Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !
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AmusantTranscription
00:00Ça s'est passé chez Lara Bell Rose & Friends sur Fun Radio.
00:04Alors Alex nous disait qu'il avait des liens avec Hugh Giffner.
00:07Non, pas du tout.
00:09Tu étais en lien avec des personnes qui s'occupaient du catalogue Playboy.
00:13C'est ça.
00:14Tu as fait des soirées spéciales,
00:15puisque tu nous as expliqué qu'à un moment donné dans ta vie,
00:19tu t'es dit, ah, ma fibre d'organisateur de soirée, elle est là.
00:23J'ai peut-être un sens à ma vie là.
00:24Il y a quelque chose que je fais bien et que j'aime.
00:25Et puis, ça peut venir répondre à ton rêve d'aller toucher les sphères de la jet set,
00:34des mondes inaccessibles,
00:37et que ce soit une revanche sur la vie et sur cet accident que tu as eu à 16 ans
00:40et qui fait que tu es en fauteuil roulant.
00:42Tu nous disais, hors antenne, on va laisser Playboy de côté deux secondes.
00:45On parlait de Cannes, parce que tu as organisé énormément de soirées là-bas,
00:48la soirée des Belges à Cannes.
00:51Tu es la première personne en fauteuil roulant
00:55à avoir monté les marches.
00:56Oui.
00:57C'est génial.
01:00Oui, oui.
01:00Extraordinaire.
01:02Pour la petite histoire, moi j'ai créé une association
01:05qui s'appelle Wheeling Around the World
01:06en 2011 ou 2012,
01:11dont le parrain est Nico Salia Gas, d'ailleurs.
01:13Et dans ce cadre-là,
01:16on avait organisé, avec le Festival de Cannes,
01:19une délégation spéciale.
01:21Et donc, il y avait pas mal de célébrités.
01:25Et l'idée, c'était que les stars se mobilisent pour la mobilité.
01:29Ok.
01:29Et donc, en gros, on a fait une montée des marches tous ensemble.
01:33Et c'est les personnalités qui m'ont porté.
01:35Génial.
01:35Pour la symbolique.
01:38Mais c'est vrai qu'ils n'ont pas pensé
01:39à mettre une rampe sur le côté.
01:41Non.
01:42Après, à leur décharge,
01:43parce que j'entends souvent ça,
01:45il faut savoir qu'une rampe,
01:46si on devait monter vraiment
01:47toutes les marches de Cannes,
01:49elle serait très très très longue.
01:50Donc, c'est compliqué, en fait,
01:51d'un point de vue physique.
01:54Pratique.
01:55Pratique, oui.
01:55Donc, c'est-à-dire qu'en gros,
01:57il y a un ascenseur.
01:58Non, mais une rampe, je ne sais pas moi,
01:59motorisée, quoi.
02:00Ah, oui, oui.
02:00Et tu mets dessus, ouuuuuh.
02:01Une sorte de...
02:02Plutôt un ascenseur.
02:03Ah, oui, oui.
02:04Oui, comme ce qui peut accompagner
02:06parfois les escaliers dans certaines visons.
02:08Oui, alors un lift.
02:09Oui.
02:09Un lift éventuellement, c'est vrai.
02:10Wow, quand même.
02:11Parce qu'à l'époque,
02:13donc moi, je l'ai fait souvent,
02:14les montées des marches,
02:16chaque année,
02:17donc au moins 11 fois.
02:20Et en fait, c'est un peu chiant
02:21parce que tu vas sur le tapis
02:23et en fait, tu n'as pas le plaisir jusqu'au bout.
02:25Parce qu'à un moment donné,
02:26tu arrives au bout du tapis rouge,
02:27on te dit, bon,
02:27ben maintenant, tu passes derrière.
02:29Ah, oui.
02:29Et en fait, tu rentres dans le bâtiment
02:30et puis là, tu as un ascenseur.
02:31Oui, ce n'est pas du tout pareil.
02:32Non.
02:33Et donc, pour cette symbolique-là,
02:36pour justement...
02:36En fait, le slogan de mon asos,
02:39c'est « Rien n'est impossible
02:40à celui qui marche dans sa tête ».
02:41Qui est inspiré d'ailleurs d'un livre
02:44de Pascal Segal,
02:46« L'homme qui marchait dans sa tête ».
02:47Et c'est en fait un mec qui est tétraplégique.
02:50C'est un vieux livre
02:50qui est, je pense, un des pionniers,
02:53si pas le premier,
02:54à avoir autant voyagé en fauteuil roulant.
02:57Ok.
02:57Et c'est ça aussi qui m'a donné
02:58un peu ce goût du voyage
03:00et de l'aventure, etc.
03:03Mais donc, bref, tout ça pour dire que
03:04pour finir cette histoire,
03:07dans ce cadre-là,
03:07ben, on a monté les marges.
03:09Et c'est des personnes spéciales
03:10qui t'ont porté ?
03:11C'est quoi ?
03:12Nico, c'était...
03:12Non, Nico, c'était pas là,
03:14mais t'avais Christophe Beaugrand,
03:15par exemple, pour le remplacer.
03:16Ok.
03:17Puis, il y avait d'autres acteurs français.
03:19T'avais Lee John aussi,
03:20si ça vous parle,
03:21Imagination.
03:22Oui, oui, bien sûr.
03:22Un bon ami à moi.
03:24Enfin, voilà, des gens comme ça.
03:26Mais c'est génial.
03:27Écoute, franchement,
03:28là, ta revanche sur la vie,
03:29il y a un sorry,
03:30là, on touche déjà,
03:32voilà, le festival de Cannes.
03:33Le festival de Cannes,
03:34la famille, le Zénème.
03:35Je pense même que t'aurais
03:36pas du tout eu la même vie
03:38si cet accident n'était pas.
03:40Je le dis toujours.
03:41Je dis toujours que je...
03:42Et je le pense réellement.
03:44C'est que je fais,
03:46j'ai fait,
03:46mais je fais
03:47beaucoup plus de choses
03:49de par mon handicap
03:50que si j'aurais probablement
03:52pas eu mon handicap.
03:52Oui.
03:53Parce que j'ai cette hargne,
03:55j'ai cette revanche sur la vie.
03:57Cette niaque intérieure
03:58qui me dit
03:59qu'il n'y a pas de limite
04:00et chaque fois que je termine un projet,
04:02j'en ai déjà deux qui suivent
04:03et j'ai toujours une ambition
04:04qui va de plus en plus loin
04:06et des fois,
04:07il faut d'ailleurs
04:07que je me calme un peu
04:10ou que je redescende sur terre
04:11parce que je me dis,
04:11bon...
04:12C'est quoi les projets à venir ?
04:13Alors là,
04:13c'est quoi les rêves fous ?
04:15Tant que tu vas aller dans l'espace ?
04:16Bah...
04:17Ah !
04:18Bien sûr !
04:19Ah !
04:19En parlant d'espace,
04:20Katy Perry,
04:21c'est bon,
04:21elle est dans l'espace là.
04:22Elle est partie aujourd'hui
04:23avec un groupe de femmes
04:24dans l'espace
04:24avec la navette de Jeff Bezos
04:26il me semble.
04:26On fait 12 minutes.
04:28Ah, elle est revenue ?
04:29Oui, c'est...
04:30Ah, d'accord.
04:31Mais bon,
04:31c'est pas mal.
04:32Ça oui.
04:33Pas mal, oui.
04:33Elle est toujours vivante,
04:34elle n'a pas péri.
04:36Voilà.
04:36C'est ça.
04:38Aller dans l'espace,
04:38ça serait un rêve.
04:39Moi, c'est mon rêve.
04:40Katy Perry,
04:40lui, mon rêve, personnellement.
04:41Oui, tu m'as déjà dit
04:42que c'était ton rêve,
04:43c'est vraiment ça.
04:44Mais c'est parce que
04:44je n'arrive pas à me projeter.
04:45Moi, j'ai des rêves.
04:46Après, quand j'y suis,
04:46je fais,
04:47qu'est-ce que j'ai foutu ?
04:47J'ai toujours des trucs comme ça.
04:49Mais en vrai,
04:49je me dis,
04:50ça, c'est quand même
04:50une expérience,
04:51c'est incroyable.
04:54Oui, c'est génial.
04:54C'est exceptionnel.
04:55Tu peux quand même se lay
04:56en dire,
04:57non, mais les gars,
04:57moi, j'ai été dans l'espace.
04:58Là, tu as ta photo en grand
04:59avec ton sarcophage,
05:01ton scaphandrier,
05:02je ne sais pas comment ça s'appelle,
05:03la tenue des astronautes,
05:04mais exceptionnel.
05:06Donc, alors ?
05:07J'aimerais beaucoup, oui.
05:08Alex ?
05:09Même le fait de sentir
05:10l'apesanteur.
05:11Oh, punaise, mais oui !
05:13Surtout dans mon cas,
05:14moi,
05:15où je sens quand même
05:16cette attraction.
05:17Enfin, je veux dire,
05:19voilà,
05:19quand je donnais un exemple
05:20avec le saut en parachute,
05:21parce que j'en ai fait
05:22plusieurs fois aussi,
05:23et je pense que pour tout le monde,
05:25c'est une expérience incroyable,
05:27mais dans mon cas,
05:28moi, c'est encore différent
05:29parce que j'ai plus cette attraction.
05:31Là, je me sens toujours attiré.
05:32Tu as cette retenue,
05:34tu es collé à ta chaise,
05:35entre guillemets,
05:36et quand tu sautes en parachute,
05:38quand tu es en chute libre,
05:39en tout cas,
05:40tu n'as plus ça.
05:41C'est juste,
05:42c'est magnifique.
05:42Ah oui, c'est décuplé encore plus,
05:44ce sentiment de légèreté.
05:47Tu nages aussi un peu ou pas ?
05:48Je nage, oui.
05:49Ça, c'est chouette aussi, non ?
05:50Ça doit être, enfin,
05:52nager, c'est incroyable.
05:54C'est un sentiment de...
05:55C'est vrai.
05:55J'aime beaucoup nager.
05:57Donc, ok.
06:00Festival de Cannes,
06:01dans deux ans,
06:01c'est monté dans l'espace.
06:03Allez.
06:04On manifeste.
06:06Tu fais du sport aussi ou pas ?
06:07Est-ce qu'on nous pose la question
06:08sur WhatsApp,
06:09savoir si tu n'as jamais pensé
06:11genre à faire un sport paralympique ?
06:14Non.
06:15Pour être tout à fait franc,
06:16je n'ai jamais été
06:17un grand, grand sportif,
06:19même si je devrais.
06:20J'ai fait du tennis
06:21pendant plusieurs années
06:22en fauteuil roulant.
06:23Waouh !
06:24Et puis, voilà.
06:26Puis, maintenant,
06:27quand je peux, je nage.
06:28Mais c'est vrai
06:28que je devrais refaire du sport.
06:30Et quand tu joues au tennis,
06:31tu joues avec d'autres personnes
06:32en fauteuil
06:32ou alors tu peux jouer...
06:34Les deux.
06:34En fait, la seule différence,
06:36donc, tout reste identique,
06:38si ce n'est que tu as droit
06:39à deux rebonds.
06:40Ah oui, ok.
06:41C'est tout.
06:42D'accord.
06:42Pour le reste, tout est pareil.
06:43Pas mal, c'est cool.
06:45Ok, d'accord.
06:45Bon.
06:46Avant l'espace, alors,
06:48entre-temps,
06:49donc, il y a eu Cannes
06:50et puis, il y a eu Playboy.
06:52Il y a eu Cannes,
06:53il y a eu Playboy en parallèle
06:53pendant sept ans.
06:56Sept ans ?
06:56Oui.
06:57Et tu étais quoi ?
06:58Tu étais...
06:58Je faisais...
06:59Franchement, je ne vais pas...
07:01Je ne vais pas m'en plaindre.
07:02J'avais un chouette rôle
07:03parce que je devais faire les castings.
07:06Mais j'adore !
07:07Mais où, ici ?
07:08Partout.
07:09Mais enfin, dis !
07:10J'allais, j'allais...
07:11C'est François Lambrouille, quoi,
07:12tu vois, dans Diconex.
07:14Oui, alors maintenant,
07:15tout de suite,
07:15t'es un chat qui va...
07:16Non !
07:18Non, mais je pouvais aller
07:19n'importe où, en fait,
07:20parce que je travaillais avec
07:21des Espagnols, des Anglaises,
07:23des Françaises, des Belges.
07:25Mais...
07:26Et donc, en fait,
07:27je pouvais aller n'importe où.
07:28Si, par exemple,
07:29j'allais trois jours à Londres,
07:31même si c'était pour autre chose
07:32à la base,
07:32je pouvais mettre un message
07:34en disant, voilà,
07:34casting Playboy
07:35à tel endroit.
07:36Oh, Alex !
07:37Incroyable !
07:38Même si t'allais pour autre chose.
07:40Ça, ça rentre dans les frais de...
07:41Tu vois ?
07:43C'était professionnel.
07:44Alors, je prends une suite
07:455 étoiles,
07:46parce que c'était normal.
07:49Incroyable !
07:50Là, t'as croisé
07:50des femmes exceptionnelles, quoi.
07:53Des Playmates, quoi.
07:54Des Playmates, c'est vrai.
07:56Wow !
07:56Génial !
07:56Et t'as encore, oui,
07:57des posters,
07:59des affiches...
08:00Non, j'ai jamais eu de posters.
08:01Des posters, surtout.
08:01Ils s'en foutent des posters,
08:02des numéros.
08:04Alex !
08:04Des numéros, ça j'ai encore.
08:06Mais attends,
08:07parce que, ok,
08:07tu faisais des castings,
08:08mais pour quels...
08:09Ah, c'est-à-dire ?
08:10Et donc, en fait,
08:10c'est ces filles-là
08:11qui étaient, tu vois,
08:12les coups d'un soir...
08:14Ah, non, même pas.
08:16Ah, non, même pas.
08:17Très professionnel, Alex.
08:19Avec les vieilles
08:20avec lesquelles je travaillais, oui.
08:22Les vieilles ?
08:22Avant ou après.
08:23T'as dit quoi ?
08:24Avec les filles
08:25avec lesquelles je travaillais.
08:27Les vieilles aussi, peut-être.
08:31T'as pas entendu vieilles.
08:32Moi, j'ai entendu vieilles aussi.
08:34Oh, punaise.
08:35Ok, donc en fait,
08:36tu faisais des castings Playboy
08:37pour des filles...
08:38Pour qu'ensuite,
08:39qu'elles puissent faire l'événementiel.
08:41Donc, il y avait les castings événementiels.
08:43Enfin, c'est long à expliquer, mais...
08:44Et c'est les soirées
08:45où t'as les bunnies, hein ?
08:46Voilà.
08:46Et donc, en fait,
08:47les soirées bunnies à la base,
08:49bon, c'est sexy,
08:51mais il n'y a rien de trash.
08:52Oui, mais bien sûr.
08:52Elles sont déguisées en petits lapins,
08:54elles font des photos avec les gens,
08:55elles donnent des cadeaux,
08:56elles dansent un peu,
08:57elles animent.
08:57ça s'arrête là.
08:59Mais donc,
08:59on le faisait essentiellement
09:00dans les clubs,
09:02aussi dans les entreprises
09:03et aussi, éventuellement,
09:05de temps en temps
09:05pour des événements privés.
09:06Enterrement de vie de garçon,
09:07ce genre de choses.
09:08Ah bien, sympa !
09:09Pas mal !
09:10Bah écoute,
09:11sympa,
09:117 ans,
09:127 ans de Playboy.
09:14Après, c'était en parallèle,
09:15je ne faisais pas que ça,
09:16mais bon,
09:17ça m'occupait quand même,
09:18en général,
09:18les week-ends.
09:20Et c'est à ce moment-là aussi
09:20que tu as créé
09:21Willing Around the World ?
09:22Oui,
09:23et en fait,
09:23c'est grosso modo aussi pour ce...
09:25Enfin,
09:25j'ai créé Willing Around the World après,
09:27mais c'est aussi pour ça
09:28que j'ai arrêté Playboy.
09:30C'est parce que ça ne collait pas,
09:31malheureusement.
09:32On aime bien ici...
09:33L'image ?
09:34Oui.
09:34Ici,
09:35par rapport aux Etats-Unis,
09:36où les gens ont bien compris
09:37que tu peux être
09:37entrepreneur,
09:39philanthrope
09:40et mélanger le tout,
09:42ici,
09:42on a besoin d'avoir une case.
09:44Voilà.
09:45Et donc,
09:45où tu fais du social
09:46et du caritatif,
09:47où tu fais du bling bling,
09:48où tu fais du Playboy,
09:50mais tu ne peux pas tout faire à la fois.
09:51OK.
09:52Donc,
09:52on t'a reproché
09:53d'être un peu trop...
09:54Plusieurs choses ?
09:55Oui,
09:56reproché,
09:56ou bien des remarques,
09:58ou tu vois,
09:59voilà,
09:59c'est compliqué.
10:00Et c'est vrai que
10:00je peux aussi comprendre
10:02de l'autre côté,
10:05les gens,
10:06c'est que quand,
10:06par exemple,
10:07je faisais un événement caritatif,
10:10et on me disait,
10:10pourquoi moi,
10:11est-ce que j'irais te donner
10:1150 balles ou 100 balles ?
10:13Tu n'as qu'à demander
10:14à ta copine Paris Hilton
10:15ou tu n'as qu'à demander
10:16à Will Smith.
10:17Et donc,
10:17moi,
10:18j'ai toujours dit,
10:19je n'ai jamais prétendu
10:20être riche,
10:21et j'ai toujours dit aussi,
10:22ce n'est pas parce que
10:23tu travailles avec des gens riches
10:24que tu es riche,
10:25ce n'est pas parce que
10:25tu travailles avec des stars
10:26que tu es une star.
10:27C'était mon métier
10:28et ce n'est pas mon univers à moi.
10:30Je n'ai pas grandi là-dedans,
10:31etc.
10:32Mais les gens,
10:33forcément,
10:33font l'amalgame,
10:35et donc,
10:36voilà,
10:36ça m'a parfois porté préjudice.
10:39Et c'est là où je me suis dit,
10:40bon,
10:40je vais déjà arrêter Playboy d'un côté.
10:43L'événementiel,
10:44je l'ai arrêté en 2018.
10:45Juste avant le Covid ?
10:49Oui.
10:49Juste avant le Covid,
10:50effectivement.
10:51Et en fait,
10:51ce qui s'est passé,
10:52c'est que
10:52quand j'ai revendu ma boîte,
10:55en gros,
10:55toute ma vie,
10:55ça a été comme ça.
10:57Si j'avais écouté les gens,
10:58je n'aurais jamais rien fait.
10:59Ce n'est pas compliqué.
11:00Jamais.
11:02Et donc,
11:03quand j'ai revendu ma boîte
11:04et que j'ai annoncé autour de moi
11:05que je voulais me lancer
11:06dans l'événementiel haut de gamme,
11:08que mon rêve,
11:09c'était de travailler
11:09avec toutes les plus grandes stars au monde,
11:12que je voulais faire des événements à Cannes,
11:13mais tout le monde
11:14m'a pris pour un fou,
11:16et on m'a dit
11:16« Mais tu as la folie des grandeurs,
11:18tu vas te péter la gueule directement.
11:21Tu n'es personne. »
11:22Ce qui est vrai,
11:22j'étais pas connu,
11:25j'ai pas de moyens,
11:26rien du tout.
11:27Tu viens de Bruxelles,
11:28tu n'es même pas de là-bas.
11:29Qu'est-ce que tu espères ?
11:30Comment est-ce que tu penses
11:32pouvoir t'imposer
11:34ou en tout cas faire tes marques
11:35face à justement des marques
11:37comme L'Oréal,
11:38comme Chopard,
11:38comme Cartier,
11:39qui font des soirées
11:40avec des budgets,
11:41mais illimités ?
11:42Et donc,
11:42pourquoi est-ce que les stars
11:43viendraient chez moi
11:44alors que le même jour,
11:45elles peuvent aller
11:46chez Chopard ?
11:47Donc,
11:49vraiment,
11:50personne n'y croyait
11:50et tout le monde me disait
11:51« Tu vas te péter la gueule,
11:53tu vas faire un an. »
11:54Et à chaque fois,
11:54je répondais
11:55« Je vais faire 10 ans. »
11:57Et en fait,
11:58en général,
11:58ça a toujours été mon moteur.
12:00Il y a des gens qui,
12:01au contraire,
12:02quand autour d'eux
12:02on leur dit
12:03« Fais pas ça,
12:04tu vas te péter la gueule,
12:04etc. »
12:05Ils arrêtent tout de suite.
12:06Moi, c'est l'inverse,
12:07ça me pousse encore plus
12:08à le faire.
12:09Pour prouver à une personne de plus.
12:10Il doit y avoir un peu d'égo
12:11là-dedans,
12:12à mon avis aussi.
12:13Mais...
12:13C'est le challenge, quoi.
12:14C'est le challenge,
12:15voilà.
12:15Je suis vraiment un homme
12:16de challenge, c'est ça.
12:17Et voilà.
12:19C'est extraordinaire.
12:20Merci.
12:21Il y a des personnes
12:22qui nous écoutent là
12:23qui sont dans une situation aussi
12:24où ils ont un rêve,
12:25une entreprise,
12:26ils veulent passer indépendant
12:27ou autre chose.
12:28Et c'est vrai qu'autour,
12:30la société,
12:31les gens,
12:31les familles
12:31peuvent être un peu frileuses
12:32ou ne pas comprendre.
12:34Ah, bien sûr.
12:35Et après,
12:36c'est une question
12:37de plan A
12:38et de pas de plan B.
12:40Ça dépend,
12:41ça dépend les gens,
12:42mais peut-être que tu en inspires
12:44quelques-uns
12:45et quelques-unes
12:45qui sont à l'écoute.
12:46C'est ce que j'avais envie de dire
12:47et c'est peut-être
12:48si je peux me permettre
12:50le petit message
12:51que je pourrais
12:51essayer de faire passer ce soir
12:53face aux auditeurs,
12:55c'est de se dire
12:56que je n'ai eu aucune facilité
12:58dans ma vie,
12:59vraiment.
12:59Et démarrer déjà
13:00ta vie professionnelle
13:02ou même tes études
13:02quand tu es déjà paraplégique,
13:04tu es traplégique,
13:05tu démarres déjà vraiment
13:05avec des grosses difficultés.
13:09Et ça ne m'a jamais empêché
13:11de rien.
13:12Ce que j'ai envie de dire,
13:12c'est qu'on a tous,
13:13et je le dis souvent
13:14même quand je fais les conférences,
13:16d'une manière ou d'une autre,
13:18on a tous une sorte de handicap
13:19qui soit visible ou pas.
13:21On a peut-être des traumas,
13:22on a peut-être ci,
13:23on a peut-être ça.
13:24On ne connaît pas
13:24la vie des gens,
13:26donc on ne peut pas juger non plus.
13:28Mais ce que je veux dire par là,
13:29c'est que peu importe
13:30les problèmes qu'on rencontre
13:31dans la vie,
13:32il ne faut pas attendre
13:33après les autres pour avancer.
13:35Il faut se réveiller un matin
13:37et se dire,
13:37bon ben,
13:38maintenant j'y vais,
13:39je me sors les doigts
13:40et j'y vais.
13:42Et surtout,
13:43ne pas écouter forcément
13:45la vie des autres
13:45parce que souvent,
13:47ou c'est des gens
13:47qui vous aiment,
13:48qui ont peur pour vous
13:49et qui donc ne veulent pas
13:51que vous preniez de risque
13:52parce qu'ils n'ont pas envie
13:53que ça se passe mal,
13:54ou c'est des gens jaloux
13:55qui se disent aussi,
13:57si moi je n'arrive pas à faire ça,
13:58je n'ai pas envie
13:59que lui il y arrive.
14:00Donc,
14:02voilà,
14:03de manière générale,
14:03ce que je peux juste dire,
14:04c'est,
14:05je pense être un bon exemple
14:06parce que vraiment,
14:07ma condition fait que
14:08le fait de ne pas être né
14:10avec des facilités et autres
14:11et pourtant,
14:12j'ai pu réaliser
14:13jusqu'à présent
14:15l'ensemble de mes rêves,
14:17j'en ai encore,
14:17mais j'ai quand même réussi
14:19à le faire
14:19et il n'y a rien à faire,
14:21il faut se,
14:21je vais être vulgaire,
14:23mais il faut se bouger le cul,
14:25il faut,
14:25voilà,
14:25il ne faut pas attendre,
14:27il faut se battre,
14:29ce n'est pas facile,
14:30il faut traverser les épreuves
14:31et,
14:32mais je pense que vraiment,
14:34ceux qui ont des rêves,
14:35et je suis sûr qu'il y en a beaucoup,
14:37battez-vous pour les faire
14:37parce qu'une fois que vous serez,
14:39que ça sera fait,
14:40vous serez non seulement
14:41boosté pour vos futurs rêves,
14:43parce qu'une fois que tu arrives
14:44à faire une chose,
14:45forcément,
14:46tu as envie de,
14:46de continuer
14:47et quand bien même
14:49tu te plantes,
14:50ce n'est jamais un échec,
14:51c'est une expérience,
14:52moi je me suis planté
14:53plein de fois,
14:54comme tout le monde,
14:55et on dit toujours
14:55qu'il n'y a pas un seul entrepreneur
14:57sur du long terme
14:58qui n'a fait que des succès,
14:59ça n'existe pas,
15:01et c'est vrai,
15:02et donc c'est pareil
15:02quand tu te plantes
15:03ou tu arrêtes
15:03et tu te dis,
15:04bon ben voilà,
15:05je suis nul et c'est fini,
15:06ou tu te dis,
15:07bon ben je me suis planté,
15:08je vais prendre le recul,
15:09pourquoi est-ce que je me suis planté,
15:11t'analyse
15:12et puis tu fais mieux
15:12la fois d'après.
15:14Et bon,
15:14c'est vraiment un moment privilégié
15:18que tu nous offres Alex,
15:19de toute ton expérience,
15:21merveilleux,
15:21franchement trois heures d'émission,
15:23pour ma part
15:24qui sont passées très très vite,
15:25pour moi aussi,
15:26où on apprend plein de choses aussi,
15:28et on ouvre un peu les yeux
15:28parce que voilà,
15:30en renteine on discute aussi de choses,
15:31on parlait des entretiens d'embauche
15:32tout à l'heure,
15:33on parlait de la recherche d'appartements,
15:36etc.,
15:36toutes ces choses auxquelles
15:37on n'est pas forcément conscientisé
15:38pour les personnes.
15:41Si je peux rebondir encore une minute
15:43justement par rapport aux
15:44entretiens d'embauche,
15:45parce que ça c'est un truc
15:46que je dis souvent aussi,
15:48en tant qu'employeur,
15:49je peux tout à fait comprendre
15:50qu'on soit refroidi
15:52par le fait d'employer
15:54quelqu'un qui a un handicap,
15:56en se disant,
15:56probablement,
15:58il sera plus faible,
15:58ou il sera peut-être moins compétent,
16:00ou il aura tel ou tel problème,
16:01etc.
16:01Je sais que c'est quelque chose
16:03qui fait peur.
16:05Et en fait,
16:06moi j'ai envie de dire
16:06aux employeurs potentiels,
16:09dites-vous que c'est l'inverse,
16:10parce que la personne handicapée,
16:12elle se bat déjà au quotidien,
16:15toute sa vie est un combat.
16:16Donc,
16:17quand elle a l'habitude
16:18de se battre
16:19de par sa situation,
16:21c'est des gens qui en général
16:22ne vont pas laisser tomber.
16:24Si eux,
16:25ils demandent à travailler,
16:26c'est qu'ils en ont vraiment envie,
16:28c'est qu'ils n'ont pas envie
16:29de rester chez eux dans leur fauteuil.
16:31Et donc,
16:31ils viendront certainement
16:32avec une motivation supérieure,
16:36et surtout,
16:37ils ont beaucoup plus de,
16:38en général,
16:39je dis bien,
16:40de force.
16:41Ils vont moins être
16:41accablés
16:43avec la moindre petite chose,
16:44ou ils vont moins être
16:45complètement déprimés
16:47dès qu'il y a une petite galère
16:49qui arrive au boulot,
16:50parce que leur vie
16:51est déjà un combat.
16:52Et donc,
16:52au lieu de prendre les gens
16:54à mobilité réduite
16:55ou handicapée
16:56comme plus faibles,
16:58inverser les choses,
16:59et dites-vous,
16:59en fait,
17:00ce sont des gens forts.
17:01C'est une sorte.
17:01Parce qu'ils sont forts
17:02mentalement.
17:03Mais tu as tout à fait raison,
17:04cette résilience,
17:05mais oui,
17:06en fait,
17:06c'est super employé,
17:07en fait.
17:07Au final,
17:08pour les patrons,
17:09c'est...
17:09Est-ce qu'il y a maintenant
17:10des taux de...
17:13Ah,
17:14des barèmes,
17:15tu veux dire ?
17:16Oui,
17:16je sais que par exemple,
17:17maintenant,
17:18pour les quotas.
17:18Des quotas,
17:19voilà.
17:19Des quotas.
17:20Je crois que dans le public,
17:22il me semble que dans
17:23certaines administrations,
17:24il y a quand même des quotas,
17:25oui.
17:26Mais est-ce que c'est respecté ?
17:28Je ne sais pas.
17:29C'est que non.
17:30À nouveau,
17:31le coût des quotas,
17:33c'est pas...
17:34Malheureusement,
17:34c'est comme ça,
17:35mais ça voudrait dire que...
17:37Je vais prendre un exemple simple.
17:38Un mec à 100 employés
17:40et un quota de 1%.
17:41Il va se dire,
17:42bah ok,
17:43ok,
17:43bon,
17:44il faut que j'engage
17:44une personne handicapée
17:45parce que c'est obligatoire.
17:47Et donc,
17:48il risque d'engager cette personne
17:49par obligation
17:50plutôt que par réelle envie.
17:53Et c'est là où,
17:54moi,
17:54je trouve que les quotas,
17:54ce n'est pas toujours l'idéal.
17:56C'est bien,
17:57peut-être dans un premier temps,
17:58mais je pense qu'à terme,
18:00il faut que ça soit l'employeur
18:02qui se dise,
18:03bah en fait,
18:03j'en ai envie.
18:04Parce que la personne
18:05qui est en face de moi,
18:06handicapée ou non,
18:07elle a la niaque,
18:08elle a envie de se battre,
18:09elle a l'habitude
18:10de faire face aux épreuves.
18:11Elle est bonne pour le poste
18:12que je cherche.
18:13Et que ça ne soit pas,
18:14on s'en fout des quotas.
18:15Oui,
18:16c'est la discrimination positive,
18:17c'est toujours un débat.
18:18Avoir des femmes,
18:19avoir des seins,
18:20des minorités,
18:21des trucs,
18:21enfin oui,
18:22c'est la question
18:23qui reste toujours
18:24y aller pour
18:26et y aller contre.
18:28Maintenant,
18:28il nous reste
18:29un peu moins de 10 minutes
18:30d'émission.
18:31Il va falloir qu'on change
18:32de continent.
18:33Parce qu'à un moment donné,
18:35tu as laissé tomber tout ça
18:36et tu es parti
18:37à l'autre bout de la planète,
18:38Alex.
18:38Oui,
18:39ça s'est fait en deux étapes.
18:41En gros,
18:42donc fin 2018,
18:43je le répète,
18:44mais je pense que j'avais fait
18:45le tour de l'événementiel
18:46et j'ai depuis très longtemps
18:49un gros projet
18:50dont je rêve moi-même
18:52en tant que client
18:53qui est une plateforme
18:55de réservation de voyage,
18:57donc un peu un mélange
18:59de Booking.com
18:59et TripAdvisor
19:00dédié à toutes les personnes
19:03qui ont ce qu'on appelle
19:04une demande spécifique,
19:05ou special needs
19:06en anglais.
19:07Ok.
19:07qui peut être liée
19:08à un handicap,
19:10à une maladie,
19:10à une allergie,
19:12à une demande alimentaire particulière,
19:14demande liée à la religion,
19:15etc.
19:16Ok.
19:16Toutes ces demandes spécifiques
19:18auxquelles les plateformes
19:19de réservation traditionnelles
19:21comme Booking.com
19:22ne répondent pas,
19:24ma plateforme
19:24ou mon projet
19:25y répond.
19:27Je vais prendre
19:27un exemple concret.
19:29Moi,
19:29quand je voyage,
19:30et c'est mon cas
19:30depuis tout le temps,
19:32trouver des hôtels,
19:32etc.,
19:33c'est toujours une galère
19:34parce que
19:35je vais aller sur Internet
19:36et on va me dire
19:37je dis n'importe quoi,
19:38que le Sheraton de Madrid
19:40est accessible.
19:41Ok,
19:41mais c'est quelle chambre
19:42qui est accessible ?
19:44Est-ce que c'est une douche
19:45ou une baignoire ?
19:45Mais bien sûr.
19:46Quelle est la largeur des portes ?
19:48Blablabla.
19:48Enfin,
19:48etc.
19:49Je n'ai pas toutes ces infos.
19:50donc je dois tout le temps
19:51contacter l'hôtel
19:52pour un peu
19:53que soit ça ne répond pas,
19:54soit celui qui me répond
19:55n'est pas trop au courant
19:56et c'est comme ça
19:57que tous les problèmes arrivent.
19:58Il y a la barrière
19:58de la langue aussi.
19:59Il y a la barrière
20:00de la langue
20:00et puis il faut savoir aussi
20:01que dans le domaine
20:03du handicap
20:03et du marché
20:04parce que vraiment,
20:05je le présente vraiment
20:06comme un marché,
20:08il y a énormément de gens
20:09qui sont en demande,
20:11qui ont l'argent
20:11pour pouvoir voyager
20:13et qui ne le font pas
20:15juste par la peur
20:16de l'inconnu.
20:16C'est de se dire
20:17qu'est-ce qui va m'arriver ?
20:19Ça ne sera peut-être
20:20pas bien accessible,
20:20etc.
20:22Et c'est là où vraiment
20:23mon projet
20:24ou ma plateforme
20:24fait toute la différence.
20:26C'est que d'un côté,
20:27on va donner aux clients finaux,
20:30aux convoyageurs,
20:31beaucoup plus de garanties,
20:32beaucoup plus d'informations.
20:33Une fiche complète
20:34de voilà,
20:35votre logement c'est ça,
20:36la porte c'est ça,
20:37voici le plan,
20:38vous pouvez vous accéder
20:39dans la salle de bain,
20:40il y a toutes les dispositions
20:41qui sont prises,
20:42etc.
20:43La sortie,
20:44le restaurant,
20:45enfin comment accéder,
20:46oui.
20:46Qu'il y ait plus de photos
20:47si ça peut résoudre.
20:48Des photos,
20:49des mesures,
20:50tout.
20:50Et de l'autre côté,
20:52pour l'industrie du tourisme,
20:55ça peut être hôtel,
20:55restaurant,
20:56bar,
20:56tout ce qu'on veut,
20:58on fournit des vidéos
20:59d'explications
21:00qui sont assez courtes.
21:02Comment est-ce qu'on accueille
21:03quelqu'un en fauteuil roulant ?
21:05Quels sont les gestes à faire
21:06ou à ne pas faire ?
21:07Qu'est-ce qu'on dit
21:07à un trisomnique ?
21:09Comment est-ce qu'on s'adresse
21:10à un aveugle ?
21:10Etc.
21:12Parce que je pense vraiment
21:13que si d'un côté,
21:14on éduque les gens,
21:15et que de l'autre côté,
21:17on leur propose
21:19une offre plus variée
21:20et plus sécure,
21:21les deux vont matcher
21:22et l'industrie du tourisme
21:23au niveau international
21:24ou mondial
21:25peut vraiment changer
21:27et évoluer.
21:27Écoute, moi,
21:28je sens dans ce que tu me racontes
21:29qu'à un moment donné,
21:30il va y avoir
21:30un Bodar label,
21:32un label Bodar,
21:34et les hôtels pourront
21:35apposer...
21:36Il s'appelle
21:36Everybody Travel,
21:37mon label.
21:38Ah, c'est ça ?
21:38Everybody Travel ?
21:39Eh bien, le Everybody Travel,
21:41là, pour l'instant,
21:42c'est une plateforme
21:43qui existe d'elle-même.
21:44Non, qui n'existe pas encore.
21:45Ah, tu es en train
21:46de la créer.
21:47Ben, voilà,
21:47c'était pour répondre
21:48à ta question
21:49par rapport à la Thaïlande
21:50quand je te disais
21:50que ça s'est fait
21:51en deux étapes.
21:52En gros, pour résumer,
21:53donc, fin 2018,
21:54j'arrête l'événementiel.
21:56En 2019,
21:57j'avais gagné,
21:58d'ailleurs,
21:58une compétition,
21:59il y avait une grosse compétition
22:00Microsoft en Europe
22:02en 2017
22:02pour devenir entrepreneur du web.
22:06Donc, on n'apprenait pas
22:07à créer un site.
22:08Je n'ai jamais appris
22:08à coder, par exemple,
22:09mais on apprenait
22:11à devenir entrepreneur,
22:12lancer un business dans le web.
22:14Et c'était une compétition
22:16qui faisait environ six mois.
22:17Tous les mois,
22:18on avait en fait
22:20la formation gratuite
22:22et tous les mois,
22:23tu avais des tests
22:24ou des compétitions
22:25et tant que tu réussissais,
22:27tu pouvais continuer
22:28cette formation gratuite.
22:31Tu l'as remportée jusqu'au bout ?
22:32Voilà.
22:32Et donc,
22:33mais tu es incroyable.
22:35J'ai gagné le prix du jury
22:36avec mon projet
22:37qui m'a dit,
22:39et le jury m'a dit,
22:40voilà,
22:40c'est un énorme projet.
22:42En gros,
22:42c'est aller faire
22:44nos concurrents.
22:44Mais ça va révolutionner
22:45le voyage.
22:47Oui, ça peut, effectivement.
22:48Ah non, ça peut, ça va.
22:49Enfin, je veux dire,
22:49franchement,
22:50il y a énormément,
22:51enfin,
22:52toutes les personnes
22:52sur cette planète,
22:54c'est travel everywhere ?
22:55Everybody travel.
22:56Mais pour l'instant,
22:57elle est en pause
22:57et c'est ça
22:58que je voudrais reprendre
22:58pour terminer
22:59sur cette histoire.
23:01Donc, moi,
23:01je me suis installé
23:02à 2019
23:02à Dubaï
23:04parce que je voulais
23:04lancer la plateforme
23:05en parallèle
23:07avec un événement
23:07international
23:08et il y avait
23:09en octobre 2020
23:11l'expo universelle
23:12qui était prévue
23:13à Dubaï.
23:13Oui, oui, c'est vrai.
23:14Donc, moi,
23:14je voulais me baser
23:16là-bas en 2019,
23:18faire mon marché test
23:19pendant un an.
23:19Mais Covid est arrivé.
23:21Et voilà.
23:21Et donc, en gros,
23:24en parallèle à ça,
23:25en fin 2019,
23:27on me propose
23:28de reprendre
23:29un...
23:29c'était un hostel
23:30à l'époque
23:31en Thaïlande
23:32sur une petite île
23:34que je ne connais pas
23:34qui s'appelle
23:35Copenhagen.
23:36C'est là où il y a
23:36la Full Moon Party.
23:37La Full Moon Party
23:38de White Lotus.
23:40Voilà, exactement.
23:40C'était là où ils ont
23:41tourné White Lotus
23:42la troisième saison.
23:43Ah là là !
23:44Et je n'étais jamais
23:45allé à Copenhagen.
23:46Mais donc,
23:47pour la faire courte,
23:49j'ai décidé de reprendre
23:50cet hôtel à distance.
23:52Donc, je l'ai acheté
23:52quand j'étais encore
23:53à Dubaï.
23:54Incroyable.
23:55Parce que je voulais
23:55en faire le premier hôtel
23:56complètement inclusif
23:58au monde.
23:59C'est quoi l'inclusivité ?
24:01C'est-à-dire que
24:01c'est un hôtel
24:02où tout est prévu
24:03pour les gens
24:03à mobilité réduite.
24:05Où toutes les mesures
24:05sont...
24:07Oui.
24:07Après, je n'ai pas
24:08de normes officielles.
24:10On a fait ça comme ça.
24:11Mais je veux dire,
24:12toutes les chambres
24:12sont faciles d'accès.
24:14C'est toutes des douches
24:15à l'italienne.
24:16Il y a un accès
24:16à côté des toilettes, etc.
24:18Tout est prévu,
24:19même l'accès à la piscine
24:20pour que les gens
24:21en fauteuil
24:21puissent avoir
24:22le même confort
24:23que les gens
24:24qui ne sont pas en fauteuil.
24:25Mais ce n'est pas
24:25un hôtel pour handicapés.
24:26Loin de là.
24:27C'est là vraiment
24:28la différence.
24:29C'est un hôtel
24:29qui est accessible à tous.
24:31Les gens valident
24:32n'ont pas de...
24:33Ça ne change pas
24:34forcément leur expérience.
24:35En fait, au contraire,
24:36c'est que toute l'accessibilité
24:38est totalement intégrée
24:39au design.
24:40Donc, quelqu'un
24:41qui n'a pas de problème
24:42de mobilité,
24:43il ne s'en rend même pas compte.
24:44Oui, le hôtel est magnifique.
24:46Bon, écoutez,
24:46moi je suis triste
24:47parce qu'on va devoir
24:50rendre l'entête.
24:50Il faut que je revienne
24:51à notre jour.
24:51C'est ce que j'allais te dire.
24:52Avec plaisir.
24:53Tu es le bienvenu
24:53dans l'émission.
24:54Avec plaisir.
24:55Et on t'invitera
24:55quand on déménage.
24:56Là, on aura
24:57certainement des ascenseurs
24:58dans lesquels tu...
24:59On va tester
25:00le Everybody Travel
25:01chez IPM.
25:02quand tu restes
25:04un peu en Belgique.
25:05Voilà, mais tu es le bienvenu.
25:06Merci beaucoup
25:07d'avoir passé la soirée
25:08avec nous, Alex.
25:08Mais trop chouette.
25:09C'était un vrai plaisir.
25:10Du lundi au jeudi
25:1120h-23h,
25:14c'est Lara Bell Rose & Friends
25:15sur Fun Radio.