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À l'occasion de la journée internationale des travailleurs, la CGT revendique 300.000 manifestants à travers toute la France ce 1er mai. Le Rassemblement national s'est mobilisé, lui, à Narbonne où Marine Le Pen et Jordan Bardella ont pris la parole. Selon le ministre, 50 personnes ont été interpellées ce jeudi dans la manifestation parisienne. 

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Transcription
00:00Monsieur Munich, c'est important de venir ici à 1er mai dans cette salle de contrôle en tant que musée intérieure ?
00:05Bien sûr, parce que c'est une manifestation qui a pas mal mobilisé, 32 000 personnes.
00:10Mais ce que je veux dire aux Français, c'est que les forces de l'ordre, sous l'autorité de Laurent Nunez, qui est le préfet de police de Paris,
00:18sont chargées précisément d'assurer la tranquillité.
00:23Manifesté en France, et notamment le 1er mai, c'est une manifestation traditionnelle pour célébrer le travail,
00:30qui peut rassembler des travailleurs, des travailleuses.
00:32Différents syndicats avaient appelé à cette manifestation.
00:35Et si c'est un droit constitutionnel, il doit être assuré dans la tranquillité.
00:39Et je peux vous assurer qu'aujourd'hui, si nous n'avions pas les forces de l'ordre,
00:43et là on avait trois types de forces, les policiers qui dépendent de la préfecture de Paris,
00:47les gendarmes et aussi les CRS, on aurait bien d'autres pépins.
00:52Donc je veux remercier le préfet de police, ses collaborateurs, l'ensemble de ses forces,
00:57gendarmes, policiers et puis CRS, parce que c'est grâce à eux qu'on peut parvenir,
01:05avec ce genre de mobilisation, ce genre d'attroupement, à une manifestation qui se déroule sans trop de dégâts.
01:12Alors c'est quoi justement, pour l'instant, comment se déroule cette manifestation ?
01:16Cette manifestation, le préfet de police pourra ensuite s'exprimer,
01:21mais la manifestation s'est globalement mieux déroulée que ce que l'on pouvait craindre,
01:24puisque on craignait des black blocs. Il y en a eu, il y a eu une assez forte mobilisation,
01:29il y en a eu à peu près 200, il y a eu un nombre, quelques exactions,
01:34malheureusement il y a des élus du parti socialiste qui étaient devant un local qui ont été pris à partie,
01:40quatre sont blessés légèrement, soit par acouphène, d'autres avec des brûlures,
01:45puisque des pétards ont été jetés sur eux, il a fallu donc les exfiltrer,
01:50c'est absolument lamentable, c'est inacceptable. Je veux dénoncer celles et ceux qui ont ce genre de pratiques violentes
01:58et qui ciblent des partis parfaitement démocratiques.
02:02Voilà. Donc globalement, cette manifestation s'est donc bien déroulée compte tenu des appréhensions
02:08qu'on pouvait légitimement avoir. Au moment où je vous parle, il y a six blessés légers
02:14dans les forces de l'ordre, quatre gendarmes et puis deux policiers,
02:19et on a eu plus d'une cinquantaine d'interpellations, et notamment sur des black blocks,
02:24ça nous permet, les gendarmes et policiers vont les interpeller, ils sont très mobiles,
02:30mais aussi nos forces de l'ordre aussi, ce qui nous permet de faire en sorte que la loi soit respectée
02:35et qu'on puisse interpeller pour ensuite les déférer à l'autorité judiciaire.
02:40C'est un contraire d'interpellations à Paris, d'accord ?
02:43Je vous parle de Paris.
02:44Il y a eu un autre incident important, M. Jérôme Gage, qui était sorti de là.
02:49C'est l'incident dont je vous parle. Quand je parle de l'incident qui visait précisément
02:53des élus du Parti Socialiste, je veux parler évidemment de ces élus, dont Jérôme Gage,
02:59qui a, je crois, été blessé légèrement à un pied. Mais vraiment, c'est inadmissible.
03:04C'est inadmissible. Et on le voit sur les images que je viens de revisionner,
03:09qu'ils étaient ciblés. Parce que certains élus, d'ailleurs, avaient l'écharpe tricolore.
03:16Donc c'est bien des élus de la République qui ont été ciblés.
03:20On connaît des profils peut-être divers des fauteurs de troubles de ces manifestations du 1er mai ?
03:25Ah, écoutez, peut-être que le préfet de police pourra répondre à cette question.
03:28Il y a effectivement des profils qu'on m'a présentés tout à l'heure.
03:31Il y a des choses qui sont très inattendues, d'ailleurs, chez les Black Blocs.
03:34Qui se cachent, qui se dissimulent, qui se masquent, qui se cagoulent.
03:38Mais derrière ces masques, derrière ces cagoulent, on a des profils qui peuvent être différents et surprenants.
03:45C'est le préfet.
03:46Police.
03:46Non, monsieur le ministre d'État, non, mais les profils, comme le dit le ministre d'État, on a...
03:52D'abord, ils ont été interpellés. On va maintenant travailler sur les 7,5 ans d'interpellations.
03:57Peut-être un peu plus, puisque les chiffres remontent au fur et à mesure.
04:00On a essentiellement des Black Blocs qui appartiennent à la mouvance ultra-gauche.
04:04Et puis, ce qui est surprenant, et c'est ce qu'on dit souvent, c'est que ça grège à ces groupes d'individus
04:09qui appartiennent à la mouvance ultra-gauche, les anarcho-autonomes et surtout les antifascistes,
04:13ça grège à eux les jeunes gens qui peuvent être très jeunes et qui jouent, entre guillemets, un peu au Black Blocs,
04:19qui se déguisent comme des Black Blocs, mais qui commettent les mêmes exactions.
04:23Donc voilà, ils sont interpellés.
04:24On va décanter tout ça en judiciaire maintenant.
04:27Et il y a trois catégories d'infractions qui ont été retenues.
04:32Pour certains, c'est jet de projet de l'île sur les forces de l'ordre.
04:34Pour d'autres, c'est les constitutions de groupements en vue de comètes ou de violences.
04:38Et c'est bien sûr la dissimulation du visage dans l'espace public
04:41lors d'une manifestation où ont lieu des troubles à l'ordre public.
04:44Pour certains, c'est même les trois qui ont été retenus.
04:46— Là, ensemble, vous qui avez l'habitude des manifestations du 1er mai,
04:49on peut dire que c'est une manifestation qui s'est déroulée, qui s'est bien déroulée ?
04:54— Oui. Comme l'a dit le ministre d'État, et je le remercie d'ailleurs de sa présence
04:57pour venir soutenir nos forces, oui, je les remercie à mon tour.
05:01C'est une manifestation qui s'est bien déroulée.
05:03On avait des groupes à risque comme nous l'attendions.
05:06Et puis on les a bien gérés.
05:07On est allés les impacter, comme on dit dans le jargon,
05:10quand il commençait des dégradations, puisqu'ils se sont pris aux vitrines.
05:13On était très loin au départ.
05:15Et puis comme à chaque fois, on intervient très vite,
05:17grâce aux policiers de la préfecture de police,
05:20aux CRS et aux gendarmes au-ville qui sont placés sous mon autorité
05:24pour ces manifestations.
05:25Voilà. On a pu les impacter très vite, les disperser,
05:27faire des interpellations, ce qui fait que la manif a été à son terme.
05:31Comme me le demandait le ministre d'État, c'est important.
05:33Voilà. Nous, on est là pour garantir la liberté de manifester,
05:36la liberté de l'expression.
05:37La manifestation a pu aller à son terme.
05:39On a su isoler les fauteurs de groupe.

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