
24:04attend
24:04mais la tension
24:07reste
24:08démontre
24:09et reste
24:10le sujet
24:11actuel
24:12dans ces discussions.
24:14Hamzad
24:14Merci encore
24:17pour ces éclairages
24:19je rappelle donc
24:19que vous êtes
24:20professeur
24:21de sciences politiques
24:22à l'université
24:23d'Alkhodz
24:24également
24:24merci encore
24:25Merci
24:27Merci à vous
24:28La qualité
24:29c'est aussi
24:29la Côte d'Ivoire
24:30FinTech
24:31Association
24:32plutôt
24:33et son homologue
24:34Ghanaien
24:34qui unissent
24:35leurs forces
24:36l'objectif
24:37créer un point
24:38technologique
24:38entre les deux pays
24:39et faciliter
24:40l'implantation
24:41de FinTech
24:42Melberchelle
24:43Herman Dogo
24:44nous en dise plus ça
24:45L'intégration africaine
24:48apprend un nouveau visage
24:49celui de l'innovation
24:50et de la collaboration
24:51à Abidjan
24:52capitale économique
24:53de la Côte d'Ivoire
24:54s'est tenue
24:54la toute première rencontre
24:56entre la Ghana
24:56FinTech
24:57et la Côte d'Ivoire
24:59FinTech
24:59Ce soir
25:01nous avons scellé
25:01cette collaboration
25:02et derrière cette collaboration
25:04il y a pas mal
25:05de projets
25:05que nous allons porter
25:06ensemble
25:06notamment
25:07le FinTech
25:08Passporting
25:09donc la nécessité
25:09ou l'opportunité
25:11pour les FinTech
25:12que ce soit
25:12de la Côte d'Ivoire
25:13de la zone UOMOA
25:14ou du Ghana
25:15donc de pouvoir opérer
25:16au Ghana
25:17ou en Côte d'Ivoire
25:17à travers
25:18une facilitation
25:20des conditions
25:20d'opération
25:22Le secteur
25:24des FinTech
25:24s'affirme
25:25comme un véritable
25:25levier de croissance
25:26et avec cette initiative
25:28la Côte d'Ivoire
25:29entend jouer
25:30un rôle
25:30de moteur
25:31dans l'écosystème
25:32régional
25:33La FinTech
25:34est plus ou moins
25:38nouvelle pour nous
25:38à l'exception
25:40des banques traditionnelles
25:41auxquelles
25:41nous appartenons tous
25:43En Afrique
25:44nous sommes très compétitifs
25:46pour résoudre
25:46nos propres problèmes
25:47sans compter
25:48sur l'Occident
25:49Notre présence
25:51ici en Côte d'Ivoire
25:52vise à apporter
25:53de la valeur
25:54à notre existence
25:55en tant que frais
25:57et usseurs
25:57œuvrant dans
25:58un secteur similaire
26:00C'est pas les idées
26:04qui manquent en Afrique
26:05on a besoin
26:07que les succès
26:08soient communiqués
26:10soient exploités
26:12et que la jeunesse
26:13qui rêve
26:15de quelque chose
26:15puisse trouver
26:16en ce genre
26:17de rencontre
26:18des modèles
26:18Le Ghana
26:19et la Côte d'Ivoire
26:20deux pays voisins
26:21traçent ensemble
26:22les contours
26:22d'une dynamique nouvelle
26:24celle d'une Afrique
26:25ambitieuse
26:25connectée
26:26et résolument
26:27tournée vers l'avenir
26:28Et voilà
26:30que referme ce journal
26:31Merci de l'avoir suivi
26:32L'actualité revient
26:33sur Médie 1
26:34TV Afrique