Retour sur la 3ème victoire consécutive du néerlandais dans l'enfer du nord avec Laurent Jalabert, le consultant cyclisme de RTL
Invités :
Mathieu Kassovitz, l'acteur du "Bureau des Légendes" donnera la semaine prochaine le coup d'envoi des 24h du Mans moto. Amandine Creusot, l'une des rares femmes qui participe à la course nous raconte son quotidien.
Tony Yoka, le champion olympique de boxe sera de retour sur le ring le 17 mai prochain à l'Adidas Arena à Paris.
Regardez On Refait le sport avec Isabelle Langé du 13 avril 2025.
Invités :
Mathieu Kassovitz, l'acteur du "Bureau des Légendes" donnera la semaine prochaine le coup d'envoi des 24h du Mans moto. Amandine Creusot, l'une des rares femmes qui participe à la course nous raconte son quotidien.
Tony Yoka, le champion olympique de boxe sera de retour sur le ring le 17 mai prochain à l'Adidas Arena à Paris.
Regardez On Refait le sport avec Isabelle Langé du 13 avril 2025.
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00:00RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:07Bonsoir à toutes et à tous, c'est parti pour près de 4h de sport sur votre radio préférée
00:12puisqu'après cette première mi-temps, je passerai le relais à Karine Galli pour RTL Foot
00:15avec au programme à 21h45, le dernier match de la 29ème journée de Ligue 1 au Serre-Lyon.
00:21Mais d'ici là, je suis bien entourée puisque deux invités exceptionnels sont à mes côtés ce soir.
00:26L'un est acteur, réalisateur, passionné de sport mécanique et de combat.
00:30Il donnera la semaine prochaine le coup d'envoi des 24h du Mamoto.
00:33Si je vous dis la haine, le bureau des légendes, les rivières pour le champ du loup notamment.
00:38Bonsoir Mathieu Kassovitz.
00:39Bonsoir.
00:40Merci d'avoir accepté notre invitation, c'est un plaisir de vous recevoir dans cette émission.
00:43Vous avez carte blanche, vous pouvez intervenir quand vous le souhaitez.
00:46Je vais commencer maintenant, je trouve ça scandaleux.
00:50Je l'ai dit, vous êtes un passionné des sports de combat et plus particulièrement de la boxe
00:53et du coup j'ai convié celui qui sera sur le ring le 17 mai prochain à l'Adidas Arena.
00:58Bonsoir Tony Yoka.
00:59Bonsoir.
01:00Ça fait plaisir de vous voir Tony, ça va bien ?
01:01Ouais, ça va très très bien, ça fait longtemps que je ne suis pas venu.
01:03Ouais, hâte que vous nous racontiez comment vous préparez ce combat justement contre le russe Arslan Yalev.
01:09Exact.
01:09Pour m'accompagner également ce soir, et c'est une première pour lui, Timothée Thomas-Colignan.
01:13Bonsoir Timothée.
01:14Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
01:16Est-ce que vous êtes prêts messieurs ? L'actualité sportive de ce dimanche est riche entre le rugby et la qualification sur le fil du stade toulousain en demi-finale de la Coupe des Champions,
01:24la Formule 1 et la victoire de Piastri au Grand Prix de Bahreïn ou encore le Grand Prix Moto du Qatar qui se déroule en ce moment.
01:29C'est Morbidelli qui est en tête pour le moment.
01:31Mais sans plus attendre, retour sur un Paris Roubaix qui nous a presque tenu en haleine tout l'après-midi.
01:37RTL
01:37On refait le sport.
01:41Fic-moi de Mathieu Van Der Poel au moment où Tadej Pogacar est en train, lui aussi, d'entrer sur ce vélodrome.
01:48Oui, c'est incroyable. C'est un peu dommage qu'il fait cette erreur dans le virage sur le secteur pavé.
01:53Sinon, je pense que c'est un sprint à deux parce que je pense que ça allait être très dur de le lâcher.
01:59C'est dommage, mais c'est par le sport et par le Paris Roubaix.
02:02Mathieu Van Der Poel, juste après sa victoire au micro de nos confrères de France Télévisions.
02:06Troisième victoire consécutive du Néerlandais sur Paris Roubaix.
02:10Sans plus attendre, retrouvons sur place nos envoyés spéciaux Nicolas Georgerot, Arthur Pereira et notre consultant Laurent Jalaber.
02:16Bonsoir messieurs.
02:17Bonsoir à tous.
02:19Bonsoir.
02:19Avant que l'on revisite la course, Laurent Jalaber, est-ce que vous vous êtes régalé aujourd'hui ?
02:24Bien sûr, oui. Quand on suit Paris Roubaix, on se régale.
02:27Déjà, le menu est à l'échant.
02:28Et puis cette année, c'est vrai que la présence de Pogacar, c'était une attraction.
02:33Ce garçon qui découvrait Paris Roubaix pour la première fois, alors que c'est le vainqueur sortant du tour.
02:36Il y a le champion du monde sur le dos.
02:38Il gagne pratiquement toutes les courses qu'il veut gagner.
02:41Donc oui, on était impatients de voir ce qu'il allait faire.
02:45Il m'a surpris. Honnêtement, il m'a surpris.
02:47Et je ne pensais pas qu'il soit aussi fort sur ce terrain-là.
02:49Il lui a manqué un peu de maîtrise.
02:52Mais voilà, c'est sa fougue naturelle.
02:54Cette envie d'être toujours devant, de pousser encore un peu plus fort,
02:57qui finalement l'a mené à la faute.
02:58Et ça lui coûte la victoire, certainement.
03:00Justement, on attendait ce Mano à Mano entre Van Der Poel et Pogacar.
03:03Nicolas Georgeron n'a pas été déçu jusqu'à 37 km de l'arrivée.
03:07Et puis la slute du Slovene qui a un peu tout gâché.
03:10Oui, c'est vrai.
03:11Alors déjà, quand on a vu les favoris se mettre en action dans la trouée d'Arembert à 85 km de l'arrivée,
03:17là, on s'est dit, ah, ça y est, on y est.
03:19L'explication commence avec Van Der Poel, avec Pogacar, avec Pedersen et puis Van Aert,
03:25qui étaient un petit peu plus en retrait.
03:27Paris-Roubaix, c'est cruel.
03:29Et Pedersen, le Danois champion du monde en 2019, était peut-être l'un des plus forts aujourd'hui,
03:33voire le plus fort.
03:35Eh bien, il a crevé dans le 16e secteur à Thioix.
03:37Malchanceux encore.
03:38À 45 km de l'arrivée, ils sont deux, les deux derniers champions du monde,
03:42les deux phénomènes du moment, les deux meilleurs coureurs de classique actuellement.
03:45Et donc Pogacar, dans cet excès d'envie de rythme effréné,
03:49qui rate ce virage, qui heurte une barrière.
03:51C'est à la fois une erreur technique, c'est aussi de l'inexpérience dans le secteur de Pont-Thibault.
03:56Ça nous a rappelé Tom Bonen et Tourishoft en 2009,
03:59quand le Norvégien avait chuté dans la roue du Belge, au carrefour de l'arbre.
04:02Et donc, il ne reverra jamais Mathieu Van Der Poel,
04:04qui va accroître son avance au fil des kilomètres,
04:07même s'il s'est fait une petite frayeur quand même au carrefour de l'arbre,
04:09avec le changement de vélo.
04:11Mais il avait de la marge.
04:12Et puis, il a quand même pris un bidon en plein visage,
04:14jeté délibérément par un spectateur à 40 km heure.
04:17Et c'est vrai qu'il a annoncé tout à l'heure qu'il voulait d'ailleurs engager des poursuites
04:20pour qu'on retrouve ce spectateur.
04:22Ça ne l'a pas empêché de savourer sur le vélodrome.
04:24Pogacar fait 2 à 1 minute 18 et Pedersen est troisième.
04:26Allez, on écoute la première réaction de Mathieu Van Der Poel au micro d'Arthur Pereira.
04:30C'est un incroyable champion.
04:33Tout le monde, c'est presque normal qu'il vienne ici pour la première fois
04:37et qu'il finit deuxième.
04:38Et c'est quand même exceptionnel.
04:40Il vous a épaté, Laurent Jalaber, Van Der Poel ?
04:43Oui, il m'a épaté.
04:45Mais finalement, sur cette course, il est dans son jardin.
04:49Il est à la hauteur de ce qu'il fait à chaque fois.
04:53Il ne faut pas oublier qu'il est sept fois champion du monde de cyclocross.
04:55Il n'y a pas meilleur que lui au niveau technique dans le peloton.
04:59Et Paris-Roubaix, c'est une course semée d'embûche.
05:01Donc, il est très à l'aise.
05:01Il a un énorme avantage sur tout le monde sur ce type de terrain.
05:04Et puis, voilà, c'est le double vainqueur sortant.
05:07Maintenant, le triple avec cette victoire aujourd'hui, il ne craignait personne.
05:10C'est vrai que Pogacar est difficile à manœuvrer, mais il a fini par l'avoir, finalement.
05:14Alors, Nicolas, Laurent le disait tout à l'heure, tous les yeux étaient arrivés aujourd'hui sur Tadej Pogacar.
05:21Il a été juste ce qu'on attendait de lui, à part cette chute.
05:26Oui, oui, bien sûr.
05:27Parce qu'évidemment que c'était la sensation, déjà hier à la présentation des coureurs,
05:31déjà ce matin au départ, parce que tout le monde voulait le voir et l'acclamer.
05:36Et c'est vrai que quand on l'a vu accélérer dans le secteur d'Avelui, c'est le secteur qui précède la trouée d'Arembert,
05:41il y a eu un frisson dans le vélodrome.
05:44Alors après, on peut voir aussi les choses de deux façons.
05:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il a prouvé qu'il pouvait gagner,
05:49mais en même temps, il n'a pas résolu toutes les équations.
05:51Et il faudra un jour qu'il arrive à décramponner un Van Der Poel ou un Pedersen sur des pavés,
05:57ce qui n'est pas encore totalement écrit.
05:58Et puis, il faudra aussi qu'il ait une équipe plus forte,
06:01parce que très souvent, et assez tôt dans la course, il s'est retrouvé esselé.
06:06Et face à des équipes mieux armées, c'est un petit peu plus compliqué.
06:10Mais il a dit qu'il va revenir pour gagner.
06:11Allez, on l'écoute.
06:15Je pense que nous pouvons être fiers.
06:16Alors oui, nous étions venus avec l'équipe ici pour la victoire.
06:20Nous n'avons fait quasi aucune erreur, mais Mathieu était le meilleur aujourd'hui.
06:23Mais nous reviendrons pour essayer de gagner.
06:25Laurent Jalaber, il apprend vite, Pogacar.
06:30Dès l'année prochaine, s'il revient, on peut s'attendre,
06:33alors après, peut-être qu'il faudra qu'il ait l'équipe avec lui,
06:35mais on peut s'attendre à des prouesses.
06:37Oui, je pense, oui.
06:38Parce que, vous savez, ces classiques-là, ce sont des courses où il faut de l'expérience.
06:42Et cette expérience, elle s'acquiert quand on vient les faire.
06:45Il faut se tromper, il faut faire des erreurs comme celles qu'il a faites aujourd'hui
06:48pour apprendre et revenir la fois d'après en essayant de corriger le tir.
06:51Donc, je crois qu'il a surtout découvert quelque chose.
06:54Aujourd'hui, Pogacar, c'est l'ambiance qui règne sur cette course et qui est très particulière.
06:58La clameur du public quand il rentre sur le vélodrome.
07:01Quand il est en deuxième position, elle était importante pour lui,
07:04mais rentrer pour la gagne et lever les bras sur la ligne, je pense qu'il en rêve.
07:07Donc, je crois qu'il reviendra.
07:08Et avec cette expérience-là, ça pourrait, la prochaine fois, être décisif pour qu'il remporte la victoire.
07:13Alors, justement, Arthur Pereira, que ce soit à l'avant ou à l'arrière de la course,
07:18cette édition, elle a marqué les esprits.
07:20Oui, avec plus d'une dizaine de chutes sur les 259 kilomètres de course,
07:26sur les pavés glissants, alternance de poussière, de boue, de flaque d'eau,
07:29ce qui pousse les coureurs à la faute, même les plus habiles,
07:32à l'image du sloven Matteo Moritz ou de l'allemand Nils Politz,
07:35sans compter l'allure Isabelle.
07:36Le peloton roule à bloc dès le départ, depuis Compiègne, jusqu'au dernier tour du vélodrome de Roubaix.
07:4146,921 kilomètres heure de moyenne, ce n'est pas le record,
07:45mais c'est compliqué de suivre à l'arrière sur la ligne d'arrivée.
07:48Florian Dauphin peine à reprendre son souffle.
07:50Florian Dauphin, c'est le premier Français qui termine 14e à 5 minutes 47 du vainqueur.
07:55Je pense que je n'ai jamais fini dans cet état-là.
07:57En plus, Paris-Roubaix, qui votait à fond tout le temps presque,
08:00ça a roulé à bloc, vente d'eau.
08:01C'était horrible, j'ai fini dans un état, je suis cuit.
08:06La trouée d'Arambert, ça s'est fait là, c'est horrible.
08:09Horrible comme secteur.
08:10Je pense que comparé aux autres, il n'y a rien à voir.
08:13Tu ne sais même pas, tu pédales, c'est horrible.
08:16Alors Florian Dauphin qui termine 25e et non pas 14e.
08:20Derrière lui, bien derrière lui, à la 98e place, Cyril Barthes.
08:25Première participation pour le coureur de la Groupama FDJ
08:28qui termine à plus de 14 minutes de Mathieu Van Der Poel.
08:32Les deux mains sur les cuisses, le Français n'arrive pas à se relever.
08:35Sur les premiers secteurs, les pavés, c'était mouillé.
08:37Donc des fois, c'est même le pire.
08:38On croit que c'est sec et on arrive à pleine balle dans les virages.
08:41Et c'est là où ça tombe.
08:42D'ailleurs, il y a eu beaucoup de tensions, beaucoup de chutes.
08:45Après, quand on vient ici, on sait qu'on va avoir affaire à ça.
08:48Donc on s'y attend, on est mentalisé.
08:50Et puis on regarde droit devant et puis on fonce.
08:54Et quand on franchit la ligne, on est heureux, m'expliquait le Béarnet.
08:57Mais il espère d'ailleurs revenir l'année prochaine pour gravir à nouveau ce monument du cyclisme.
09:01Mathieu Cassovis, je vous ai vu réagir aux interviews qu'on entendait de ces coureurs.
09:06Alors, vous avez tout testé le vélo ?
09:07Non, ouais, j'ai fait du vélo, mais dans Paris, pendant 20 ans.
09:12Mais ils ont mangé...
09:13Je tenais le vélo sous la pluie, dans les pavés glissants et la boue.
09:16Non, mais ce que j'aime bien, c'est les sportifs qui sont honnêtes avec eux-mêmes.
09:20Parce que pendant la course, il a dû se dire des centaines de fois, mais qu'est-ce que je fous là ?
09:27Et ça, c'est génial.
09:28Et pourtant, c'est la passion.
09:29Et voilà, c'est ça qui fait les champions.
09:31Laurent Jalaber, c'est vrai que cette course, elle a été incroyable pour tous.
09:36Bien sûr, bien sûr, c'est une course à part.
09:39Et même si on sait qu'on va passer une après-midi difficile, une journée difficile,
09:44les coureurs sont contents malgré tout d'y participer.
09:46Ça compte dans une carrière participant à Paris-Roubaix.
09:49Bien souvent, moi, aujourd'hui, on me demande si j'ai déjà fait Paris-Roubaix.
09:52Personne ne s'en souvient, je l'ai fait, je l'ai terminé deux fois.
09:54Et j'en garde les mêmes souvenirs que la description que font ces coureurs-là.
09:58C'est très, très dur.
09:59On finit, on est laminé.
10:00Et les jours qui suivent, c'est terrible aussi, parce que la fatigue, elle est bien présente.
10:04On est courbaturé, ça dure au moins 48 heures.
10:07Ça laisse des traces, Paris-Roubaix, mais on est quand même aussi fiers d'aller au bout.
10:10Tony Yoka.
10:11Moi, je voulais juste passer un grand bonjour à Laurent Jalaber,
10:14parce que quand j'étais petit, j'étais fan de lui.
10:16J'allais le voir sur le Tour de France.
10:19Je l'attendais après les fameuses caravanes.
10:22Et vraiment, j'étais fan de lui et de son maillot à poids.
10:24Quand j'étais petit, le Tour de France, je me suis dit un jour, je l'aurai.
10:28Et au final, moi, j'ai fini boxeur.
10:31Avec 120 kilos, le vélo, ça ne doit pas être facile.
10:33Là, ça doit être compliqué d'avoir le maillot à poids sur les montées.
10:36Laurent Jalaber, on ne va pas oublier le triomphe hier de Pauline Ferrand-Prévost.
10:41La Française a remporté en solitaire cette cinquième édition de la version féminine de Paris-Roubaix.
10:45Elle a chuté à 53 kilomètres de l'arrivée.
10:47Elle était malade les deux jours précédents.
10:49Puis, elle est allée au bout.
10:51Oui, c'est phénoménal ce qu'elle a réalisé.
10:53Elle revient à la route.
10:56Elle a été championne du monde déjà sur route en 2014.
10:59Elle a gagné la flèche-valonne.
11:00Puis, elle a fait une longue parenthèse dans le VTT parce qu'elle voulait remporter ce titre olympique.
11:05C'était son rêve.
11:06Elle l'a fait à Paris.
11:07C'est fait.
11:07Ça a été fait à Paris.
11:08Elle revient à la route avec l'idée, l'envie de remporter le Tour de France un jour dans les trois années qui viennent.
11:13Donc, elle s'alline sur les courses.
11:14Et ce qui est très impressionnant, en fait, c'est qu'elle est compétitive de suite.
11:17Elle a cette technique déjà.
11:19Elle a un gros moteur.
11:20Pauline Ferrand-Prévot, c'est une des filles les plus talentueuses du peloton.
11:24Et hier, elle a très finement joué le coup.
11:26Elle était avec Marianne Vos et à 25 bornes de l'arrivée.
11:29Au moment où tout le monde se regarde un petit peu, les a laissés se chiffonner.
11:32Et puis, bim, elle a mis sa petite attaque.
11:34Et bien sûr, derrière, personne n'a su quoi faire.
11:37Elle a été jusqu'au bout parce qu'elle a justement cette capacité à aller très loin dans l'effort.
11:41Ce n'est pas une surprise, cette victoire.
11:43Et ça en dit long ensuite, sur la suite de sa carrière sur route.
11:47Puisque, voilà, cette envie de gagner le Tour, elle l'a bien ancrée en elle.
11:50Voilà ce que j'allais dire.
11:51Le Tour de France, elle a des chances ?
11:54Elle a des chances.
11:54Alors, peut-être pas tout à fait cette année.
11:56Parce que Demi Vollering, qui n'était pas là hier, sur Paris-Roubaix.
11:59Demi Vollering est très, très forte en montagne.
12:02Il faudra peut-être encore que Pauline travaille ce coup de pédale en montagne.
12:05Mais je pense qu'elle a les moyens de gagner le Tour dans les trois prochaines années.
12:09C'est son objectif.
12:10Elle est dans la bonne équipe.
12:11Elle a le mental de fer.
12:14Et oui, je pense qu'elle a les armes pour y arriver.
12:17Merci beaucoup, Laurent Jalaber.
12:19Merci à Nicolas Georgiou et Artir Pereira qui ont suivi ce Paris-Roubaix aujourd'hui.
12:23Bon retour vers la capitale et chez vous, Laurent.
12:26Vous écoutez RTL, il est 19h28.
12:28Restez avec nous.
12:29Mathieu Kassovitz et Tony Yoka sont nos invités ce soir.
12:31Après la pause, on parle sport mécanique et boxe, mais aussi de rugby.
12:37RTL, on refait le sport jusqu'à 20h.
12:40Isabelle Langer sur RTL.
12:43On refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France.
12:47L'actualité sportive de ce dimanche, c'est tout d'abord la Coupe des champions en rugby, Timothée.
12:52Oui Isabelle, le stade toulousain s'est imposé sur le fil à Toulon 21-18 avec une pénalité inscrite par Thomas Ramos à la dernière minute.
13:00On retrouve l'envoyé spécial d'RTL, Mickaël Lefebvre sur place.
13:03J'imagine que vous avez vibré à Mayol.
13:06Ah oui, quel suspense et quel fin de match avec ce score de 18 partout.
13:10Et cette réception ratée de l'élié toulonais Gabin-Villière dans ses 22 mètres qui va entraîner la pénalité de Thomas Ramos.
13:17Et cette fois, alors qu'il avait raté déjà quelques coups de pied sous la bronca de Mayol, l'arrière et buteur toulousain n'a pas tremblé pour offrir sur la sirène la victoire et la qualification en demi-finale à Toulouse.
13:30Son homologue toulonais Melvin Jaminet a eu de son côté 100% de réussite au pied.
13:34Mais ses 6 pénalités et ses 18 points n'ont donc pas suffi pour écarter le stade toulousain.
13:40L'entraîneur de Toulouse, Hugo Mola, pouvait souffler et savourer après ce scénario incroyable.
13:46Le rugby est ainsi fait que parfois il y a des matchs qui t'échappent et tu ne sais pas trop pourquoi et d'autres qui te réussissent.
13:52Et en l'occurrence, la pièce est tombée du bon côté nous concernant.
13:55Je crois quand même qu'on a fait preuve de caractère, même si le doute a basculé d'une équipe à l'autre en permanence.
14:00On sentait qu'il n'y avait pas grand chose pour qu'une équipe sombre.
14:03On a vécu un moment encore intense et ce groupe est incroyable, étonnant.
14:07Et j'aimerais encore qu'ils soient encore plus conscients de ce qu'ils sont capables de faire.
14:11Je vous le dis souvent mais c'est en l'étonnant et en le répétant que ça marche.
14:15Alors Toulouse se qualifie pour sa 7ème demi-finale d'affilée de Champions Club.
14:20C'est un exploit sans ses blessés, Antoine Dupont et Ange Capozo.
14:24Mais avec courage et combativité, les Toulousains affronteront un autre club français en demi-finale, l'Union Bordeaux-Bègle.
14:30Il y aura au moins un club français en finale et ces demi-finales auront lieu le week-end du 3 mai.
14:34Mais Tony Yoka, cette semaine, a été marqué par les confessions choc de Sébastien Chabal,
14:39l'ancien joueur emblématique du 15 de France, qui a avoué ne plus se souvenir d'une seule seconde d'un match de rugby qu'il a disputé.
14:46Il a pris des pétocasses, comme il a dit.
14:49D'autres joueurs ont depuis longtemps alerté sur les dangers des commotions cérébrales subies lors de leur carrière.
14:54Ça touche de nombreux sports.
14:55Vous vous craignez, en boxe, justement, ces commotions ?
14:59On sait qu'en 2019, il y a l'américain Patrick Day, 27 ans, qui était décédé d'une suite d'une lésion cérébrale, des suites d'un chaos.
15:07Oui, forcément, ça fait peur.
15:09Ça porte à réfléchir.
15:11On sait qu'il y a eu des gros scandales dans d'autres sports, dans le football américain.
15:14On sait que depuis le rugby, depuis le début des années 2000, il se professionnalise.
15:18Les mecs sont de plus en plus costauds, donc forcément, les chocs sont de plus en plus impressionnants.
15:23Ça fait peur, parce que j'ai vu son interview à Sébastien Chabal, et moi, en étant petit, je le voyais.
15:29Enfin, il mettait des tampons atroces à Day All Black.
15:33Et je me dis, ah ouais, quand même, le fait de prendre des chocs à répétition comme ça au rugby,
15:37en boxe, c'est pareil, surtout en poids lourd.
15:39Tu peux perdre la boule.
15:41Ça vous est déjà arrivé d'avoir peur en combat, comme ça, d'avoir pris un choc ?
15:45Non, parce qu'en combat, je pense que c'est comme en match.
15:47Tu es tellement focus sur le résultat, tu es transcendé.
15:53Donc, les coups, tu ne descends pas, tu ne sens pas la douleur sur le moment.
15:56Je pense que c'est plus après, où tu réalises qu'en fait, c'est un sport dangereux.
16:01Même si c'est un sport, il y a des règles, ça reste quelque chose d'hyper agressif.
16:06Et au final, c'est bien qu'il y ait un arbitre, qu'il y ait des règles pour encadrer tout ça.
16:11Le tennis, on va passer complètement à autre chose.
16:13Carlos Salcaraz est lui devenu le nouveau prince de Monaco.
16:16Oui, il était le favori et a tenu son rang.
16:18L'Espagnol a mal démarré sa finale en concédant la première manche contre Lorenzo Mussetti.
16:23Mais le dernier vainqueur de Roland-Garros a déroulé en deuxième partie de rencontre face à un Italien diminué physiquement.
16:29Score final, 3-6, 6-1, 6-0.
16:32Avec ce premier Sacro Masters 1000 de Monte Carlo, Alcaraz retrouvera le deuxième rang mondial lundi.
16:37Ça vient de tomber au championnat d'Europe de Badminton.
16:40C'est un Français qui l'a emporté.
16:42A la fois, la finale était 100% française.
16:44Alex Lannier, 20 ans, s'est imposé contre Thomas Junior Popov.
16:49Et autre fait dans l'actualité, 56 000 coureurs étaient au départ du Marathon de Paris ce matin.
16:56Et pas de surprise en tête chez les hommes.
16:57Le Kenyan Bernard Bivotte, 22 ans, a franchi la ligne en premier après 2h05min24s d'effort.
17:04Côté femmes, l'Ethiopienne Bedatou Irpas s'est imposé avec un chrono de 2h20min45s.
17:10Pas de record donc, mais le parcours était particulièrement exigeant cette année.
17:13La course à pied, vous avez le physique pour ça, Mathieu Cassovitz ?
17:16Je n'ai plus les pieds parce que je me suis cassé la jambe à moto et donc je ne peux plus courir.
17:21Ça court, Tony Yoka ?
17:23Ça court, ça court, mais je n'aime pas trop ça.
17:24Le football, suite de la 29e journée de Ligue 1, Timothée ?
17:29Oui, on a été gâtés en but cet après-midi.
17:31Saint-Etienne a arraché le nul face à Brest après avoir été mené à 3 reprises.
17:35Score final, 3-3 et un point crucial pour la SSE dans la lutte pour le maintien.
17:40Les Verts se replacent à 3 points du Havre barragiste et qui s'est incliné à Rennes sur le score de 5 buts à 1.
17:46A 20h45, Auxerre reçoit Lyon et ce sera bien sûr à suivre dans RTL Foot à partir de 20h avec Karine Galli.
17:51Et puis c'est décidément compliqué pour Mpapé avec le Réal en ce moment.
17:54Oui, l'attaquant du Réal a écopé d'un carton rouge cet après-midi en championnat.
17:59Le capitaine de l'équipe de France a effectué un vrai tacle assassin d'attaquant sur un joueur d'Alaves.
18:03Résultat, carton rouge sur le champ, son deuxième en carrière seulement.
18:07Le Réal s'est malgré tout imposé 1-0 grâce à un but d'Edouardo Cabavinga.
18:10En Formule 1, la victoire pour Oscar Piastri au Grand Prix de Bahreïn.
18:14Oui, le pilote de 24 ans termine devant les Britanniques George Russell et Lando Norris.
18:18Bonjour Frédéric Veil, spécialiste RTL des sports mécaniques.
18:21Bonsoir Timothée, bonsoir.
18:22Les McLarens sont plus que jamais aux avant-postes de la Formule 1 cette saison.
18:26Oui, de toute façon on savait que les McLarens sont les voitures les plus rapides en ce début de saison.
18:30Et quand il n'y a pas d'erreur de pilotage ou de stratégie, les pilotes de l'écurie britannique sont un tout choc.
18:35Comme l'était Oscar Piastri ce soir à Bahreïn, le jeune Australien a passé 54 des 57 tours en tête de cette course
18:41et termine avec 15 secondes d'avance sur la MSRDS de George Russell et 16 sur l'autre McLaren, celle de Lando Norris.
18:48Belle opération donc pour Oscar Piastri qui au classement des pilotes revient à 3 points de Lando Norris.
18:53A noter que dans ce Grand Prix, on a vu du mieux du côté des Ferrari avec les 4ème et 5ème places de Charles Leclerc et Lewis Hamilton.
18:59Et puis enfin, des sourires du côté de chez Alpine, l'écurie française qui jusqu'alors était la seule à ne pas avoir marqué de points.
19:04a enfin débloqué son compteur avec Pierre Gasly qui termine la course à une très belle 6ème place juste derrière la Red Bull de Max Verstappen.
19:13Belle performance également pour Esteban Ocon sur sa Asse, il termine lui aussi dans les points à la 8ème place.
19:18En revanche, pas de miracle pour le jeune Parisien Isaac Hadjar qui au volant de sa Red Bull termine ce Grand Prix à la 16ème place.
19:25Merci beaucoup Frédéric Veil.
19:27Mathieu Kassovitz, les sports méca c'est votre truc.
19:30J'adore ça, oui.
19:31Vous avez une voiture chez vous, une voiture de course ?
19:33J'ai une petite voiture qui s'appelle une Ariel Atom, je ne sais pas si on va le faire de la pub,
19:37mais c'est une petite voiture qui est faite en tube et qui pèse 700 kg pour 300 chevaux, donc c'est plutôt amusant.
19:44La moto ?
19:45400 kg pour 300 chevaux.
19:47La moto c'est le Grand Prix du Qatar en ce moment, Marc Marquez est en train de mener la course depuis le début de la saison,
19:53à part une course sprint qu'il n'a pas remportée, c'est vraiment un cavalier seul pour lui.
19:58Valentino est là, c'est magnifique ce sport, on regarde les images pendant l'interview, c'est absolument une danse, c'est incroyable, c'est vraiment très proche de la boxe d'arriver à danser au milieu du chaos.
20:12Et les voir se tirer la bourre comme ça, je trouve ça incroyable.
20:17Par contre je ne connais pas les équipes, je m'en fous de la compétition, moi ce que j'aime c'est de voir le sport et de le pratiquer.
20:25D'accord, justement la moto on va en parler, 24h du Mans c'est la semaine prochaine, on vous a demandé de donner le coup d'envoi à 15h samedi prochain,
20:32c'était quoi ? C'était un petit peu comme Noël quand on vous l'a proposé ?
20:36Oui, c'est un honneur de faire partie de cette organisation et c'est la plus belle course au monde de moto et de voiture.
20:43Et pouvoir approcher ces artistes, moi c'est comme ça que je les appelle, c'est un vrai plaisir.
20:49La moto vous y êtes venue sur le tard en fait ?
20:52Oui, comme tout le sport, j'ai commencé le sport à 40-45 ans, je pensais que j'étais juste un intellectuel et que j'étais incapable de faire quoi que ce soit,
21:00puis j'ai découvert que j'aimais vraiment ça, donc j'ai développé plusieurs, dès que je peux avoir accès à un sport, j'essaie d'y rentrer.
21:07Et l'année dernière, en septembre 2023 c'est ça ?
21:11Oui, comme tous les sports, si on veut pousser un peu la machine, il faut s'attendre à entrer dans un arbre,
21:19dans un point ou dans quelque chose.
21:23Et vous continuez quand même ?
21:25Oui, le but c'est de se relever à chaque chute et puis apprendre de ses erreurs, donc là je sais ce qu'il ne faut plus faire en moto.
21:34Justement, 53 motos seront au départ sur le circuit Bugatti samedi prochain, dont la Honda 241 AG Racing Team,
21:42deux femmes seront notamment au guidon, dont celle qui a créé cette équipe, Amandine Creusot, qui est en ligne avec nous.
21:47Bonsoir Amandine !
21:48Bonsoir !
21:50Vous la connaissez Amandine ?
21:51Je connais de réputation et je l'ai vue courir déjà, oui.
21:54Elle détient le record de participation pour une femme aux 24 heures du Mans, c'est ça Amandine ?
21:59Tout à fait !
22:0020ème course ce sera cette année ?
22:0320ème course de 24 heures, oui.
22:05Vous avez créé cette équipe avec votre compagnon Gabin Bruillat, c'est super courageux j'ai envie de dire,
22:11parce qu'en fait il faut être au four et au moulin quand on a une équipe d'enduro comme ça.
22:14Alors oui, effectivement il faut gérer tout de front, mais c'est ça la magie de l'endurance,
22:21et c'est bien de pouvoir organiser tout de A à Z pour pouvoir faire une semaine de course qui nous ressemble.
22:26C'est quoi l'ambition sur les 24 heures du Mans ?
22:29Alors on regarde la météo de plus en plus depuis le début de la semaine dernière,
22:35et effectivement la météo s'annonce très mitigée,
22:38donc on va espérer un top 10,
22:41en catégorie super stock bien sûr.
22:45Je voulais vous poser une question,
22:47vous êtes deux pilotes ?
22:49Non, quatre dans l'équipe.
22:50Vous êtes quatre ?
22:51On est quatre.
22:51Vous êtes quatre par moto ?
22:52Oui.
22:53Donc vous faites des destines de combien ?
22:5445 minutes à chaque fois ?
22:56Alors en fait c'est l'autonomie du réservoir,
22:58donc ça va dépendre du pilote,
23:00ça va dépendre de son poids, de son style de pilotage.
23:03Moi par exemple avec mon gabarit, je vais rester très longtemps en piste.
23:05C'est-à-dire ?
23:06Qu'est-ce que vous appelez très longtemps ?
23:08C'est-à-dire que si c'est sur du sec,
23:10ça peut durer 50-55 minutes,
23:12et si c'est sur de la pluie, ça peut durer 1h30.
23:14Comment on se prépare physiquement ?
23:16Alors physiquement, on a de l'entraînement quotidien toute l'année.
23:22Alors moi je fais du crossfit, du triathlon,
23:24je fais du ski de fond,
23:25je fais de la natation, du vélo, je cours,
23:28enfin on fait beaucoup de choses.
23:29Et il faut juste avoir la condition physique et le mental
23:32pour aller au bout de ce genre de course.
23:34Vous adorez ça d'ailleurs les 24h,
23:36parce que vous dites, moi je suis,
23:37les dernières heures quand tout le monde est cramé,
23:39moi je suis au top de ma forme.
23:41Oui, mais ça c'est peut-être le privilège de l'âge qui fait ça.
23:46C'est dur d'être une femme dans ce milieu de l'endurance ?
23:50Aujourd'hui non, peut-être qu'à mes débuts,
23:53j'avais peut-être des regards un petit peu difficiles,
23:56parce qu'il faut faire ses preuves.
23:58Mais aujourd'hui non, je ne pense pas avoir,
24:03une fois que j'ai fermé ma visière,
24:06je suis un pilote comme tout le monde.
24:08Mathieu Kassovite, ça vous impressionne ?
24:10Moi je suis très impressionné par les motards en général,
24:13mais les motards d'endurance comme ça,
24:16franchement, physiquement, mentalement,
24:20au niveau de la concentration,
24:21ne pas faire une erreur sur 24h
24:23et enchaîner parfois sous la pluie,
24:26dans des conditions extrêmement dures.
24:28La moto c'est quelque chose d'extrêmement difficile,
24:30on les voit danser.
24:31Il n'y a pas le droit à l'erreur.
24:32Mais à un mètre près, on crache ou pas,
24:35et physiquement c'est extrêmement dur à vivre.
24:37Donc vraiment, je suis très curieux de voir ça
24:41et de participer d'une manière ou d'une autre.
24:44Tony Yoka, quand vous entendez l'entraînement
24:46qu'il faut pour être pilote d'endurance comme ça,
24:49ça ressemble à un combat de boxe aussi.
24:52Moi, ça m'impressionnera toujours le fait
24:55que ce soit vraiment des sportifs de haut niveau
24:57qui doivent un peu toucher à tout
24:58pour pouvoir faire de la moto ou de la voiture.
25:01C'est vrai que le grand public se dit
25:02non, ils ne font que de piloter,
25:04alors que non, c'est hyper, hyper, hyper physique.
25:06Et en plus, moi, je suis vraiment très respectueux
25:09de tous ces sports d'endurance.
25:11Dès que tu passes plusieurs heures,
25:13pour moi, sur un circuit,
25:15nerveusement, ça doit vraiment être intense.
25:17Amandine Creusot, on en vit de votre métier aujourd'hui ?
25:22Alors, certains en vivent, oui.
25:24Mais nous, au retour des 24 heures,
25:25on ira tous au boulot, comme tout le monde.
25:28C'est-à-dire ?
25:29C'est-à-dire qu'on a, comme Gabin, comme moi,
25:32on a notre métier,
25:33on y passe énormément de temps
25:36et, en fait, de faire vivre l'association
25:39et de faire vivre le team,
25:40c'est un deuxième job à côté de notre boulot principal.
25:43D'accord.
25:44Et, en fait, vous êtes commercial, mécanicien,
25:46vous faites tout, quoi ?
25:48Ah oui, oui, oui, tout à fait.
25:50Gabin est beaucoup sur la mécanique,
25:51je suis beaucoup sur la logistique,
25:52sur la recherche de partenaires.
25:53Enfin, on est...
25:55Il y a...
25:56Ouais, c'est vraiment un deuxième métier à temps plein, quoi.
25:59Merci beaucoup, Amandine Creusot,
26:00de nous avoir éclairé un petit peu sur ce que vous faites.
26:02Justement, c'est important pour les auditeurs
26:04de comprendre qui vous êtes
26:05et ce que vous allez faire la semaine prochaine
26:07aux 24 heures du Mans.
26:08Bonne course, on vous envoie plein de bonnes ondes.
26:11Merci beaucoup.
26:12À bientôt.
26:12Bonne soirée.
26:13Votre autre passion sportive,
26:15Mathieu Cassovite, on le sait,
26:16on le sait, c'est les sports de combat.
26:18Restez avec nous, on en parle juste après,
26:20avec Tony Yoka,
26:21qui sera sur le ring le 17 mai prochain.
26:24RTL, on refait le sport.
26:27RTL, on refait le sport.
26:29Avec le Parisien, aujourd'hui en France.
26:34Mathieu Cassovite, c'est notre invité exceptionnel
26:37et pour cette dernière partie,
26:38il était inconcevable de ne pas parler de boxe.
26:41Merci d'ailleurs à Tony Yoka
26:42d'avoir accepté également notre invitation.
26:44La boxe, Mathieu, c'est un sport comme la moto,
26:46d'ailleurs, que vous avez découvert,
26:47vous l'avez dit sur le tard à l'occasion d'un film,
26:49sparring dont on entend la bande originale.
26:51Pour ce rôle, vous n'avez pas voulu être doublé.
26:53C'est comme cela que vous avez enfilé les gants, c'est ça ?
26:56Oui, oui.
26:57Vous avez eu un film avant aussi ?
26:59Je ne sais plus.
26:59J'avais fait beaucoup de boxe thaï,
27:01mais en amusement.
27:02Et puis là, j'ai eu l'occasion de travailler
27:04avec Souleymane Mbaye,
27:07qui était un champion du monde
27:08et avec qui était mon partenaire de jeu.
27:11Et donc, je lui ai dit,
27:12moi, je vais t'apprendre à jouer la comédie
27:13et toi, tu vas apprendre la boxe.
27:14C'est vrai que vous avez un ring de 3 sur 3 dans votre garage ?
27:17Oui, je vais récupérer celui de le banner.
27:19Oui, il m'avait filé.
27:21Tony, c'est bon ?
27:22Vous savez où vous vous entraînez maintenant
27:24quand vous venez sur Paris ?
27:25Il est trop grand pour à 3 sur 3.
27:27Ça fait quelques années que je sais quand même
27:28qui fait de la boxe.
27:30Alors, tout à l'heure,
27:31vous avez échangé hors antenne.
27:33Vous avez découvert un super tatouage
27:35sur le bras de Tony, Mathieu Kassovitz.
27:38Tony est un, je peux le dire,
27:40un petit de Chantoulé Vigne,
27:43là où on a tourné la haine.
27:44Et donc, il s'est tatoué
27:46un des symboles du film sur le bras.
27:49Voilà.
27:50En plus, c'est sur le gauche ?
27:51C'est sur le bras droit.
27:52Sur le bras droit,
27:53donc c'est pour mettre des patates.
27:54C'est pour éteindre les autres.
27:56La boxe, c'est quoi dans votre vie, Mathieu Kassovitz ?
27:59C'est devenu vraiment une pièce importante de ma vie.
28:02Parce que j'ai découvert l'univers,
28:05j'ai découvert des gens comme Tony
28:06et des sportifs de très haut niveau
28:10qui sont d'une humilité
28:12et d'une humanité
28:14qui me bouleversent
28:16à chaque fois que je les vois combattre
28:17ou que j'interagis avec eux.
28:20Et j'ai envie de faire partie de cet univers.
28:22J'ai envie de savoir
28:22si je suis capable
28:23de marcher sur leur bras.
28:27Vous avez fait quelques combats ?
28:28J'ai fait des combats.
28:29Là, ça fait dix ans
28:30que je fais de la boxe maintenant.
28:32Et je commence tout juste les sparrings.
28:33avec la peur au ventre
28:37mais avec le fait de se dire
28:38c'est là qu'on voit...
28:41La boxe, c'est fait pour ça.
28:42C'est fait pour s'affronter à quelqu'un d'autre.
28:46Moi, je me suis dit
28:47je vais être le plus parfait possible
28:49en me faire casser la gueule.
28:50Et là, je me rends compte
28:51que tout ce que j'ai appris...
28:53C'est en faisant des sparrings
28:55que tu te rends compte
28:56qu'en fait,
28:57à la boxe,
28:58tu as beau faire du sac,
29:01de la leçon,
29:01ce que tu veux,
29:02c'est un sparring.
29:03On est tous bons au sac.
29:04C'est le sparring,
29:05la vérité.
29:06Moi, je connais des champions
29:06du monde du sac.
29:07Une fois que tu es sur le ring,
29:09c'est différent.
