Paul Melun revient sur le moment de recueillement pour Aboubakar au Sénat : «Gérard Larcher a été très habile dans sa prise de parole».
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00:00Mais je trouve que Gérard Larcher a réussi à être très habile dans sa prise de parole
00:04et à tenir, ce qui n'est pas facile dans les temps actuels, un discours de cohésion nationale.
00:09C'est-à-dire qu'il n'est justement pas rentré dans la concurrence des victimes
00:12et dans le blocage de l'empathie réciproque,
00:14mais il a inclus les différents drames qu'il y a eu ces derniers jours,
00:18expliquant que lui ne voulait pas diviser.
00:20Donc il a pu, dans la même phrase, déplorer l'attaque contre ce rabbin,
00:25évoquer ce qui s'est passé dans cette mosquée, évoquer ce qui s'est passé à Nantes.
00:29Et je pense que c'était ce qu'il y avait à faire.
00:30Et Yael Brown-Pivet n'a pas fait la même chose à l'Assemblée nationale.
00:33Mais voyez-vous, je rebondis sur ce que vous dites.
00:35Vous dites, telle victime ne mériterait pas une minute de silence à l'Assemblée nationale.
00:40J'inverse la proposition.
00:42Toutes les victimes mériteraient une minute de silence à l'Assemblée nationale.
00:47Mais c'est parce que toutes les victimes, quelles qu'elles soient,
00:51mériteraient une minute de silence à l'Assemblée nationale et de recuments.
00:55Toutes les victimes de l'encauvagement s'entendront...
00:57Qu'est-ce qu'on fait pour les soldats qui sont tombés ?
00:58Non mais...
00:59Non mais, en fait, c'est quoi l'étape d'après ?
01:01Mais c'est précisément parce que toutes les victimes de l'ensauvagement...
01:05Vous avez raison.
01:06Que peut-être, il faudrait réguler et mettre des règles très précises
01:11pour savoir à partir de quel moment...
01:14Pourquoi je dis ça ?
01:15Parce qu'il y a évidemment une récupération et une instrumentalisation autrement.
01:18Oui.
01:19Oui.
01:20Oui.
01:21Oui.
01:22Oui.
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada