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00:00Co-répondez-vous de nouveau à Laurent Wauquiez ou encore Éric Ciotti hier à votre place, Sophie Prima ?
00:04Les deux ont dénoncé, Éric Ciotti en particulier, une soumission de la part de l'exécutif français
00:09et un désaveu de la ligne de fermeté de Bruno Rotaillot.
00:13Oui, ce sont des effets de manche quand on est dans l'opposition et qu'on n'est pas en face d'un pays pour négocier.
00:20Nous avons commencé une riposte graduée, vous savez, sur les visas, sur les délivrances de visas avec l'Algérie, ça a apporté ses fruits.
00:26Beaucoup y ont vu un pistolet à eau.
00:28Oui, la preuve c'est qu'aujourd'hui le président Tebboune a réouvert la porte de la négociation de son propre chef.
00:34Nous sommes aujourd'hui en train de négocier dans le détail et nous allons obtenir des résultats.
00:39Donc je dis à M. Ciotti, je dis à M. Wauquiez que nous sommes en train de travailler.
00:46C'est moins efficace peut-être que ce qu'ils disent depuis les bancs de l'hémicycle.
00:53Mais en réalité, je pense qu'au bout du compte, on aura et de l'efficacité sur les points qui sont importants, y compris pour Bruno Rotaillot,
01:01et en même temps retrouver une relation qui doit être bonne avec l'Algérie.
01:06C'est deux fois que vous citez Bruno Rotaillot qui est au centre quand même beaucoup des critiques et de l'attention à la fois médiatique et politique.
01:11Bruno Rotaillot dit que sur le dossier algérien, il jugera sur les faits.
01:15Vous pouvez affirmer ce matin que la ligne du Bruno Rotaillot est la même que celle de Jean-Noël Barraud et donc la même que celle d'Emmanuel Macron ?
01:21C'est celle du gouvernement.
01:23C'est-à-dire qu'on peine parfois sous l'autorité du président de la République,
01:27puisque le président de la République est également partie prenante dans les relations internationales, évidemment.
01:32Et d'ailleurs, les relations se sont faites d'abord avec lui, entre le président Tebboune et le président Macron,
01:37et ensuite avec Jean-Noël Barraud au Quai d'Orsay.
01:39Et oui, c'est la ligne du gouvernement, c'est-à-dire à la fois une grande détermination.
01:43Nous voulons que les OQTF algériens dont nous avons fait la liste repartent en Algérie,
01:48dans le cadre des accords de 1994.
01:50Nous voulons que nos entreprises françaises retrouvent un courant d'affaires avec l'Algérie.
01:54Nous voulons la libération de Bohème sans salle et nous sommes en train de négocier dans ce sens.
01:59Mais pour négocier, il faut à un moment reprendre langue.
02:01D'accord, c'est-à-dire c'est la diplomatie qui reprend et c'est des relations entre les présidents.