Chef-lieu de la province du Nahouri, la ville de Pô est située à environ trois heures de route de Ouagadougou, au sud du Burkina Faso à la frontière du Ghana.
Réputée pour ses joyaux touristiques, la ville de Pô, est riche de patrimoine culturel et naturel à l'instar de pic du Nahouri et de la cour royale de Tiébélé.
Au cours de cette aventure, nous irons à la rencontre de ceux et celles qui, avec passion et résilience, travaillent sans relâche pour se bâtir un meilleur avenir.
#AgribusinessTV #AgriExplorateurs #Pô #Entrepreneuriat
Réputée pour ses joyaux touristiques, la ville de Pô, est riche de patrimoine culturel et naturel à l'instar de pic du Nahouri et de la cour royale de Tiébélé.
Au cours de cette aventure, nous irons à la rencontre de ceux et celles qui, avec passion et résilience, travaillent sans relâche pour se bâtir un meilleur avenir.
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00:00Générique
00:30C'est reparti pour une nouvelle aventure avec les agré-explorateurs.
00:37Cette fois, Cap-sur-Pau, l'une des localités où se trouvent des joyaux touristiques du Burkina Faso,
00:44avec ses sites emblématiques comme les Pics du Nahouri et la Cour royale de Tibélé.
00:49Générique
01:03Bien installé à bord, direction Pau, dans le magnifique pays des hommes interne.
01:20Environ trois heures de route devant moi.
01:23Et vous, que faites-vous pendant vos trajets ?
01:26Moi, j'aime lire afin de ne pas trop sentir la distance.
01:30J'aime suivre des documentaires et le plus cool, grillonter.
01:34Bonjour, j'espère que vous allez bien. Moi, je vais super bien.
01:51Eh oui, nous sommes à Pau. Pau est à 145 km au sud de la capitale Burkinabé.
01:57La quasi-totalité de la population vit de l'agriculture et de l'élevage.
02:01Faisant frontière avec le Ghana, ces deux activités sont bien développées
02:05et favorisent des échanges commerciaux entre le Burkina Faso et le Ghana.
02:09Il est à noter également que les jeunes jouent un rôle crucial dans l'économie de la commune.
02:14Go ! Allons à leur rencontre.
02:15Pour commencer mon exploration,
02:31je tiens tout d'abord à faire un clin d'œil à M. Apekira Gomimbu.
02:35Il est dans un élevage assez atypique, notamment la cheloniculture,
02:41un mot pas assez répandu qui fait référence à l'élevage des tortues.
02:46Ce n'est pas pour rien que je suis une exploratrice.
02:49Je vous en prie, c'est gratuit.
02:51Je vous en prie, c'est gratuit.
03:21Il y a une des femelles qui est dans la maison.
03:25Moi, j'ai peur.
03:26Non, il ne faut pas avoir peur.
03:28Wow, le mal est bien.
03:29Voilà.
03:30Il n'y a pas peur, rien.
03:32Et c'est notre comité d'accueil comme ça.
03:35Papa, quelles sont les difficultés liées à l'élevage ?
03:38Comment celui des tortues ?
03:41Première difficulté, c'est comment voir les sujets reproducteurs.
03:45Ils ne sont pas très répandus.
03:47Donc, c'est un coup de chance si tu les gagnes pour démarrer.
03:52Le reste, ça coule comme de l'eau.
03:54Ce n'est pas compliqué, ça bouffe les herbes.
03:57C'est d'abord passionnant pour quelqu'un qui le fait.
04:00Et ensuite, si ça commence à apprendre que les gens sont criés,
04:07et surtout beaucoup de personnes ont besoin de ça dans leur cours.
04:10J'ai un ami docteur français qui, cette année, est venu voir ça.
04:16Il m'a dit que c'était bien que si les gens savaient que le gaz de tortue soit de l'asthme,
04:23oui, chacun en aurait besoin.
04:25Chaque matin, tu le touches, tu sais, dès que tu le touches, il gaze.
04:30Donc, tu inales son gaz, ça finit par guérir l'asthme.
04:34Ça, c'est une belle découverte.
04:36Aussi, moi, je m'inscris dans l'optique de l'éducation environnementale.
04:41C'est cela.
04:42Donc, les petits scolaires, ils n'ont pas la chance de voir ça.
04:47Ici, ils ont une classe verte, ils peuvent venir voir tout ça.
04:51Donc, c'est un peu ça aussi.
04:54L'idée derrière.
04:55L'idée derrière.
04:56Donc, tout ce qui peut toucher à la sensibilisation environnementale, moi, je suis preneur.
05:08Tu es pourtant plus grande qu'elle, hein ?
05:11Non, tu vois, ça, c'est la femelle.
05:15Comment on reconnaît ?
05:17La carapace ventrale de la femelle est trop plat.
05:20Et sa carapace dorsale est un peu bombée.
05:23Comparativement au mâle, la carapace ventrale est creuse.
05:30Et c'est ce qui fait que l'accouplement, il s'emboîte.
05:34Il y a une complémentarité.
05:36C'est une complémentarité parce que si la carapace ventrale du mâle aussi est plat, ça va glisser.
05:43Donc, ça fait une sorte d'emboîtement.
05:45Donc, pour la complémentarité.
05:47Minimum, quand j'ai...
05:49Bon, en minuit.
05:50Petit par éclosion ?
05:52Bon, ça dépend.
05:53Ok.
05:54Ça dépend des conditions.
05:56S'ils sont dans des conditions optimales, tu peux avoir peut-être 15, 20 petites tortues par éclosion et par mer.
06:06J'avais enregistré une éclosion cette année.
06:09Malheureusement, c'était dans le mois d'avril.
06:11Il y a eu trop de canicules cette année.
06:13Oui, oui.
06:13Donc, tous les petits sont morts.
06:15Donc...
06:16Ils sont très fragiles.
06:17À la chaleur ?
06:18À la chaleur.
06:19Waouh.
06:19Ça faisait quand même un bon moment que je n'avais pas posé les yeux sur une tortue.
06:25Et aujourd'hui, j'en ai vu trois grandes suppléments qui ont plus de 10 ans de vie.
06:30Mais, ce qui m'a rendu triste, c'est que M. Gomnimbou a perdu toutes ces petites tortues.
06:38Passionné de l'agroécologie, il souhaite faire de son domaine une réserve paradisiaque pour les passionnés d'animaux sauvages.
06:46C'est parti.
07:16Bonjour, j'espère que vous allez bien.
07:35Moi, je vais super bien comme d'habitude.
07:37Ce matin, je vous amène dans une ferme intégrée.
07:39Il s'agit de la ferme Bomberger.
07:41Elle est promue par M. Abdias Wemoué.
07:43Je ne vous dirai pas plus.
07:45Nous aurons le temps de découvrir ensemble.
07:47Selon mes recherches, Abdias est passionné du travail de la terre.
07:52Il se ferait même appeler le VDP de l'autosuffisance alimentaire.
07:57Ah, nous sommes arrivés à Tsakhané, où se trouve la ferme Bomberger.
08:02Bonjour, monsieur Abdias.
08:13Bonjour et bonne arrivée.
08:14Merci.
08:15Comment vous allez?
08:16Oui, je vais très bien chez vous.
08:17Oui, ça va.
08:18Ok, ok.
08:18Et on est où comme ça?
08:19Nous sommes à la ferme Bomberger à Pou.
08:22Ok.
08:23Et on peut faire un petit tour de votre ferme?
08:26Sans problème.
08:27Ok.
08:27On commence?
08:28On commence par les moutons.
08:29Bon, ici c'est l'enclos des moutons, où on les garde de 7h à 12h.
08:41Après 12h, les enfants les chassent pour sortir.
08:43Ok, aller au pâturage.
08:45Aller au pâturage.
08:46En plus des moutons, j'imagine que vous avez d'autres animaux domestiques.
08:50Oui, oui, en plus des moutons, il y a des chèvres.
08:52Ok.
08:53Et il y a la porcherie aussi un peu devant.
08:55D'accord, allons-y.
08:56Ok.
08:56Je vous suis, hein?
08:59D'accord.
09:00Et ici, c'est les chèvres qui sont là.
09:01Et eux aussi, on attend 12h.
09:03Comment s'est passé en fait ce process de diversification-là?
09:27On a essayé de diversifier nos activités, puisqu'on a commencé par la production de la volaille.
09:34Et aussi, on est arrivé aux moutons, aux chèvres, un peu, un peu.
09:40Et avec les trucs, la fumée qu'on récoltait, on s'est dit pourquoi ne pas se lancer aussi dans l'agriculture.
09:47Et à base de la fumée organique, on s'assort aussi dans l'agriculture.
09:50Si on prend l'exemple du piment, et notre piment est vraiment plus sollicité avec les ganayens.
09:55Pourquoi?
09:56Parce qu'on utilise la fumée organique.
09:58Côté maïs, on a pris au moins un hectare et demi, où on a mis la fumée organique sur le mât.
10:03On a senti que là-bas, on s'attend plus de temps qu'où on a mis l'engrais chimique.
10:08Donc, en tout cas, tout est bénéfice en quelque sorte, quoi.
10:12Moi, je dirais que vous êtes un génie, un génie de l'agro-business.
10:17Pas si on peut le dire ainsi, puisqu'on essaie aussi de faire un peu, un peu.
10:22Et ce qui nous a aidés aussi, parce qu'on a été à l'école aussi, et ça a un peu contribué.
10:28Puisqu'on n'a pas les mêmes techniques que nos parents, et on essaie de prendre un peu de ce qu'on a eu à l'école.
10:36Et ce que la nature aussi nous sauve.
10:39Donc aussi, l'école nous a bien fait, si on peut le dire.
10:43Comme quoi, on ne dit pas qu'on part à l'école forcément pour travailler dans un bureau,
10:48mais pour avoir, je vais dire, une ouverture d'esprit, de faire autrement, mieux les choses.
10:56C'est super.
10:57Merci beaucoup pour cette entrevue.
11:00C'était vraiment intéressant de vous écouter, d'apprendre de vous,
11:04de voir qu'il y a des jeunes qui se battent nuit et jour pour la sécurité alimentaire de notre pays.
11:11Tout le mal que l'on pourrait vous souhaiter, c'est que votre activité ne fasse que prospérer.
11:17Un petit creux commence à se faire sentir.
11:37Fort heureusement, nous sommes dans une ferme intégrée,
11:41et de plus, dans la ferme d'un VDP de la sécurité alimentaire.
11:45Nous allons cuire du manioc pour en faire un déjeuner et l'accompagner avec le piment bio.
11:54La cuisson ne prend que 15 bonnes minutes.
11:58Quel que soit le problème que tu traverses, il faut toujours manger d'abord.
12:02C'est prêt, délicieux et très authentique dans un contexte d'exploration.
12:08José Uena est un tisserand très talentueux qui a appris l'art du tissage auprès de sa mère.
12:28Héritant ainsi des savoir-faire et des techniques dans ce domaine,
12:32il excelle aujourd'hui dans cette activité et y consacre tout son amour et crée des pièces uniques.
12:37Allons à sa rencontre.
12:45C'est comme cela, on dit bonjour à Katsina.
12:52Votre patron, c'est lui là-bas ?
12:53Ok.
13:01Bonjour.
13:02Oui, bonjour.
13:03Comment vous allez ?
13:04Oui, ça va bien chez vous.
13:05Oui, ça va bien.
13:07Et à Jôze-Maud ?
13:08Et à Jôze-Maud, on rentre grâce à Dieu.
13:10Et à quel moment vous décidez de vous lancer dans cette activité ?
13:13Vraiment, ça fait un bout de temps comme ça que je suis dedans, que je joue dans l'activité en fait.
13:17On produit, on commercialise.
13:19Même les fils, on les vend aussi.
13:22Tout ce comble qui rentre dans le cadre du façot d'Anfani, on est dedans.
13:25Quelles sont les difficultés liées au tissage ?
13:32Les difficultés dans notre domaine.
13:35Vous remarquez avec moi que les lieux n'est pas encore aménagés.
13:39Il y a des matériels qui nous font défaut.
13:42Il y a la clientèle aussi qui est là.
13:44Vraiment, il y a beaucoup de choses.
13:46Même les gens vont nous critiquer.
13:48Un garçon avec ce métier, c'est le métier des femmes.
13:54Donc toute injure, toute parole là-bas, j'ai assez entendu.
13:57Mais comme je dis, j'irai jusqu'au bout.
14:01Avec le domaine, vraiment, je tiens vraiment au fond pour réaliser beaucoup de choses.
14:06Ok, Josée.
14:07Oui ?
14:07C'est quel panique elle tisse comme ça ?
14:09Le panique, on est en train de le faire comme ça.
14:12Je peux dire que c'est un peu mélangé de la culture cassena en fait.
14:15Parce que la politique cassena, il y a le bleu noir ou bien le blanc noir.
14:21Mais ça, c'est un peu mélangé, c'est un peu modernisé en fait.
14:24Vous voyez ici, il y a les dessins qu'on est en train de faire.
14:27Ce sont des designs en fait, qu'on est en train d'améliorer ça.
14:30Si vous regardez, il y a des petits petits et il y a des gros gros.
14:33C'est-à-dire les gros gros, on laisse légèrement le coton, ça sort un peu.
14:40Et les petits petits là-bas, on serre un peu.
14:43Aujourd'hui, vous êtes dans la production et la commercialisation.
14:49Et quelles sont vos ambitions pour Josemode ?
14:51Les ambitions pour la maison Josemode est tellement énorme.
14:55Pourquoi j'ai dit ça ?
14:56Parce qu'on envisage pour faire beaucoup de choses.
14:58C'est-à-dire de former des jeunes partout, dans le Nauru, même je peux dire international,
15:04partout au monde.
15:05De former des jeunes vraiment qui peuvent faire quelque chose,
15:08qui valorisent notre culture en fait.
15:10Et ça dit que vous êtes aussi dans la formation des jeunes ?
15:13Oui, nous sommes dans la formation des jeunes.
15:14Vous voyez tous ces jeunes filles qui sont dans la session des apprentis en fait.
15:18Aujourd'hui, vous êtes dans une activité qui marche un peu, on peut le dire.
15:24Comment vous faites en fait pour maîtriser votre gestion ?
15:28Est-ce à dire que vous prenez des cours de gestion ?
15:31Que faites-vous réellement pour maîtriser votre gestion ?
15:34Côté gestion, je peux dire que c'est la maman même qui est ma conseillère en fait.
15:42En plus d'elle, j'ai des conseillers qui me conseillent.
15:45Parce que je suis toujours jeune.
15:46Si je gagne de l'argent vraiment, je vais en vouloir faire, vivre avec mes amis,
15:52ou aller boire, ou aller payer des motos.
15:55Non, mais comme j'ai des conseillers qui sont des personnes un peu avancées,
16:00et à l'âge où un peu charge, ce sont ces gens-là qui me conseillent.
16:04Monsieur Josier, avez-vous un dernier mot ?
16:06J'invite vraiment à la jeunesse de s'engager, de faire quelque chose, de travailler.
16:12Pourquoi je dis de travailler ?
16:13De ne pas espérer que tout le monde, on peut avoir le fonction public.
16:17Non, j'ai été élève, mais pourquoi ?
16:19Je me suis viré, venu de côté et face au Danfani.
16:21Il faut apprendre à faire quelque chose avec tes dix doigts.
16:25C'est super en tout cas.
16:26Et je suis très contente d'avoir échangé avec vous sur votre entreprise prospère.
16:31Merci. Au revoir.
16:33Au revoir.
16:34Ma moto ne veut pas coopérer.
16:36Pourtant, je suis à environ 12 kilomètres de Pau.
16:40L'Anguero, un beau village, et il y a toujours quelque chose à faire.
16:46Allons de ce pas puiser de l'eau à la fontaine.
16:48Ce matin, j'ai une petite surprise pour vous.
17:06Une immersion dans la cour royale de Tsebili.
17:09Mais avant, on n'oublie pas la tradition.
17:13Mettre quelque chose sous la dent.
17:14La cour royale est à 35 kilomètres de Pau.
17:18Il faut donc faire le plein d'énergie.
17:21Cela dit, un bol de bouillie accompagné de Galette fait l'affaire.
17:25Il y a plus de 15 ans que cette dame vende la bouillie et elle arrive à subvenir aux besoins de sa famille.
17:41Rapidement, elle s'habitue à la petite journaliste que je suis et la causerie devient de plus en plus intéressante.
17:50Mais je dois évoluer dans mon exploration.
17:53On se dit donc au revoir et je poursuis mon chemin.
18:01Mais sans prétention, le Burkina Faso est magnifique.
18:05Admirez cette merveille.
18:08Nous sommes dans la majestueuse cour royale de Tsebili.
18:12Elle attire de nombreux touristes chaque année.
18:14Étant en pleine période de récolte, je prête mes fortes aux habitants de la cour à sécher le sésame, venu directement des champs.
18:25J'avoue quand même que nos grands-parents avaient de l'avance sur nous.
18:28Après, cela reste une opinion personnelle.
18:32Tout est à sa place.
18:33Je me rends à présent dans une unité de transformation du yaourt pour en découvrir les coulisses.
