Le tribunal de commerce de Rennes va se prononcer sur l'offre de reprise de la fonderie de Bretagne par le français Europlasma. Tous les postes devraient être conservés et l'activité devrait se tourner vers l'armement.
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00:00Une question de survie pour Eric, salarié de la Fonderie depuis plus de 10 ans.
00:04Et qu'importe si le candidat à la reprise fait dans l'armement.
00:07On fasse des cuillères, des plaques d'égout ou des...
00:11On n'est pas fier de faire bien sûr des obus, mais il va falloir une activité ici.
00:16Ce sont des corps d'obus. Si on doit les faire, on les fera.
00:18Les syndicats aussi croisent les doigts.
00:20Cette solution de reprise apporterait à court terme de gros volumes de production
00:23dans ce contexte international de réarmement, explique Maël Le Goff
00:27à la tête de la CGT Fonderie de Bretagne.
00:30C'est une solution qui va remplacer pendant un bout de temps la production Renault.
00:34Eux ont décidé de faire leur production en Espagne, au Portugal, en Turquie.
00:39Donc toutes ces productions s'en vont et c'est une solution de rechange assez rapide.
00:44Si l'offre est acceptée, l'activité pourrait reprendre d'ici septembre.
00:47Objectif, 24 000 obus par jour.
00:50Tous les emplois ne seront pas repris, mais en fonction des commandes,
00:53davantage de postes pourront être garantis, assure le potentiel repreneur.