Patrick Privat, trésorier confédéral FO : «Il n'est pas normal qu'on soit obligés de protéger le Conseil Constitutionnel»
Patrick Privat, trésorier confédéral FO : «Il n'est pas normal qu'on soit obligés de protéger le Conseil Constitutionnel pour quelques personnes qui sont là uniquement pour casser»
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00:00 Vous avez vu des manifestants avec des badges, là ?
00:01 Non, je n'en ai pas vu moins.
00:03 Même sur les exactions qu'on vient de voir.
00:05 - Mais c'est pour ça qu'on vous fait commenter ces images.
00:06 Je ne suis pas en train de dire que ces gens-là sont de votre côté.
00:08 Ces gens-là, ils sont contre vous, finalement.
00:10 - Il n'y a pas de syndicalistes.
00:11 Donc, évidemment, je ne peux pas cautionner ce genre de choses.
00:14 - Il n'y a pas de syndicalistes.
00:14 Il y a des députés de la nation qui approuvent ce genre de méthode.
00:20 - Moi, je n'approuve pas ce genre de méthode.
00:22 Les choses sont claires.
00:23 C'est pour ça que nous organisons nos manifestations dans un cadre républicain.
00:26 - Et je ne suis pas sûr qu'à la CGT, on ait le discours que vous êtes en train de tenir.
00:29 - Moi, je tiens ce discours. Je ne suis pas à la CGT.
00:30 Je suis à Force Ouvrière.
00:31 - Je sais bien.
00:33 - Et on est fortement représenté dans les forces de police.
00:35 On a de nombreux syndiqués.
00:37 - C'est vrai.
00:38 - Je le rappelle.
00:39 Donc, on sait un peu de quoi on parle dans ces histoires-là.
00:42 Et bien entendu, on travaille avec nos militants policiers
00:46 pour bien comprendre ces difficultés.
00:49 Il n'est pas normal qu'on soit obligé de protéger le Conseil constitutionnel,
00:52 comme on est en train de le faire là,
00:54 pour quelques personnes qui sont là pour casser et uniquement pour casser.
00:59 Alors, il ne faut pas dire non plus que parce qu'il y a eu moins de manifestants aujourd'hui,
01:06 on voit plus les gens.
01:08 - Oui, c'est la première chose que je vous ai dit.
01:10 Les manifestants sont moins nombreux, donc les casseurs sont plus visibles.
01:14 - C'est à peu près, et je parle sous le contrôle du commissaire de police,
01:16 le même nombre de personnes qui font ça.
01:18 C'est exactement ça.
01:19 C'est chaque fois un petit millier de casseurs d'Urlu-Berlu
01:23 qui sont devant les manifestations, largement devant le carré de tête d'ailleurs,
01:30 et qui, par moment, essayent d'infiltrer le parcours
01:33 ou reviennent en force vers le carré de tête.
01:35 [Musique]
01:38 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]