18:55Cette exploration me permettra de mieux comprendre les différentes étapes de la production du yaourt avec M. Xavier Tarbounou.
19:02Allons à sa découverte.
19:05Bonjour.
19:10Bonjour.
19:14Comment vous allez ?
19:15Oui, ça va bien.
19:17Bonjour.
19:17Oui, bonjour.
19:18Comment vous allez ?
19:19Oui, ça va bien.
19:20Comment ça se passe ici ?
19:21Grâce au grâce.
19:22Ok.
19:23On est le Seigneur.
19:24Nous sommes où comme ça ?
19:25Nous sommes à l'association Entre Nous, dans le site de production du yaourt.
19:28Est-ce que c'est possible de faire une petite visite de votre unité de production ?
19:32Oui, il n'y a pas de souci.
19:34On peut regarder, voir comment ça se passe.
19:37Vous expliquez comment ça se passe ici à la production du yaourtierie du Faso, de l'association Entre Nous.
19:42Ok.
19:42Quels sont les produits qu'on peut trouver à l'entreprise Entre Nous ?
19:56Dans cette entreprise Entre Nous-là, il y a du vinaigre, il y a de l'eau de javel, il y a aussi le savon et aussi le yaourt.
20:06Actuellement, nous sommes dans la zone de production du yaourt.
20:09Parce que le vinaigre et le savon ne se mélangent pas.
20:14Ce n'est pas un tenue de réaction d'empoisonnement.
20:15C'est pourquoi on a réparti les sites de production pour que jamais il n'y ait aucun contact contre ces produits.
20:20Pourquoi cette diversification de vos activités de production ?
20:23En fait, c'est au regard des besoins locales d'apport.
20:27Parce que nous voyons qu'ici, beaucoup de personnes consomment de yaourt.
20:31Deuxièmement, les articles que nos commerçants, ils s'en vont à Ouagadougou pour prendre et amener.
20:36D'autres même vont au Ghana pour prendre.
20:38Pourquoi ne pas produire ça ici et disponibiliser ça ici ?
20:42Ça nous permet de pouvoir produire ici et consommer en même temps ici.
20:45Quelles sont les ambitions de M. Tarbounou pour yaourtierie du Faso ?
20:48Nous souhaiterons vraiment faire du ça une grande entreprise.
20:52de production et de distribution et employer beaucoup de personnes.
20:57Pour résoudre la question du chômage, ici au Nauri, par ricochet au centre sud.
21:01Voilà ce que nous voulons faire.
21:03Ça n'est d'abord qu'un début.
21:04Au regard même du besoin sur le marché, on n'arrive même pas à satisfaire les gens.
21:10Voilà pourquoi nous souhaitons vraiment l'accompagnement.
21:14pour faire de ça une grande entreprise au bénéfice de la population du Nauri et aussi pour le centre sud.
21:21Alors M. Tarbounou, ces dernières années, on parle plus de l'entrepreneuriat.
21:25Il faut que les jeunes entreprennent au stade actuel.
21:28Est-ce que selon vous, c'est une réalité ou c'est juste un effet de mode ?
21:32Non, il faut être réel en soi.
21:36On n'a pas assez de travail pour donner à tout le monde.
21:38Ça c'est vrai.
21:39L'entrepreneuriat c'est une obligation.
21:42Mais que les jeunes eux aussi, ils sachent prendre conscience
21:45en eux-mêmes développant des initiatives locales pour entreprendre.
21:50Actuellement, moi j'ai vu pour produire le yaourt et puis d'autres produits.
21:54Dans tout quartier, il y a un besoin.
21:56Dans toute ville, il y a un besoin spécifique.
21:59Et qu'il faut que chaque jeune sache que pour avoir du travail,
22:02même en mode entrepreneur, il faut une patience, une observation, beaucoup d'analyse.
22:10Et c'est tout pour cette entrevue avec M. Tarbounou.
22:13Alors on fait un au revoir aux internautes.
22:16Allez-y avec moi. Bye bye.
22:20Hello, là je suis avec Félix Bamogo, un jeune passionné de cuniculture.
22:40En plus de faire l'élevage de lapins, chaque week-end,
22:43il a eu l'ingénieuse idée de proposer des lapins panés aux habitants de Pau.
22:48Bonjour Félix. Comment vous allez ?
22:50Oui, ça va bien.
22:52Est-ce qu'on peut passer un bon moment de partage d'expérience avec vous ?
22:55Oui, pas de chose.
22:56Ok, let's go.
22:57Félix fait de l'électricité.
23:07Il décide de se lancer dans la cuniculture.
23:10Qu'est-ce qui justifie ce choix ?
23:12Disons que pour moi, un premier pas c'est une passion.
23:17J'aime trop l'élevage.
23:19J'ai tout la cuniculture qui est l'élevage du lapin.
23:21Voilà, donc je me suis lancé là-dedans par passion.
23:25Comment avez-vous appris en fait à faire de la cuniculture ?
23:29Parce que même si on dit que l'élevage, souvent, on peut le faire sur le tas.
23:34Il y a de petites astuces aussi qu'il ne faut pas ignorer.
23:37Toute activité, il faut une formation.
23:39Alors, au début, je me suis lancé avec deux ou trois lapins, disons.
23:45Mais c'était sans formation.
23:47Voilà, juste pour essayer de voir.
23:50Et c'est dans ça que j'ai pris le goût.
23:52Et j'ai décidé de me faire former en ligne.
23:56À côté de l'élevage, vous décidez de vous lancer, je veux dire, c'est de la restauration,
24:02de proposer des lapins panés.
24:04Comment avez-vous appris à faire des lapins panés ?
24:07Disons, les lapins panés, c'est auprès de ma grande-sœur que j'ai appris cela.
24:13Et auprès de la maman aussi, qui me donne souvent des conseils.
24:16Puis sur la cuisine d'ailleurs, la maman a appris à cuisiner depuis l'enfance.
24:20Mais pour les lapins panés, c'est grâce à la grande-sœur.
24:23Philippe, à quel moment vous décidez de proposer des lapins panés aux habitants de Pau ?
24:28Vu que la demande était un peu forte, on a déjà demandé de préparer, en même temps d'envoyer.
24:35D'autres préféraient la soupe aux lapins.
24:37Mais je me suis dit que non, pourquoi ne pas les proposer quelque chose d'extraordinaire ?
24:41Vu qu'il y a le poulet pané qui a déjà inondé un peu le marché,
24:46j'ai eu l'idée de faire du lapin pané aussi.
24:49C'est quelqu'un qui est battant, qui fait l'effort pour l'activité.
25:04Depuis, ce n'a pas été facile.
25:06Deux fois même, je voulais plairer pour lui.
25:09Quand il a voulu débuter, il a payé jusqu'à deux coups à mener.
25:15Et les chats ont pris ça.
25:16Je vois que ça marche un peu.
25:18Je les soutiens.
25:20Si j'ai le temps même, je pars en brousse à lever les feuilles pour les lapins.
25:25Actuellement, la vie, si tout le monde veut baser sur la fonction publique,
25:30je ne suis pas sûr que tout le monde peut gagner.
25:33Puisqu'il y a trop, trop, trop, trop de gens.
25:36Actuellement, ils ont leur diplôme, ils veulent du travail, fonction publique.
25:40Je collabore avec Félix dans son projet de lapin pané.
25:43Puisque je constate que c'est un jeune exemplaire, avec lui, je découvre beaucoup de trucs.
25:52Et c'est dans ce sens que je continue de le suivre et de le soutenir.
25:56C'est le point final de notre exploration dans la belle commune de Pau.
26:00Une expérience à couper le souffle.
26:02Vous et moi, j'en suis suive, on avait besoin.
26:05Découvrir et faire découvrir des activités des jeunes qui se battent nuit et jour
26:09pour l'autonomisation et le développement de notre très chère patrie,
26:13qu'est le Burkina Faso.
26:14Sur ce, on se donne rendez-vous pour une autre découverte et une autre destination.
26:30Le plus grand risque est de n'en prendre aucun dans un monde qui change si rapidement.
26:36La seule stratégie qui vous mène à l'échec est celle consistant à ne jamais prendre de risques.
26:40C'est avec cette citation de Mark Zuckerberg que je vous souhaite la bienvenue dans notre émission
26:46Plateau de les Agri-Explorateurs.
26:48Ces jeunes que notre agri-exploratrice Aïcha Sawadouga a rencontré à Pau
26:51ont accepté de prendre des risques pour bâtir leur entreprise.
26:56Sur ce plateau, je suis avec Aïcha.
26:59Aïcha, bonjour.
27:00Bonjour Patricia.
27:01Comment vas-tu?
27:02Bien et toi?
