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00:00Bah tiens, transition toute trouvée avec la revue de presse d'Europe 1.
00:04Pourquoi ? Parce que moi je fais partie du club ?
00:06Bien sûr que vous faites partie du club Olivier Delagarde.
00:09En business alors ?
00:10Non mais surtout parce que vous me faites dire pour démarrer votre revue de presse, faut-il vouloir se faire aimer ?
00:15Oui parce que c'est l'une des questions qui se posent ce matin dans vos journaux Dimitri et commençons par le foot.
00:21Le PSG va-t-il enfin réussir à se faire aimer ce soir ?
00:25Le club de la capitale joue, vous le savez, un quart de finale de Ligue des Champions contre Aston Villa et au-delà de la dimension sportive, il y a donc une dimension affective qui va peut-être se jouer.
00:34Vincent Duluc l'explique bien dans l'équipe ce matin.
00:37Traditionnellement le peuple de la France du foot se range derrière une équipe qui gagne depuis Reims dans les années 50 en passant par l'incroyable parcours de Bastia en 1978.
00:47Et bien sûr, l'épopée de Saint-Etienne dans les années 70, toutes ces équipes réunissaient au-delà de leurs supporters le pays derrière elles.
00:56Toutes, sauf le PSG.
00:58Le PSG, eh bien oui, parce que c'est la capitale, parce que l'argent du Qatar jette une ombre constante sur le rapport entre son mérite et ses moyens, écrit-il.
01:08En plus, ces dernières années au niveau national, le PSG a trop écrasé la concurrence pour être aimé.
01:12Bref, cette équipe qui ne faisait pas de sentiments n'en a pas suscité non plus.
01:17Mais les choses sont peut-être en train de changer, explique l'éditorialiste de l'équipe.
01:22Chez les amateurs de foot, on sent depuis trois mois une évolution notable des sentiments.
01:26À présent, le PSG semble donner un peu plus que la somme supposée de ses talents.
01:30En fait, il émane de cette équipe une jeunesse, un enthousiasme et une façon de jouer au foot qui séduise le public français au-delà des frontières traditionnelles du supporterisme.
01:41Reste quand même ce soir à gagner, car en foot comme ailleurs, seule la victoire est belle.
01:47Et Donald Trump peut-il réussir lui aussi à se faire aimer ?
01:50Écoutez, en tout cas, il n'en prend pas le chemin.
01:52Les conséquences de la crise économique qu'il vient de provoquer avec la hausse des droits de douane est encore à la une de nombreux journaux.
01:57Ce qui focalise les commentateurs ce matin, c'est la montée en tension des relations avec la Chine.
02:03C'est la grande déchirure, titre l'opinion.
02:06Le choc des titans, résume le Figaro Économie.
02:08« C'est effectivement entre la Chine et les Etats-Unis que la guerre commerciale est la plus violente », explique Jean-Marc Vittori à la une des échos.
02:16Et avec Xi Jinping, ça risque pour Trump d'être plus compliqué qu'avec Ursula von der Leyen.
02:21« Parce que les Chinois se préparent au choc depuis longtemps », explique-t-il.
02:25Ils vont y perdre une bonne part de leur plus gros marché, mais ils vont aussi se recentrer sur l'Asie.
02:31En fait, près d'Ivittori, la rupture des Chinois et des Américains ne sera pas seulement commerciale, elle sera aussi politique, technologique et militaire.
02:40Mais il y a un autre pays qui commence à intéresser vos journaux.
02:43Beaucoup moins stratégique que la Chine, mais émotionnellement parlant, plus important.
02:48C'est le Bangladesh.
02:49« Donald Trump a effectivement décidé de frapper ce petit pays, l'un des plus pauvres du monde, des droits de douane à hauteur de 37%. »
02:57Déjà, raconte Clément Perruche, le correspondant des échos dans la région,
03:01« Les acheteurs américains ont commencé à annuler les commandes de prêt-à-porter.
03:04Ils disent que nous devons baisser les prix », raconte le patron d'une entreprise locale de textile.
03:09Parce qu'une chose est sûre, ce sont les petits fournisseurs qui vont trinquer.
03:13Le banquier des pauvres, Mohamed Younus, à la tête d'un gouvernement provisoire,
03:17a envoyé une lettre à Donald Trump pour lui demander un délai de trois mois, le supplier.
03:22Il n'est pas sûr que l'image du président américain et de son pays sorte renforcée de ce bras de fer avec ce pays
03:28dont l'immense majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
03:33Allez, on passe à la politique française.
03:35Avec un gouvernement de plus en plus à l'étroit, dans sa zée des feux,
03:39zone à faible émission mais à fort potentiel d'emmerdement.
03:43D'ailleurs, le Figaro y consacre son plus gros titre.
03:46Et les quatre pages suivantes, sous la pression de l'opinion publique,
03:49l'Assemblée nationale examine leur suppression et l'exécutif, lui, est bien embarrassé.
03:55Sinon, la polémique du jour, vous avez vu ça, c'est le pavé dans la marre jeté par Laurent Wauquiez
03:58dans une interview accordée au JD News.
04:01Le patron des députés LR souhaite que les étrangers dangereux sous OQTF
04:05soient enfermés dans un centre de rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon.
04:09Il fait 5 degrés de moyenne pendant l'été, 146 jours de pluie et de neige.
04:13Je pense qu'assez rapidement, cela va amener tout le monde à réfléchir, dit-il.
04:17Eh bien, c'est tout réfléchi pour Stéphane Lenormand, député liotte,
04:20du petit archipel interrogé par le Parisien aujourd'hui en France.
04:24C'est du même niveau que Trump, s'étrangle-t-il.
04:27C'est une honte, c'est insultant pour la population.
04:30Quoi d'autre dans les journaux ce matin, Olivier ?
04:32Deux articles passionnants à lire dans le Figaro.
04:35D'abord, cette interview de l'universitaire britannique Alice Evans
04:38qui s'inquiète de ce que partout dans le monde,
04:41le nombre de mariages et de concubinages sont en chute libre.
04:46En fait, les gens passent de moins en moins de temps avec le sexe opposé.
04:50Et c'est en partie du fait des smartphones qui enferment...
04:53Je fais des quoi, des ?
04:54Des smartphones.
04:54Ah pardon, j'ai mal compris.
04:56Des smartphones, tu sais, c'est des téléphones...
04:58Vous avez dit smartphone, alors, ce n'est pas très clair.
05:00Non, mais ce sont des téléphones sur lesquels on peut se connecter à Internet.
05:02Ah bon ? Écoutez, je vais découvrir ça.
05:04Donc, les smartphones qui enferment finalement hommes et femmes
05:07dans des chambres d'éco-psychologiques, écrit-t-elle,
05:10là où ils devraient passer plus simplement du temps,
05:12dans leur chambre à coucher.
05:14Et même quand ils arrivent à se rencontrer
05:16et à faire des enfants,
05:17eh bien, les problèmes continuent.
05:19Parce que désormais, les parents se mettent une pression de dingue.
05:23C'est ce que nous raconte Eugénie Boilet,
05:25qui regarde effaré ses jeunes parents
05:28s'imposer tout seuls des trucs invraisemblables.
05:30Elle a rencontré Claire, par exemple,
05:32qui lui raconte sans sourciller
05:33que quand elle était enceinte,
05:34elle refusait de s'asseoir à côté d'un appareil émettant du wifi,
05:37qu'elle ne mangeait plus de fromage.
05:38Une fois son enfant mis au monde,
05:40il fallait lui parler sans cesse pour l'éveiller.
05:42Surtout qu'il ne fasse pas plus d'une heure de voiture
05:44pour ne pas le traumatiser.
05:46Et oui, surtout pas en oser des feux, sans doute.
05:48J'en passe et des meilleurs.
05:49C'est une évidence,
05:51constate une spécialiste de ces questions.
05:53Les parents modernes sont beaucoup,
05:55beaucoup trop stressés.
05:57Bref, jeunes parents,
05:58si vous nous écoutez là,
05:59en train de donner le biberon,
06:01soyez cool.
06:03Et on va d'ailleurs terminer
06:04avec un personnage,
06:06on ne peut plus cool,
06:07qui ne se met pas beaucoup de pression.
06:08C'est le casse de Bryce,
06:09c'est le casse de Bryce,
06:11c'est le casse de Bryce,
06:12c'est le casse de Bryce,
06:13c'est le casse de Bryce,
06:15c'est le casse de Bryce,
06:16c'est le casse de Bryce,
06:16c'est le casse de Bryce.
06:16Il est parfait,
06:17la missa,
06:18dans le bras,
06:18il se donne.
06:19Que de souvenirs.
06:20Et il a 20 ans.
06:22Enfin, le film,
06:22nous rappelle Le Figaro,
06:24que l'on n'imaginait pas fan
06:25du personnage incarné
06:27par Jean Dujardin,
06:27mais c'est qu'il a marqué son époque,
06:30rappelle Étienne Sorin.
06:314,5 millions de Français
06:33l'ont vu à l'époque.
06:33Enfin, c'était essentiellement
06:35des collégiens,
06:36rappelez-vous,
06:37qui en sortant se sont mis
06:38à dire cassé
06:40à tout bout de champ
06:41et double casse.
06:42Un peu fatigant,
06:43il faut bien le dire,
06:44mais enfin,
06:44grâce à ce film
06:46Dujardin,
06:47lui a réussi à se faire aimer
06:48et depuis, pour lui,
06:51ça farte.
06:51La vue de presse d'Europe 1.
06:53Merci beaucoup Olivier Delagare.

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