29:09Après, aussi,
29:11je connais énormément de gens
29:12qui ont commencé la boxe sur le tard
29:13et le fait d'avoir fait des sparrings,
29:14ils avaient peur.
29:15Ils avaient cette boule au ventre
29:16et je leur ai dit
29:18tu vas te rendre compte
29:19que tu n'es pas en sucre
29:20et que tu peux prendre des coups
29:21et en redonner.
29:22Et à ce moment-là,
29:23il y a plein de mecs
29:24qui m'ont dit
29:24mais purée,
29:25je ne pensais pas
29:25que j'avais ça au fond de moi.
29:28Il a pris de la masse,
29:29Tony Yoka, Mathieu.
29:31Tony n'a jamais été un petit gars.
29:32Non mais là,
29:33on voit.
29:34Ça approche le combat, Tony.
29:3617 mai,
29:37ça fait longtemps
29:37qu'on ne vous avait pas vu.
29:38Dans cinq semaines, exactement.
29:39Vous vous entraînez toujours
29:40en Angleterre ?
29:41Toujours à Londres
29:42avec mon coach Don Charles.
29:43Qu'est-ce que ça vous apporte ?
29:45Déjà,
29:46avant,
29:46j'étais aux Etats-Unis.
29:47Là,
29:48le fait d'être à Londres,
29:49je suis plus proche.
29:50Donc,
29:50je peux rentrer
29:50un peu quand je veux
29:52pour voir les enfants,
29:53pour voir ma famille.
29:54C'est vrai que le fait
29:54d'être à 9h
29:56de décalage horaire,
29:57à 12h d'avion,
29:57c'était un petit peu
29:58trop pour moi
29:59de partir de trois mois.
30:00Ça ne me convenait pas
30:01dans ma vie familiale.
30:03Là,
30:03je suis à côté.
30:04Je peux revenir
30:05quand je veux.
30:06Je m'entraîne très bien.
30:07J'ai pris une année
30:08un petit peu
30:09où je me suis éloigné
30:10des...
30:11pas des réseaux,
30:13mais un petit peu
30:14des télés,
30:15etc.
30:15J'ai pris une année
30:16pour moi,
30:16pour prendre du poids.
30:17J'ai pris 10 kilos
30:18de muscles.
30:19J'ai beaucoup travaillé.
30:20J'ai fait deux combats
30:21en Angleterre
30:22pour reprendre la confiance,
30:24réapprendre,
30:25en fait,
30:25à aimer mon sport.
30:26Et là,
30:28ça fait quelques temps
30:29que je suis heureux
30:29dans ma vie.
30:30Je suis heureux
30:30dans mon sport.
30:31Je m'entraîne bien.
30:32Je suis content.
30:33J'ai vraiment envie
30:34de retrouver
30:35mon public parisien.
30:36Vous vous êtes pris
30:37des coups,
30:37des critiques,
30:38comme il y en a
30:38des fois au cinéma.
30:40Bien sûr.
30:41C'était dur ?
30:42C'était dur.
30:43Après,
30:43ça fait partie
30:43de la vie du sportif
30:45ou de la vie d'artiste.
30:46C'est comme ça.
30:46Il faut faire avec.
30:47Parfois,
30:48quand tu es tout en haut,
30:49on t'inclame.
30:50Quand tu perds,
30:51il n'y en a pas moins
30:51qui te marchent dessus.
30:52Mais il faut toujours
30:53essayer de relativiser.
30:55Moi,
30:55je dis toujours
30:55qu'il faut prendre
30:56les bons côtés.
30:58Si tu regardes
30:59sur les commentaires
30:59que tu as,
31:00par exemple,
31:00on va dire,
31:01sur les réseaux sociaux,
31:02tu vas avoir
31:02un ou deux,
31:03trois commentaires
31:03qui ne vont pas te plaire.
31:05Et généralement,
31:05tu zappes
31:06les commentaires positifs.
31:07Alors,
31:07tu as énormément
31:08de personnes
31:08qui t'envoient
31:09des messages de force
31:11et généralement,
31:12on ne les voit pas ça.
31:13On voit ceux
31:14qui te critiquent
31:14et on reste focalisé
31:16là-dessus,
31:16alors que non.
31:17Il faut être focus
31:17sur les gens
31:19qui t'envoient
31:19des ondes positives.
31:20Alors,
31:20ça n'a pas été facile
31:23sacré bonhomme
31:24en face de vous.
31:24Un Russe,
31:25Arslan Yalev,
31:2728 ans,
31:27il est invaincu.
31:2816 combats,
31:29dont 10 par KO.
31:31Ça fait peur ?
31:32Non.
31:32Ce sera à la Vidas Arena,
31:33ce sera le public français.
31:34Ce sera le public français.
31:35On sait que c'est
31:36le dernier combat
31:37avec Canal,
31:38notamment.
31:38Il y a une envie
31:39de prouver
31:40que Tony Yoka,
31:42il est toujours là,
31:42champion olympique de 2016
31:44et qu'il faut compter sur lui.
31:46Je suis quelqu'un
31:47d'hyper fier.
31:49J'ai à cœur
31:50de prouver
31:50à mon public
31:51que je ne suis pas mort.
31:52j'ai juste reculé
31:54pour me sauter
31:55et je pense
31:55que j'en avais besoin.
31:57Il y a pas mal
31:57de gens
31:57qui ont douté
32:00un petit peu
32:00du fait
32:01que je parte
32:02en Angleterre,
32:03que je refasse
32:03des petits combats
32:04dans des salles
32:05où il n'y a pas grand monde
32:05mais j'en avais besoin.
32:07Aujourd'hui,
32:07je me sens bien
32:08et j'ai envie
32:08de leur montrer
32:08que je suis de retour.
32:10Mathieu ?
32:12C'est pas facile,
32:15il s'est fait pas mal
32:16critiquer.
32:18L'humilité
32:18chez un boxeur,
32:20c'est essentiel
32:21à son succès.
32:22Il n'y a que
32:23Floyd Mayweather
32:24qui peut se permettre
32:25d'être un sale con
32:27mais le reste,
32:28tout le monde
32:28est obligé
32:28d'être...
32:29Et Tony
32:30a une carrière
32:31absolument incroyable.
32:32Il faut savoir
32:33qu'il y a combien
32:34de boxeurs
32:35sur la planète.
32:35On est exigeant aussi
32:36en France.
32:37Il y a combien
32:38de millions
32:38de boxeurs
32:39dans le monde ?
32:39Il y a combien
32:40de millions
32:40de poids lourds
32:41qui sont capables
32:42de boxer ?
32:43Il y en a combien
32:43au top ?
32:44Il y en a une dizaine.
32:45Tony a fait partie
32:45de ces dix-là
32:46pendant dix ans.
32:48Il fait partie
32:48de cette élite-là
32:49et le fait
32:51qu'ils se remettent
32:53en question
32:53et que...
32:55Moi, ça me donne envie
32:55de voir le combat.
32:57On t'invite
32:58le 17 mai
32:58à l'aréna de Paris.
33:02On sera tous là.
33:03Tony,
33:03quand vous regardez
33:03dans le rétroviseur,
33:04justement,
33:05est-ce qu'il y a des choses
33:05que vous auriez aimé
33:06faire autrement ?
