Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Plus de 80 % des structures économiques marocaines sont des TPE. Leur fragilité structurelle nécessite des solutions adaptées, durables et accessibles.
Dans cet épisode de Face à l’Expert, Chaïb Hammadi accueille Asmaâ Moughraoui, Directrice du Marché Pro TPE chez @CIH Bank, et Ouiam Tamer, Responsable des Centres d'Affaires Entreprises chez CIH Bank. Elles détaillent les leviers mis en place pour renforcer l'inclusion financière des TPE: digitalisation des services bancaires, tarification adaptée, accompagnement personnalisé, usage de l’IA…
Une immersion au cœur des solutions bancaires pour les entrepreneurs marocains et TPME à découvrir dans ce nouveau numéro de Face à l’Expert.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Face à l'expert avec CIH Banque
00:08Bonjour à vous tous et bienvenue dans cette édition, cette nouvelle édition de Face à l'expert.
00:15Nous nous trouvons exceptionnellement à Marrakech et Marrakech qui abrite le JITEX dans sa troisième édition.
00:22C'est un rendez-vous, vous le savez, c'est un salon d'importance, que ce soit au niveau de l'information et du digital.
00:31Nous parlons aujourd'hui de tout ce qui est pratiquement financement et beaucoup d'exposants se trouvent dans ce domaine,
00:39se trouvent ici présents au JITEX et c'est un sujet central effectivement pour l'économie marocaine.
00:47L'inclusion financière des TPME, les très petites et moyennes entreprises et pour en discuter, nous avons le plaisir d'accueillir deux représentantes du CIH Banque,
00:59une banque connue pour être engagée notamment dans la transformation digitale et l'accompagnement du tissu entrepreneurial national.
01:08D'une part, nous recevons Mme Asma Mourraoui, directrice du marché pro-TPE.
01:16Vous allez nous expliquer dans un instant évidemment ce qu'est ce marché pro-TPE.
01:21Et auprès de Mme Mourraoui, nous avons Mme William Tamer, responsable des centres d'affaires entreprises.
01:28Merci mesdames d'avoir répondu à notre invitation.
01:31Ma première question donc qui s'adresse à vous Mme Mourraoui, c'est quoi véritablement pour les personnes qui nous écoutent ce qu'on appelle en tout cas la charge,
01:41la responsabilité que vous avez au niveau de pro-TPE. Cela veut dire quoi exactement ?
01:46Alors merci, merci Stéchaïb.
01:49La responsabilité en fait elle est énorme, elle est importante parce qu'on sait que le tissu économique, il est constitué a priori de plus de 80% de TPE.
01:58Et bien sûr, au-delà des TPE, il y a aussi les professionnels.
02:02Donc ce sont tous les professionnels, aussi bien les professionnels, professions libérales qui sont déjà structurées que de simples commerçants et les TPE.
02:13Alors elle est énorme cette responsabilité, pourquoi ?
02:15Parce que c'est une frange de la société qui a besoin d'un traitement qui est particulier parce qu'elle n'est pas complètement structurée.
02:21Elle est en devenir, ce sont des futurs PME.
02:25Donc elles sont dans un début et elles ont besoin d'outils et de services qui sont adaptés à leur structure.
02:33Donc c'est d'autant plus important que d'accompagner cette frange de la société et puis d'être acteur du développement économique.
02:41Parce que finalement quand on les accompagne dans leur financement,
02:45Et bien on a directement un poids et puis on a une action directe sur le développement économique du pays.
02:54Donc il est très très important de leur fournir les produits qui leur sont adaptés.
02:59Et comme nous sommes dans le monde du virtuel, du digital, quel est un peu l'apport du digital justement dans votre domaine d'activité ?
03:05Il est énorme parce que, comme vous le savez, nous, nous sommes vraiment dans le digital.
03:11Et le fait d'avoir en fait investi dans ce digital, c'est une manière aussi d'être dans l'inclusion financière.
03:20Pourquoi ? Parce qu'on arrive à toucher toutes les TPE, où qu'elles soient.
03:26Et on va aussi proposer des services qui vont leur être adaptés.
03:33Comme je le disais, qu'est-ce que ça veut dire, être dans l'inclusion ?
03:35C'est un mot qui veut dire beaucoup de choses et en même temps quasiment rien.
03:38Mais il va falloir expliquer les choses.
03:40Nous avons aussi des produits qui sont à une tarification qui est adaptée.
03:45Et ça c'est de l'inclusion financière.
03:47Et grâce au digital, on peut se permettre d'offrir ce genre de services.
03:50On ne les offre pas parce que nous avons voulu, parce que nous sommes en train de perdre de l'argent, absolument pas.
03:54C'est que le digital nous permet de toucher cette frange de la société, de leur offrir des services qui sont gratuits.
04:00Comme par exemple des frais de tenue de compte qu'on ne va plus avoir, des cartes qui sont gratuits.
04:06D'autres services via l'application mobile qui vont être gratuits ou bien avec une tarification qui est vraiment préférentielle.
04:15Donc voilà, ça c'est l'apport du digital dans cette inclusion.
04:19Ceux qui ne pouvaient même pas espérer pouvoir entrer dans une banque, maintenant ils ont la banque chez eux.
04:24Ils peuvent ouvrir des comptes chez eux.
04:26Et ils ont cette banque chez eux.
04:28Donc voilà, c'est une manière de toucher une large, d'avoir un large spectre.
04:36Madame Tamer, je rappelle que vous êtes responsable des centres d'affaires entreprises.
04:40On parle effectivement du client, en tout cas cette proximité que le client a avec sa banque, CIH en ce qui nous concerne.
04:48Quelle est justement la stratégie que vous déployez en matière d'approche de proximité avec les centres d'affaires par exemple ?
04:55Au niveau du centre d'affaires et la notion de proximité par rapport aux entreprises,
04:59l'objectif étant finalement de ne pas uniquement octroyer les financements sur des projets d'investissement
05:05ou sur des besoins en termes de crédit de fonctionnement,
05:08mais aussi d'accompagner l'entreprise lors du montage de leur projet,
05:13c'est-à-dire de la phase études, prévision sur le volet aussi technique, etc.
05:20Donc aujourd'hui la banque, son objectif, ce n'est pas uniquement de se limiter à la mise en place du financement,
05:25mais vraiment d'assurer un accompagnement à l'entrepreneur sur toute la phase de montage et d'études de son projet d'investissement.
05:34D'accord. Et au niveau là aussi, parce que j'imagine que la notion, en tout cas l'impact de la digitalisation dans votre travail,
05:43là aussi j'imagine que cela doit se faire ressentir.
05:46Vous avez eu des contacts ici au niveau du JITEX.
05:49Qu'est-ce qui a permis peut-être aussi, qui aurait pu efflairer votre esprit,
05:54au niveau peut-être là aussi d'un changement de process peut-être aussi dans votre travail ?
05:58Qu'est-ce qui est amené à être revu nécessairement ?
06:01D'accord. Alors par rapport à la digitalisation, alors ce qu'on peut vous faire, ce qu'on peut vous dire déjà,
06:06c'est que le CIH, il a fourni beaucoup d'efforts et il a enrichi aujourd'hui les fonctionnalités sur tous les canaux digitaux.
06:14C'est-à-dire aujourd'hui, le canal digital, il permet non pas seulement le traitement des opérations d'IRAM,
06:20il permet également le traitement de l'ensemble des opérations à l'international.
06:23Toutes les importations et exportations aujourd'hui se font à travers le canal digital.
06:29L'objectif étant aujourd'hui de même de digitaliser tout le process des octrois de crédit, pourquoi pas.
06:37Le client pourra par la suite initier sa demande de crédit, investissement ou fonctionnement sur le canal digital.
06:44laquelle demande va atterrir au niveau du CIH ?
06:47Donc l'objectif étant vraiment de digitaliser tout le process.
06:51Non pas seulement sur le volet opérationnel, comme a très bien expliqué Mme Mouraoui,
06:56l'ouverture du compte, la commande des moyens de paiement, etc.
06:59Mais carrément, c'est-à-dire d'être très actif.
07:03Le client, il va être actif via le moyen digital pour exprimer et déposer ses demandes de financement sur le marché de l'entreprise.
07:10Cette proximité révolutionnaire quand même qu'offre l'intelligence artificielle,
07:15est-ce que vous, effectivement, en tant qu'responsable, en tant qu'employé d'une grande banque comme CIH,
07:21quelque part, ça ne vous interpelle pas, ça ne vous inquiète pas ?
07:26Nous inquiéter, non.
07:26Je vais vous dire une chose qui est très...
07:30Je viens de participer il y a deux jours à un bootcamp que nous avions...
07:35Alors, je m'explique.
07:36En partenariat avec la BIRD, nous avons signé une ligne pour le financement des jeunes.
07:40La Banque Européenne ?
07:41La Banque Européenne, voilà.
07:44Nous avons signé une ligne, donc, pour le financement des jeunes qui s'appelle Youtin Business, YIP.
07:48Et cette ligne, elle est destinée aussi bien au financement qu'à l'accompagnement.
07:52Ça veut dire quoi ?
07:53Ça veut dire que tout ce qui concerne des services qui ne sont pas financiers.
07:56Le jeune entrepreneur, il a une idée.
07:59Maintenant, il faut la mettre en pratique.
08:01Il faut l'analyser.
08:02Donc, tout ça, ce sont des outils à mettre en place.
08:04C'est un accompagnement que nous devons lui fournir.
08:06Alors, effectivement, il y a beaucoup d'incubateurs.
08:09Il y a beaucoup de choses qui se sont développées ces derniers temps sur la place.
08:13Alors, nous, on a fait le choix de les accompagner aussi.
08:17On a fait ce choix-là.
08:18Et dernièrement, nous avons été, il y a eu une organisation d'un bootcamp à Marrakech même, la semaine dernière, à l'occasion même du JITEX.
08:29Et le sujet était l'IA.
08:32Et comment utiliser l'IA ?
08:34Comment ces entrepreneurs d'aujourd'hui peuvent utiliser l'IA ?
08:37Comment ces jeunes utilisent déjà l'IA ?
08:39Parce qu'il ne faut pas croire.
08:40C'est déjà, il y a des avancées qui sont extraordinaires.
08:43Et c'est exponentiel.
08:44Entre aujourd'hui et dans un mois, il va y avoir de nouvelles...
08:48De nouvelles remises en question, on va dire.
08:50Tout à fait.
08:51Tout à fait.
08:52Et donc, le fait d'avoir des jeunes qui viennent, qui présentent à d'autres jeunes et des moins jeunes,
08:57ce que c'est que l'IA et comment utiliser cet outil.
09:00Je vous dirais que moi qui ai participé à ça, moi j'étais étudiante comme eux.
09:03On va dire ça comme ça.
09:05J'étais, je faisais partie du groupe.
09:07Et ça m'a permis de dédramatiser la chose.
09:10Parce que l'IA est un moyen.
09:12Tout dépend de comment on va l'utiliser.
09:14Mais c'est un joli moyen qui va nous permettre d'avancer très très vite.
09:17Et ça permet à nos jeunes entrepreneurs de mieux maîtriser leurs projets
09:23et d'avancer avec une certaine sérénité.
09:26L'IA nous permet, ce sont des assistants qui nous permettent de voir les choses autrement.
09:32D'avoir du recul par rapport à ce que nous faisons.
09:35Il y a de nouveaux métiers qui apparaissent grâce à l'IA.
09:38C'est vrai que c'est une période d'adaptation que nous devons avoir.
09:41C'est vrai qu'il faut faire évoluer.
09:43Ça a toujours été comme ça.
09:45Lorsqu'il y a eu les premières machines, on a toujours dit, il ne faut pas.
09:47Mais non, il faut y aller.
09:49Mais il faut maîtriser.
09:50Il faut ouvrir les yeux.
09:50Mais qu'elle pourrait être dans ces cas-là à la place de l'humain ?
09:53Dans ce processus d'avancement, d'évolution là aussi ?
09:56C'est lui qui dicte.
09:57C'est lui qui dicte.
09:58C'est l'humain qui dicte ce qui doit être fait.
10:00Pour le moment.
10:00Pour le moment.
10:01Maintenant, c'est un sujet qui est vraiment philosophique.
10:04On a parlé de ce genre de choses durant nos différents ateliers.
10:08Parce qu'il y a un risque réel de donner la main à la machine.
10:13Parce que c'est ça, en fait.
10:14Mais on ne lui donne pas la main pour tout.
10:16C'est comme la bombe atomique.
10:19Le jour où elle a dit que ça dépend de l'utilisation qu'on en fait.
10:22Donc voilà, il faut faire attention à ça.
10:24Il y a une sorte de révolution, Mme Tamer.
10:26Par exemple, au niveau de l'ouverture des comptes, du suivi, de la demande, checker, tout ça.
10:31J'imagine que la place de l'humain est pratiquement remise en question là aussi, non ?
10:35Aujourd'hui, avec l'outil digital, effectivement, l'apport de l'humain sur tout ce processus,
10:41il devient de plus en plus moins important par rapport à ce qu'il était auparavant.
10:47Parce que nous, aujourd'hui, on parle de la digitalisation,
10:50non seulement à limiter à tout ce qui est ouverture de comptes et commandes, des moyens de paiement, etc.
10:55Traitement de toutes les opérations et de toutes les transactions,
10:58mais aussi pour les demandes de financement.
11:00Je tiens à rejoindre ce qu'a dit tout à l'heure Mme Graouiri par rapport à l'intelligence artificielle
11:05qui est aujourd'hui très importante même au sein des établissements bancaires.
11:08Elle pourra contribuer à une meilleure analyse des données,
11:13à une meilleure gestion en termes de risque, notamment pour la détection des cas de fraude, etc.
11:19Donc vraiment, l'intelligence artificielle, aujourd'hui,
11:21elle est amenée à prendre une importance particulière au sein de tous les secteurs
11:27et particulièrement pour le secteur bancaire.
11:29Comment voyez-vous la banque, d'une manière générale, dans les années à venir,
11:35avec effectivement cette mainmise, j'allais dire, un peu du digital dans votre action de tous les jours ?
11:46C'est difficile. C'est une question qui est très, très difficile.
11:50Moi, je le prends maintenant sur le plan positif,
11:54parce que c'est un outil qui est essentiel, ça va nous permettre de travailler différemment.
11:57Est-ce que le rapport client, justement, banque, s'en trouvera pratiquement bouleversé ?
12:03Bien sûr. Mais d'abord, le client ne veut plus aller à la banque pour rien du tout.
12:07Le client, c'est lui qui décide.
12:08C'est lui qui nous amène aussi à repenser la banque.
12:11Les services tels qu'on les avait avant,
12:14écoute, il veut être chez lui, il commande de chez lui, il fait plein de choses chez lui.
12:17Donc il veut faire la banque chez lui à n'importe quel moment.
12:19Et ça, c'est ce que le digital permet de faire.
12:22Donc il faut s'adapter à ça.
12:24Maintenant, il faut l'utiliser pour plus d'efficacité.
12:27Et le conseil humain, le conseil, il existe et il existera tout le temps.
12:32Mais est-ce que ça n'amènera pas aussi la banque à revoir aussi sa méthode de travail en matière d'innovation,
12:37de façon peut-être à mettre l'humain au milieu, je dirais, de la machine, pratiquement ?
12:44Est-ce que ça ne mérite pas là aussi un effort de réflexion ?
12:47Tout à fait, parce que maintenant, le RH doit être vu différemment.
12:51La valorisation de l'humain, elle doit être différente.
12:53Ça n'est plus le service, c'est comme ce qu'on faisait avant, c'est plus le service du personnel.
12:57Mais il faut l'accompagner dans la conduite de changement.
13:00Premièrement, lui donner tous les outils aussi.
13:02Il faut lui apprendre parce que finalement, l'IA, on n'est pas en retard.
13:06C'est nouveau pour tout le monde.
13:08On ne peut plus se permettre de dire non, c'est trop tard pour moi, c'est ceci.
13:11Non, on est tous au même niveau.
13:13Et on est tous en train d'apprendre.
13:14Et tout le monde va continuer à apprendre tous les jours.
13:17Et tout le temps.
13:18Et il faut qu'on continue à le faire et remettre l'humain au centre
13:21pour qu'il puisse faire d'autres choses à portée différemment.
13:24Les ressources humaines vont avoir une autre...
13:28On va dire qu'il faut qu'il se réinvente.
13:32Parce que l'humain est en train de se réinventer.
13:34Il faut qu'on soit plus agile et plus rapide dans ce genre de choses.
13:37Parce que l'humain, il a son temps.
13:39Le temps biologique existe, qu'on le veuille ou non.
13:41Les saisons sont là.
13:42Le temps de la technologie est différent.
13:45Et il faut faire...
13:47Il faut rapprocher les deux.
13:48De manière à ce qu'on aille ensemble.
13:50Donc c'est là où la question se pose cruciale concernant la gestion de l'humain.
13:55Pour lui prendre la main et l'aider à avancer et à s'approprier la technologie.
14:01Le pire, ce serait quoi ?
14:03Justement, quand on ne sait pas maîtriser cette technologie au niveau de grandes institutions bancaires par exemple,
14:13quel serait le piège peut-être à éviter de façon à peut-être à profiter au maximum de ce que donne comme avantage la digitalisation ?
14:24Comment faire pour faire un tout petit peu la part des choses ?
14:27Au niveau de la formation, j'imagine...
14:29Sensibiliser, sensibiliser, sensibiliser, sensibiliser et...
14:33Et former.
14:34Formation et la confiance.
14:35Alors on voit ce qui s'est passé avec la CNSS.
14:37Comment faire pour utiliser le digital dans les meilleures conditions ?
14:41C'est la sensibilisation en montrant ce que c'est.
14:43Quelles sont les limites de l'IA ?
14:44Quelles sont les limites du digital ?
14:46Quelles sont les conditions d'utilisation du digital ?
14:49Parce qu'il y a des responsabilités qui sont partagées.
14:52Aussi bien l'utilisateur, le client que le banquier.
14:54Le banquier, il a une forte responsabilité.
14:56Parce qu'il doit mettre en place des systèmes qui soient sécurisés.
14:59Il faut qu'il ait cette confiance, sinon on ne va pas utiliser le digital.
15:04Donc il faut mettre en place ça.
15:06Mais il faut que l'utilisateur lui aussi assume ses responsabilités.
15:09Pour qu'il puisse lui aussi l'utiliser comme il se doit.
15:12En respectant les règles d'utilisation.
15:14Et la confiance est un sujet qui est, on va dire, central.
15:19Par rapport à l'utilisation du digital et par rapport à tout ce qui concerne cette conduite de changement.
15:25Donc là, on a des programmes de formation et de sensibilisation qui sont déjà mis en place.
15:32Aussi bien vis-à-vis de nos clients que nous.
15:34Parce que nous avons déjà des accords, des partenariats avec la Fondation Marocaine de l'éducation financière.
15:40Et donc c'est un sujet qui est d'actualité pour nous et qui a une grande importance.
15:48C'est un vrai focus parce qu'on ne peut pas réussir la digitalisation de la banque sans l'accompagner d'une sensibilisation, d'une formation.
15:56Et au niveau du client, Mme Thamel, qu'est-ce qu'il vous dit ?
16:00Est-ce qu'il se sent rassuré et en confiance avec pratiquement peut-être les incertitudes posées par la digitalisation ?
16:06On a cité l'exemple tout à l'heure de la CNSS.
16:10Voilà, qu'est-ce qui remonte vers vous au niveau peut-être un peu des interrogations posées par le client ?
16:16Je pense aujourd'hui que les clients, alors que ce soit les PME ou TPE, ont recours de plus en plus à l'utilisation du digital.
16:23Peut-être qu'initialement, il y avait cette crainte par rapport au système sécuritaire,
16:28il y avait cette crainte par rapport aux transactions qui sont réalisées sur l'outil digital.
16:33Mais aujourd'hui, vraiment, les clients, ils sont rassurés vis-à-vis du canal digital qui est mis en place par le CIH
16:39et qui est vraiment très sécurisé et qui leur permet de réaliser leurs opérations toutes sécurisées.
16:44Il n'y a pas de crainte particulière par rapport aux transactions qu'ils réalisent.
16:49On n'a pas de remontée dans ce sens des clients.
16:52Madame Mouraoui, ma dernière question, j'aurais voulu connaître un peu votre dernier mot.
16:57Voilà, au regard de tout ce que vous avez pu voir ici au JITEX, la troisième édition.
17:02Qu'est-ce que vous avez retenu, qu'est-ce que vous retenez en tout cas de cette exposition ?
17:08Ce que vous avez vu, ce que vous avez découvert et ce que vous retenez peut-être pour, voilà, à brève échéance,
17:14en tout cas pour votre métier, pour le secteur financier bancaire ?
17:19Nous avons, je pense que le JITEX a mis en lumière énormément de possibilités de solutions digitales.
17:28Nous sommes là pour ça, qui peuvent être utilisées à bon escient et qui vont être un levier de développement et d'inclusion financière, à proprement parler.
17:40Ce que je retiens de ce JITEX aussi, des premiers, des deuxièmes, des troisièmes JITEX, c'est le développement de nos jeunes entrepreneurs.
17:49Et ça, c'est magnifique de voir ces jeunes qui sont complètement investis dans ce qu'ils font et de voir cette créativité, ce sens de l'innovation qu'ils ont.
18:01Ils ont envie d'avancer. Ils ont envie d'aller beaucoup plus loin que ce que nous, nous avions l'habitude de leur donner, en fait, comme cible.
18:08Ils sortent des sentiers battus. Et ça, c'est une magnifique leçon qu'ils nous donnent.
18:13C'est pour ça qu'il est toujours important d'être là avec eux, de les écouter, de les laisser parler.
18:19Ils sont dans un... Ils sont dans leur monde.
18:22C'est leur monde. Le monde du digital, les jeunes.
18:26Ça peut devenir le nôtre. Et il faut qu'on continue à maintenir de la relation.
18:33Et je suis très... La vérité, je suis très, très sereine par rapport à mon Maroc.
18:38La vérité, quand je vois ce genre d'événements qui sont organisés avec un tel succès.
18:47Alors, c'est pas évident d'organiser ce genre d'événements pour toucher autant de gens, autant de jeunes, de moins jeunes, d'avoir une mixité pareille.
18:56Et moi, ça me fait plaisir de voir que mon Maroc avance.
18:59Et il avance sûrement.
19:01Et que ces jeunes savent où ils vont aller.
19:03Et il faut qu'on les accompagne.
19:04Et ça, c'est vraiment...
19:06Je vous pose la même question, Mme Tamer.
19:08Vous aussi, vous êtes sereine par rapport à votre Maroc, au niveau peut-être de celle de la technologie de pointe.
19:14Comment voyez-vous, en tout cas, l'évolution, la mise en place, l'enracinement du digital dans notre système économique et social ?
19:24Oui. Alors, comme a bien précisé, Mme Garaoui, en toute sincérité, nous sommes agréablement surpris, justement, de voir l'impact.
19:32Beaucoup de jeunes, c'est vrai.
19:33Il y a énormément de jeunes ici, oui.
19:35Il y a beaucoup de jeunes, c'est ça, qui sont investis, qui sont très intéressés aujourd'hui par l'intelligence artificielle.
19:42Et qui se lancent dans des projets, justement, où il y aura l'impact et l'utilisation de l'intelligence artificielle.
19:48Alors, comme a dit tout à l'heure Mme Garaoui, nous avons eu le bootcamp intelligence artificielle,
19:54qui est organisé en collaboration avec la BIRD et le centre régional d'investissement à Marrakech.
19:58Et la formation, donc, on a plusieurs clients PME et TPE qui ont pu bénéficier de la formation sur deux jours.
20:07C'était une formation vraiment très fructueuse.
20:09Moi, je pourrais ajouter qu'aujourd'hui, le CIH, c'est une banque qui est engagée pour le financement des jeunes entrepreneurs.
20:17Nous avons le programme U10 Business dédié.
20:21Au bout de cet entretien, merci encore une fois Asma Mourlaoui, directrice du marché Pro-TPE.
20:27William Tamer, responsable des centres d'affaires entreprises.
20:30Merci de votre fidélité à Face à l'Expert et à très bientôt, Inch'Allah.
20:39Face à l'Expert avec CIH Banque.
20:42Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations