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00:00Europe 1 matin, 7h, 9h, Dimitri Pavlenko.
00:04Il est 9h moins le quart sur Europe 1.
00:08L'heure de vos signatures, Génie Bastier dans 5 minutes nous parlera des Khmer rouges,
00:12puisqu'il y a 50 ans il prenait Phnom Penh, la capitale du Cambodge,
00:15sous les applaudissements à l'époque d'une gauche française,
00:20totalement aveuglée par la réalité des faits.
00:23Mais d'abord la revue de presse d'Europe 1, bonjour Olivier Delagarde.
00:26Bonjour à vous, bonjour à tous.
00:27On commence avec cette lettre ouverte à Emmanuel Macron.
00:31Monsieur le Président de la République, n'oubliez pas notre père.
00:35Celles qui s'expriment ainsi dans le Figaro sont les filles de Boilem Sansal.
00:39Et ainsi débute cette lettre poignante de la part de deux jeunes femmes extrêmement inquiètes pour leur père.
00:43Après 5 mois d'un silence qui nous étreint chaque jour davantage,
00:47après 5 mois à espérer, à attendre, à croire en la lumière de la justice,
00:52nous nous sentons aujourd'hui obligés en tant que filles,
00:55mais aussi en tant que citoyenne du monde libre de nous adresser à vous.
01:00Notre père a 80 ans, il est malade et il est enfermé, rappelle-t-elle,
01:04non pas pour un crime, mais pour ce que toute démocratie devrait chérir,
01:07ses mots, ses pensées, sa liberté.
01:10Sinon l'actualité ce matin, c'est encore la situation des finances publiques.
01:13Oui, bien sûr, et que tous les journaux reviennent sur le grand exercice de pédagogie du Premier Ministre,
01:17qui nous a expliqué hier à quel point la situation était critique.
01:20Tous les éditorialistes ont écouté sagement,
01:23tous conviennent que le discours sonnait juste,
01:25mais tel Saint-Thomas, ils attendent quand même de voir pourquoi.
01:29Parce que les solutions, on ne les aura pas avant 3 mois.
01:32Le choc budgétaire, c'est pour l'été.
01:34Titre un rien, goguenard, l'opinion.
01:36L'audace s'est programmée avant le 14 juillet, ironise Rémi Godot à la une du journal.
01:42Le danger, conclut-il, c'est qu'il n'y ait que du coué chez Bayrou.
01:46Mais celle qui a la dent la plus dure ce matin,
01:48eh bien c'est Cécile Cornudet dans les échos.
01:51A l'exception de la claque au garçonnet qui lui faisait les poches en 2002,
01:55rappelle-t-elle, on ne connaît pas vraiment à François Bayrou de décision d'autorité.
02:01D'autres attaques ce matin, mais plus graves,
02:03celles contre les prisons françaises, en gros titre, le Figaro s'interroge.
02:06Entre dimanche et mardi,
02:08neuf établissements pénitentiaires ont été la cible de violences à saut.
02:11L'ombre du narcotrafic se profile derrière ces intimidations,
02:15à moins que ce ne soient des groupuscules d'extrême-gauche.
02:17Prudence donc, mais ce qui est surprenant,
02:20explique un sénateur spécialiste de ces questions,
02:23c'est que jusqu'à présent, les narcotrafricains
02:24n'entraient pas en confrontation directe avec l'État.
02:28Quand cela arrivait, c'était à la marche.
02:30Si nous avons cette fois affaire à cela, alors c'est inquiétant.
02:34On passe à ce coup de gueule du patron de l'entreprise, Safran.
02:38Oui, Olivier Andriès ne veut plus investir dans les villes écolos.
02:43C'est dans les échos que vous lirez ça.
02:45Invité à témoigner devant une commission parlementaire,
02:47le DG du groupe aéronautique a déclaré bien vouloir
02:49œuvrer à la réindustrialisation de la France,
02:53mais pas à n'importe quel prix,
02:55et surtout plus à Rennes.
02:56Si c'est pour être accueilli par des tomates quand on crée 500 emplois,
03:00ce n'est pas la peine.
03:00L'année dernière, Safran avait choisi la capitale bretonne
03:03pour y construire une nouvelle usine de turbines d'avion
03:06qui cochait toutes les cases,
03:0880 millions d'investissements,
03:10et résultat des manifs d'activistes écologiques.
03:13Désormais, explique le patron de Safran,
03:15« Chaque fois que l'on aura le choix de localisation,
03:18je bannirai une offre faite par une ville détenue
03:20par une majorité écologiste. »
03:22Alors après Rennes, Paris.
03:24Et ces attaques à peine voilées contre l'école libre,
03:27c'est dans le JD News,
03:28l'hebdo du groupe Lagardère,
03:29que vous lirez cela.
03:30À Paris, c'est le retour de la lutte des classes,
03:33signale Imbert Anglaise,
03:35alors que de plus en plus de parents
03:37souhaitent inscrire leurs enfants dans les établissements privés.
03:39À Paris, la gauche ordonne la fermeture de dix classes,
03:43une manière de masquer la désaffection
03:44pour les établissements publics.
03:46Mais on va terminer avec des Parisiens
03:48que l'on a connus avec plus de classes.
03:51Je veux bien sûr parler des joueurs du PSG.
03:53Alors certes, ça s'est bien fini hier soir.
03:56Happy End, c'est même le titre de l'équipe ce matin,
03:58puisque le club de la capitale est désormais
04:00dans le dernier carré de la Ligue des Champions.
04:03Mais que l'angoisse, mes aïeux !
04:05Et Vincent Duluc, qui couvrait la rencontre
04:07pour le quotidien sportif,
04:08y a laissé quelques litres de sueur froide
04:11parce que ce n'est pas ainsi que l'on imaginait.
04:14La marche en avant de Paris vers les demi-finales,
04:17reconnaît-il pas en visitant à ce point
04:19le doute et la trouille immense d'une déconvenue
04:22qui aurait été, c'est vrai, saut PSG.
04:25Et oui, lorsqu'Aston Villa, qui a été mené 2 à 0,
04:28a réussi à marquer 3 fois en 25 minutes,
04:30tous les amateurs se sont évidemment
04:31remémorés un bien mauvais souvenir.
04:34C'est un peu le fantôme de la remontada
04:36qui est réapparu, reconnaît Démonique Sevrac,
04:39du Parisien.
04:40Mais finalement, peu importe la manière,
04:42en foot, il n'y a que le résultat qui compte.
04:45Et tant mieux si on a tremblé,
04:46finalement, depuis qu'en aille,
04:48on sait bien qu'à vaincre sans péril,
04:50on triomphe sans gloire.
04:52Merci Olivier Delagarde.
04:53Votre revue de presse sur Europe 1.

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