Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 01/05/2025.
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00:00C'est vrai, c'est maintenant.
00:01Il fait 38.
00:02Kamal sauve la Ligue 1.
00:04Information liquide concernant les droits télé.
00:06Canal+, veut revenir dans le jeu.
00:07La chaîne cryptée a fait passer le message suivant.
00:10La chaîne de la Ligue 100% Ligue 1 nous intéresse et nous voulons la distribuer.
00:15Message passé par Maxime Saada.
00:17Aujourd'hui, à certains présidents de club de Ligue 1.
00:20C'est une précision de Sacha Nocovitch.
00:21Maxime Saada devrait reformuler ce souhait au nouveau grand patron de la Ligue.
00:25C'est Nicolas Taverneau.
00:27La semaine prochaine, lors d'une rencontre,
00:29Maxime Saada, même une idée sur l'abonnement idéal.
00:3215 euros par mois et ça serait 10 euros pour les abonnés de Canal.
00:37Peut-on parler d'une sortie de crise ?
00:38A cette question toute simple.
00:40Quatre chroniquants ne sont pas d'accord.
00:41Eh oui, déjà un super jingle.
00:44Le camp des OUI est incarné par Philippe et Frédéric.
00:48Qui commence ? Mon Fredo ou mon Philou ?
00:50J'y vais, comme tu veux, comme tu veux toi.
00:52Je veux bien y aller.
00:53Allez, Philippe s'en fout, je promets de camp des Schneider guillemets.
00:56Eh bien, ils vont activer le non.
00:58Ce n'est pas la sortie de crise.
00:59Qui commence ?
01:00Qui va ?
01:01Hugo.
01:01Ok.
01:03Vers une sortie de crise.
01:04Peut-on parler d'une sortie de crise ?
01:05Oui, Philippe Sanfourche.
01:07Qu'avez-vous à développer comme argument ?
01:08C'est le seul espoir de sortir de la crise.
01:11C'est-à-dire que c'est soit la mort lente, mais certaine.
01:14Parce que le foot français ne pourra pas faire tout seul ce que trois diffuseurs consécutifs ont tenté de faire en se cassant les dents.
01:20Donc, en étant tout seul, de toute façon, c'est la mort lente assurée.
01:23Le seul moyen de sortir de cette crise, possiblement, qui sera long, mais le seul moyen d'en sortir, c'est de passer par un gros diffuseur.
01:29Le seul qui, aujourd'hui, est en capacité de le faire, c'est Canal.
01:31Ok.
01:31Mais, Hugo Guimet, vous dites non.
01:33Oui, parce que je ne vois pas comment on peut supposer d'une sortie de crise, comme c'est le cas dans la question.
01:38Alors que Canal, leur intérêt, il est de distribuer.
01:41Ils ne reviennent pas dans le jeu des droits télé.
01:43Ils ne vont pas mettre d'argent sur la table.
01:45Donc, une sortie de crise, ça serait obtenir ce que les clubs espéraient, c'est-à-dire pas loin des 700 millions d'euros.
01:51Pour l'instant, ce qu'ils avaient de garantie avec Dazon et Bean, c'était un peu plus de 400 millions d'euros.
01:56C'était quand même garantie pour les deux prochaines saisons au moins.
01:58Et là, il faut espérer qu'ils aient la même chose avec leur propre chaîne distribuée par Canal.
02:03On n'en sait rien.
02:05Ok.
02:05On passe du côté du oui, Fred Vernier.
02:08Pourquoi, finalement, cette information, on peut parler de sortie de crise ?
02:11Parce qu'on a l'acteur central qui faisait défaut depuis 6 ans, qui revient dans le jeu,
02:17qui était le seul acteur, et qui est toujours le seul acteur réaliste, avec un savoir-faire.
02:22Le seul acteur aussi qui sache proposer quelque chose, un vrai produit,
02:26revaloriser cette Ligue 1 qui a perdu énormément de pouvoir d'attraction.
02:31Donc, pour toutes ces raisons, l'arrivée de Canal, que ce soit comme diffuseur ou comme hébergeur,
02:36est de toute façon une excellente nouvelle, la seule qui vaille pour le football français actuellement.
02:40Il va vous répondre non, Grégory Jusnodère.
02:42Quels sont vos arguments, Grégory ?
02:43Canal n'a pas acheté les droits.
02:45Des droits qui, aux dernières nouvelles, étaient valorisés par Joseph Oubourlian,
02:48le président de Lens, à autour de 150-180 millions d'euros.
02:52En admettant qu'il y a un petit effet Canal, tu peux monter peut-être un peu par rapport à ça,
02:55mais tu es loin des 400 millions de DAZON, et avec les 400 millions de DAZON, tout le monde est à la rue.
02:59Donc, tu ne peux pas, pour l'instant, l'équation n'y est pas.
03:03Ils restent à valoriser, ils restent à vendre le produit,
03:06et c'est de toute façon un produit très dévalorisé.
03:09Pour l'instant, les droits sont toujours pendants.
03:11– Greg fait les additions, le candéoui, vous les avez faites, les additions ?
03:15Vous obtenez quoi comme tarif ?
03:17– Non, mais il parle des 400 millions, mais c'est en fait ce qui était prévu au départ.
03:20Vous n'aurez pas échappé qu'il reste 140 à payer et qu'ils ne paieront pas.