27:02Ça va aussi Dieu, merci.
27:04Elle partagera avec nous les moments forts et les faits marquants de son aventure à Pau.
27:08Qu'est-ce qui t'a motivé à porter ton choix sur Pau?
27:11Il faut dire que Pau est une très belle localité et elle est à cheval entre le Burkina Faso et le Ghana.
27:17Beaucoup d'activités y émergent.
27:19Il était de bon temps que moi, en tant qu'agri-exploratrice,
27:22que j'y dépose mes valises et explorer l'univers entrepreneurial des jeunes de cette localité.
27:29Justement, comment est-ce que tu choisis tes destinations, les destinations que tu décides d'explorer?
27:34Il était question d'aller toucher du doigt ce qui se passe là-bas en matière d'échanges commerciaux et d'activités,
27:43principalement dans le domaine agricole.
27:45Moi, je suis partie sur la base de deux critères.
27:48L'histoire du jeune entrepreneur en question et également ici, l'activité qu'il fait répond aux besoins de consommation de la localité.
28:00C'est essentiellement, en fait, ces deux critères qui ont motivé mon choix sur les différents entrepreneurs.
28:08D'accord.
28:09Et qu'est-ce qui t'a le plus touché lors de ton voyage à Pau?
28:13Ce qui m'a marqué pendant mon séjour, agréablement marqué, il faut dire que les habitants de Pau sont très accueillants et très gentils.
28:21Voilà, et pour ce fait, je profite de remercier et saluer Daniel, un jeune qui était tout le temps à mes côtés pour me guider et tout.
28:32Daniel, merci si tu regardes cette vidéo.
28:35Merci pour tout.
28:37Et à côté de cela aussi, ce qui m'a marqué, c'est, comment on appelle ça, la cour royale de Tivillé.
28:43Oui, franchement, le Burkina Faso est magnifique.
28:46Il y avait de très belles concessions à explorer l'histoire et tout.
28:54Et c'était vraiment riche en émotions et en expériences.
28:58D'accord.
28:58Pour ce qui me concerne en tout cas.
29:01Alors, est-ce que tu as rencontré des difficultés?
29:03Franchement, depuis que je suis arrivée exploratrice, je rencontre tout le temps, mais bon, il faut souvent accueillir les difficultés et les transformer en opportunités pour apprendre et grandir, quoi.
29:17Et quelle est l'histoire qui a su conquérir le plus ton cœur?
29:20Alors, il faut dire que toutes les histoires étaient belles et très belles d'ailleurs.
29:24Par contre, l'histoire qui m'a le plus séduite, c'est l'histoire d'Abdias Wemoui, voilà, un jeune entrepreneur très dévoué et bien dynamique.
29:35Son histoire, c'est quoi?
29:37Après son baccalauréat, il décide de quitter les bancs et aller se donner au travail de la terre.
29:43Et là, par contre, lui, ses parents, en fait, l'ont soutenu.
29:46Et il n'a pas eu à le convaincre.
29:48Et la seule chose que son père lui a dit, sache que, quel que soit ce que tu fais, sois le meilleur dans le domaine en question ou il faut que tu sois parmi les meilleurs dans ce domaine.
30:02Et là, il excelle bien.
30:04Il a une ferme intégrée, en fait.
30:06Il produit du piment qui est très d'ailleurs apprécié par les Ghanéens.
30:10Et voilà, il vient tout le temps en prendre avec lui et c'est très admirable.
30:14Voilà, c'est l'histoire d'Adias Wemoui qui m'a le plus séduite.
30:19D'accord, donc on va lui souhaiter plein succès, en fait, pour son entreprise.
30:23Merci, il le mérite vraiment.
30:26Voilà qui m'a fait à ce décryptage.
30:29Nous avons eu l'image d'échanger avec notre agri-exploratrice Aisha Sawadogo,
30:33qui a parcouru des kilomètres à la rencontre de ses entrepreneurs.
30:36Nous avons découvert des histoires magnifiques et inspirantes de ses entrepreneurs
30:41qui travaillent jour et nuit pour développer notre pays.
30:44Merci à toi Aisha d'être passée sur notre plateau.
30:47Je t'en prie Patricia, merci à toi aussi.
30:49J'ai passé un très bon moment de partager ton chaleureux plateau.
30:53Nous vous donnons un autre rendez-vous sur AgriBusinessTV pour un nouvel épisode.
30:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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