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  • 25/04/2025
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📖 CHAPITRES
10:35 - Comment Max a reconstruit sa vie après l’accident ?
18:30 - Comment a-t-il lancé Hyrox en France ?
21:25 - Quelle stratégie a fait exploser sa communauté ?
30:00 - Comment la marque est passée de 0 à 500 salles affiliées ?
38:00 - Pourquoi Hyrox séduit les marques et les athlètes ?

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Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00Je suis emmené à l'hôpital,
00:01pronostique, je t'ai engagé.
00:03Pour eux, je passerai pas la nuit.
00:04Tu dis un enfant de 3 ans dans le cadre d'un adulte de 25 ans.
00:08Tu n'as jamais fait quelque chose.
00:10Ne pars pas du principe que tu n'es pas capable.
00:12Fais là et vois où tu vas.
00:14Et parfois, on se rend compte qu'on peut aller
00:15tellement loin.
00:16Tu as lancé le plus gros mouvement de fitness en France.
00:19La marque dont tout le monde parle.
00:21En temps normal, on a cette pensée limitante
00:23qui pense qu'on peut faire que ça.
00:26En fait, on peut tout faire.
00:27En octobre, on est 3.
00:29Je me retrouve.
00:30En janvier, à faire 60 heures de coaching par semaine.
00:36Salut Max.
00:37Salut Caro.
00:38Je suis contente de te recevoir.
00:39Tu vas nous partager aujourd'hui ton histoire
00:41et surtout ton épopée
00:42parce qu'aujourd'hui, tu as lancé
00:43le plus gros mouvement de fitness en France.
00:46La marque dont tout le monde parle.
00:48Est-ce que tu peux te présenter
00:49pour ceux qui te découvrent aujourd'hui ?
00:51J'ai 33 ans.
00:52Je m'appelle Max.
00:53J'ai eu un grave accident de rugby à mes 25 ans
00:55qui m'a remis un peu les sites en place.
00:58Suite à ça, j'ai
00:59repris des études dans le coaching sportif
01:02et j'ai fini, il y a deux ans maintenant,
01:05à déployer en France une discipline
01:06dont on parle assez souvent
01:08et qui est le thème du jour
01:09qui s'appelle Ayrox.
01:09Comment est-ce que tu définirais Ayrox
01:11pour ceux qui arrivent dans l'épisode
01:13et qui n'ont jamais entendu parler de ce mouvement ?
01:15Ayrox, c'est une course de fitness.
01:16On a du fitness classique,
01:18on a de la zumba,
01:19on a des cours de sphinx qu'on veut,
01:21des cours de musculation,
01:22la course à pied pur aussi,
01:24des marathons, des semis.
01:25Mais un espèce de combiné
01:26de force d'endurance,
01:28de course à pied,
01:29ça n'y s'est pas avant.
01:30Donc c'est une course qui est novatrice
01:31et à l'instar d'un semis,
01:33Ayrox,
01:33on veut aussi que tout le monde
01:34puisse y accéder.
01:35C'est pour ça que tous les mouvements
01:37qui composent Ayrox
01:38sont très faciles et accessibles.
01:40Tous les sexes ?
01:41Exactement.
01:42Toutes les générations ?
01:43De 16 ans à,
01:44on a en France le plus âgé,
01:4672 ans.
01:47Ouais, on passera la vidéo
01:49que tu m'avais montrée.
01:50Paul, de Marseille.
01:51Des gens qui débutent,
01:52des gens qui s'entraînent tous les jours.
01:54Il y a vraiment de tout
01:55et c'est ça qui est cool,
01:56c'est que sur une compète,
01:57on peut retrouver vraiment
01:58tous ces profils-là.
01:59La base du sport,
02:00c'est le mélange,
02:00peu importe où on vienne
02:01et c'est ça qui est cool.
02:03Ayrox, c'est un standard.
02:04À Paris, c'est le même qu'à Dubai,
02:06c'est le même qu'à New York,
02:07c'est toujours la même chose.
02:08C'est une marque.
02:09C'est une marque
02:10et une nouvelle discipline.
02:12Donc, c'est à l'embranchement des deux.
02:14Le format, c'est un kilomètre de course,
02:15un exercice,
02:16un kilomètre de course,
02:17un exercice,
02:18répété 8 fois.
02:19Et chaque exercice est différent.
02:22Mais chaque compétition,
02:23ce sont les mêmes exercices
02:24et le même ordre
02:25dans lequel ils sont réalisés.
02:28Je t'interromps une milliseconde
02:29pour te donner un bon plan
02:30pour te développer.
02:31Les impôts, tu les détestes
02:33et pourtant, ça pourrait être
02:34un super levier pour ton business.
02:36Sur Akazi,
02:36tu peux optimiser ta fiscalité
02:38sans truiner,
02:39à partir d'une centaine d'euros par mois.
02:41C'est un outil clé en main
02:42qui va te faire gagner du temps.
02:43Autant sur ta comptabilité
02:44que sur tes déclarations d'impôts,
02:46ton optimisation fiscale,
02:47tu peux le connecter directement
02:48avec ta banque.
02:49Tu peux gérer tout
02:50au même endroit,
02:51au même moment.
02:51Et le mieux dans tout ça,
02:52c'est qu'il gère tout pour toi.
02:54Rendez-vous sur akazi.io
02:55ou clique sur le lien en commentaire,
02:57tu m'en diras des nouvelles.
02:58Bon épisode.
02:59Alors, tu vas nous expliquer
03:00comment est-ce que tu as lancé
03:01le mouvement.
03:02On va tout apprendre
03:03de cette marque
03:04qui est très communautaire aujourd'hui.
03:06Marque, mouvement, tendance,
03:07on ne sait pas trop encore
03:08à quoi ça semble.
03:09C'est un peu un ovni
03:09que tu as créé
03:11ici en France
03:12mais qui existait déjà.
03:13Donc, on va parler
03:14du système de licence.
03:15On va regarder comment est-ce que toi,
03:16tu as lancé
03:16la communauté qui est puissante.
03:18Et puis aussi,
03:19tu vas pouvoir nous parler
03:20des événements
03:20et de la logistique.
03:21Avant tout ça,
03:22je voudrais qu'on revienne
03:23un peu à ton parcours.
03:24Le sport t'a sauvé la vie.
03:26Est-ce que tu peux revenir
03:26sur tes débuts ?
03:28Comment est-ce que tu es
03:28au collège, au lycée ?
03:30Quel type d'enfant tu es ?
03:32Quel adulte tu deviens ?
03:33Et quel rôle joue le sport
03:34dans tout ça ?
03:35Je suis un ado,
03:36même un enfant
03:37qui commence au rugby
03:38à 8 ans dans le sud,
03:39à Grasse.
03:40Ce que ma mère me raconte
03:41souvent,
03:42c'est que j'étais peut-être
03:43un peu trop agité.
03:45Évidemment,
03:46quand on est jeune,
03:46les parents,
03:47c'est hyperactif,
03:48et c'est ça.
03:49Ce n'était pas le cas.
03:50Le pédiatre a juste dit
03:51mettez-le à faire du sport
03:52et je pense que ça
03:53va le calmer lui-même.
03:54En effet,
03:55ça a eu l'effet
03:55de me calmer,
03:56de focaliser.
03:58Beaucoup de sport,
03:59c'est deux à trois disciplines
04:01sportives quand j'étais jeune.
04:02Jamais un sport,
04:03c'est toujours deux.
04:04J'ai touché à tout.
04:05J'ai grandi avec ça.
04:06Pas le meilleur étudiant,
04:08jamais les meilleurs élèves.
04:09Toujours la moyenne,
04:10ça passait,
04:11mais très bon dans le sport.
04:12Notamment au rugby,
04:13où je découvre une passion
04:15qui venait de mon père
04:15et de mon grand-père.
04:16Et aussi des qualités
04:17qui me permettent
04:18d'aller toucher
04:19des niveaux jeunes
04:20de mes 15 ans
04:21à mes 20 ans.
04:21J'étais en sport-études rugby.
04:23J'ai fait des sélections
04:24en équipe de France.
04:25J'étais au stade français
04:26pendant 7 ans,
04:27un an au racisme.
04:28Donc à l'époque,
04:29je réfléchis d'être
04:29un jour au joueur de rugby pro.
04:31Mais j'ai compris
04:32qu'il y a 20 ans,
04:32ça n'allait pas être le cas.
04:33Et je pense que
04:34j'ai été très honnête
04:35avec moi-même.
04:36Je n'avais pas
04:37la passion suffisante
04:38de ce sport-là
04:40pour donner autant.
04:41Parce que sportif pro,
04:43c'est énormément,
04:44énormément de sacrifices.
04:45C'est une vie sociale
04:46qui est résumée
04:47avec les gens
04:47que tu côtoies.
04:48Si tu veux être
04:49extra-social,
04:50c'est compliqué.
04:51On est en vacances,
04:52on avance,
04:53on s'entraîne tous les jours,
04:54on a un régime particulier.
04:55Tu dirais que tu n'as pas eu
04:57cette période-là
04:58de fête
04:58que les autres ont eu.
04:59Si, je l'ai eu justement.
05:00Ah, tu l'as eu.
05:00Et c'est exactement pour ça.
05:02Je l'ai eu, non,
05:02je l'ai eu en même temps.
05:03Et du coup,
05:04j'ai réussi
05:05à performer
05:07de mes 15 à 17,
05:09on va dire,
05:09en ayant cette période
05:10de fête à côté.
05:11Et c'est parce que
05:12la passion
05:13n'était pas suffisante en moi
05:15que je n'ai pas
05:16un moment dit
05:17stop,
05:18j'arrête les bêtises
05:19et je me focus
05:20à faire en rugby,
05:20j'ai des qualités pour le faire.
05:21Tous les mecs
05:22qui jouaient à l'époque,
05:23en jeune,
05:23aujourd'hui,
05:24ils sont pros.
05:25Ils ont fini leur carrière,
05:26mais ils ont été pros,
05:27équipe de France.
05:28Et en même temps ?
05:28De cela,
05:28j'en suis certain,
05:29mais je n'avais pas
05:30la passion nécessaire
05:32et je n'avais pas
05:32envie de faire le sacrifice
05:34qu'il fallait.
05:34Oui, et puis tu as l'air
05:35de dire aussi
05:36qu'en fait,
05:36il y a une dimension sociale
05:37quand tu étais exclue
05:39et c'est marrant
05:39parce que tu l'as reconstruit
05:40avec l'Irox en fait
05:41qui aujourd'hui
05:42est limite un club.
05:42Tout à fait,
05:43c'est le cas.
05:44Je passe mes années
05:45jusqu'à 20 ans,
05:46je joue au rugby
05:47de façon 20 heures derrière
05:48parce qu'en effet,
05:49cette communauté,
05:50ce lien social
05:50était hyper important.
05:52Donc,
05:52j'ai continué des études
05:53tout en gardant
05:54ce lien social.
05:55Pour moi,
05:55à l'époque,
05:55il fallait bien comprendre
05:56que quand tu as 20 ans,
05:57on te dit
05:58soit tu es pro,
05:59soit tu fais des études.
06:00Mais travailler dans le sport,
06:02ce n'est pas une option.
06:03Ce n'est pas une option.
06:04Personne ne m'a mis au courant
06:05qu'on pouvait peut-être
06:06faire une carrière
06:06dans le sport
06:07en tant que pro du sport
06:08sans être sportif pro.
06:10Et c'est qu'après,
06:11durant le Covid,
06:12que j'ai commencé
06:12à prendre conscience
06:13que coach sportif,
06:15c'est peut-être
06:16un métier
06:16qui me peut convaincre.
06:18Et ça,
06:18c'est confirmé après.
06:20À quel moment
06:21arrive ton accident
06:21alors dans tout ça ?
06:22J'ai mon accident,
06:23je jouais encore
06:24au rugby amateur
06:25à l'époque
06:25et j'avais 25 ans
06:28en 2017.
06:30L'accident,
06:30c'est que je prends
06:31un coup de genou
06:32à la tête
06:33et m'orragie interne.
06:34Donc,
06:34j'ai le sang
06:35qui s'est mis à couler
06:36dans le cerveau.
06:37Et en fait,
06:38ce qui est marrant,
06:38c'est que le sang coule
06:39prend un coup
06:40à la cuisse.
06:41J'ai un bleu,
06:42c'est un hématome,
06:43c'est du sang
06:43qui coule dans la cuisse.
