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Marie-Pierre Rixain, députée de l’Essonne, ouvre la session "Femmes et Gouvernance : Plus de femmes à la tête des organisations" en soulignant les enjeux législatifs et sociétaux de la parité, dans le cadre du Think & Do Tank Marie Claire – Agir pour l’Égalité, tourné au MEDEF le 25 mars.

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Transcription
00:00Merci beaucoup mesdames d'abord pour votre initiative et puis pour les travaux si précieux de ce fin de temps qui nous réunissent très régulièrement autour de problématiques qui engagent finalement toute la vie des femmes à 360 degrés.
00:22Donc bravo pour vos travaux. Mesdames et messieurs, madame la directrice, mesdames les directrices générales, je suis ravie d'être à vos côtés aujourd'hui.
00:34Alors pour cette petite introduction, hier soir je me suis dit finalement lorsque l'on parle de leadership, de quoi parlons-nous ?
00:50Parlons-nous de pouvoir ? Parlons-nous de leadership ? Parlons-nous d'agentivité ? Ou bien finalement ces trois dynamiques ne seraient-elles finalement pas qu'une seule ?
01:06Pour moi, ces trois enjeux différents au cœur de la vie des femmes, notamment dans les entreprises, eh bien elles sont symbolisées par ce flamboyant animal qui a navigué sur la Seine au mois de juillet au moment de l'ouverture des géos.
01:28Cet animal, ce cheval d'acier qui volait avec sur lui-même une femme, symbolisant évidemment l'esprit des Jeux olympiques, a embarqué avec lui et avec elle donc, eh bien l'ensemble des téléspectateurs, des spectateurs, des athlètes et de toutes celles et de tous ceux qui avaient travaillé sur les géos.
01:54Au fond, l'agentivité, le leadership, c'est précisément cela. C'est à la fois agir, être emmené sur cet animal d'acier et emmené avec soi des millions de téléspectateurs et les engager à vous suivre pour agir et pour changer le monde.
02:18Alors pour cela, eh bien il faut pouvoir être aux manettes, comme on dit, avoir le pouvoir, l'exercer. Et il faut, eh bien, arriver à pouvoir avoir une place dans les instances les plus importantes.
02:36Or, vous le savez, sans volonté, qu'il s'agisse de volonté politique, mais qu'il s'agisse également de volonté propre aux organisations, eh bien nous n'avons pas... il n'y a pas de progrès sur la place des femmes dans les organisations.
02:54Vous connaissez toutes et tous cette phrase que Christine Lagarde a prononcée devant la délégation aux droits des femmes lorsque nous avons débuté les auditions en préparation du texte du 24 décembre 2021.
03:08Avec des quotas, des entreprises trouvent des femmes. Sans quotas, des entreprises se trouvent des excuses. Et la réalité, c'est qu'en effet, la loi Copé-Zimmermann a été une loi révolutionnaire.
03:23Elle a ouvert la voie à l'instauration d'une logique contraignante, une exigence de parité dans le monde de l'entreprise. Elle a enterriné le fait que les quotas fonctionnent contre l'endogamie.
03:37Il fonctionne même très bien, puisque vous savez qu'aujourd'hui, la France compte 46% de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance des grandes entreprises françaises.
03:46Et dans le fil de cette loi absolument révolutionnaire que nous avions évaluée donc au moment de ces 10 ans, en 2021, eh bien le fait est que ce qui avait été promis à Marie-Josie Mermann en 2021 ne s'était pas produit.
04:02Le ruissellement sur les instances de direction, notamment, dans les entreprises, ne s'était pas produit. Nous étions toujours à 18-19% de femmes, notamment dans les entreprises du CAC 40.
04:16Et donc il fallait agir. Il fallait que nous puissions féminiser l'ensemble de la gouvernance des entreprises et faire en sorte que cela ruisselle également sur l'ensemble des femmes.
04:32Pourquoi je dis cela ? Parce qu'évidemment, nous sommes ici dans une instance de pouvoir, le MEDEF. Nous parlons ici de gouvernance.
04:40Donc a priori, nous pouvons partir du principe que ça concerne un nombre limité de femmes, la gouvernance.
04:47Mais le fait est que lorsque l'on permet à des femmes d'exercer le pouvoir économique, d'exercer des positions de pouvoir dans les instances, c'est un message que nous adressons à l'ensemble des femmes.
05:00Le premier est d'abord qu'elles sont des sujets économiques à part entière, autant que les hommes.
05:06Et à ce titre, leurs droits économiques, y compris à titre individuel, doivent tout autant être respectés.
05:12Et ensuite, le second message que nous envoyons, c'est un message qui est également adressé aux hommes, pour leur dire qu'ils ne composent pas l'entièreté de l'humanité,
05:23que cette humanité, elle est faite 50-50, 52-48, de femmes et d'hommes, et que de fait, le pouvoir doit aussi, dans les entreprises, dans les organisations,
05:36être partagé à part égale entre les femmes et les hommes.
05:39Alors, si vous le permettez, puisque nous sommes ici, je crois que j'ai un petit peu de temps, donc j'en profite,
05:48je souhaiterais revenir sur le dispositif de cette loi du 24 décembre 2021.
05:55D'abord, pour vous dire qu'effectivement, et j'y reviendrai plus précisément, c'est une loi qui, effectivement, a imposé des quotas dans les comèques et les codires,
06:03mais c'est une loi, en tout cas c'est une proposition de loi, que moi j'ai souhaitée également, comme étant une loi à 360 degrés précisément,
06:12pour qu'elle s'adresse à l'ensemble des femmes.
06:15Donc nous avons à la fois traité le sujet de la prévention et de la lutte contre les violences économiques dans ce texte,
06:21et vous parliez du texte de la loi de 1965, nous avons ainsi imposé que les salaires soient versés sur un compte dont les femmes étaient titulaires ou cotitulaires.
06:30Nous avons également fait en sorte que les mères au foyer, les mamans solos également,
06:37puissent bénéficier davantage de formations et de dispositifs de garde d'enfants.
06:43Nous avons imposé, et j'y reviendrai, également des obligations à l'enseignement supérieur.
06:50Nous avons fait en sorte, en effet, qu'il y ait des quotas dans les comèques et les codires,
06:54et nous avons imposé un principe qui, jusqu'à présent, on en parlait beaucoup,
06:59mais il n'était pas dans la loi, le principe de l'égat conditionnalité, que vous connaissez peut-être,
07:04à travers le soutien aux femmes entrepreneurs, parce que lorsque nous parlons de gouvernance,
07:08nous parlons également, eh bien, de la maîtrise de ces outils de travail,
07:14en imposant des quotas, également, à la BPI, à travers les comités d'investissement,
07:20et nous avons fait en sorte que les entreprises qui, eh bien, prétendent à des financements publics de la BPI,
07:26respectent d'abord les principes d'égalité professionnelle.
07:32Alors, ce dispositif, justement, concernant la loi dont nous allons parler ce matin,
07:38je me permets de vous rappeler quelques principes, il faut, je crois, avoir en tête plusieurs éléments.
07:46D'abord, en effet, moi, la première chose que je fais, j'ai auditionné Christine Lagarde.
07:51Pourquoi ? Parce que Christine Lagarde plaide depuis très longtemps pour des quotas,
07:55notamment dans les comèques et les codires, et dit, et répond plutôt, à toutes celles et à tous ceux
08:00qui répondent régulièrement la phrase magique à « nous n'aimerions bien des femmes dans la gouvernance »,
08:06« mais nous n'en trouvons pas, ne vous inquiétez pas, j'ouvre mon sac à main,
08:11et voici une liste de femmes absolument extrêmement compétentes, appelez-les de ma part,
08:14vous verrez, vous ne serez pas déçus. »
08:16Donc, c'est vrai que Christine Lagarde, elle nous a invité à trois...
08:20D'ailleurs, je salue Marie-Jo Zimmermann, que je suis ravie de revoir.
08:25Marie-Jo, nous venons de parler de vous.
08:28Et donc, elle m'a invité à trois conseils majeurs.
08:32Je pourrais reparler des conseils de Marie-Jo Zimmermann, d'ailleurs, très judicieux,
08:36lorsqu'on travaille également dans les entreprises.
08:39Elle nous a invité à davantage de granularité, à faire en sorte qu'on ne s'adresse pas uniquement au comex et au codire,
08:44que l'ensemble de la chaîne de l'entreprise soit concernée.
08:48Elle nous a invité aussi à mettre en place des dispositifs qui soient opérationnels,
08:54directement opérationnels pour les entreprises, et extrêmement visibles.
08:58Et c'est là où, effectivement, dans le dispositif lui-même,
09:01donc je vous le rappelle, le quota s'adresse à des comex et au codire,
09:05s'adresse également au cadre dirigeant,
09:09que ces comex et codire sont définis dans la loi,
09:12donc ce sont les instances de direction.
09:16Donc le fait est qu'aujourd'hui, ça peut être un comex, ça peut être un codire,
09:18si demain, d'aventure, c'était un comité du développement,
09:22et bien ce serait ce comité de développement qui serait concerné par le quota.
09:27Et puis ensuite, moi, je me suis beaucoup évertuée à le rappeler,
09:31c'est un dispositif législatif qui vise à accompagner les entreprises.
09:35Et donc nous avons laissé du temps aux entreprises.
09:37Donc la loi dont nous allons peut-être parler ce matin est une loi qui est en train d'être opérationnelle.
09:45Elle ne l'est pas encore complètement, puisque le calendrier, vous le savez peut-être,
09:49c'est 2026, 30% de femmes dans les comex et les codires,
09:53et parmi les cadres dirigeants des entreprises de plus de 1 000 salariés d'ici à 2026,
09:5840% d'ici à 2029, 2 ans pour se mettre en conformité.
10:03Et donc au final, l'échéance ultime, ce sera à 2031.
10:07Et si en effet, les entreprises ne respectent pas les obligations, je vous le rappelle,
10:12votées par le législateur, par la représentation nationale,
10:17et bien ces entreprises pourraient se voir imposer une amende de l'ordre de 1% de la masse salariale.
10:22Donc c'est un dispositif qui est, vous le voyez, lisible, nous savons de quoi nous parlons,
10:31et c'est un dispositif qui laisse du temps aux entreprises.
10:34Donc c'est vrai que lorsque j'entends parfois, dans les temps qui courent,
10:39peut-être par ressenti de vent venant d'outre-Atlantique,
10:45que nous ne pourrions pas atteindre les quotas fixés par la loi,
10:49le sujet n'est pas de savoir si on peut ou si on ne peut pas.
10:52La représentation nationale a estimé que c'était possible.
10:56Donc c'est un quota qui va s'appliquer à l'ensemble des entreprises
10:59qui seront concernées par la loi.
11:01Donc c'est aux entreprises de prendre en ordre de marche,
11:05de se mettre en ordre de marche, et de faire en sorte que ce soit possible.
11:08J'ajoute que nous avons aujourd'hui 5 entreprises du CAC 40,
11:12qui sont déjà à plus de 40%,
11:14que nous en avons quasiment,
11:16mais je regarde Florian de Saint-Pierre qui nous dira tout cela de plus précisément
11:19environ une quinzaine qui sont déjà entre 30 et 40%,
11:22et que nous avons gagné quasiment 9 à 10 points depuis le vote de la loi.
11:27C'est-à-dire qu'aujourd'hui, nous sommes à 28,2% pour les entreprises du CAC 40.
11:31Donc on voit qu'il y a une progression,
11:34mais que tout cela est éminemment politique.
11:38Et là aussi, je me permets de revenir sur un autre point.
11:42Donc vous savez, il y a trois phrases magiques qu'on entend régulièrement
11:46lorsque l'on parle des femmes.
11:47On aimerait bien des femmes, mais on n'en trouve pas.
11:50On aimerait bien que les femmes investissent davantage,
11:54mais les femmes ont la version du risque.
11:57Et la dernière phrase magique sur l'IA, vous verrez quand vous travaillerez dessus,
12:00c'est, vous tapez IA femmes sur Google,
12:02les femmes ont peur de lire.
12:03Donc on a comme ça trois phrases magiques.
12:05La messe est dite, on n'a pas se posé de questions,
12:08on comprend où est le problème.
12:11Ben, on fait ce qu'on peut, mais voilà.
12:13On est pris par des millénaires de stabilité des forces culturelles.
12:21Moi, je n'y crois pas vraiment.
12:23D'abord, ce que je crois, par contre,
12:26c'est qu'il y a une réalité
12:28qui est celle de la conception de l'ambition des femmes.
12:32Les femmes ont le droit de vouloir rêver grand.
12:37Les femmes ont le droit de vouloir
12:39ce qu'il y a de plus prestigieux,
12:43de plus opérant.
12:46Elles ont le droit d'avoir accès au pouvoir.
12:48Et pour cela, il faut que parfois,
12:50ces femmes cassent des codes
12:52qui sont extrêmement,
12:53et des plafonds de verre, et des parois de verre,
12:55et des plafonds de béton armés.
12:57Et donc pour cela,
12:58parfois, elles doivent ne pas être dociles
13:01et ne pas correspondre à ce que l'on imagine
13:04ce qu'on attend d'une femme.
13:09Et il y a une étude qui a été publiée
13:10par le Financial Times la semaine dernière
13:12qui montre clairement
13:13que les femmes sont coincées,
13:16pardon l'expression, mais c'est vraiment ça,
13:17elles sont coincées entre deux exigences.
13:20La première, c'est qu'en fait,
13:22pour certaines compétences,
13:24on exige d'elles qu'elles fassent preuve
13:26davantage d'ambition.
13:27et si elles font preuve d'ambition,
13:29et bien cette ambition est connotée négativement,
13:31du coup, on les évalue négativement,
13:34et de fait, elles ne peuvent pas progresser
13:35dans la hiérarchie.
13:36Donc elles sont coincées entre deux conceptions
13:39extrêmement contradictoires
13:40qui font qu'elles sont sous-évaluées,
13:42notamment pour les cadres,
13:44et pour celles qui pourraient prétendre
13:45à des postes plus prestigieux.
13:49L'autre phénomène qui est culturel,
13:52dont on entend beaucoup parler,
13:53qui est celui des stéréotypes,
13:54des biais de genre.
13:55Or, je vous rappelle quand même
13:58quelques chiffres, là je reprends mes notes.
14:0156% des étudiants de l'enseignement supérieur
14:03sont des femmes.
14:05Pour les équivalents master, doctorat,
14:08école d'ingénieur, école de commerce,
14:10on est entre 2020 et 2022
14:12à 27% de diplômés femmes
14:15contre 21% d'hommes.
14:17Que pour le niveau licence BTS,
14:19on est à 31% de femmes contre 26% d'hommes.
14:23Et pour le baccalauréat,
14:27on est à 28-30%.
14:28Donc on voit que les femmes,
14:30en France aujourd'hui,
14:31les jeunes femmes,
14:32sont plus diplômées que les garçons.
14:34Alors, je ne m'en résume pas particulièrement,
14:35ce n'est pas le sujet,
14:36mais c'est une réalité chiffrée
14:39qui fait qu'aujourd'hui,
14:41lorsqu'une entreprise souhaite recruter
14:43dans un contexte parfois de guerre des talents,
14:45elle a intérêt à s'adresser aux jeunes femmes.
14:48Donc, en revanche,
14:50on sait qu'il y a une difficulté d'orientation
14:52vers les métiers scientifiques
14:54et les métiers d'ingénieur.
14:55Et là, pardon,
14:56il n'y a rien de culturel.
14:58Lorsque vous êtes parent
15:00d'une jeune fille de 18 ans,
15:04qu'elle souhaite être ingénieure,
15:06qu'elle pense à une école
15:08qui est à 400 km de chez vous,
15:11qu'il y a 10 à 15% de jeunes femmes
15:13sur ce campus,
15:14la première question que vous allez vous poser,
15:18c'est sera-t-elle en sécurité ?
15:22Or, si l'établissement
15:23ne se montre pas proactif
15:25à la fois pour faire en sorte
15:27que cela ne se produise pas
15:29et d'autre part ne mette pas en place
15:30les dispositifs
15:31pour faire en sorte
15:32que les parents et les jeunes filles
15:34soient rassurés à l'idée
15:36d'aller sur ce type de campus,
15:38et bien de fait,
15:38ces jeunes femmes,
15:39elles vont aller en médecine,
15:40elles vont aller en véto
15:41où elles seront dans des proportions,
15:43où elles se sentiront
15:45davantage en sécurité.
15:46Donc, il y a des exigences
15:48que nous devons avoir également
15:49avec les établissements
15:50d'enseignement supérieur.
15:52Nous avons des établissements
15:53d'enseignement supérieur
15:53qui ont pris le taureau par les cornes,
15:56comme on dit,
15:57et qui ont en tout cas
16:01mis en place des mesures coercitives.
16:04Et je pense, évidemment,
16:06à l'école de la data,
16:07par exemple, à la poste,
16:08nous avons l'école 42,
16:11il y a, sur le plateau de Saclay,
16:14dont moi je suis parlementaire,
16:15notamment sur la normale sup,
16:17l'atelier robotique,
16:18aujourd'hui, il y a 42% de femmes.
16:20Donc, on a des établissements
16:22qui ont agi,
16:23qui ont compris la problématique,
16:25et ça fonctionne.
16:26Donc, ça n'est pas qu'un problème
16:27de culture et d'orientation
16:29et de stéréotypes.
16:31Donc, la loi,
16:32la loi dont nous parlons ce matin,
16:33impose un baromètre
16:35aux établissements
16:35d'enseignement supérieur
16:36avec 13 critères
16:38que les établissements
16:39doivent publier
16:40chaque 1er mars.
16:42Et donc, moi,
16:42j'invite les entreprises
16:43qui sont dans cette salle,
16:45avant de venir voir le législateur
16:46et de dire,
16:47mais nous n'arrivons pas
16:48à recruter des femmes
16:50et donc nous n'arriverons pas
16:51à atteindre les quotas,
16:52eh bien,
16:53d'adresser leur financement,
16:55notamment via la taxe d'apprentissage,
16:57à des établissements
16:58qui respectent la loi
16:59en matière d'orientation professionnelle.
17:01Enfin,
17:03je crois que nous devons
17:05aller plus loin.
17:06Il y a encore
17:06des dispositifs
17:07que nous devons cranter
17:08en matière d'égâts
17:10conditionnalités,
17:12notamment.
17:12Je pense que nous devons
17:13aujourd'hui faire en sorte
17:15que cette loi,
17:16comme la loi Copé-Gimermann,
17:18soit véritablement appliquée.
17:20Et donc, moi,
17:21je plaide notamment,
17:22par exemple,
17:23pour, eh bien,
17:25des conditionnements
17:26au marché public,
17:27aux entreprises
17:28qui respectent,
17:29effectivement,
17:29la loi,
17:30par exemple,
17:31mais nous pouvons également
17:32avoir l'accès
17:33à des financements publics
17:35qui, eh bien,
17:37sont corrélés
17:38au respect
17:39de la loi.
17:42Enfin,
17:43je souhaiterais,
17:44si vous le permettez,
17:46revenir
17:48sur un dernier point.
17:51Au fond,
17:52comme le disait
17:53Ruth Bader-Ginberg,
17:55les femmes
17:56ont leur place
17:58autour de chaque
17:59table de décision.
18:01chaque table
18:02où se prennent
18:03le pouvoir,
18:03chaque table
18:04où se prennent
18:05les décisions
18:06déterminantes
18:07pour une organisation,
18:09qu'il s'agisse
18:10d'organisation publique
18:11ou d'organisation privée.
18:14Or,
18:14effectivement,
18:15dans le contexte
18:16qui est le nôtre,
18:16le contexte international,
18:18où il ne s'agit pas
18:20uniquement
18:21de vent contraire.
18:23Sachez que,
18:24réellement,
18:25sur notre territoire,
18:26les entreprises françaises
18:28ont reçu
18:29des courriers
18:30de l'administration
18:31américaine
18:31leur indiquant
18:33que si elles
18:33voulaient contracter
18:35avec le gouvernement
18:36américain,
18:37il fallait qu'elles
18:37répondent
18:37à certaines obligations.
18:39Donc,
18:39moi,
18:40je souhaite
18:40que nous valorisions,
18:42que nous mettions
18:43aussi en valeur
18:44des entreprises
18:44qui arrivent
18:46à résister
18:46à un certain
18:47nombre
18:48d'injonctions
18:48masculinistes
18:50et qui,
18:52au contraire,
18:52mettent en œuvre
18:54de manière
18:55très active
18:57l'ensemble
18:58des décisions
19:00en interne
19:01pour pouvoir
19:03appliquer
19:04et faire en sorte
19:04qu'elles aient
19:05autant de femmes,
19:06notamment dans
19:07leur COMEX
19:07et leur CODIA.
19:09Voilà ce que je voulais
19:10vous dire ce matin.
19:11En conclusion,
19:12ce que je souhaitais dire,
19:12c'est que c'est une question
19:13de volonté.
19:14L'égalité,
19:15c'est une question
19:16de volonté
19:16et que les bénéfices
19:20aujourd'hui
19:20dans notre société
19:21qu'il s'agit
19:22de bénéfices sociaux
19:23ou de bénéfices économiques
19:24sont là.
19:25Et donc,
19:25il n'y a aucune raison
19:26aujourd'hui objective
19:28que les entreprises
19:29ne féminisent pas
19:30leurs instants de direction.
19:31Merci beaucoup.
19:32Applaudissements
19:33...
19:34...
19:36...
19:38...
19:40...
19:42...
19:44...
19:46...
19:48...

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