33:08Non.
33:08Moi, je ne vis pas
33:08pour les regrets.
33:09Je ne suis pas comme ça.
33:10J'avance,
33:11j'apprends de mes erreurs
33:12et il faut toujours
33:14regarder de l'avance.
33:14Tu commences
33:15à avoir des regrets,
33:15surtout en sport,
33:16tu ne t'en sors pas.
33:17Donc, il y a des défaites
33:19qui, forcément,
33:20m'ont fait mal,
33:20mais elles m'ont appris.
33:21Elles m'ont appris.
33:22Il fallait que je change
33:23de coach,
33:23il fallait que je prenne
33:24du poids,
33:25il fallait ci,
33:25il fallait ça.
33:26Et je suis quelqu'un de...
33:27Je relativise toujours
33:28et je suis hyper positif.
33:30Moi, je sais que,
33:31quoi qu'il arrive,
33:32j'ai une grande destinée.
33:33Ça a toujours été le cas.
33:34Quand j'ai perdu
33:35aux Jeux Olympiques 2012,
33:36j'ai toujours cru en moi.
33:37J'ai été champion
33:37de l'Apix en 2016.
33:39Là, je me dis
33:39que j'ai perdu
33:40ces derniers combats,
33:40ce n'était pas pour rien.
33:42Donc, voilà,
33:42je me suis remis en question.
33:43J'ai travaillé deux fois plus.
33:45Et pour moi,
33:45je sais que l'avenir
33:46est encore meilleur.
33:48C'est ce que je me dis
33:49et je sais que,
33:50voilà,
33:51j'ai un grand destin
33:51et je vais aller le chercher
33:53à la force de mes points.
33:54Timothée ?
33:55Aujourd'hui,
33:55comment vous évaluez
33:56votre niveau ?
33:57Est-ce que vous pouvez retrouver
33:58votre meilleur niveau en carrière
33:59ou ça va être compliqué ?
34:01Moi, pour moi,
34:02je sais que j'arrive
34:03à un âge en poids lourd.
34:05En fait,
34:05c'est très compliqué en France
34:06parce qu'on n'y connaît pas
34:07grand-chose.
34:08On n'a jamais eu...
34:08C'est le poids de la maturité ?
34:10Moi, j'arrive à la maturité maintenant.
34:12J'ai 32 ans.
34:13Mes plus belles années,
34:14elles arrivent maintenant.
34:16Elles arrivent entre 32
34:17et 37-38 ans.
34:19Donc, moi,
34:20si vous voulez un titre comparatif
34:22dans ma catégorie,
34:22pour ceux qui s'y connaissent
34:23un petit peu,
34:24tu as des gars comme
34:24Philippe Ergovic,
34:25Joseph Parker
34:26qui arrivent maintenant au top
34:28et on a le même âge.
34:30Donc, c'est pour vous dire
34:31que je ne suis pas du tout en retard.
34:33C'est juste que j'étais limite.
34:34Moi, j'étais précoce.
34:35J'ai été champion olympique très tôt.
34:37À 24 ans,
34:38mon adversaire en finale des JO,
34:40aujourd'hui, il a 40 ans.
34:41Tu vois, à l'époque,
34:42il avait déjà 30-32 ans
34:43à l'époque des JO.
34:45Il faut convaincre aussi
34:47les sponsors de vous suivre encore.
34:50Dernier combat avec Canal.
34:51C'est important de leur faire voir
34:52qu'ils ne se sont pas trompés
34:54dans la conquête ?
34:56Non, c'est important
34:56de montrer à tout le monde
34:57que Tony Haka,
34:59il est encore là.
35:00Je suis encore là
35:00pour un moment.
35:02Je pense que,
35:03comme j'ai dit,
35:04j'ai reculé pour me sauter.
35:04Je suis en pleine confiance.
35:07J'ai fait deux combats à Londres.
35:08Ça m'a permis
35:09d'être un petit peu
35:10à l'écart
35:11de cette pression médiatique
35:12française que j'avais ici,
35:14de repartir à zéro,
35:15de repartir surtout
35:16sur des victoires.
35:17Et maintenant,
35:17je suis prêt
35:18à revoir mon public,
35:20refaire face
35:21à cette pression,
35:22on va dire,
35:22mais que je prends
35:23de manière positive.
35:24Rendez-vous le 17 mai
35:26à l'Avidas Arena,
35:27ce sera aussi sur Canal+,
35:28qui retransmettra
35:29une semaine avant,
35:30d'ailleurs,
35:30le combat de votre pote
35:31sous les mains de Sisoko.
35:33Il y a une belle victoire
35:34à aller chercher,
35:35c'est une demi-finale mondiale
35:36pour aller chercher
35:37pour devenir challenger officiel
35:40pour la ceinture mondiale.
35:41Il peut le faire.
35:42Ce serait le premier
35:43de la team solide
35:44à avoir une chance
35:46pour un titre
35:47de champion du monde,
35:47donc on lui cède
35:48vraiment tout le mal possible.
35:50Mathieu Kassovite,
35:51c'est quoi l'actualité
35:52cinématographique ?
35:53Je prépare un film,
35:55mais on est là
35:56pour parler de sport.
35:58C'est bien,
35:59vous avez kiffé !
36:00Je préfère parler
36:00de sport que de cinéma.
36:03Rendez-vous la semaine prochaine
36:04au Mans ?
36:0415h pour le départ ?
36:06Bien sûr,
36:0615h sur la piste.
36:08Le petit film,
36:09c'est The Big War,
36:10c'est ça ?
36:11Oui, c'est un gros film.
36:12C'est un gros film.
36:13C'est un film sur
36:13le deuxième guerre mondiale
36:14avec les animaux.
36:15Oui, ça a l'air pas mal.
36:16Très, très joli projet.
36:18Ça sort en quoi ?
36:18Fin 2026 ?
36:19Ça fait 20 ans
36:20que je travaille dessus.
36:21On commence à tourner
36:22début de l'année prochaine.
36:23au milieu de l'année.
36:24Ah oui, d'accord.
36:25Ah oui, ça...
36:26Ça aussi,
36:28c'est sur le long terme.
36:29Merci beaucoup,
36:30Mathieu Kassovite.
36:31C'était un plaisir
36:31de vous accueillir
36:32dans l'émission.
36:33Vous revenez quand vous voulez.
36:34Merci, Tony.
36:35Merci à vous
36:35pour l'invitation.
36:36Et puis au 17 mai.
36:37Au 17 mai,
36:38Adidas Arena,
36:39prenez vos places.
36:39Merci à Timothée.
36:40Merci à Boris et Lauriane
36:42pour la réalisation.
36:43Dans un instant,
36:44place au football
36:44avec vous, Karine Galli.
36:46Et oui, ma chère Isabelle,
36:47on sera au cerf ce soir
36:48pour au cerf Lyon.
36:50Et puis on va revenir
36:50sur le carton rouge
36:51de Kiki.
36:52Et oui, Kylian Mbappé,
36:52premier rouge
36:53avec le Real Madrid
36:54et Louis-Nicolin
36:55qui a sorti la sulfateuse.
36:57disons, prend...