• il y a 5 mois
Les agents pénitentiaires réclament de meilleures mesures de sécurité concrètes et plusieurs prisons en France sont bloquées. Ces actions font suite à la mort de deux agents pénitentiaires lors de l'attaque du fourgon qui transportait le prisonnier Mohamed Amra.

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Transcription
00:00Aujourd'hui, très mal. Il faut être clair, moi j'ai vu des collègues en larmes, ils sont épuisés psychologiquement,
00:05en plus il y a le mouvement social qui complète la difficulté, donc aujourd'hui c'est extrêmement difficile, extrêmement difficile pour les collègues.
00:14Par exemple, on a des échanges entre collègues, on a un épuisement tel que les réponses qu'ils m'envoient sont complètement à côté de la plaque,
00:21tellement ils sont fatigués, ils sont épuisés.
00:22Épuisés ?
00:23Épuisés.
00:24Moralement et affectivement ?
00:26Tout est cumulé en fait, tout est cumulé.
00:28Il y a une fatigue psychologique, l'émotion est énorme, parce qu'il faut se rendre compte qu'on a à peu près 500 transferts par jour.
00:36Ça aurait pu arriver n'importe où.
00:37500 transferts par jour ?
00:39Oui, 500 transferts par jour.
00:40Et il y a déjà eu des accidents, des incidents de cette nature-là, mais jamais avec la volonté de tuer.
00:45C'est-à-dire qu'il y a eu des accidents de tir, des échanges de tir, jamais de blessés, jamais de morts.
00:51Là, on est sur une volonté de tuer, ce n'est pas du tout la même optique.
00:54À votre connaissance, est-ce qu'il y a des tensions dans nos prisons ce soir ?
00:58Avec la population pénale ?
01:01À part en Nouvelle-Calédonie, non, pas particulièrement.
01:04On avait aussi une journée de prison morte, donc il y a un ensemble de choses qui pourraient aboutir à des tensions.
01:10En règle générale, quand il y a des mouvements sociaux, il n'y a pas forcément de troubles dans les détentions.

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