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Adoptée le mois dernier, la loi sur la sécurité dans les transports était très attendue des professionnels. Mais certains ont estimé que certaines dispositions sont contraires à la Constitution, notamment celles permettant le recours à la contrainte par des agents privés. 
Le Conseil constitutionnel avait été saisi par des députés LFI, écologistes et socialistes

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Transcription
00:00C'est une loi très attendue par les professionnels, mais le Conseil constitutionnel a décidé d'en censurer une partie.
00:07Les sages ont estimé que certaines dispositions de la loi sur la sécurité dans les transports sont contraires à la Constitution,
00:14notamment celles permettant le recours à la contrainte par des agents privés.
00:19Le texte de loi permettait aux forces de l'ordre de la SNCF et de la RATP de contraindre toute personne troublant l'ordre public à quitter les gares, stations ou véhicules.
00:28Mais pour le Conseil constitutionnel, cette prérogative relève par nature de la seule compétence des autorités de police.
00:35Ces agents ne peuvent donc pas exercer une contrainte sur la personne qui refuse d'obtempérer et la faire sortir, mais peut en revanche lui refuser l'accès à ces lieux.
00:44Autre disposition très attendue par les professionnels, le texte prévoyait la pérennisation du port de caméras piétons par les contrôleurs,
00:51ainsi que la possibilité pour les forces de sécurité des transports de procéder à des palpations sans nécessiter le feu vert des préfets
00:59ou encore d'intervenir aux abords des gares.
01:02Des dispositions cette fois validées par le Conseil constitutionnel.
01:05– Sous-titrage Société Radio-Canada –

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