La CGT appelle à une journée «prison morte» ce lundi. Cette décision fait suite aux attaques qui ont visé l’administration pénitentiaire ces derniers jours, entre le 13 et le 23 avril 65 faits ont été recensés selon le ministre de l'Intérieur.
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00:00Quelques heures après l'attaque, les impacts de balles étaient encore visibles sur la façade du centre pénitentiaire de Toulon.
00:08Armés de Kalachnikov, deux individus ont ouvert le feu le 15 avril dernier.
00:13Le même jour, à une centaine de kilomètres au-delà, Aix-en-Provence, se taguent et découvrent DDPF, Défense des droits des prisonniers français.
00:22Interrogé après les faits, ce surveillant de prison avait fait part de son inquiétude.
00:26Les personnels sont à la fois choqués, à la fois fatigués et un jour ou l'autre, ça finira par craquer.
00:31Le lendemain, des voitures sont incendiées devant le centre de détention de Tarascon.
00:36Puis à Toulouse, les véhicules d'un agent sont retrouvés brûlés devant son domicile.
00:41Dans ce contexte, le garde des Sceaux, le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre se sont rendus à la prison de Saint-Quentin Falavier mercredi.
00:49Selon eux, les narcotrafiquants sont à l'origine de ces attaques.
00:52Ça veut dire qu'ils se sentent inquiétés dans leur impunité, dans leur toute-puissance.
00:59L'action du gouvernement et de l'État touche juste.
01:03Entre le 13 et le 23 avril, 65 faits soupçonnés de viser des centres pénitentiaires ou des agents ont été recensés selon Bruno Rotaillot.
01:12Pour alerter sur cette situation, la CGT pénitentiaire appelle à une journée prison morte ce lundi.
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada