Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 28/04/2025.
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00:00Et puis surtout, du Pogacar qui ne quitte plus notre décor.
00:04Et ça devient pénible d'ailleurs.
00:06Le Sloven qui partait évidemment en favori pour le monument du week-end.
00:09C'était quoi la course du week-end ?
00:12L'aller-retour, là.
00:14Liège-Bastogne.
00:15Tu ne l'as vraiment pas ?
00:16Je n'ai pas le temps.
00:18Non mais j'ai des problèmes de mémoire.
00:20Tu me juges, je le sens.
00:21Oui, je te juge pour le temps.
00:22Et il n'a pas déçu, Juju.
00:24Impressionnant, le Sloven.
00:25C'était le tenant du titre.
00:26Et favori à sa propre succession, Taddei Pogacar,
00:29qui a tenu son rang pour s'imposer pour la troisième fois sur la doyenne des classiques.
00:34Il s'offre un neuvième monument.
00:36Il a fait la différence à 34 km de l'arrivée.
00:38Mais on reverra justement cette accélération foudroyante avec notre consultant, Pierre Roland.
00:43Je vous le dis un petit peu.
00:44Il s'impose en solitaire finalement, le Sloven.
00:48Et il termine de la meilleure des manières la première partie de la saison.
00:51Donc en s'offrant, je le répète, un neuvième monument en carrière.
00:54Énorme.
00:54Pierrot, il y a quelques semaines, tu nous disais que tu regardais le vélo maintenant pour Pogacar.
00:58Est-ce que tu as pris ton pied ?
01:00Ben ouais, mais j'ai l'impression que ça se répète un petit peu à chaque fois.
01:02Donc évidemment, c'est bluffant.
01:04Évidemment, c'est admirable.
01:07Et ce qui me fascine, c'est plutôt ce que dégage un petit peu son visage à chaque fois qu'il fait ses écarts.
01:13C'est que tu n'as pas l'impression qu'il peine.
01:14Donc c'est assez fascinant et en même temps très énigmatique quand même.
01:18Dans un instant, Pierre Roland sera avec nous.
01:20Je vous pose la question Anne-Sophie.
01:21Est-ce que c'est vraiment une bonne chose pour le cyclisme ce qui se passe avec Pogacar ?
01:24Ce n'est pas une bonne chose pour le suspense.
01:26Ça, on peut tous le dire.
01:27Moi, à 34 mètres de l'arrivée, je me suis levée de mon canapé pour faire autre chose.
01:31Non, mais j'ai laissé allumer.
01:32J'ai fait des allers-retours ensuite.
01:34Mais bon, franchement, à 34 kilomètres...
01:37Mais quand il part, tu te dis...
01:38C'est fini.
01:39Moi, ce qui m'a étonnée, en plus, c'est que quand il décolle, là, personne n'essaye même de le suivre.
01:44Tout le monde est résigné.
01:45Alors, bien sûr, personne ne peut le faire.
01:48Mais...
01:48Oui, ça commence un peu à me lasser.
01:54Les derniers 200 mètres étaient très longs.
01:56Elle est partie à 34 mètres de l'arrivée.
01:58Elle n'a pas vu les 200 mètres.
01:59On va appeler un expert, quand même, qui a participé à cette fameuse course de l'arrivée-retour 8 fois.
02:06Je crois que c'était 12e place en 2012, ce meilleur résultat.
02:08Non, non, Pierre Roland, je ne veux pas de ce décor.
02:10Tu raccroches tout de suite, tu vas te mettre dans ton garage.
02:13C'est où, ce décor de vrai ?
02:14C'est un fond vert.
02:15T'es où ?
02:16Je suis en vacances, je me repose.
02:19J'ai passé une semaine avec Patrick.
02:20Là, je repasse une semaine avec lui.
02:22Donc là, je me repose, je me mets au vert.
02:24On peut avoir une idée du lieu sans nous donner la ville, mais au moins la région.
02:27C'est en France, cette histoire, là, les palmiers ?
02:29C'est chez moi, c'est à Orléans.
02:31Ah !
02:32Il n'y a pas ça !
02:34Bien joué, Pierrot !
02:36C'est pas possible.
02:36Il n'y a pas ça à Orléans, Pierrot.
02:38Merci.
02:38Là, c'est un jardin fictif.
02:40C'est-à-dire qu'il y a un coin à Orléans qui est comme ça.
02:42C'est un fond vert.
02:43Bon, Pierre, on revient à la course.
02:45Comment tu as vécu, toi, le triomphe du champion du monde hier ?
02:50Un petit peu comme Anne-Sophie, kilomètre 34.
02:55Moi, je ne suis pas allé faire des allers-retours, mais du coup, j'ai fait une sieste.
02:58Très honnêtement, j'ai fait un peu une sieste.
03:00Et vu que j'ai une conscience professionnelle, j'ai regardé quand même en replay.
03:06Parce qu'honnêtement, quand Pogacar est parti, je me suis endormi pour de vrai.
03:11Parce qu'on connaît le scénario.
03:13On connaît le scénario.
03:14Une fois qu'il part, il ne se fait pas rattraper.
03:19Et surtout, j'ai vu tout de suite qu'on a refusé le combat au niveau de ses adversaires.
03:23J'étais très déçu de ça.
03:25Et d'ailleurs, si vous avez cinq minutes, je peux débriefer.
03:27Mais on a clairement refusé le combat avec Tadej Pogacar ce dimanche à la course.
03:33L'aller-retour, Liège-Bastogne-Liège.
03:34Écoute, on a même dix minutes, donc on va pouvoir en reparler.
03:36Mais je voudrais qu'on revoie l'image.
03:37Parce qu'on s'est préservé justement cette image où il déboite tout le monde.
03:40Où il est assis et personne ne le suit.
03:42Il ne galère même pas.
03:44C'est surprenant.
03:46C'est lassant.
03:47Revoyons les images tous ensemble, Pierre.
03:48Et redis-moi comment tu as vécu ça.
03:51Tout simplement, on est dans la première partie de la Redoute.
03:55La Redoute, c'est une côte emblématique de Liège-Bastogne-Liège.
03:58Là où tous les champions forgent un peu l'histoire de cette course.
04:02Et comme vous l'avez vu, Tadej Pogacar, il s'est décalé.
04:05Il s'est mis devant.
04:07Il a accéléré.
04:08Mais on aurait presque cru qu'il allait chercher un bidon ou quelque chose.
04:13Ça n'a pas été une attaque franche, tranchante, comme on a pu le voir dans le mur de Huy.
04:19Ça a été un micro-démarrage.
04:22Et derrière, on a vite, très vite, senti qu'on le laissait faire sa course.
04:27Et qu'on jouait la place de deux.
04:29Je pense qu'il est clairement rentré dans la tête de tous ses adversaires.
04:33Et on ne veut plus combattre avec Tadej Pogacar.
04:36On le laisse faire sa course et on joue la place de deux.
04:39C'est exactement ce qu'a déclaré Ben Elé, qui termine troisième de ce Liège-Bastogne-Liège.
04:44Pierre, on a déjà vu tellement de fois Tadej sortir une attaque nucléaire sur ce genre de montée.
04:49Je pense que si tu essaies de le suivre directement, tu te brûles.
04:52Je crois que Tadej était simplement sur une autre planète.
04:55Honnêtement, je pense que tout le monde tirait aussi fort qu'il le pouvait.
05:00Mais toi, tu as une autre lecture.
05:01Alors, je suis totalement d'accord avec Ben Elé.
05:07Tadej Pogacar, c'est le plus fort quand il part tout seul, qu'il sort tout le monde.
05:11Mais là, moi, ce qui me dérange sur Liège-Bastogne-Liège, c'est qu'on a vu que ça s'est regroupé derrière.
05:17On a même vu un peloton de 50-60 coureurs être derrière un seul homme.
05:23C'est quand même 60 contre 1.
05:26On est en vélo, il y a l'aspiration, il y a des équipiers.
05:29Et quand je vois une équipe Lidl Trek qui termine 2e, 5e, 6e, et il y a un autre coureur qui termine 20e,
05:39je me dis qu'il y a mieux à faire que jouer la 2e place.
05:43Si cette équipe Lidl Trek se serait associée à l'équipe IF, à l'équipe Decathlon ou Groupama FDJ,
05:51qui se serait liée ensemble, quand même, on le sait, on le sait au départ que Tadej Pogacar va tirer un boulet dans la redoute.
06:01Les directeurs sportifs, mais pourquoi ils ne s'arrangent pas entre eux, les équipes entre elles, de dire OK, on le laisse attaquer,
06:06on s'associe derrière, on roule ensemble et on va bien finir par revenir.
06:10Moi, pour moi, on a refusé le combat de la part de toutes les autres équipes, dans les bus, dans les briefings de veille de course.
06:19C'est, bon les gars, Pogacar, il va attaquer, bon, toi, tu peux peut-être aller faire 2, aller faire 3, un podium.
06:25Et on était clairement battus, on a vu à l'Amstel qu'il était prenable, et ce qu'il a fait, elle a fait Chouallon, ça a mis un coup de massue à tout le monde.
06:34Et pourquoi, à ton avis, à ce comportement ? Ils sont résignés d'avance ? Pourquoi personne ne tente le coup ?
06:38Ils sont résignés, il a mis le crabe dans la tête de tout le monde.
06:45Non mais, c'est Pogacar, il est ultra fort, on le sait, mais sur une course comme l'Amstel, comme Liège-Bastogne-Liège,
06:53il y a des transitions entre les ascensions, il y a des parties roulantes, il y a des parties complètement plates.
07:00Et on a vu, ça peut se regrouper, il y avait 60 coureurs derrière.
07:03Moi, franchement, ça m'a un petit peu dérangé que derrière, on se contente de faire 2e, 3e.
07:11Même à la Flèche Wallonne, on sait qu'il est plus fort.
07:17Groupama, FDJ, ils sont l'intégralité de l'équipe, ils sont 7 dans le final.
07:22Il n'y a pas un Groupama qui va tenter d'attaquer.
07:25Alors, on joue la place, on joue la place, c'est un peu dérangeant.
07:27Mais du coup, c'est une très mauvaise nouvelle pour la suite des compétitions.
07:30Selon toi, Pierre, où à un moment, on va sonner la rébellion du côté du peloton ?
07:37Quand on est sur son terrain de jeu et qu'il rentre dans son scénario de faire rouler ses équipiers, d'épuiser le peloton, d'attaquer, il est quasiment le plus fort.
07:47Là, on en a fini avec les classiques.
07:50Désormais, ça va être les courses à étapes.
07:51D'ailleurs, demain, ça commence avec le Tour de Romandie.
07:55Après, il va y avoir le Dauphiné, le Tour de Suisse.
07:58Et là, c'est un autre format de course.
08:00Et il va aussi y avoir d'autres adversaires qui vont rentrer en jeu.
08:03On attend beaucoup de Jonas Vingegaard qui, lui, prépare que le Dauphiné et que le Tour.
08:08Donc voilà, pour l'instant, il a épuisé tous ses adversaires.
08:11Il a épuisé Pitcock sur les Straday.
08:13Il a épuisé Mathieu Van Der Poel sur les classiques Ardennes jusqu'à Roubaix.
08:19Et là, voilà, Renko Evenepoel, il n'en voulait plus.
08:21Il n'en voulait plus.
08:22Dimanche, il en avait marre.
08:24Et on l'a vu freiner pour ne pas être filmé par les caméras parce qu'il est écureux.
08:29Écureux.
08:30Il finit 59e, Evenepoel, manque d'entraînement et de compétition.
08:33Pierre Bouby.
08:34Non, mais oui, moi, j'ai quand même une question en tant que pro du cyclisme.
08:39Est-ce qu'à un moment donné, il n'y a pas les doutes qui commencent à se mettre en place ?
08:43Parce que, honnêtement, ce qui me fascine, ce n'est pas forcément qu'il passe comme ça.
08:47Mais tu vois qu'il y a des coureurs qui déterminent un calendrier pour pouvoir être performant dans certaines compétitions.
08:54Lui, il fait tout.
08:54À chaque fois qu'il met 60, 70 mètres, une minute, deux minutes aux gens, tu as l'impression qu'il vient de commencer la course sur le visage.
09:01Le fait qu'il ne se lève pas, c'est technique.
09:03Il est peut-être fort dans les reins.
09:04Il est puissant, peut-être.
09:06Il n'est pas fatigué.
09:07Mais ça devient...
09:09Ça se questionne quand même, non ?
09:12On ne peut pas enlever le doute quand on a des performances aussi grandes.
09:17Après, son calendrier, il n'est pas mal construit.
09:20Il a seulement, entre guillemets, 14 jours de course.
09:22Là, il va avoir une grande coupure.
09:24Son calendrier, il est bien fait.
09:26C'est sûr que c'est ambitieux de faire à la fois les classiques ardennaises, les classiques flandriennes,
09:31et puis d'aller viser les grands tours derrière.
09:34Mais on ne peut pas savoir.
09:36En gros, ce qu'on a à l'image avec Tadej Pogacar, c'est soit on a l'un des plus grands champions,
09:43si ce n'est le plus grand champion de l'histoire du cyclisme qu'on voit en train de performer sur chacune de ses épreuves,
09:49soit on voit peut-être la plus grande des supercheries.
09:52Mais on est incapable de le dire.
09:54Moi, mon point de vue, si j'ai à le donner, ça me paraît tellement énorme,
10:00ce qui fait que ça ne peut pas être...
10:02Ce n'est pas du dopage qu'on voit.
10:05C'est un talent hors normes.
10:08Il n'y a pas...
10:09Ça ne peut pas...
10:09C'est mon point de vue.
10:10C'est mon point de vue.
10:11Ça ne peut pas être de la triche.
10:12Juju, on a vu un tableau magnifique.
10:14C'est sa saison, là ?
10:14Exactement.
10:15C'est le résultat de Pogacar sur les monuments ou sur les classiques de cette saison.
10:20Vous voyez, vainqueur Strader Bianchi, vainqueur Flechwell, vainqueur Liège-Bastogne,
10:25vainqueur dans le Tour des Flandres.
10:27Pierre, quand on voit juste ces résultats-là, on peut déjà se dire que sa saison, elle est exceptionnelle,
10:31même avant, bien avant de parler du Tour de France.
10:34Oui, c'est exceptionnel ce qu'il a réalisé déjà.
10:37Et là, avant même de parler de résultats, son planning d'aller tenter de faire les Flandriennes et les Ardennes,
10:46de toutes les enchaîner sans repos.
10:49Il aurait pu faire l'impasse sur l'Amstel pour se garder une dizaine de jours de récup.
10:54Mais non, il a décidé de tout faire.
10:57Il voulait épingler Amstel, Flech, Liège, parce qu'il y a seulement deux coureurs dans l'histoire
11:01qui ont réussi à faire ce triplé, la termine deuxième de l'Amstel.
11:06Mais c'est exceptionnel ce qu'il a réussi à réaliser.
11:11Et à chaque fois, des numéros, des performances.
11:14Mais il n'y a que Tadej Pogacar qui peut faire ça dans le cyclisme actuel,
11:18et même depuis Merckx, tout simplement.
11:21Mathieu de Séville, même si ce n'est pas ton sport de prédilection,
11:24quand tu vois ces résultats-là, est-ce que tu es admiratif ?
11:26Ou est-ce que tu es un peu comme Anso au début,
11:28on commence à en avoir un peu marre ?
11:29C'est toujours pareil, c'est toujours le même qui gagne à la fin.
11:31Non, il y a un peu des deux.
11:33Franchement, j'ai beaucoup de respect pour le cyclisme.
11:35J'adore ce sport.
11:38J'ai grandi avec Amstrong,
11:39même si ça n'a pas été un grand exemple au niveau dopage.
11:42Mais j'ai vibré avec ça.
11:44Et je trouve que c'est un sport vraiment très noble.
11:46Donc je suis vraiment admiratif par rapport à la performance.
11:49Après, malgré tout, d'une façon générale,
11:51pour le sport, tu as besoin d'une rivalité pour être grand.
11:57C'est pour avoir une vraie stimulation.
11:59Il y a forcément, au bout d'un moment, une lassitude qui va naître.
12:03Donc sur le court terme, je pense que c'est une bonne chose.
12:05C'est une vraie locomotive, je pense, pour le cyclisme.
12:07Mais sur le long terme, ça ne peut pas durer.
12:11Sinon, les gens, forcément, vont s'endormir.
12:14Si tu sais déjà le résultat avant même,
12:16là, du coup, tu vas t'enlacer.
12:19Et puis, des révaux, il en a eu.
12:20On a vu Van Der Poel, on a vu Remco Evenepoel aussi lui causer quelques soucis.
12:26Là, on a passé des bons moments.
12:28Hier, vraiment, quand il part, on se dit qu'il ne sera jamais repris.
12:32Vas-y, Pierre.
12:33Hier, il est sur son terrain de jeu.
12:37Il a eu des magnifiques adversaires,
12:39notamment Mathieu Van Der Poel.
12:40Il a eu Remco sur l'Amstel.
12:43Mais il n'était pas sur son terrain à 100%.
12:45Hier, on a quasiment, sur Liège, sur la Flèche Wallonne,
12:50on est quasiment à 100% sur un terrain qui lui correspond.
12:53Et là, honnêtement, il n'est pas jouable.
12:56Il est quasiment injouable,
12:58sauf si on s'allie derrière et qu'on fait bloc
13:01et qu'on fait front contre lui et toute son équipe.
13:05Question, Mathieu.
13:06Moi, je veux savoir,
13:07quelles pourraient être les sources de motivation
13:08ou les leviers qui pourraient permettre au peloton
13:11de rattraper un peu l'écart par rapport à ce champion, en fait ?
13:15Les leviers, c'est vraiment de faire bloc contre lui
13:20et contre toute son équipe.
13:22C'est tout.
13:24Et puis, c'est d'essayer de le piéger.
13:26Je sais que du côté de la Visma,
13:28on a analysé le Slovène.
13:30On l'a mis dans des intelligences artificielles et autres.
13:33Mais il n'y a pas besoin de ça.
13:35Tadej Pogacar, quand il fait 35, 40 degrés,
13:38quand c'est la canicule,
13:39il est un petit peu moins performant.
13:41Ça, on le sait.
13:41Et il faut absolument l'utiliser.
13:45Il a une faiblesse, c'est ça.
13:47Et il a également une faiblesse.
13:49Et parfois, vu qu'il est généreux,
13:52il en fait un peu trop.
13:53Et il faut savoir aussi le stimuler
13:55dans les médias,
13:57dans la presse,
13:58savoir le rendre.
14:01Avec toutes les sollicitations qu'il a,
14:04l'année dernière,
14:04Visma, ils ont bien joué
14:05en lui offrant le maillot
14:06sur la deuxième étape.
14:08Parce que derrière, il y a le protocole,
14:10il y a le podium.
14:11Et c'est une heure de récup en moins,
14:13multiplié par 20 jours.
14:15Ça fait une journée de sollicitation supplémentaire
14:17pour Pogacar.
14:18Donc, il faut vraiment utiliser
14:21tous les subterfuges
14:23pour pouvoir le fatiguer.
14:24On ne sait plus quoi faire.
14:25La suite pour lui,
14:26un petit peu de repos, je crois.
14:27C'est ça, Juju ?
14:27Un peu de repos.
14:28Normalement, il passe une semaine de vacances.
14:30Ça, tu as des Pogacar.
14:31Ensuite, il va se préparer
14:32aux Etats-Unis, notamment,
14:33pour préparer justement
14:34le Tour de France
14:35qui démarre le 5 juillet prochain.
14:37Entre-temps, il y aura
14:38le critérium du Dauphiné
14:39du 8 au 15 juin.
14:41Interrogation sur la Vuelta
14:43à partir du 23 août.
14:45Et puis, normalement,
14:46il fera donc le Tour de Lombardie
14:47le 11 octobre.
14:49Voilà le programme de Pogacar.
14:50Pierrot, en vue du Tour de France,
14:51dernière question.
14:52Est-ce que tu peux nous apporter
14:54quelques éléments rassurants ?
14:55Est-ce qu'on va retrouver
14:56un peu d'adversité ?
14:56Ou est-ce que finalement,
14:57cette domination,
14:58elle nuit aussi
14:59à l'intérêt de la plus grande
15:01course au monde ?
15:01Parce que si on sait
15:02qu'il gagne à la fin,
15:03bon, on n'a pas envie de regarder.
15:05Alors, on n'est pas encore
15:06rendu au Tour de France.
15:07Il y a une étape
15:08avant le Tour de France.
15:10Ça va être le critérium
15:10du Dauphiné
15:11pour Tadej Pogacar.
15:12Et là, il va rencontrer,
15:14retrouver plutôt
15:15son pire ennemi
15:16sur les courses à étapes.
15:18Le seul, quasiment,
15:20qui l'ait battu
15:21sur un grand tour.
15:22Il va retrouver
15:22Jonas Vingegaard
15:24qui, lui,
15:25Jonas Vingegaard,
15:26lui, prépare
15:27uniquement
15:28le Tour de France.
15:29Il n'a que ça en tête.
15:31Il a annulé
15:32sa participation
15:33au Tour de Romandie
15:34pour pouvoir
15:35continuer à se préparer
15:36tranquillement,
15:37sereinement,
15:39loin des sollicitations,
15:40loin de la fatigue
15:42des compétitions.
15:43Donc voilà,
15:44on espère
15:44une belle bataille
15:45au Dauphiné
15:46entre Vingegaard
15:46et Pogacar
15:47pour garder un suspense
15:48total
15:49pour le Tour de France.
15:50Mais c'est sûr
15:50que si Pogacar
15:51est la somme
15:52le Dauphiné,
15:53ça va être compliqué
15:54de trouver
15:54des choses
15:56à raconter au mois de juillet.
15:56C'est marrant
15:57parce que ça fait
15:57vraiment deux dynamiques
15:58diamétralement opposées.
15:59Juste pour conclure,
16:00il va falloir
16:00que tu quittes Miami
16:01et que tu rejoignes Paris
16:02parce qu'il y a
16:03le Tour de Romandie
16:03qui commence demain
16:04sur la chaîne L'Équipe
16:0515h30.
16:06Vends-nous un peu le produit.
16:07Il y a un beau plateau.
16:08Il y a le retour
16:08de Cosnefroix, je crois.
16:09Dis-moi un peu plus.
16:11Alors,
16:12Tour de Romandie
16:12à partir de demain
16:13à 15h30
16:14avec un contre-la-monte,
16:15un prologue de 3 km.
16:17Ça va être spectaculaire
16:18dès demain
16:18et surtout
16:19une course montagneuse
16:21avec Renko Evenepoel
16:22face à l'armada UAE
16:24sans Tadej Pogacar
16:26et le retour
16:27de Benoît Cosnefroix,
16:28notre mascotte française
16:29qui sera de retour.
16:30Lénie Martinez également.
16:32Parfait !
16:32Et Patrick Chassé
16:33à tes côtés.
16:34C'est pour ça.
16:34On prend un petit peu
16:35de soleil et de bon temps
16:36parce que tu vas te mettre
16:36à travailler un peu.
16:37Merci beaucoup Pierre-Horland
16:38d'avoir été avec nous.
16:39Ça ne bouge pas derrière toi.
16:40Il n'y a même pas de vent.
16:41On sait très bien
16:43Après la pub,
16:44qu'est-ce qu'on fait ?
16:45On ira sur la planète sport
16:46avec notamment
16:47un Féphé Lebrun
16:48qui continue de gagner.
16:50Nouvelle victoire,
16:50nouveau sacre
16:51pour le petit frère
16:52qui prend confiance
16:53à un mois des mondiaux.
16:54Ça se rapproche.
16:54Son quatrième titre majeur
16:55à seulement 18 ans.
16:57C'est du très lourd.
16:57Tous les détails
16:58dans quelques minutes.
16:59Les courtes sont très pubs aujourd'hui.
17:00À tout de suite.