06:44L'hématome,
06:45c'était dans ma tête.
06:46Sauf que la tête
06:47est une cavité
06:47qui est fermée.
06:49Donc,
06:49à un moment,
06:50quand il y a trop de sang,
06:51il n'y a plus la place
06:52et c'est là
06:53que je suis tombé.
06:53J'ai continué à jouer,
06:54j'ai pris mon coup
06:55mais je jouais encore.
06:56Sauf qu'au bout
06:56d'une demi-heure,
06:57il n'y a plus de place
06:58dans le cerveau
06:59et c'est là
07:00où ça est un peu
07:01plus compliqué.
07:01Je suis emmené
07:02vers l'hôpital,
07:03un pro-signement
07:04engagé.
07:05Pour eux,
07:06je ne passerai pas la nuit.
07:08Ta famille doit être
07:09dans un état.
07:09Le pire,
07:10c'est moi,
07:10je suis dans la limite
07:11sur le coma
07:11donc je ne vois pas ça.
07:13Mais la famille,
07:14les amis
07:15à qui on annonce
07:16pro-signement engagé,
07:18il ne passera pas la nuit,
07:18il faut venir ici maintenant,
07:19eux,
07:20c'est compliqué.
07:21C'est plus compliqué
07:21en ce sens
07:22ce qu'eux ont vécu
07:24que ce que moi,
07:24j'ai vécu.
07:26Moi,
07:26je suis là,
07:26je n'ai pas de choix.
07:27Tu n'as aucun souvenir ?
07:28Tu n'as pas des bribes,
07:28des lumières,
07:29tu n'as pas un détachement
07:30de corps,
07:31tu n'as rien.
07:31En fait,
07:32je lâche prise.
07:35En fait,
07:35quand je prends mon coup
07:36et que je tombe sur le terrain,
07:38je suis conscient.
07:39Je ne suis plus capable
07:40de parler ni de bouger.
07:41Je suis conscient,
07:41je vois ce qui se passe.
07:42Donc ça,
07:43je m'en souviens.
07:43Tu as continué à jouer ?
07:44Du coup,
07:45tu te souviens de cette vie ?
07:45J'ai joué,
07:46j'ai pris le coup,
07:47j'ai joué,
07:48mais à un moment,
07:48il n'y avait plus de place
07:49et là,
07:49la pression était trop forte,
07:51je m'écroule sur le terrain.
07:52Donc,
07:52je suis emmené
07:52sur le bord du terrain.
07:54Là,
07:54je ne pouvais plus parler,
07:55je ne pouvais plus marcher
07:55et le temps que les pompiers
07:57arrivent
07:57et que les pompiers
07:58me diagnostiquent
07:59et que les pompiers
08:00m'amènent à l'hôpital,
08:02tout ça,
08:02je suis conscient.
08:03Je passe les portes
08:04du bloc,
08:05je n'ai plus rien
08:07pendant 24 heures
08:08où je me réveille
08:08le lendemain.
08:09Mais c'est marrant
08:10parce que vraiment,
08:11c'est comme si
08:12je m'étais battu
08:13pendant tout le temps
08:14où je n'étais pas encore
08:15en sécurité totalement.
08:16Dès que je passe
08:17ces portes de bloc,
08:19plus de son pivage.
08:20Et donc,
08:20tout ce qui s'est passé
08:21pendant la nuit,
08:21je n'ai aucun souvenir.
08:22Je sais qu'ils m'ont mis
08:23un drain
08:24pour évacuer la pression.
08:25Si ce tuyau
08:26ne fonctionnait pas
08:27et il n'ait pas l'air
08:28de fonctionner
08:28comme il fallait au départ,
08:29donc c'est question
08:30de m'ouvrir le cerveau
08:31en deux
08:32pour enlever la pression,
08:34j'ai eu de la chance
08:34de ne pas eu
08:34parce que les séquelles
08:35auraient pu être
08:36beaucoup plus graves.
08:37Ils m'ont mis un terrain,
08:37ça a commencé à s'évacuer,
08:39observation,
08:40et le lundi soir,
08:41je me réveille
08:41et voilà,
08:42je me réveille.
08:43Toujours en état critique,
08:44mais à l'hôpital,
08:45je suis conscient,
08:47je ne peux pas parler,
08:48pas marcher,
08:48je ne peux rien,
08:49enfin,
08:49je suis alité,
08:50donc vraiment un nouveau-né.
08:52Tu disais un enfant
08:53de 3 ans
08:53dans le cadre
08:54d'un adulte de 25 ans.
08:56Là,
08:56je prends conscience
08:57que...
08:58Alors,
08:58je ne rends pas conscience
08:59tout de suite.
09:00C'est horrible
09:01parce que le samedi
09:02qui arrivait,
09:02j'avais mon anniversaire
09:04qui était organisé
09:05avec une pote.
09:05Il ne fallait pas
09:06louper la fête.
09:07Clairement,
09:07c'était mon...
09:08J'avais déjà pris
09:09une commotion cérébrale
09:10un an avant
09:11sur le terrain.
09:11Ok.
09:12À chaque fois,
09:12tu disais
09:13mon anniversaire arrive,
09:14il faut que je fasse
09:15le moment.
09:16Non,
09:16mais en fait,
09:17c'est que la commotion
09:18que j'ai prise un an avant,
09:20elle m'a éteint sur le terrain.
09:21Donc,
09:21j'ai pris une commotion,
09:22je suis éteint
09:22et j'ai été sorti sur le terrain.
09:24Mais 3 semaines après,
09:25après les protocoles,
09:26je reprends dans lui.
09:27Je n'avais aucune séquelle
09:29liée à ça.
09:29Là,
09:30pour moi,
09:31j'avais pris un coup,
09:32peut-être un peu plus grave,
09:33mais ça allait revenir
09:34très vite.
09:35Et je le rappelle
09:36à l'hôpital,
09:37le lundi,
09:38donc là,
09:38on entend que j'ai du mal
09:40quand je parle encore
09:41et j'ai encore des séquelles.
09:42Mais à l'époque,
09:43je ne pouvais pas parler.
09:45Mon père déchiffrait
09:46seulement ce que je disais,
09:47je ne sais pas comment,
09:48le lien paternel
09:49qui était là.
09:50L'infirmière,
09:50je lui dis,
09:51à quel moment je sors ?
09:52Parce que ce week-end,
09:53moi,
09:53j'ai mon anniversaire organisé.
09:55Il n'y a qu'une pâte.
09:56Non,
09:56mais vraiment,
09:57j'ai réalisé
09:59en la regardant,
10:00genre,
10:00elle a bugué.
10:01Elle ne savait pas quoi dire.
10:02Elle dit,
10:02mais elle ne rend pas compte
10:04de ce qui lui est arrivé ou pas.
10:05J'ai commencé à prendre conscience
10:06parce que je n'allais pas forcément
10:07revenir tout de suite.
10:08Ça a pris un peu de temps.
10:09Tu restes combien de temps,
10:10du coup,
10:11dans un état
10:11un peu de choc,
10:14finalement,
10:14traumatique à l'hôpital ?
10:16Je reste un mois
10:17allongé à l'hôpital.
10:18Un mois.
10:20Un mois où
10:21je ne pensais pas avoir
10:23autant d'amis,
10:23mais je crois
10:24que j'ai des visites
10:26tout le temps,
10:26tout le temps,
10:26tout le temps.
10:27D'habitude,
10:27les gens disent le contraire.
10:28Ah non,
10:29mais là,
10:29c'était fou.
10:30J'ai eu du monde partout.
10:31T'étais la star.
10:32Non,
10:32mais vraiment,
10:33c'est là,
10:33les infirmières
10:34devaient ralentir.
10:35Il y a trop de monde
10:36qui vient,
10:37il faut qu'ils se reposent.
10:38Mais vraiment.
10:39Et mes parents,
10:39ils devenaient fous.
10:40Ils disaient,
10:40non,
10:40mais un mélange
10:41de je ne peux pas dire non
10:42parce que c'est trop sympa
10:44qu'ils se déplacent,
10:44qu'ils viennent ici.
10:45En même temps,
10:46ils ont un mois à l'hôpital,
10:48à l'hôpital,
10:48c'était total.
10:49Et on ne se rend pas compte.
10:50Mais tout ce qu'on fait aujourd'hui,
10:51là,
10:52ce qu'on fait,
10:52être assis,
10:53prendre mon vélo pour venir,
10:54boire un café,
10:55tu as une tals,
10:56ça parait naturel
10:57à nos âges.
10:58Mais en fait,
10:58on l'a appris à un moment donné.
11:00Et sauf que moi,
11:00j'ai dû le réapprendre
11:01à 25 ans.
11:02Donc,
11:03j'ai dû le réapprendre
11:03à m'asseoir.
11:04Donc,
11:04si je ne pouvais pas m'asseoir,
11:06me allonger,
11:07il y a fallu que je m'assoie.
11:08Tu n'es pas gêné
11:08quand tous tes potes
11:09viennent te voir
11:10d'être dans cette situation
11:11de vulnérabilité
11:12où en fait,
11:13tu peux à peine parler,
11:14tu n'as pas la crainte
11:15du jugement ?
11:15J'ai mal perçu
11:19ce regard.
11:21C'est ce regard
11:21qui me fait partir
11:22de Paris après ça.
11:24Ce regard de,
11:24tes potes te voient
11:25dans l'île d'hôpital.
11:27Toi,
11:27tu ne peux pas trop parler
11:28mais tu vois les gens
11:29et tu vois ce regard.
11:30Et tu les vois
11:31qu'en fait,
11:31ils sont,
11:32t'as envie de dire pitié,
11:33mais c'est juste
11:34une espèce de tendresse,
11:35bienveillance
11:36qui peut être très bien perçue
11:38mais moi,
11:39ça me renvoyait l'image
11:40que je renvoyais aux gens.
11:42Et je n'avais pas envie
11:43d'être faible,
11:44je n'avais pas envie
11:44d'être un légume.
11:46Voilà,
11:46je l'étais
11:47mais dans ma tête,
11:49je n'avais qu'une envie,
11:50c'est sortir.
11:51Et du coup,
11:51ce regard-là m'a nourri
11:52et il m'a permis
11:53de me rebeller
11:54quelque part en moi,
11:55de me battre
11:55et j'avais qu'une envie
11:56du coup,
11:56c'était avancer.
11:58En fait,
11:58il y a une chose
11:58qui m'a sauvé
12:00en grande partie,
12:01c'est qu'un an avant,
12:02j'ai un très bon pote
12:03à moi du rugby
12:04qui décède
12:04sur un terrain de rugby.
12:05Histoire très triste
12:06et compliquée
12:07mais dans le sens
12:08où il a 24 ans,
12:10il n'a rien demandé,
12:11il décède,
12:11il a zéro chance.
12:13C'est comme ça.
12:13Moi,
12:14j'ai 25 ans,
12:15un an après,
12:16je suis à deux doigts
12:16d'y passer
12:16mais je n'y passe pas.
12:18Donc,
12:18c'est-à-dire que
12:19la vie,
12:20elle m'a donné une chance
12:21que lui n'a pas eue
12:22et que d'autres
12:23n'ont pas eue.
12:24Et donc,
12:24je me suis dit
12:24bon,
12:25trop bien,
12:25ok,
12:26ces chances-là,
12:27j'aurais pu ne pas l'avoir
12:27donc tout ce que je vis
12:29à partir de maintenant,
12:30c'est que du plus.
12:31J'aurais pu m'arrêter
12:32à 25 ans
12:33mais non.
12:33Ok,
12:34donc maintenant,
12:34on va voir ce qui se passe.
12:35Qu'est-ce que t'as changé alors ?
12:37Qu'est-ce que t'as arrêté de faire
12:38et qu'est-ce que t'as commencé à faire ?
12:39Je ne me dis plus
12:40je vais le faire,
12:41c'est que je le fais
12:41tout simplement.
12:43Ok.
12:43Il y a un truc
12:44que je veux faire,
12:44je le fais.
12:45T'essayes de vivre sans peur ?
12:47Sans peur,
12:48ouais.
12:48Je ne suis pas tempérament
12:49craintif de base
12:50mais je ne suis pas
12:52tête brûlée en plus.
12:53Je n'ai pas de limite
12:55mais je sais
12:55ne pas aller trop loin.
12:57Je vais toujours faire des choses
12:58que je peux maîtriser
13:00mais sauf que dans
13:01ce spectre de tout maîtriser,
13:03en temps normal,
13:03on a cette pensée limitante
13:05qui dit
13:05qu'il pense qu'on peut faire que ça.
13:07En fait,
13:08on peut tout faire.
13:09Le spectre,
13:09il est bien plus large,
13:10c'est toi qui décides
13:11jusqu'où tu vas
13:12et jusqu'où tu peux aller
13:13en sécurité.
13:13Mais entre ce que tu avais
13:14comme pensée,
13:15je m'arrête là
13:15et ce que tu peux faire,
13:17il y a un monde.
13:18Du coup,
13:19maintenant aujourd'hui,
13:20je fais tout ce qui me plaît
13:21à fond,
13:22dans le respect,
13:23la bienveillance des gens.
13:24J'essaie d'évoluer
13:25de façon la plus positive possible.
13:28Il y a un livre
13:28qui a changé drastiquement
13:29les choses
13:30que beaucoup connaissent
13:32et c'est
13:32Miracle Morning.
13:33Je me suis identifié
13:34à ce personnage.
13:35Il y avait un accident,
13:36il avait mis des choses en place
13:37pour essayer de s'en sortir,
13:38de reprendre sa vie en main,
13:40tout ça.
13:40C'est exactement
13:41la phase dans laquelle j'étais.
13:43Et tu te sens miraculé
13:44en plus, toi.
13:44Exactement.
13:45J'étais exactement commé.
13:46Et du coup,
13:47tu prends conscience
13:48qu'une journée,
13:49on t'impose des horaires
13:50à ton travail
13:51ou ailleurs,
13:52à ton sport.
13:53Tu ne peux pas tout choisir.
13:55En revanche,
13:55ce que tu peux choisir,
13:56c'est ce qui se passe avant.
13:57Si ta journée commence
13:58à 7h ou 8h
13:59avec ton sport
14:00ou ton boulot,
14:00tu n'es pas censé
14:01aller au boulot ou au sport
14:03en n'ayant rien fait avant.
14:04Et du coup,
14:05tu prends conscience
14:06qu'en fait,
14:06ce temps que tu t'accords
14:07le matin,
14:08c'est le temps
14:09que tu ne pourras pas
14:09t'accorder forcément
14:11la journée
14:12parce que la journée,
14:12tu ne maîtrises plus
14:13beaucoup de choses
14:13quand ça commence
14:15à démarrer.
14:16S'il y a des mecs,
14:17par exemple,
14:17tu as des rendez-vous
14:18qui arrivent en retard,
14:19tu vois,
14:19qui viennent d'ailleurs
14:1910h45,
14:20qui arrivent vers 11h.
14:21Ce n'est pas bien ça.
14:22Ça, c'est pour les rayer
14:23de la liste des gens
14:24qui font ça.
14:25Non, mais tu vois,
14:25tu ne maîtrises plus tout.
14:27Le seul moment
14:27que tu peux vraiment
14:28maîtriser,
14:29c'est le matin.
14:30Et ça peut être le soir aussi.
14:31En fait,
14:31c'est une histoire
14:32de chronotype, non ?
14:33Exactement.
14:33Toi, tu es chronotype
14:34du matin.
14:35Toujours.
14:35J'ai été comme ça.
14:37Je me rappelle,
14:37je me le fais très tôt
14:38le dimanche matin
14:38quand j'étais jeune
14:39parce qu'il y a du catch
14:40à l'époque sur le canal.
14:41J'adore le matin
14:42parce que le matin,
14:44c'est calme.
14:45Enfin, le soir aussi,
14:46très tard.
14:47Mais le matin,
14:47c'est calme
14:48et c'est endormi.
14:49Tu vois ?
14:50Et il ne se passe rien.
14:51Et j'ai l'impression,
14:52j'ai le sentiment
14:53que quand je me lève,
14:55je suis tout seul.
14:55Et je vois le soleil
14:56se lever.
14:57Il n'y a pas la pression sociale
14:58que tu sens.
14:59Mon téléphone est éteint.
15:01Il n'y a pas de WhatsApp,
15:02pas d'Instagram,
15:02rien.
15:03Il n'y a que moi
15:04et ma full focus
15:05sur ce que j'ai à faire.
15:06Et ça, c'est ouf.
15:07Et après,
15:07ma journée démarre.
15:08Moi, je coach encore le matin
15:09à 7h et à 8h.
15:11À 7h,
15:11moi, je suis debout
15:12de 3h.
15:13J'ai fait mes rouges.
15:14Ouais, tu vois ?
15:15C'est quoi ta routine
15:16d'influenceur ?
15:17Alors, ce n'est pas
15:18d'influenceur
15:18parce que les gens,
15:20à part mes amis,
15:20personne ne le sait.
15:21Tu es devenu
15:22un influenceur.
15:22Je ne suis pas d'influence
15:23personne.
15:24J'ai essayé.
15:25Il y a combien de personnes
15:26qui t'ont suivi
15:27dans l'aventure Airox aujourd'hui ?
15:28On parle de quoi ?
15:29Dans l'aventure ?
15:30Aujourd'hui,
15:31tu es le visage
15:32de Airox.
15:33Oui, bien sûr.
15:34Je ne vois pas comme ça
15:35du tout.
15:35Je ne vais pas forcer,
15:37je ne vais pas raconter
15:39ce que je fais
15:39pour que les gens adhèrent.
15:41Ce n'est pas ça
15:41qui m'intéresse.
15:42C'est plutôt
15:42l'influence par l'exemple.
15:44J'ai toujours été attiré
15:45par les mecs qui,
15:46de par ce qu'ils font,
15:47tu as juste envie
15:48de les suivre en fait.
15:49Parce que ce qu'ils font,
15:50c'est cool.
15:50Et tu vois qu'ils sont sympas,
15:51tu vois qu'ils sont cools,
15:52tu vois qu'ils sont...
15:53Inclusifs.
15:54Oui.
15:54Et c'est un peu ça
15:55mon rôle et ma mission
15:56depuis que je suis devenu coach.
15:58Les gars,
15:58je m'entraîne tous les jours,
16:00je prends soin de moi,
16:01je me lève,
16:02j'arrive à vous donner l'énergie,
16:04j'organise les week-ends,
16:05je vais au restaurant,
16:06ça m'arrive de picoler,
16:08ça m'arrive de faire des extras,
16:10je ne suis pas le sportif.
16:10Donc tu bois de l'alcool,
16:11tu peux fumer ?
16:12Je peux tout faire.
16:13Ok.
16:14Et je le fais.
16:15Tu fais attention à ton sommeil
16:16quand même en tant qu'atelette.
16:17Quand on sève tôt
16:18et qu'on a beaucoup de travail
16:19qu'on peut avoir maintenant,
16:21parce que j'ai deux métiers,
16:22je suis coach le matin
16:22et j'ai l'agirox
16:24qui me prend beaucoup,
16:25beaucoup de temps.
16:26S'il arrive à me coucher
16:27à 22h,
16:28c'est très bien,
16:29ça fait un 22h5
16:30qui est cool.
16:31Donc je fais gaffe,
16:32mais ça c'est un conseil
16:34que je veux donner
16:34pour tout le monde,
16:35c'est qu'il faut être flexible.
16:36J'ai été rigoureux
16:37et discipliné
16:38et trop rigoureux,
16:39c'est jouer à 5h
16:42tu comprends que sur la durée,
16:44si tu n'as pas ce sommeil,
16:45si tu n'as pas certains détails,
16:46ça peut être plutôt négatif.
16:48Du coup, maintenant,
16:49je préfère être flexible,
16:50moduler mon sommeil
16:51en fonction des heures
16:52à laquelle je me couche,
16:53tout ça.
16:545h, c'est mon standard,
16:56mais si je couche très tard,
16:58je vais te l'écaler,
16:59parce que je sais
17:00qu'in fine,
17:00le sommeil est très important.
17:02Mais en gros,
17:02je suis entre 5 et 7 par an.
17:03Est-ce qu'il y a des choses
17:04que tu as mises dans ta routine,
17:05un peu à la Brian Johnson
17:07et tu t'es dit
17:07« Ah, il y a un avant-après »
17:09pour soutenir justement ce... »
17:12concept de « Miracle Morning »,
17:14si tu fais des actions
17:15à répéter tous les jours,
17:16le matin,
17:17la somme de ces actions
17:18à la fin de semaine,
17:19elle sera bien plus importante.
17:20Et du coup,
17:21en fait,
17:21le fait de faire des choses
17:22que tu as envie de faire,
17:23mais que tu dises
17:24« Tout le temps,
17:25je ne fais pas le temps »,
17:25le matin,
17:26tu prends le temps de les faire
17:27parce que c'est ton moment.
17:28Tu lis,
17:29tu médites,
17:30tu fais ton sport.
17:31Aujourd'hui,
17:32je bosse beaucoup le matin
17:33et tous mes sujets importants,
17:34je les fais le matin.
17:35Il paraît que les heures
17:36où on est le plus efficace
17:38mentalement,
17:39c'est les deux heures
17:40quand on vient de se réveiller.
17:41Mais j'ai aussi
17:42beaucoup l'impression,
17:43Max,
17:43que c'est très chimique tout ça
17:44et que c'est influencé
17:46par ton taux de cortisol.
17:47Et je te donne un exemple,
17:48moi,
17:48j'ai un taux de cortisol inversé.
17:50Donc,
17:51en fait,
17:51quand j'ai fait les mesures
17:52un peu pour regarder
17:52comment c'était foutu
17:53et comment c'était dispatché
17:55mon énergie,
17:56d'autant plus que je suis hyperactive,
17:57donc je regarde beaucoup
17:58comment m'économiser.
17:59Mais en fait,
18:00je me suis rendu compte
18:00que moi,
18:01ma grosse perte de productivité,
18:03c'est le soir.
18:04C'est le soir
18:04que je me sens créative,
18:06c'est le soir
18:06que je suis productif.
18:06J'ai l'impression
18:07que je me réveille vers 16h.
18:09Et du coup,
18:09je trouve que l'influence
18:10du chronotype,
18:11elle est capitale
18:12dans ta productivité
18:13et que malheureusement,
18:14Miracle Morning,
18:15ça ne peut pas
18:16fiter à tout le monde.
18:17Je suis d'accord.
18:17Tu vois ?
18:18Mais en gros,
18:19on pourrait dire...
18:21Miracle routine.
18:22Miracle routine,
18:23mais grave.
18:24Il faut juste se donner
18:26un temps bloqué
18:27qui t'appartient.
18:28Moi, c'est le matin,
18:29ce qui est bien dans le matin,
18:30ce que je n'ai l'air pas
18:31à avoir trouvé le soir,
18:31c'est que quand j'ai mes
18:32trois heures le matin,
18:34je fais tout ce qui me plaît,
18:35tout ce que j'ai à faire
18:36est important.
18:37Et ma journée après,
18:37elle déroule toute seule.
18:38Elle n'a pas de pression.
18:39Tu commences par ce que t'aimes.
18:41Exactement.
18:41Ce que j'aime
18:42et ce qui est important.
18:43Ce n'est pas forcément
18:44mon administratif,
18:45par exemple.
18:46Je le fais parfois,
18:47si j'ai à le faire,
18:48je le fais le matin.
18:49Je vais bien faire ça,
18:49comme ça ma journée,
18:50elle déroule.
18:51Et puis,
18:51si il y a des tâches
18:52importantes à faire,
18:53auquel j'ai une autre,
18:54ce sera le matin.
18:56Et comme ça,
18:56je suis libre.
18:57Et ma journée après,
18:58c'est que du kiff.
18:59Comment tu tombes
18:59dans l'Irox ?
19:01Comment est-ce que
19:01tu découvres la course ?
19:03Et comment est-ce que
19:04tu finis par rencontrer
19:05le fondateur ?
19:06Je suis coach,
19:07du coup,
19:08après le Covid,
19:08où je décide,
19:10en fait,
19:10ma mission,
19:11ce sera d'aider les gens
19:12à comprendre
19:12ce que moi,
19:13j'ai compris
19:14grâce à mon sport
19:15de haut niveau,
19:16grâce à mon accident
19:17et les bienfaits du sport.
19:18Je les ai compris
19:19et je suis certain
19:20que je peux
19:21les faire comprendre
19:22à d'autres.
19:23Tu te dis,
19:23c'est l'école
19:23de la seconde chance.
19:24Oui,
19:25c'est ça.
19:26C'est ma mission,
19:28c'est faire adhérer
19:29à tout le monde
19:29parce que c'est
19:30de santé publique
19:31le sport
19:31et l'apathie mortier.
19:33Du coup,
19:33je suis coach,
19:35un des coachs
19:35avec lequel je bosse,
19:37je vois en 2020,
19:39en 2021,
19:40qu'il y a une compétition
19:41d'un sport
19:41que je ne connais pas
19:42en Espagne.
19:43Je regarde,
19:44je me dis,
19:44c'est quoi ce truc-là ?
19:45C'est intéressant,
19:46tu vois.
19:46Il montre le format
19:47et il voit le format
19:48de la course,
19:49c'est incroyable.
19:50C'est exactement
19:51ce que je fais,
19:52moi,
19:52en tant qu'athlète,
19:54Max,
19:54je le fais tout le temps.
19:55Je m'entraîne,
19:56je fais des bootcamps,
19:57je fais de la course à pied,
19:58je fais de la muscu,
19:59je fais du crossfit,
20:00je vais m'être
20:01assez pluridisciplinaire,
20:03mais il n'y avait
20:03jusqu'à présent
20:04aucun format de course
20:06qui réunissait tout
20:07dans un seul et même format.
20:09Et moi,
20:09en tant qu'athlète,
20:10je me dis,
20:11c'est incroyable,
20:12je fais du rugby
20:12toute ma vie.
20:13Moi,
20:13le dimanche,
20:14c'est match depuis toujours
20:15et depuis que j'ai arrêté,
20:16j'ai un peu ce manque
20:17de je m'entraîne
20:18mais ils me font,
20:18je n'arrive pas
20:19à driver par un truc
20:20et faire que des courses à pied,
20:22c'est cool
20:22mais je n'ai pas envie
20:24de faire que ça.
20:27c'était un,
20:28trois semaines après,
20:28je fais ma première compète
20:29à Maastricht,
20:30je l'ai fait
20:31et je fais,
20:32wow,
20:33ce truc-là,
20:33c'est ouf.
20:34Et je me rends compte
20:35qu'en fait,
20:35ça ressemble exactement
20:36à ce que je fais
20:37et ce que mes clients
20:38coaching me font aussi.
20:40Et là,
20:40je veux réaliser un truc,
20:41je me dis,
20:41putain,
20:42mais où je l'ai préparé
20:43à faire des semis
20:44de marathon
20:44et qui me demandent
20:45toujours ça ?
20:46Je n'ai pas les compétences
20:47plus qu'un autre
20:48pour le faire.
20:48En fait,
20:49ce sport-là,
20:50je vais préparer pour ça.
20:51Tu crées ta niche en plus
20:52parce que là,
20:53tu te dis,
20:53au lieu d'aller
20:54sur des secteurs saturés
20:55où je vais être
20:56le millunième
20:57CV de la pile,
20:58en fait,
20:58je vais être le premier
20:59coach Airox.
21:00J'ai pris ce parti-là.
21:02Les gars,
21:03en fait,
21:03ce qu'on fait
21:04dans nos séances
21:05depuis deux ans déjà,
21:06c'est exactement
21:07ce que la compète propose.
21:09Tu as trouvé
21:09ta méthode signature.
21:11En fait,
21:11j'ai trouvé signature,
21:12j'ai juste mis un nom
21:13et en fait,
21:14Airox est venu mettre
21:15un nom
21:15sur ce que tout le monde
21:16fait déjà.
21:17C'est pour ça
21:18que la croissance est dingue,
21:19qu'on n'a pas forcé
21:20les gens.
21:20On leur a juste donné
21:21une course qui ressemble
21:23à ce qu'ils font déjà.
21:23Et qui rassemble les gens
21:24parce qu'on se rend compte
21:25qu'il y a une hype
21:27autour justement du sport.
21:28Alors,
21:28il y avait déjà
21:29de façon un peu nucléaire
21:30les gens qui faisaient
21:31du golf,
21:32les gens qui faisaient
21:32du racing.
21:33Il y a toujours eu
21:34un côté très sectaire
21:35finalement dans le sport.
21:37Là,
21:37ce qui est intéressant
21:38avec Airox,
21:38c'est que tu crées
21:39un vrai mouvement.
21:41C'est limite
21:42un peu prosélyte
21:43parce que toi,
21:43justement,
21:44hier,
21:44je dîne avec un copain
21:45et il me dit
21:46« Ah, mais Max,
21:46il m'a invité
21:47jeudi matin à m'entraîner.
21:48» Et j'étais là
21:48« Mais moi aussi,
21:49il m'a proposé la même heure. »
21:50Et en fait,
21:51je me suis dit
21:51« Est-ce que c'est ça
21:52ton point d'accroche
21:53pour rallier les gens ? »
21:54C'est un peu
21:54de les faire goûter
21:56avec une séance d'essai
21:57où ils rencontrent
21:58des initiés,
21:59des nouveaux
22:00et en fait,
22:00l'émulation se crée.
22:01C'est ta stratégie ?
22:02Tout à fait,
22:03depuis toujours.
22:03Mais ça,
22:04c'est avec Airox aujourd'hui
22:05mais c'était le cas
22:06avec le sport en général.
22:07Quand j'étais coach,
22:08j'avais la mission
22:09de faire en sorte
22:10que le sport soit accessible
22:11à tout le monde.
22:12Une des premières barrières,
22:14c'est le prix à Paris.
22:15Le prix,
22:15ça peut être très vite,
22:16très cher.
22:17Donc,
22:17quand j'ai commencé,
22:18j'ai commencé à faire
22:19des bootcamps dans Paris
22:21au but de Chaumont notamment.
22:22Tous les samedis,
22:23c'était gratuit.
22:23Tu viens,
22:24tu t'inscris,
22:25c'est gratos
22:25et je paye le café à la fin.
22:26Qu'est-ce que c'était
22:26le produit d'appel ?
22:27Moi,
22:28je voulais échanger,
22:29je voulais qu'on partage.
22:31Ça,
22:31j'adore
22:31et que peu importe le niveau,
22:33tout ce qu'on vienne,
22:34j'avais ma grosse enceinte
22:35et on faisait une séance de sport
22:36au but de Chaumont
22:42qui sont clients.
22:42Pendant le Covid,
22:43t'es censé faire 15 heures
22:44en formation coach
22:45de cours
22:47dans une salle de stage.
22:48Covid,
22:48salle fermée,
22:49donc pas de stage,
22:50donc que des cours.
22:51Les gens dans la classe,
22:52ils sont ravis.
22:52Oh,
22:53ben,
22:53on a 15 heures à rien faire.
22:54Moi,
22:54j'ai dit,
22:54attends les gars,
22:55j'ai 28 piges,
22:56j'ai 15 heures à faire.
22:57S'il n'y a pas,
22:58je l'ai créé moi-même.
22:59Donc là,
22:59je commence à envoyer un message
23:01en octobre,
23:01pendant le Covid,
23:02le dernier,
23:02je revois un message
23:03à trois personnes.
23:04Ok,
23:05je mets en place des book-ups
23:06à Paris.
23:06Premier,
23:07c'est le mercredi prochain
23:08à Montsouris,
23:09c'est cinq balles.
23:09Trois personnes
23:10qui viennent,
23:11ok,
23:11premier cours,
23:12octobre.
23:12Et là,
23:12je me suis dit,
23:13oh,
23:13trop bien,
23:13j'étais stressé.
23:14Qu'est-ce que j'ai eu la revient ?
23:15Pour 15 euros.
23:16Mais tu t'es dit...
23:17Pour 5 euros.
23:18Oui,
23:18mais en tout,
23:19trois personnes.
23:19En tout,
23:20oui.
23:20En CA de 15 euros.
23:22Exactement.
23:23Et surtout,
23:23je me dis,
23:24mais attends,
23:24parce que j'étais stressé,
23:26c'était en formation,
23:27je voulais faire la meilleure séance,
23:28les choses pour en 7 minutes,
23:29j'ai eu une grande séance,
23:31autrement calme,
23:31ce qui est un peu ouf
23:33avec la musique,
23:34machin.
23:34Et en fait,
23:35je kiffe ça.
23:36Et j'étais en formation,
23:37trop bien.
23:37Et les gens kiffent.
23:38Et il n'y a pas de salle de sport.
23:40Donc en fait,
23:40je devenais un rempart
23:41à la pratique sportive à Paris.
23:43Et les autres coachs,
23:44je l'avais compris aussi.
23:45Pas tous,
23:45mais en partie.
23:46Il y a eu d'ailleurs
23:46un énorme envol communautaire
23:48des coachs social media
23:50qui filmaient leurs entrevues.
23:51Exactement.
23:52Et du coup,
23:52je crée ma première séance
23:54à Montsouris.
23:55Oui.
23:55Du coup,
23:56Instagram,
23:56trop bien.
23:57je poste ça
23:58et puis ça reposte.
23:59Et du coup,
24:00en octobre,
24:01on est trois.
24:02Je me retrouve en janvier
24:03à faire 60 heures
24:05de coaching par semaine.
24:06J'ai du moins de partout.
24:07Donc,
24:07tu convertis.
24:08Comment tu convertis ?
24:09Parce qu'il y en a plein
24:09qui sont peut-être
24:10coach sportif
24:10qui nous regardent aujourd'hui.
24:11C'est un métier dur.
24:13Il y a quand même
24:13beaucoup,
24:13beaucoup,
24:14beaucoup de coachs
24:15de façon générale.
24:16Comment est-ce que tu transformes ?
24:17Réseau,
24:18déjà.
24:19Premièrement,
24:20bouche à oreille.
24:21Deuxièmement,
24:21j'ai essayé d'identifier
24:23parce que j'ai vraiment
24:24connu une croissance
24:25et quand je voyais
24:26les gens dans la classe
24:27et même à la sortie,
24:28je faisais ce que
24:29personne ne faisait
24:30et j'ai eu un nombre
24:31d'élèves assez rapidement
24:32et j'en suis très bien
24:34sorti rapidement.
24:35J'ai fait un petit benchmark
24:36très simple.
24:37Au départ,
24:37je regarde un coach
24:38à Paris.
24:39Un coach,
24:39à quoi il ressemble ?
24:40Déjà,
24:40physiquement,
24:41ça ressemble à quoi ?
24:42On peut très vite sortir
24:43un stéréotype du coach.
24:45Un coach,
24:46c'est un jogging Nike,
24:47ça a des belles chaussures Nike.
24:48Tu vois que c'est très sportif,
24:50c'est très grand,
24:50très carré,
24:51la coupe un peu pompier,
24:52tu vois,
24:53sans offense aux pompiers,
24:55c'est juste très court,
24:57très carré
24:57et classique,
24:58sportif.
24:58On voit que les mecs
24:59sont des sportifs.
25:00Je lui dis,
25:01ok,
25:01les vêtements d'un coach sportif,
25:02généralement,
25:03c'est toujours les mêmes.
25:04Tu reconnais un coach,
25:05une fille coach,
25:06je la reconnais,
25:06un mec coach,
25:07je les vois direct.
25:07Je ne savais pas.
25:08Bon,
25:08je les vois direct.
25:09On mettra des illustrations.
25:11Ouais.
25:12Leggings,
25:12chaussettes blanches
25:13qui dépassent,
25:14et les mecs parient.
25:15Donc,
25:16je dis,
25:16ok,
25:16je prends le parti
25:17d'être un peu différent.
25:18Ouais.
25:18Donc,
25:19grande moustache,
25:20pantalon en velours,
25:21je me décroxe.
25:22Vraiment,
25:23tu ne peux pas comprendre
25:24que je suis coach.
25:24Ouais,
25:25tu es un hipster berlinois,
25:26quoi.
25:26Un peu ça,
25:27vraiment.
25:28Mais,
25:28c'est clairement
25:29une partie que j'ai pris.
25:30Mais pour autant,
25:30j'étais un sportif
25:31de haut niveau.
25:32J'avais fait 20 ans
25:33de rugby à haut niveau.
25:34Je m'entraînais tous les jours.
25:36Je suis des compètes
25:37à Aerox tous les week-ends.
25:39Donc,
25:39j'étais quand même
25:40un sportif entraîné,
25:41tu vois,
25:41et régulier.
25:42Donc,
25:42les gens,
25:43ils voient quelque chose
25:44d'un peu différent.
25:44Ça sent un peu du lot.
25:46Plutôt cool.
25:46Je ne suis pas militaire
25:47dans l'approche
25:48et je n'ai pas envie
25:49de faire la plus dure séance
25:51de l'histoire.
25:51Je veux juste
25:52qu'on se marre
25:53pendant une heure.
25:54Donc,
25:54la musique,
25:55c'est l'Indion,
25:56c'est que des sons à l'ancienne,
25:58que des sons à l'enquête.
25:59Et genre,
26:00je dis,
26:00les gens ont une heure,
26:01ils me payent pendant une heure
26:02pour évacuer un peu
26:03le trop-plein
26:04qu'ils peuvent avoir ailleurs.
26:05Donc,
26:06il faut que cette heure-là
26:06soit cool.
26:07Je ne suis pas coach
26:07de sportif de haut niveau,
26:09je suis coach
26:09de tout le monde.
26:10Donc,
26:11il faut que ce soit
26:12accessible à tous.
26:13Tout ça mis en place,
26:14je pense que
26:15le bouchard
26:16il ne peut rien passer.
26:17J'ai une gueule
26:18qui passe bien.
26:19Et voilà,
26:19ça fait comme ça.
26:20Et en fait,
26:21je termine ma formation
26:22de coach.
26:22Là où tous les coach
26:23sont sur l'arché,
26:24ils me prennent des heures
26:25pour aller travailler.
26:26Maintenant,
26:27ça commence.
26:28En vrai,
26:28j'étais en train
26:29de redonner des heures
26:30à d'autres
26:31de mes collègues de classe
26:32parce que j'avais
26:33trop de demandes.
26:33Donc,
26:33tu as toujours eu
26:34le côté très brand
26:35finalement,
26:36de tout de suite
26:36créer un concept.
26:38Mais ouais,
26:38mais si brand,
26:40pas en voulant
26:41créer absolument
26:42une brand,
26:43c'est juste
26:44en réfléchissant.
26:45Ouais,
26:45comment réunir.
26:46Comment réunir,
26:47comment est-ce que ça marche,
26:49comment je suis efficace
26:50quand je parle de bon sens.
26:51C'est un moment,
26:52tu observes les choses.
26:54Je n'ai pas été
26:54plus intelligent qu'un autre,
26:55juste regarder
26:56ce qu'il se faisait,
26:57ce que les gens voulaient
26:57et j'essayais de comprendre
26:58comment je pouvais apporter
26:59ma pierre à mes fils
27:00avec ma personnalité,
27:03avec mes clisements.
27:04Et après,
27:04il ne faut pas avoir peur
27:05de donner aussi beaucoup
27:06parce que c'est tout
27:07ce que j'ai fait.
27:08Au début,
27:08les cours avec moi,
27:09c'était 5 à 10 euros
27:10par personne.
27:12Tu n'as pas ça
27:12dans Paris.
27:14C'est ça,
27:15je n'ai pas compté.
27:16Tu ne t'es pas dit,
27:16ça dévalorise mon travail,
27:17il faut que je mette
27:17toujours tout de suite
27:18des tarifs.
27:19Oh, tu t'es dit,
27:20ok, je donne d'abord.
27:21Par contre,
27:21j'ai eu d'un retour
27:22d'autres coachs
27:23en composant
27:24de tuer le marché
27:24et ce que je comprends aussi.
27:26Mais moi,
27:27le truc,
27:27c'est les gars,
27:28je ne vais pas mettre
27:29un coaching à 40 balles,
27:30je ne suis pas coach,
27:31je suis en stage là.
27:32Là, j'en prends.
27:33Il n'y a pas de salles de sport
27:34qui sont ouvertes
27:35pour moi,
27:35donc je fais
27:36mon propre stage
27:39tout seul.
27:39Et c'était ça mon truc,
27:40ça s'est bien passé,
27:41ça a grampé,
27:42grampé, grampé,
27:42mais je coachais
27:43de 6h à 8h le matin,
27:46j'allais en cours,
27:47le midi je coachais,
27:48je terminais à 18h,
27:49j'allais coacher le soir
27:50et c'était ça
27:51de lundi à dimanche.
27:52J'avais qu'une envie,
27:54je kiffais tellement
27:54et en plus,
27:55à coup de 10 balles,
27:56ça faisait quand même...
27:57Ça faisait son chemin.
27:58Ça faisait son chemin.
27:59Et je me suis dit,
28:00putain,
28:00c'est la folie en fait.
28:01Ma boîte s'écrite
28:02comme ça,
28:03j'ai continué comme ça,
28:04j'ai juste dit,
28:06maintenant je suis coach,
28:07donc à partir de septembre,
28:08les tarifs à 5,
28:1010, 15 euros,
28:11c'est plus possible,
28:12les tarifs vont augmenter.
28:13Je peux vous garder,
28:14mais par contre,
28:15il va falloir comprendre
28:16que ça passe au-dessus.
28:17Et j'ai gardé
28:1880% de mes élèves.
28:20Et ça,
28:20c'est une stratégie marketing,
28:21ça s'appelle le dumping.
28:22Et en fait,
28:23l'idée,
28:23c'est de commencer
28:24avec des prix très bas
28:25pour attaquer le marché
28:26et puis en fait,
28:27tu crées de la rétention,
28:28tu crées un appel d'air
28:29de plein de gens
28:30qui se disent,
28:3040 euros de l'heure,
28:32ce n'est pas pour moi,
28:32mais en fait,
28:33une fois qu'ils y ont goûté,
28:34tu te dis finalement,
28:36si,
28:36j'ai envie de continuer.
28:37Et en fait,
28:37tu leur mets le doigt
28:38dans l'engrenage.
28:39On pourrait dire,
28:39c'est la politique du dealer.
28:41Tu commences avec,
28:42tiens,
28:42je te fais goûter,
28:43tu as une petite dose
28:44et derrière,
28:45c'est assez finalement
28:46intuitif.
28:48Ça t'est venu comme ça,
28:49en fait,
28:49je propose un galop d'essai,
28:51en même temps,
28:52j'apprends
28:53et tu co-crees cette offre
28:54et tu me disais,
28:54les premiers Irox,
28:55tu emmènes très peu de gens
28:56et puis,
28:57petit à petit,
28:58la sauce commence à prendre
28:59jusqu'au jour où.
29:00Je n'emmène personne.
29:01Pendant un an et demi,
29:02je n'emmène personne
29:03parce que dire,
29:05je fais une compète de sport
29:06que personne ne connaît,
29:07qui demande à courir,
29:09qui demande à faire des burpees,
29:10qui demande à pousser des chariots,
29:13tirer des chariots
29:14dans des hangars,
29:15en Allemagne.
29:17Si tu veux,
29:17le projet de base,
29:18il n'est pas attractif,
29:20tu vois.
29:20Donc,
29:20j'ai essayé d'arriver du monde
29:21et en fait,
29:22je suis quand même construit
29:23pendant toutes ces périodes-là,
29:25c'est que moi,
29:25j'y allais,
29:26je documentais ça
29:27sur mon Instagram,
29:28donc mes élèves
29:29et les gens envoyaient.
29:30Ok.
29:31Mais c'est quoi ce truc-là ?
29:34Les gens voyaient ça en mode,
29:35c'est fun,
29:36mais je n'irais pas le faire.
29:37C'est fun,
29:37mais c'est encore un truc
29:38d'un mongolien,
29:40tu vois.
29:41En même temps,
29:41tu ne vas pas à moitié
29:42quand on regarde aussi
29:44tes plateformes à toi,
29:45on ne peut pas se dire,
29:45tiens,
29:46c'est pour moi.
29:47Ah non,
29:47mais en effet,
29:48si on regarde comme moi,
29:49on peut se dire ça.
29:50Mais si on regarde
29:51les profits,
29:52les gens qui viennent,
29:53c'est incroyable.
29:54Maintenant, oui.
29:54Et du coup,
29:55à un moment,
29:55je me suis dit,
29:56bon, en fait,
29:56c'est trop bien,
29:57il va falloir que je change
29:59mon filiste d'épaule
30:01pour vendre ce week-end-là
30:02à des gens
30:02et ça se part là.
30:04J'avais commencé,
30:05je faisais du coaching
30:05à une boîte
30:06pendant des mois.
30:07Toutes les semaines,
30:08je faisais bassiner,
30:09bassiner,
30:09bassiner avec Ayrocq.
30:10À un moment,
30:10il me dit,
30:11bon Max,
30:12c'est bon,
30:12t'es chiant,
30:13on va aller.
30:14Il y a une compétition
30:15à Barcelone en mars,
30:16on est en fin décembre,
30:18on va la faire.
30:18On est 3-4,
30:19là on part.
30:19Et trop bien,
30:20je m'occupe de tout,
30:21je réserve une villa,
30:22c'est un week-end de ouf,
30:23machin.
30:23Et en montant ce projet
30:24à 4,
30:25je me dis,
30:26bon en fait,
30:26ce que je suis en train
30:27de monter,
30:27c'est hyper cool.
30:28Tu pars à Barcelone
30:29dans une villa de ouf
30:31pour faire une compétition.
30:32Trop bien,
30:32panger les tapas,
30:33la teuf,
30:34tout ça,
30:34il est rentré,
30:35t'as un week-end,
30:36ouf.
30:36Et du coup,
30:36je fais,
30:37ok,
30:37vas-y,
30:38ce week-end-là,
30:38je vais le marketer
30:39à mes élèves.
30:40Ok,
30:40on va à Barcelone,
30:42la course,
30:42c'est le samedi matin,
30:43samedi à midi,
30:45on va terminer,
30:46à 13h,
30:46on est en terrasse,
30:47on mange des tapas.
30:48Ça devient une aventure,
30:49quoi.
30:49C'est une aventure,
30:50sans week-end,
30:51tourner autour du sport,
30:52mais sans week-end.
30:52Je fais un petit texte,
30:53tout ça,
30:54bien comme il faut,
30:55je vois ça à tout le monde,
30:56et là,
30:56la sauce prend.
30:57Et là,
30:57c'est pas à 4,
30:58on part pas à 4,
30:59on part à 35.
31:00Il y a 35 personnes
31:01qui me disent stop,
31:02qui disent,
31:02ok,
31:02on est chaud.
31:03J'arrête les instructions,
31:04je fais ok,
31:04la carrière.
31:05Grosse villa.
31:06Et là,
31:07je cherche des villas.
31:08Des villas à Barcelone
31:09pour 35,
31:10il n'y a pas.
31:10Donc,
31:10ok,
31:11je prends un hôtel.
31:11Je lui dis,
31:12bon,
31:12je vais faire quoi ?
31:13Je vais réserver un hôtel,
31:14alors je leur dis,
31:14écoutez,
31:15en 35,
31:15en économie d'échelle.
31:17Et là,
31:17je me rends compte
31:17que le prix à 200 balles
31:19la nuit,
31:19ils me le font à 120.
31:21C'est trop bien.
31:22Donc,
31:22en fait,
31:22je vais faire tour opérateur,
31:24grâce à tous.
31:25C'est un super upsell
31:26pour les coachs,
31:27il y en a de plus en plus
31:27qui lancent des retraites.
31:28Évidemment.
31:30Et du coup,
31:32j'ai un hôtel,
31:33j'ai un week-end,
31:34j'ai une compète.
31:34C'est trop bien,
31:35ce qu'il faut un an,
31:36c'est qu'on a un nom de groupe.
31:37L'aérobic capacity,
31:39c'est le nom des cours
31:40que je donnais
31:40à des classes que je donnais.
31:42Et je dis,
31:42on a un petit groupe,
31:44on va faire
31:44un aérogang.
31:46Pour ça,
31:47ok,
31:47c'est bon,
31:48valide.
31:48Il faut un t-shirt,
31:49il faut un logo,
31:49il faut un truc.
31:50Donc,
31:50je demande un pote
31:51qui graphise,
31:51fais-moi un logo.
31:52Ce qui serait encore mieux,
31:54c'est que sur place,
31:55on est un vidéaste,
31:56c'est un photographe
31:57qui immortalise tout ça.
31:58Je me retrouve
31:58à emmener 35 personnes
31:59avec un nom de groupe,
32:00un hôtel,
32:01un t-shirt,
32:02un logo,
32:02chacun,
32:02et un truc.
32:03Et un film.
32:04Et un film.
32:05Et donc,
32:06on est au hôtel.
32:06Et on se retrouve
32:07le 20 ans d'histoire
32:08sur le rooftop de l'hôtel
32:09à moi faire un briefing technique
32:11à tout le monde
32:11parce que personne ne l'avait fait,
32:12il n'y avait que moi.
32:13J'en avais fait déjà 10,
32:14mais eux,
32:14ils n'avaient jamais fait.
32:15Évidemment,
32:16le lendemain,
32:16on fait la compète,
32:17tout le monde se régale,
32:18week-end de ouf,
32:19on fait la teuf le soir,
32:20trop bien.
32:21Le dimanche,
32:22on repart.
32:23On va à l'aéroport de Barcelone
32:24et c'est là où
32:25le hasard est bien fait.
32:27On est assis,
32:27on n'a pas beaucoup dormi,
32:29c'est compliqué,
32:29on attend l'avion,
32:30machin,
32:30et là,
32:31il y a un mec qui passe
32:32et évidemment,
32:33je le vois un s'échefé.
32:34Oh putain,
32:34les gars,
32:35c'est lui qui a créé Aerox.
32:36C'est lui le fondateur,
32:37ce mec.
32:37Et le mec s'assoit
32:38un peu plus loin.
32:39J'ai un pote dans le groupe,
32:4045,
32:40forcément,
32:41il y a un des mecs
32:41qui le connaît.
32:49C'est qui ?
32:49Ouais,
32:50ouais.
32:50Et donc,
32:51j'y viens et
32:51salut,
32:53bonjour,
32:53Christian,
32:53c'est Max,
32:54machin.
32:55Et puis,
32:55ah,
32:55c'est toi le Frenchie.
32:57Puis,
32:58ouais,
32:58ouais,
32:58pourquoi,
32:59non,
33:00on parle beaucoup de toi
33:00depuis des mois et tout.
33:03Tu vas partout en Europe,
33:04tu parles de Aerox partout
33:05à tout le monde en France et tout.
33:07T'as ramené 35 personnes
33:08et le mec est fier de ça
33:10parce qu'il y a deux ans,
33:11deux ans et demi,
33:12Aerox,
33:13c'était rien en France
33:14et en Europe,
33:15c'était pas aussi gros que maintenant.
33:16Il se dit,
33:17c'est qui cet ambassadeur de ouf ?
33:18Mais oui,
33:18il se dit,
33:19en fait,
33:20il a créé un sport.
33:21Son but à lui,
33:22c'est qu'il soit développé
33:23au maximum comme il est maintenant.
33:25Mais à l'époque,
33:25c'était pas le cas.
33:26Donc,
33:26voir un mec qui avait adhéré
33:27à son projet
33:27et qui était juste
33:28comme un dingue dessus,
33:29il s'est dit,
33:30incroyable,
33:31tu vois.
33:31Et du coup,
33:31il dit,
33:32écoute,
33:32c'est ça,
33:32je prends l'avion comme toi
33:33et je vais à Paris,
33:34là,
33:34avec ma femme.
33:35Si tu veux,
33:35demain,
33:35on se voit dans ta salle de sport.
33:37Ok,
33:37rendez-vous à 10h lundi
33:38avec le fondateur
33:40qui vient dans ma salle de soeur.
33:42Et je fais,
33:43ah ouais,
33:43d'accord,
33:43bon,
33:43ok,
33:44donc là,
33:45il se passe quoi ?
33:47Toi,
33:47c'était ta star,
33:48c'était Cédidio.
33:49Ah oui,
33:49c'était vraiment,
33:50vraiment.
33:51C'est comme si l'enfant
33:52était assis au cinéma
33:54et qu'il passait derrière la caméra,
33:55tu vois,
33:56ou qu'il avait la chance
33:57de parler au réalisateur.
33:59Et là,
33:59il me parle,
33:59ok,
34:00on se parle en deux heures,
34:01on va boire un café,
34:01tout ça,
34:02et il me dit,
34:02raconte dans ton histoire et tout,
34:04je lui dis,
34:04voilà ce qui m'est arrivé,
34:05ma passion du sport,
34:07comment j'aimerais me réunir les gens,
34:08à l'Iroc,
34:09c'est le petit parfait
34:10pour que les gens puissent
34:11se revenir,
34:12faire des week-ends,
34:13tout ça.
34:13Il me dit,
34:13ok,
34:13d'accord,
34:14bon,
34:14il prend mon numéro,
34:15c'est bon,
34:15il est sympa,
34:16il est poli.
34:17Ensuite,
34:17il a su,
34:18mars 2023.
34:20Entre temps,
34:20moi,
34:20j'ai eu pas mal de réseaux à Paris
34:22parce que je jouais longtemps
34:23au rugby à Paris,
34:24donc j'avais du réseau,
34:25je les mets en relation
34:26avec deux ou trois personnes
34:27parce que l'histoire,
34:28c'est qu'à ce café-là,
34:29moi,
34:34le gars pour t'aider,
34:35je sais pas,
34:35à monter les tribus,
34:36à faire de la main d'oeuvre,
34:37peu importe,
34:38si vous voulez absolument
34:39prendre part au profit,
34:39n'hésite pas à me demander,
34:40moi,
34:41je suis là pour t'aider,
34:41tu vois.
34:42Mais j'ai jamais imaginé
34:43que j'aurais pu être
34:45à la tête de tout ça.
34:47Il se trouve que deux mois après,
34:48il m'envoie un message
34:48et il me dit,
34:49bon,
34:49Max,
34:49on est prêt à développer
34:51le business en France
34:52et le sport,
34:52on a besoin d'un mec
34:53pour le développer
34:54et on veut un mec comme toi,
34:55si t'as envie.
34:56Et là,
34:56je suis là,
34:56je suis en coaching,
34:57je regarde mon téléphone,
34:58c'est pas bien,
34:59faut pas le faire.
35:00Attends deux minutes,
35:01Brenda.
35:04On vous a 90 burpees.
35:05Vas-y,
35:06il en reste 6 là.
35:08Enfin,
35:08je fais,
35:10ok,
35:10on s'appelle demain.
35:11Ça m'oblige un peu
35:12et là,
35:13on s'appelle
35:14et il me dit,
35:14écoute Max,
35:15on est prêt,
35:16on a besoin de quelqu'un
35:17qui développe la marque
35:18en France,
35:19qui organise ses premiers événements,
35:21tout ça,
35:22et on pense que t'es
35:23le mieux placé pour ça.
35:24A l'origine,
35:25à la base,
35:25je suis qu'un coach,
35:26tu vois.
35:26J'ai fait des études,
35:28mais quand même rencontre,
35:29il y avait un coach passionné
35:30qui sait parler,
35:31mais il y avait un coach.
35:32Et ce truc de dire,
35:34quand t'es petit,
35:35une startup,
35:35elle peut faire confiance
35:36à des profils,
35:37non pas par leur compétence,
35:39mais leur envie,
35:40tu vois.
35:41Un mec qui est passionné
35:42de ton produit
35:42et qui a qu'une envie,
35:43c'est qu'il se développe,
35:44ce mec-là va trouver
35:45toutes les façons
35:46pour le développer,
35:47tu vois.
35:47Mais c'est la courbe
35:48d'apprentissage aussi,
35:49je pense qu'il a vu en toi,
35:50que t'avais une capacité
35:52de travail,
35:52d'exécution,
35:54une passion.
35:54Et aussi,
35:54la passion,
35:55c'est contagieux,
35:56donc c'est un job communautaire
35:57qui t'a pas besoin
35:58de diplôme pour ça.
36:00Pour le coup,
36:00oui,
36:01c'est sûr.
36:01Mais pour regatiser
36:02un événement,
36:03il ne faut pas de diplôme
36:04parce qu'après,
36:04c'est fait.
36:05Et encore,
36:06la passion a permis
36:06d'aller chercher
36:07des ressources en moi.
36:08Mais t'avais fait
36:09du business un peu,
36:10Max,
36:10t'as pas fait
36:10une école de commerce ?
36:11J'ai pas fait
36:12une école de commerce,
36:13j'ai fait un DUT,
36:14j'ai eu un licence
36:15d'éco-gestion
36:16et après un master
36:17dans la promotion immobilière.
36:18Mais t'avais quand même
36:19un bagage business.
36:20Oui, oui.
36:21Je l'avais,
36:21c'est sûr.
36:22Aujourd'hui,
36:23je me rends compte
36:23que tout ce que j'ai appris
36:25à l'école
36:25que je pensais
36:26ne jamais réutiliser,
36:27c'est que des FNAF.
36:28Et mon directeur d'école
36:29et ma directrice
36:30m'ont invité à déjeuner
36:31il y a deux semaines
36:31et je les ai remerciés.
36:32À l'époque,
36:33je n'étais pas
36:33le plus grand des étudiants.
36:35Ils n'auraient pas parié sur toi ?
36:36Ils n'auraient jamais parié sur moi.
36:37Ah ouais ?
36:37Jamais.
36:38Mais tu devais quand même
36:38être un peu déjà la coqueluche,
36:40t'avais ce côté-là.
36:41Non, mais on était dans la rugby
36:42dans une classe
36:43et c'était la foire,
36:45c'est celui qui faisait
36:45le plus de bêtises dans la classe.
36:47Ils t'ont dit quoi ?
36:48Très fier.
36:49Et là,
36:49ils veulent faire des présentations
36:51devant les étudiants.
36:53Bien sûr.
36:53Et c'est trop bien
36:54parce que je me l'ai dit,
36:54je pense qu'il y avait
36:55des profils inspirants
36:57comme ça à l'époque
36:58qui étaient venus nous parler.
36:59Et si je leur dis,
37:00les gars,
37:01en fait,
37:01tout ce que vous voyez là,
37:02à l'époque,
37:03ce n'était pas concret,
37:04mais aujourd'hui,
37:05c'est concret et c'est cool.
37:06Et du coup,
37:07il a vu ça en moi.
37:08Si on revient
37:09sur la question de départ,
37:10il m'a demandé
37:11de prendre les rênes
37:12d'un projet national,
37:14d'une marque,
37:15d'un sport.
37:15Beaucoup de gens
37:16à qui je le raconte
37:17me disent
37:17mais mec,
37:18tu n'as pas eu peur ?
37:18Tu ne connais rien,
37:19tout ça ?
37:20Et je dis,
37:21en fait,
37:22non.
37:22Le mec,
37:23il me demande,
37:23c'est-à-dire qu'il pense
37:24que je peux le faire.
37:25Aussi,
37:25tu me racontais,
37:26après ton accident,
37:27tu t'es fait une promesse.
37:28Tu te souviens
37:29de ce que tu m'as dit ?
37:29Je ne peux jamais dire non.
37:32Ce qui peut être
37:33mal interprété parfois.
37:35De plus dire non
37:36par peur en fait,
37:37par anxiété.
37:38Ouais,
37:38tu y vas
37:40et la pensée limitante,
37:42c'est de dire
37:42non,
37:42je ne suis pas capable
37:43de le faire.
37:44Et ça,
37:44ça m'en fout aujourd'hui.
37:45C'est ce que je vais te partager,
37:47c'est que tu n'as jamais fait
37:48quelque chose,
37:49ne pars pas du principe
37:50que tu n'es pas capable.
37:51Fais là
37:52et vois où tu vas.
37:53Et parfois,
37:53on se rend compte
37:54qu'on peut aller
37:54tellement loin.
37:55On ne se rend pas compte.
37:56On n'a jamais atteint
37:57nos limites.
37:57Et je suis encore
37:58en train de les chercher.
37:59Jamais je n'aurais imaginé
38:00faire ce que je fais aujourd'hui.
38:01Jamais je n'aurais pensé
38:02être capable de le faire.
38:03Mais je me suis juste dit
38:04ok,
38:05j'y vais
38:05et on verra.
38:06Et qu'est-ce qui s'est passé
38:07après alors ?
38:08Et qu'est-ce qui se dit
38:08aujourd'hui Christian ?
38:10Christian,
38:10il est relativement content.
38:11Ils sont associés,
38:12ils sont deux,
38:13c'est Moritz et Christian.
38:14Et je suis Moritz en ligne
38:15la semaine dernière
38:16et on était avec l'équipe
38:18journal en call
38:19et il a charlendé.
38:21La France
38:21est un des plus gros marchés
38:23mondial à Euroc.
38:24Ça donne quoi en chiffre max
38:25quand on parle de réussite
38:27pour ceux qui nous écoutent ?
38:28Tu prends la marque
38:28à quel endroit
38:30et où est-ce que tu l'emmènes ?
38:31Je prends la marque avec
38:32zéro événement en France.
38:35L'origine de Euroc,
38:36c'est l'événement.
38:37On fait des événements
38:38sportifs
38:39partout en France.
38:40La strade de base,
38:41je me suis dit
38:42on fait un événement
38:43en 2023,
38:45on en fait trois
38:46en 2024,
38:47quatre en 2025
38:48et cinq en 2026.
38:50À cinq par an,
38:50on serait bien.
38:51On en fait deux en 2023,
38:53on en fait cinq
38:53en 2024.
38:54Donc on est arrivé
38:55à la strade finale
38:57en deux ans
38:58et là en 2026,
38:59exclu,
39:00on en a six
39:01au prévu.
39:01L'autre partie chiffre,
39:03c'est que nous,
39:04c'est du sport,
39:05des events,
39:05mais le cercle vertueux
39:07de Euroc,
39:08c'est que demain,
39:09tu t'inscris à une compète
39:10qui a lieu en octobre,
39:11qu'est-ce que tu vas faire ?
39:12Tu vas t'entraîner.
39:13Où ça ?
39:13Dans des salles partenaires.
39:15License.
39:15La salle partenaire
39:17entraîne
39:17pendant six mois
39:18un athlète
39:19qui vient à la compétition
39:20et comme il kiffe ça,
39:22parce que c'est cool,
39:24il retourne
39:24dans son salle derrière,
39:26il se réentraîne
39:26pendant six mois
39:27et on fait des compètes
39:28et des compètes.
39:29C'est un cercle vertueux.
39:30On avait douze salles
39:31affiliées en 2023,
39:33en août.
39:33On est à 540 euros.
39:35Les douze salles,
39:36au départ,
39:37j'ai dû envoyer
39:37les mails,
39:38j'appelais,
39:39je passais
39:39quatre à cinq heures
39:40par jour.
39:41Je m'étais fait
39:42un Google Calendar,
39:44le booking,
39:45j'envoyais mes défauts,
39:46je prenais un quart d'heure
39:47et je faisais
39:47quinze, quinze,
39:48quinze,
39:48quinze,
39:49les gens étaient
39:49qu'est-ce que ça peut porter
39:51à notre salle de sport ?
39:52C'est quoi les différences
39:53avec le crossfit ?
39:54C'est quoi ça ?
39:55C'était quoi le trigger
39:57pour aller se faire distribuer ?
39:58Ils avaient un mec
39:59au téléphone,
40:00ils ne vendaient pas un produit.
40:01En fait,
40:01ils te parlaient
40:02d'un truc qu'ils vivaient.
40:03Je vivais un truc
40:04et je leur dis
40:04les gars,
40:05il faut absolument
40:06rentrer dans la danse
40:06parce que maintenant,
40:07si vous rentrez maintenant,
40:08je vous jure
40:09que vous allez vivre
40:09un tout de fou.
40:10Du coup,
40:10tu leur montrais
40:11l'appel d'air
40:12que ça allait créer
40:12vers leur salle
40:13parce que tu avais
40:14la puissance
40:14de la communauté.
40:15Et parce que moi,
40:16j'avais créé
40:16la même communauté
40:17à Paris déjà.
40:18Ça,
40:18ça les a fait réagir.
40:19Les autres,
40:20en fait,
40:20il y a un effet de réseau.
40:21J'étais un des précurseurs
40:22à Paris
40:22dans cette création
40:24de communauté
40:24intra-salle de sport.
40:26Donc,
40:26quand je le vendais après,
40:27je le vendais
40:28un truc que j'avais créé déjà.
40:30Donc,
40:30je savais de quoi je parlais.
40:31Le groupe Airo Gang
40:32aujourd'hui,
40:32c'est 300 membres.
40:33En fait,
40:34les gars,
40:34c'est que vos cours
40:35que vous appelez aujourd'hui
40:36Aerobie,
40:37que vous appelez Fit,
40:38que vous appelez Book Camp,
40:39il faut le rebrander
40:40Airox
40:40et les gens,
40:42parce qu'ils vont vouloir
40:42venir à la compétition,
40:44vont aller vers les salles
40:45qui sont affiliées
40:46parce qu'ils voudront
40:47s'entraîner spécifiquement
40:48pour ça.
40:49Et du coup,
40:49pendant un an,
40:50je passais 5 heures par jour
40:51à faire des calls
40:52et ça a marché.
40:53Il y a qui dans la team,
40:54Max ?
40:54Et qui gère quoi ?
40:55Le JB qui gère
40:56les affiliations.
40:57Donc,
40:57c'est lui qui a fait
40:59passer un gros gap
41:00aux affiliations.
41:01On a passé le cap
41:02des 500 en décembre.
41:04500 salles
41:04en France affiliées.
41:06Voilà,
41:06qui sont affiliées.
41:07Qui payent du coup
41:08un membership
41:09annuel.
41:09Exactement,
41:10un membership fee
41:11à l'année.
41:11annuel ou mensuel d'ailleurs.
41:12Ok,
41:13d'accord.
41:13Pour pouvoir utiliser
41:14le nom iRox
41:15et être répertorié
41:16sur le site
41:17et vos réseaux.
41:18Et au-delà
41:18d'être répertorié,
41:19nous,
41:20ce qu'on veut,
41:20c'est un départ,
41:21ce n'est pas
41:21on te vend un produit
41:22et tu débrouilles.
41:24Nous,
41:24on te vend un produit
41:25mais derrière,
41:26on t'accompagne.
41:27Donc,
41:27nous,
41:27on met une prog
41:28quotidienne en place
41:29sur une plateforme.
41:31On offre une formation
41:32au coach
41:32pour qui,
41:33en fait,
41:34on veut absolument
41:35dans cette logique
41:36de cercle vertueux
41:37que les gens,
41:38quand ils vendent ça
41:38à le filier,
41:39les coachs qu'ils reçoivent
41:40soient calés sur la course.
41:42Et parce que c'est une course,
41:44il y a des pénalités,
41:45il y a des règles
41:45et si tu as un coach
41:46qui ne connaît pas ça,
41:47ça va un peu desservir
41:49la cause
41:49et la salle de sport
41:50en question.
41:51On a Eloïse
41:52qui est sur la partie
41:53marketing et com.
41:54Com,
41:54elle coordonne
41:55l'agence de social media,
41:57le vidéaste
41:58qu'on a à temps plein,
41:59les newsletters aussi.
42:01Côté marketing,
42:02elle est plutôt
42:02dans les ventes
42:03de tickets,
42:04de produits sportifs
42:05aux sociétés,
42:06tu vois.
42:06Elle met en place
42:07des partenariats,
42:08avec les partenaires actuels.
42:09Les sponsors ?
42:10Les partenaires,
42:12c'est sponsor pour moi.
42:13D'accord.
42:13C'est quoi vos partenaires ?
42:15C'est trop.
42:16Au global,
42:16dans le monde,
42:17on est quand même
42:17présent dans 28 pays.
42:19Red Bull,
42:20Center,
42:20c'est l'équipementier.
42:22D'accord.
42:22Puma,
42:23Mike Protein
42:23et le dernier,
42:25c'est celui-là.
42:27Donc ça,
42:27c'est des partenariats
42:28à Mont-Max
42:28et vous,
42:29vous êtes un peu
42:29country manager
42:30et du coup,
42:31vous récupérez
42:32un peu les modalités
42:33de ce partenariat
42:33et vous les déclinez
42:34à l'échelle de France.
42:35Nous,
42:35la strade globale,
42:36c'est qu'en fait,
42:37on veut absolument
42:38que chaque événement
42:39dans le monde
42:40offre la même expérience.
42:42Quand tu vas chez Apple
42:42à New York,
42:43tu vas dans le même Apple
42:44à Paris,
42:46ce sont les mêmes.
42:46L'expérience,
42:47c'est la même.
42:48Nous,
42:48c'est pareil.
42:48Ça t'inspire beaucoup
42:49la stratégie Apple.
42:50Tu me disais que Christian,
42:51c'était un peu
42:52le Steve Jobs du sport.
42:53Ça,
42:54c'est moi qui le pense
42:55et je lui ai dit
42:55qu'il était Steve Jobs
42:57du fitness
42:57parce que pour moi,
42:59il a créé un sport,
43:00une discipline
43:00et quand je dis ça,
43:02c'est parce que
43:02iRock aujourd'hui,
43:03ça éclate de partout.
43:05C'est une croissance
43:06qui est incroyable
43:07pour la simple
43:08et bonne raison,
43:08c'est que le besoin
43:09auquel iRock répond
43:11était déjà là
43:12mais qui n'était pas comblé.
43:13C'est un besoin
43:14qui était sous-jacent,
43:15qui n'était pas clairement exprimé
43:16mais qui était là,
43:18tu vois.
43:18Donc,
43:19quand tu te mets
43:20à faire l'iRock,
43:21la première chose
43:22que je te dis,
43:23c'est pourquoi
43:23je n'ai pas fait ça avant ?
43:24Et je compare souvent,
43:25ça fait rire
43:26mais je donne cette image.
43:28C'est comme si
43:28pendant des centaines
43:30de milliers d'années,
43:30tu avais mangé
43:31avec une cuillère
43:32et un couteau.
43:32Une cuillère pour manger,
43:33c'est très bien.
43:34Un couteau,
43:34c'est très bien pour couper.
43:36Puis,
43:36il y a un mec un jour
43:36qui arrive et qui dit
43:37regarde ce que j'ai inventé.
43:38C'est une fourchette.
43:39Et tu te dis
43:40ah,
43:40ce n'est pas con,
43:41c'est intéressant
43:41pour prendre les aliments
43:42et la fourchette
43:42qui est bien plus pratique
43:43que ta cuillère.
43:45Et les fans in the room,
43:46disent les Américains.
43:47Ça se voyait
43:48et pourtant,
43:49c'était tellement évident.
43:51On n'a jamais payé
43:51de communication,
43:52de marketing,
43:53de com.
43:53On n'a rien payé
43:54depuis l'ouverture.
43:56Pas d'influenceurs.
43:57C'est vrai que sur ton Insta,
43:57on voit des tibos shapes.
43:59Ils viennent tout seuls.
44:00C'est eux qui viennent
44:01chercher ta marque
44:02parce que c'est le phénomène
44:03et ils veulent être affiliés à ça.
44:05Et parce que le sport,
44:05c'est cool.
44:06C'est du sport.
44:06Ce n'est pas un produit,
44:08c'est un mode de vie,
44:09c'est un lifestyle.
44:10Qu'est-ce qui a changé
44:11dans le regard des gens ?
44:12Max,
44:12tu me disais hier,
44:13il y a des choses
44:15avec l'exposition
44:16qui te sont arrivées
44:17et que tu n'avais pas
44:18tellement anticipées.
44:19Tu te rends compte
44:20que les gens sont gentils.
44:21Tu as des amis partout.
44:22Tu as des amis partout
44:23qui poussent.
44:24Quand on me connaît,
44:25j'ai beaucoup d'amis
44:26qui arrivent parce que
44:27pourquoi être méchant
44:28quelqu'un qui est gentil ?
44:29Je ne suis pas méchant,
44:30tu as le fond.
44:31Tu as eu des copies
44:31ou des gens un peu déloyaux
44:33qui se sont inscrits
44:34à tes entraînements
44:35et où tu as senti
44:36qu'ils ne te voulaient pas du bien ?
44:37Non, jamais.
44:38Ce n'est pas du bien,
44:39mais tu sens quand c'est sincère
44:41ou pas.
44:41Ou opportuniste aussi.
44:42Comme tu disais,
44:43on est gentil,
44:44mais tu sens qu'il y a
44:45une demande qui va venir.
44:46Ça arrive,
44:47tu le comprends très vite.
44:48Comment tu le gères ?
44:50Après,
44:50il y a une façon de faire.
44:51Il y a de demander quelque chose
44:52de façon frontale
44:53et développer des relations
44:55qui t'amènent
44:56vers ce genre de choses-là.
44:58Parfois,
44:58c'est intéressant aussi.
44:59Moi,
45:00j'y trouve mon compte.
45:01De manière générale,
45:02mon statut m'a rendu
45:03un peu plus intéressant
45:04via les gens,
45:05mais dans le sens où
45:06tu as aussi des profils
45:07hyper intéressants
45:08qui viennent vers moi.
45:09Des intéressés
45:10et tout ça,
45:11ça arrive,
45:11mais c'est une boutille.
45:12C'est surtout des gens
45:13hyper intéressants.
45:15L'histoire du Yes Men,
45:16par exemple,
45:16j'écoute un podcast
45:17de Mathias Tandoua
45:18qui est 10 fois
45:19champion du monde de BNX.
45:20Il y a trois semaines,
45:21on fait un entraînement
45:22à l'INSEP à Vincennes.
45:23Moi,
45:24j'organisais ça
45:24avec un pote d'enfance
45:26qui est préparateur physique
45:27depuis 10 ans là-bas
45:28et on dit à Mathias,
45:30est-ce que tu es intéressé ?
45:31Mathias,
45:32c'est simple,
45:32s'il a son emploi du temps
45:33qui est vide,
45:34il va dire oui.
45:35C'est un Yes Men.
45:35Et c'est ça le truc.
45:36Je ne connais pas ?
45:37Ok,
45:37intéressant,
45:38j'y vais.
45:38Et du coup,
45:39j'ai accès à des mecs comme ça.
45:40Ce matin,
45:41on s'est entraîné
45:41avec des sportifs
45:42médaillés olympiques.
45:44Tu vois,
45:44je suis ici
45:45à raconter mon histoire
45:47avec toi
45:47et tout ce que tu as vécu avant.
45:49C'est juste incroyable.
45:51Et est-ce que parfois
45:51cette exposition,
45:53la sur-sollicitation
45:54te donne un peu des vertiges ?
45:56Parce que finalement,
45:57c'est aussi arrivé
45:57comme une traînée de poudre.
45:59Tu as un statut qui croit,
46:00tu as une équipe qui grandit,
46:01il y a un chiffre d'affaires
46:02qui se dimensionne,
46:03il y a des gros sponsors
46:04quand même
46:04qui vous regardent
46:05et même si tu as le sourire,
46:06j'imagine que parfois
46:07les sponsors,
46:08forcément,
46:09ils mettent un certain type
46:09de pression,
46:10parfois c'est très inflexible.
46:11Il y a des formes de charge
46:12aussi dans ton métier,
46:13dans tout ça,
46:14ça vient avec son lot
46:14de difficultés ?
46:15Oui,
46:16sans aucune pression.
46:18Jamais ?
46:18Jamais.
46:19Je comprends les enjeux,
46:21il n'y a pas de pression.
46:22On ne me dit pas
46:22il faut ça, ça, ça.
46:24Pour l'instant,
46:25c'est comme ça.
46:26Peut-être que,
46:26parce qu'aussi,
46:27on est au début de l'aventure,
46:29qu'on me laisse
46:30une marge de manœuvre
46:31qui est absolument incroyable.
46:33Là,
46:33on est encore
46:33en train de tester le concept,
46:35de voir comment il fonctionne,
46:36on est en train de se structurer.
46:37Mais il y a un moment
46:38où on va arriver
46:39à une certaine maturité
46:40et que là,
46:42on a des chiffres
46:43en face des investissements
46:44qui sont faits,
46:45il va falloir les contrats
46:46qui sont en place
46:47et à ce moment-là,
46:48peut-être que la pression
46:49elle va arriver.
46:50Mais moi,
46:51je suis persuadé
46:51que comme on est
46:52dans une sphère sportive,
46:53on est dans cette espèce
46:55de communautarisme,
46:57c'est un mélange,
46:58tu ne veux pas être
46:58trop, trop précis,
47:00il faut englober
47:01beaucoup de monde.
47:02Quand tu crées
47:02de la trend,
47:03comme les sponsors Puma,
47:04par exemple,
47:05tu as des actions,
47:06évidemment,
47:06à être en place,
47:07mais l'événement lui-même
47:08est une action.
47:09L'événement
47:09est le support parfait
47:11pour un sponsor,
47:11donc déjà,
47:13ça, c'est bien.
47:13Ma pression
47:14qu'on mettrait éventuellement,
47:16c'est de faire
47:17un événement parfait,
47:17tu vois.
47:18Mais cette pression-là,
47:19c'est moi qui le veux.
47:20La pression du remplissage,
47:22la peur de ne pas vendre,
47:23est-ce que tu l'as eue
47:24ou tu l'as encore
47:25à certains moments ?
47:26On l'a eue.
47:26Au début,
47:27évidemment,
47:28on scrutait les ventes,
47:29quand est-ce qu'on va
47:30vendre nos billets,
47:31on doit les mettre
47:33à quel moment,
47:34l'ouverture de la billetterie,
47:35quelle billet
47:35on va mettre
47:36sur Instagram,
47:37la mayonnaise prenne.
47:40Et aujourd'hui,
47:41on n'a plus vraiment
47:42ce souci,
47:42on a le souci
47:43de gérer
47:44la frustration
47:45de ceux
47:46qui n'ont pas de billets
47:47parce qu'ils n'ont pas eu le temps.
47:48Problème de riche.
47:49Problème de riche.
47:50Mais problème.
47:51Ouais.
47:51Parce que si je prends
47:52trois bâches
47:53parce qu'il n'y a plus de place
47:54d'affilée,
47:55bah c'est chiant.
47:56Et c'est vrai que même au dîner
47:57où on s'est rencontrés,
47:58il y avait quelqu'un
47:59qui disait
47:59« D'ailleurs,
48:00j'aimerais bien avoir une place
48:01et j'imagine la chance. »
48:02J'ai trois d'hommes par jour.
48:03Tu fais quoi dans ces cas-là ?
48:04Waitlist ?
48:05Ah oui,
48:06je ne peux rien faire
48:06et je n'y réponds plus,
48:07on va dire.
48:08D'accord.
48:09Parce qu'en fait,
48:09c'est toujours pareil.
48:10Je pense avoir
48:1135 messages WhatsApp par jour.
48:14Ah quand même ?
48:15Ouf,
48:15c'est bon,
48:16et je réponds
48:16de façon régulière.
48:17D'inconnus ?
48:18Des messages d'inconnus ?
48:19Non, non.
48:19En général.
48:20Mais c'est-à-dire que
48:21j'ai de la sollicitation,
48:22tu ne peux pas répondre
48:23à toutes les personnes
48:24qui te demandent une place
48:25parce qu'en fait,
48:26à un moment,
48:27si tu dis oui ou non,
48:28ça engrange une réponse
48:30et c'est ça
48:30et tu as LinkedIn
48:31que je reçois les CD
48:32tous les jours maintenant.
48:33Il faut dire que tu as
48:33une team aussi
48:34de 900 bénévoles
48:35quand tu fais des événements.
48:37C'est quand même,
48:38ça donne le tournis
48:39en termes de management.
48:41On a une personne qui...
48:42Une seule ?
48:43Une seule.
48:43Le pire poste de la Terre.
48:45Il adore ça.
48:46Il adore ça.
48:47Ah ouais ?
48:47Ouais.
48:48Comment tu as recruté
48:49tes top profils ?
48:50C'est grâce à ton réseau ?
48:51Héloïse qui est au marketing
48:53par exemple,
48:53c'était une de mes élèves
48:54dans la salle du sport.
48:55Ok.
48:55Elle bossait pour Puma.
48:57Enfin, une agence
48:57qui gérait l'image de Puma.
48:59Ok.
48:59Donc, c'était assez...
49:00Tu l'as débauchée ?
49:01Je lui ai demandé
49:01si elle était intéressée
49:02de venir.
49:03Elle a dit oui,
49:03pourquoi pas ?
49:04Au sein,
49:04elle a géré
49:05tout ce qui est service
49:06aux athlètes,
49:07les tickets,
49:08le service sur place,
49:09tout ça.
49:10Tous les étés,
49:10elle a été hôtes
49:12sur des yachts
49:13de luxe dans le sud.
49:14Et tous les étés,
49:15Christian a fait une petite
49:16semaine poker avec ses potes
49:18sur un île de luxe.
49:19Christian rencontre Océane
49:20sur le même bateau.
49:21Ouais.
49:22Il dit,
49:23ouais,
49:23je suis en train d'ouvrir
49:24mon business en France.
49:26On cherche quelqu'un
49:26pour accompagner
49:27notre contribuie nature.
49:29Et donc,
49:29il a demandé à Océane
49:30de prendre ce bosse-là.
49:32Christian,
49:33il est comme ça.
49:33Il est comme ça.
49:34C'est un instinctif.
49:34C'est un instinctif.
49:36Et du coup,
49:36Océane et moi,
49:38on a commencé ensemble.
49:39On a commencé en Télé 3.
49:40Donc, en gros,
49:41grosso modo,
49:42ta façon de recruter,
49:43c'est ton réseau
49:44et aussi,
49:45un petit peu,
49:45les hasards de la vie.
49:46Et puis aussi,
49:47j'imagine,
49:47le réseau étendu,
49:49les coachs,
49:50les gens,
49:50le bouche-à-oreille.
49:51C'est quoi ton rêve
49:52aujourd'hui, Max ?
49:53J'aimerais bien,
49:54pour finir,
49:54te poser cette question.
49:56Parce que toi,
49:56aujourd'hui,
49:57tu développes
49:57Aerox Fonce,
49:58mais il y a aussi toi,
49:59finalement,
50:00ta marque personnelle
50:01qui se développe
50:02via ce mouvement.
50:03Mais est-ce que
50:03tu te vois pour toujours
50:05avec Aerox ?
50:06Qu'est-ce que tu as envie
50:06pour la suite ?
50:08Moi, ce que je veux aujourd'hui,
50:08je suis dans Aerox,
50:10c'est le projet.
50:11Et le projet,
50:11il en est qu'au début.
50:12Et j'ai la chance
50:13d'avoir été pris
50:15pour développer
50:16ce projet en France.
50:17Donc,
50:17d'être dans une machine
50:18que beaucoup
50:19n'ont pas l'occasion
50:20de toucher.
50:21Être dans ce genre
50:22à l'initiative
50:23en France
50:24d'un projet mondial.
50:26C'est un momentum.
50:27Ouais,
50:27et qui, carrément,
50:28crée une nouvelle trend.
50:30On crée un sport.
50:31Le fitness racing,
50:32c'est un sport.
50:33Mon goal à moi,
50:34premièrement,
50:34c'est qu'Aerox,
50:35où le fitness racing,
50:37deviendra sport olympique.
50:39Et là,
50:39là,
50:40j'aurais...
50:40Tu passeras
50:42des buts chaumont
50:44aux Jeux olympiques.
50:45J'imagine.
50:45Là,
50:46on est au Grand Palais.
50:47Le Grand Palais.
50:47Pour finir,
50:48l'histoire du Grand Palais,
50:49c'est très drôle.
50:49Christian,
50:50quand il m'embauche,
50:51il dit Max,
50:52comment il est créé
50:52à ce sport ?
50:53C'est pour un jour
50:54et dans des lieux
50:55ambitiatiques
50:56tels le Grand Palais.
50:57OK, Christian,
50:58ça marche.
50:58Je prends ça en tête.
51:00Et il a fait
51:00comme cadeau anniversaire
51:01le Grand Palais
51:02en avril prochain.
51:04Qui est complet,
51:05déjà.
51:05Qui est full
51:06depuis longtemps.
51:07Bravo, Max.
51:08Merci de nous avoir
51:08partagé tout ça
51:09ou est-ce qu'on peut
51:10te retrouver
51:10pour la suite ?
51:12LinkedIn,
51:13Max.
51:14Ah, quand même !
51:15Réseau social préféré.
51:17Je l'utilise
51:17de plus en plus.
51:18On me donne
51:19des conseils dessus.
51:20Non, c'est pas vrai.
51:21Et Instagram,
51:22Max,
51:23Villa,
51:23Villa avec trois L.
51:25On mettra tout ça
51:26en ligne.
51:27Merci Max d'être venu.
51:28Merci à tous.
51:28Vous pouvez aller
51:29inonder sa messagerie
51:30sur LinkedIn
51:31pour tester,
51:32voir s'il répond.
51:32Sur Instagram
51:33où il est déjà
51:33très présent,
51:34vous pouvez le voir
51:35passer en story
51:36crapahutant
51:37avec Louis Marti
51:38et d'autres invités
51:39que j'ai eu la chance
51:40de recevoir dans le podcast.
51:41Merci à tous
51:41pour votre écoute
51:42et rendez-vous
51:43pour un prochain épisode.
51:44Ciao !
51:45Si cet épisode te plaît,
51:50tu peux le partager
51:51en me taguant
51:51ou lui laisser 5 étoiles
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51:53Marketing Square
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51:57Sous-titrage Société Radio-Canada

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