Exposition « Mon regard vers la Méditerranée » : Quand la pierre et l’acier dansent sous le soleil méditerranéen
Une arrivée artistique au cœur de Marseillan
Le port de Marseillan s’est animé ce samedi 12 avril 2025, dès midi, pour le vernissage d’une exposition singulière : « Mon regard vers la Méditerranée ». Durant ce vernissage, le sculpteur basque Ariel Elizondo Lizarraga a dévoilé ses œuvres minérales, une fusion entre la matière brute de la pierre et la délicatesse de l’acier.
L’exposition, ouverte au public jusqu’au 15 janvier 2026, incite à une immersion dans un univers où tradition et modernité se rencontrent.
L’annonce préalable au vernissage avait déjà suscité l'intérêt de nombreux Marseillanais. Dans une première allocution, Severine JEAN Adjointe au maire à la culture invitait le public à s’approcher pour découvrir « les 8 œuvres réparties sur la commune : 2 devant le théâtre, 3 sur l'esplanade du port , 2 sur la rive droite et une œuvre phare " l’Albatros sur la rive gauche » . Ses remerciements chaleureux envers l’équipe municipale et les services culturels soulignent l’importance de ce projet pour la vie artistique locale."
L’artiste en parole
La voix d’Ariel Elizondo Lizarraga, recueillie lors de son interview vidéo, révèle toute la passion qui anime son travail. Dans son discours, il confie : « Je touche la pierre, je la caresse… Elle me transmet son énergie, et je lui donne la mienne. » . Issu d’un héritage artistique riche né d’un père architecte et d’une mère peintre, Ariel a puisé vson inspiration dans la tradition et dans le dialogue intime entre la pierre et l’acier. Ses explications, parfois teintées d’émotion et d’un accent qui rappelle ses racines multiples, donnent à entendre tout le parcours initiatique qui l’a conduit à façonner des œuvres à la fois monumentales et singulièrement poétiques.
Les mots de l’artiste traduisent également sa quête d’harmonie avec la nature. Il évoque, avec une sincérité désarmante, ses débuts en évoquant la rigueur artisanale de « la force basque » qui consiste à travailler « tout à la force » témoignage d’un engagement personnel fort et authentique .
Yves Michel: Le fer en héritage
Dans le cadre de ce vernissage, la ville de Marseillan a souhaité souligner l’importance de l’art dans la vie publique. Le maire Yves Michel n’a pas manqué de rappeler que « cette exposition représente un pont unique entre l’héritage culturel local et une modernité inspirée des voyages et des traditions basques. Elle réaffirme notre engagement pour une ville qui se nourrit d’art et d’innovation ». Puis, mettant en lumière son lien personnel et symbolique avec le travail du fer Yves Michel rappela « depuis mon tout jeune âge, je travaille le fer moi aussi, mais sûrement pas avec les dons d'un artiste, juste c'est le fer industriel, qui m'a permis de travailler toute ma vie au travers de cela »... « Je me rappelle également mon ami Jean-Marc Dumas, qui est également fils de forgeron ! Une époque où le
Une arrivée artistique au cœur de Marseillan
Le port de Marseillan s’est animé ce samedi 12 avril 2025, dès midi, pour le vernissage d’une exposition singulière : « Mon regard vers la Méditerranée ». Durant ce vernissage, le sculpteur basque Ariel Elizondo Lizarraga a dévoilé ses œuvres minérales, une fusion entre la matière brute de la pierre et la délicatesse de l’acier.
L’exposition, ouverte au public jusqu’au 15 janvier 2026, incite à une immersion dans un univers où tradition et modernité se rencontrent.
L’annonce préalable au vernissage avait déjà suscité l'intérêt de nombreux Marseillanais. Dans une première allocution, Severine JEAN Adjointe au maire à la culture invitait le public à s’approcher pour découvrir « les 8 œuvres réparties sur la commune : 2 devant le théâtre, 3 sur l'esplanade du port , 2 sur la rive droite et une œuvre phare " l’Albatros sur la rive gauche » . Ses remerciements chaleureux envers l’équipe municipale et les services culturels soulignent l’importance de ce projet pour la vie artistique locale."
L’artiste en parole
La voix d’Ariel Elizondo Lizarraga, recueillie lors de son interview vidéo, révèle toute la passion qui anime son travail. Dans son discours, il confie : « Je touche la pierre, je la caresse… Elle me transmet son énergie, et je lui donne la mienne. » . Issu d’un héritage artistique riche né d’un père architecte et d’une mère peintre, Ariel a puisé vson inspiration dans la tradition et dans le dialogue intime entre la pierre et l’acier. Ses explications, parfois teintées d’émotion et d’un accent qui rappelle ses racines multiples, donnent à entendre tout le parcours initiatique qui l’a conduit à façonner des œuvres à la fois monumentales et singulièrement poétiques.
Les mots de l’artiste traduisent également sa quête d’harmonie avec la nature. Il évoque, avec une sincérité désarmante, ses débuts en évoquant la rigueur artisanale de « la force basque » qui consiste à travailler « tout à la force » témoignage d’un engagement personnel fort et authentique .
Yves Michel: Le fer en héritage
Dans le cadre de ce vernissage, la ville de Marseillan a souhaité souligner l’importance de l’art dans la vie publique. Le maire Yves Michel n’a pas manqué de rappeler que « cette exposition représente un pont unique entre l’héritage culturel local et une modernité inspirée des voyages et des traditions basques. Elle réaffirme notre engagement pour une ville qui se nourrit d’art et d’innovation ». Puis, mettant en lumière son lien personnel et symbolique avec le travail du fer Yves Michel rappela « depuis mon tout jeune âge, je travaille le fer moi aussi, mais sûrement pas avec les dons d'un artiste, juste c'est le fer industriel, qui m'a permis de travailler toute ma vie au travers de cela »... « Je me rappelle également mon ami Jean-Marc Dumas, qui est également fils de forgeron ! Une époque où le
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00:00Bonjour à tous, messieurs, dames, si vous voulez bien vous rapprocher.
00:09C'est bon ?
00:11Eh bien, je suis ravie de vous accueillir pour le lancement de cette exposition temporaire
00:19de l'artiste super basque, Arielle.
00:24Alors, je vais décorcher le nom.
00:30Voilà, donc vous pouvez découvrir, il y a huit oeuvres sur la commune, vous en avez
00:35deux devant le théâtre, il y en a trois sur l'esplanade du port, deux rives droites
00:41et une au fond sur la gauche.
00:46Sur la rive gauche, l'oeuvre est intitulée L'Albatros, c'est l'œuvre de sport d'Arielle.
00:54Voilà, donc je vous invite à découvrir cette belle exposition.
01:03Du coup, un grand, grand merci, Arielle, pour votre talent, votre générosité.
01:11Ça a été un boulot énorme hier pour tout installer, une grosse journée de travail.
01:16Voilà, vous verrez, ce sont des grosses œuvres, donc ça mérite beaucoup de travail pour les installer.
01:25Je voudrais particulièrement remercier Magali du service Culture qui fait un travail formidable sur la ville
01:32et aussi tous les autres services de la ville qui ont contribué à faire que cette exposition puisse se faire.
01:42Je pense aux services communication, les festivités, mais aussi les services techniques qui ont aidé hier à l'installation.
01:49Voilà, mais écoutez, je laisse sans plus tarder la parole à Ariel qui va un peu plus parler de lui et de son travail.
01:56Un grand merci, une bonne journée et une belle visite à cette belle exposition.
02:02Merci.
02:08Un genre d'œuvre, vous pouvez nous raconter un peu votre parcours ?
02:11Voilà, vous pouvez être amis à l'architecte, côté mon père, un fils de, côté ma mère.
02:19Donc moi, je suis le Pays Basque, je suis à cheval entre Saint-Sébastien, l'Espagnol, et Saint-Laure-de-Loup, ce qui est français.
02:27Bon, je suis né en Belgique, parce que je suis en reparti pour ouvrir la députation d'Espagnol.
02:33Bon, je suis parti à Paris, moi je suis né à Bruxelles, c'est les Beaux-Arts à Bruxelles.
02:36Et après, voilà, on est revenu de jeune âge, je suis revenu à Navarra.
02:40Alors j'ai eu un trajet assez important dans le monde de la bière naturelle.
02:45Avec une entreprise de bière naturelle, on a acheté des carrières en Espagne, là vous pouvez la jouer dans le monde.
02:49On a travaillé beaucoup avec l'architecte à la banque, au plan de Vèves, David Schubert Hill, Pranieri.
02:55Et tout ça, ben, me donnait une certaine école, une certaine inspiration.
03:00Pour après, moi j'ai commencé à travailler à la structure, j'ai commencé avec la forme publique.
03:07C'est comme si je nous voudrais construire à travers un plan.
03:11Donc j'ai d'un côté les formes publiques, et d'un côté je vais dans le corps, les structures organiques, formes séculaires.
03:18Donc c'est un peu les deux écoles qui m'ont un peu influencé pour mon âme.
03:22Avec un certain succès, puisqu'on retrouve vos œuvres de partout en Europe déjà, et peut-être maintenant longues.
03:27Oui, oui, oui, bon, franchement, on ne touche pas mal.
03:32J'explose bien sûr en Belgique, en Hollande, en France, en Espagne, j'ai envie des structures en Australie, en Etats-Unis, dans tous les pays.
03:46C'est-à-dire, moi, mon envie est internationale, qu'on est dans un monde aussi globalisé.
03:51Donc pour moi, maintenant, le marché et le monde, pour moi, c'est un plaisir de pouvoir voyager, de pouvoir construire mes structures,
03:58de pouvoir installer tant mes petites comme mes grandes, mes monumentales, dans des endroits, dans tous les endroits.
04:04Donc si j'ai installé au port de Marseillans, six structures monumentales, six grandes, étendues dans le port,
04:13et deux, plus petites, devant le théâtre.
04:16Quelle est la rencontre qui vous a permis de venir ici ? On n'arrive pas à Marseillans par hasard, c'est la quoi ?
04:21Non, c'est-à-dire, c'est la région, je la connaissais déjà, de quelques voyages.
04:24J'allais peut-être plutôt vers Montpellier, Marseille, dont je cherchais une ville, un port, à regarder vers la mer,
04:31parce que j'ai d'ailleurs une suite qui s'appelle l'Albatros, qui est là-bas, dans ces rues.
04:35Voilà, donc elle regarde à la mer.
04:37Donc je cherchais déjà l'endroit de mer, pourquoi ?
04:40Parce que je trouve que dans les endroits côtés, les gens sont plus aisés, sont plus tranquilles,
04:47sont plus réceptifs à voir de l'art, à sentir ce que signifie l'art.
04:54Donc voilà, j'ai fait une démarche, dont j'ai écrit à la mairie, j'ai proposé mon dossier, mon projet,
04:59et voilà, ça a été une bonne réception et on a travaillé sur le dossier.
05:04Donc l'Albatros, on retrouve à côté du phare, sur l'embouchure de Marseillans.
05:09L'Albatros, pour moi, c'est une structure très spéciale.
05:12J'ai sa soeur, on va dire, à Gibraltar, en regardant vers le Maroc, en Andalousie,
05:19et alors j'ai fait celle-ci, en regardant ici vers la météphée éterranée.
05:23L'Albatros, c'est ma première grande structure, la toute première,
05:27dans laquelle je me rencontre comme sculpteur.
05:30Je faisais déjà les galeries avec les petites,
05:32et quand j'ai commencé les grandes, je me sens que je retournais à l'architecture,
05:36je retournais aux architectes, je retournais vers l'Albatros, vers l'Albatros, vers les villes.
05:40Donc pour moi, cette structure est mon envol, est mon décollage vers ce nouveau monde.
05:47Où l'Albatros ?
05:48Voilà, elle s'appelle l'Albatros.
05:50Et quel choix, pourquoi ces sculptures, toujours angulaires, un peu géométrées ?
05:55Voilà, je m'inspire, je l'ai dit avant, de l'architecture,
05:59donc des architectes qui sont plus cubistes,
06:02comme peut-être des Litchi Bofill, Bordeo, Bofill,
06:08il y a des architectes qui m'ont beaucoup influencé, Foster,
06:12pour les formes anglènes, carrières.
06:14Et c'est comme si l'on voulait construire depuis une base en pierre,
06:18une partie basse et tout en couvert.
06:21Et puis avec l'acier, bon, cette matérielle, c'est l'acier cortel.
06:24L'acier cortel, c'est un matériel pour l'utiliser dans le port, au Pays Basse.
06:29C'est un matériel, c'est pour l'acier, la rouille, sa maladie,
06:32pour l'acier cortel, la rouille et sa protection.
06:35Donc c'est un matériel qu'on utilise pour les ports, pour les bateaux.
06:37Et après, j'ai aussi les formes organiques,
06:40dans lesquelles je me suis inspiré avec un modèle,
06:41franguerique, à la trabarge,
06:43où je fais plutôt des formes arrondies,
06:46ce qu'on appelle la flamme et dans le port aussi.
06:49Et ce sont un peu les deux écoles, je veux parler quelque chose.
06:54Pour être plus pragmatique,
06:55aujourd'hui, nous sommes le 12 avril et c'est le vernissage.
06:59Les positions sont visibles jusqu'à camp ?
07:01Les positions seront visibles jusqu'au 30 octobre.
07:05Bon, ce sera en matériel d'aujourd'hui, jusqu'au 30 octobre.
07:07Et vous reviendrez, je crois ?
07:08Je reviendrai pour les journées de patrimoine.
07:11Le 20 et le 21, je ferai des performances d'art basque dans le théâtre.
07:17Le 20, 21 septembre, je vais faire du chalaparta.
07:20Le chalaparta, c'est un instrument pour tous les pays basques.
07:24Je vais faire sous la pierre.
07:26Je vais faire du clivage de pierre.
07:28Je vais ouvrir la mère de la fille,
07:30ce qu'on fait actuellement dans les carrières de pierre.
07:32Je vais faire aussi des ateliers de montage de structures
07:36où les gens vont participer.
07:38Donc, je vais connecter aux personnes à l'énergie de la pierre.
07:41Je vais les connecter et, au moment où ils se vont connecter,
07:43je vais leur laisser faire leur propre structure.
07:45Sur une plaque d'ardoise, avec des pierres,
07:48des albatres, du basalte, du quartz,
07:53des pouilles de pierres qui vont être mélangées.
07:55Et alors, chacun va faire sa structure.
07:57Et chaque personne va se retrouver elle-même,
08:00reflétée dans sa structure.
08:01C'est-à-dire, je fais que les gens se connaissent à la pierre
08:03et soient artistes pour un jour.
08:06Ariel Elinondo Lizarraga, merci.
08:09Merci pour ton retour et pour ton montage.
08:13Applaudissements
08:18Bonjour à tout le monde.
08:31Je tiens à remercier l'artiste, bien sûr,
08:35et je m'associe au remerciement de professeur Saint-Dorine
08:40des vues à la culture de la ville de Marseilla.
08:44Je voulais également remercier le maire de Pomerol,
08:50notre ami Laura Durban,
08:52qui est souvent présente dans nos manifestations.
08:55Merci Laura.
08:56Vous savez qu'avec la ville de Pomerol,
08:58nous avons, même si nous ne sommes pas à l'intérieur de notre temps,
09:02nous n'avons pas d'aller à l'information,
09:04nous avons des liens très forts.
09:05Et je vous le vois au travers de la présence de l'histoire de Pomerol
09:09lorsqu'il y a des manifestations,
09:11quelles qu'elles soient,
09:12même quand elles sont dédiées juste à la ville.
09:15Mais on le sait, la culture, l'art n'ont pas de frontières.
09:19Donc il est important pour nous de se retrouver au travers de ces manifestations.
09:24Je vous remercie Laura d'être avec nous.
09:26Je voulais vous remercier à vous tous d'être présents aujourd'hui.
09:31Des curieux, des passionnés, des représentants d'associations
09:34qui sont là également.
09:36Donc on remercie notre présence pour cette journée,
09:40ou du moins cette début de fin de matinée
09:43qui va nous permettre de découvrir des œuvres
09:46avec des explications que nous avons reçues.
09:48Alors, je vais essayer de ne pas être long,
09:50mais comme l'habitude, tout le monde, je trouve.
09:53Et juste pour dire que nous avons un peu inconnue avec l'artiste,
09:56c'est que depuis mon tout jeune âge,
09:58je travaille le fer, moi aussi,
10:00mais sûrement pas avec les torts d'un artiste.
10:02Et juste, c'est le fer industriel qui m'a permis de travailler toute la vie
10:07au travers de cela.
10:09Donc, je me rappelle un petit peu,
10:11je vois mon ami Jean-Marc Dumas,
10:14qui est également fils de forgeron,
10:17ou une famille de forgeron.
10:19Et le fer, le travail du fer, nous parle,
10:21surtout dans cette époque,
10:23bien avant,
10:24les personnes travaillaient avec la force,
10:26il n'y a pas que la force basque,
10:28il y avait également la force de tous ces artisans
10:30qui travaillaient le fer
10:32pour l'intérêt des viticulteurs,
10:36notamment avec des roues de charrette
10:37qui se faisaient auparavant,
10:39mais également pour le ferrage des chevaux.
10:44Il y avait beaucoup de tas de travaux qui étaient faits,
10:47donc le fer a une importance particulière.
10:49Ici, vous le savez, il est fragile,
10:51puisque ce fer est soumis aux conditions climatiques,
10:55aux embruns marins,
10:56par pôle attaque,
10:57et c'est ce qui fait en même temps sa force
10:59et la faiblesse qu'on a chacun d'entre nous,
11:04cette force et cette faiblesse
11:06dans notre propre vie.
11:09Je voulais également rappeler,
11:13et vous l'avez dit,
11:14même si toutes les œuvres ont leur histoire,
11:17comme cela nous a été indiqué,
11:20mais rappeler que la patroce,
11:22pour nous, c'est aussi important,
11:24vous l'avez dit, ces oiseaux
11:25que l'on voit au bord de mer,
11:27vous l'avez, l'artiste l'a rappelé,
11:29ils ont leur joli côté,
11:32nous essayons de les protéger.
11:33Je rappelle qu'on est sur un territoire
11:35découvert par un naturel de ville
11:37de protection de la biodiversité,
11:40de protection notamment des oiseaux
11:42au travers de tout ce que vous pouvez découvrir,
11:45et ça fait partie des politiques publiques
11:47que nous mettons en place sur le territoire
11:49pour les préserver et conserver ce patrimoine
11:52de biodiversité qui est assez exceptionnel
11:55sur notre région.
11:56Et puis, pour terminer,
11:58je voudrais juste rappeler
12:01que l'altatrosse, par Charles Baudelaire,
12:04a été, au travers de son fond,
12:07pour rappeler, là aussi,
12:10sa majesté,
12:12et également,
12:13comme il était dit dans le poème,
12:16sa difficulté à se lever.
12:18Et bien, c'est cette difficulté que nous essayons tous
12:22de relever tous les jours,
12:24en essayant de faire en sorte que,
12:25malgré nos difficultés,
12:28malgré parfois nos difficultés,
12:31à pouvoir faire face aux difficultés
12:35que nous avons,
12:36que nous pouvons rencontrer dans la vie,
12:38il est quand même important de se dire
12:41que, quelles que soient nos différences,
12:43quelles que soient nos handicaps,
12:45on a toujours la possibilité, à un moment donné,
12:48d'être beau et surtout, d'être majesté.
12:51Comme on s'est rappelé,
12:52dans ce très, très beau poème
12:54que nous avons tous appris
12:55quand nous étions à l'école.
12:58Voilà donc cette union de l'art,
13:01de la sculpture et du travail du fer,
13:04de l'art littéraire,
13:05fait partie des éléments essentiels
13:08sur lesquels, malheureusement,
13:09parfois, on peut se retrouver en difficulté
13:12au niveau des financements,
13:15parce qu'on sait que la culture,
13:18c'est souvent le premier effort
13:21à qui on demande de faire,
13:24parce qu'on pèse souvent ces bichets-là.
13:26Et pourtant, ils sont aussi essentiels,
13:28parce qu'ils font partie de nous-mêmes,
13:29de notre patrimoine,
13:31de cet art de vivre que l'on peut retrouver.
13:33Et à Marseillan, vous le savez,
13:34nous avons non seulement
13:35cette exposition temporaire aujourd'hui,
13:38mais également sur le port,
13:39nous avons plusieurs recettes,
13:41notamment celle de Meku Melaoui,
13:44qui est la vague,
13:45que vous retrouvez en face,
13:46sur l'Ikwad,
13:47également de cet artiste,
13:50Jean Denant,
13:51qui est un artiste local,
13:52c'est toi reconnu internationalement,
13:55qui a fait cette magnifique œuvre du miroir
13:57sur le château du port,
13:59vous pouvez l'observer.
14:00Vous pourriez encore mieux l'observer
14:02quand vous venez visiter
14:03la dernière œuvre,
14:05qui se trouvait la plus belle,
14:06la plus belle,
14:07qui se trouvait au bout d'un tournoi,
14:09pour ceux qui ne le connaîtraient pas,
14:10vous avez ce grand miroir
14:12qui permet de refléter
14:13l'état de l'eau au travers
14:15de cet œuvre,
14:18et qui vous permet de rappeler
14:20bien que l'étame de poule,
14:22il est également
14:23fort de ces professionnels
14:25qui travaillent,
14:26et je le trouve vraiment particulier
14:28pour les professeurs
14:29et pour l'école juillet d'un port,
14:31pour la liberté,
14:32la spécificité de notre territoire
14:34et de la ville de Marseille.
14:35Donc, merci sur tout l'artiste,
14:37on peut bien entendu
14:38que je vous proposerai
14:39de visiter et de participer
14:42les droits
14:42qui ne font pas également
14:43pour rappeler
14:46si vous vous le faites.
14:47de la ville de Marseille.
14:52et je vous laissez