03:22Donc, en fait, c'est virtuel les 400, c'est-à-dire qu'ils ne les paieront jamais.
03:26– Là, ils ne vont pas payer, là ?
03:27– Ben non, ils ne vont pas payer.
03:28Ils ont payé, là, à ta connaissance ? Ils ne vont pas payer.
03:30– Il vient un délai, il vient un délai.
03:31– Là, ils ont payé, il reste 3 jours-là, ils ne paieront pas.
03:33Ils ne paieront pas, tu verras.
03:34– On verra, en tout cas, Philippe, nous affirme qu'ils ne paieront pas.
03:37– S'ils ne payent pas, le contrat, il va rester…
03:38– Non, mais de toute façon, ce n'est pas le raisonnement que j'ai fait.
03:40J'ai dit de toute façon, au taquet, c'est 400 et c'est 150.
03:43– Mais ce n'est plus 400.
03:44– Non, mais oui.
03:45– Quand Gourliant annonce 150 ou 180, en fait, il envoie le message réaliste
03:49que de toute façon, il n'y a pas un autre diffuseur qui ira au-delà de là.
03:52– Non, mais bien entendu.
03:52– Le contrat, il s'arrête là et après, à partir de là, maintenant, c'est 150.
03:56– Fin de la prolongation de ce super-duel, fin de la prolongation de ce super-duel.
04:01Les gars, les gars, je vous l'avais dit, on n'a pas beaucoup de temps ce soir,
04:03on va aller à l'essentiel ce soir.
04:04– L'essentiel, ça va aller rapidement.
04:05– Alors, c'est-à-dire ?
04:06– Je pense que c'est un chaos technique.
04:08Je vais pencher du côté du Hugo pour son anniversaire, déjà.
04:11C'est la moindre chose, 37 euros.
04:12Mais surtout pour les arguments que vous avez énoncés.
04:16Évidemment, même vous, vous n'avez pas eu d'argument pour dire qu'on sortait d'une crise.
04:19Vous avez dit, c'est bien que Canal arrive.
04:20Mais ça, tout le monde est d'accord.
04:21Là-dessus, si on peut avoir un hébergeur comme Canal+, tant mieux.
04:25Le nerf de la guerre, c'est quoi ? C'est l'argent.
04:29Mais l'argent ne vient pas, là.
04:30Ce n'est pas parce que vous avez un hébergeur que vous avez de l'argent.
04:32Ça va vous aider, peut-être.
04:33Mais ce n'est pas malheureusement une sortie de crise.
04:35– On fait une petite simulation, pas une règle de trois.
04:38Canal possède 1,5 million d'abonnés.
04:42500 000 euros d'abonnés pour Dazone.
04:44Alors, sur le papier, ça fait…
04:46– 500 000 abonnés ?
04:47– Dazone, 500 000 abonnés.
04:48– 500 000 euros.
04:49– 500 000.
04:51– 500 000 abonnés de Dazone.
04:54Décidément, je ne suis pas marré avec les chiffres.
04:56Ça fait 2 millions d'abonnés ?
04:57– Non.
04:58– Non, mais attendez, attendez, attendez.
05:00– Non, mais attendez, attendez, attendez.
05:02– Beaucoup d'abonnés ?
05:03– Oui, oui, mais d'accord.
05:04– Il y en a beaucoup qui sont abonnés.
05:05– C'est une simulation.
05:06– D'accord.
05:07– 1,5 million d'abonnés, Canal.
05:08500 000 abonnés, Dazone.
05:10Je fais le compte, ça fait 2 millions d'abonnés.
05:11– À 15 euros ?
05:12– Non, je multiplie par 10, juste par 10.
05:15– Au fil bas.
05:15– Fois 12, on obtient 240 millions d'euros par saison.
05:21– Les abonnés de Canal prennent le pack à 10 euros.
05:23– Oui, voilà, voilà, voilà, voilà.
05:24Il faut, voilà, on est à 240 millions.
05:27Et puis après, je me suis intéressé aussi au contrat de distribution.
05:29Le contrat de distribution, c'est de l'argent.
05:33Le contrat de distribution, j'ai un exemple.
05:34Le 13 août 2024, BIN et Canal ressignent, se remarient jusqu'en 2030.
05:39Accord de distribution exclusif.
05:41BIN en poche par an, 250 millions.
05:44Je pense que là, Nicolas Tavernault et Maxime Saada
05:47vont discuter du Boudras, notamment sur ça,
05:50le contrat de distribution, le montant des contrats de distribution.
05:51– Parce que si Canal n'est pas pour les beaux jeux de la Ligue 1,
05:53c'est parce qu'ils ont un intérêt à le faire.
05:54– Évidemment.
05:55– Donc en plus, il faudra soustraire le…
05:56– Mais leur intérêt, c'est de récupérer à quasiment zéro
05:59les droits de la Ligue 1.
06:01– Oui, de toute façon, c'est ce qui se passe en face.
06:03– Non, mais vous êtes en train de parler d'un truc qui n'existera plus.
06:04– Non, parce que la Ligue devrait remonter sa chaîne.
06:06– Qui va supporter les coûts de production ?
06:09– Mais la Ligue, elle part de quoi ?
06:11C'est-à-dire qu'en fait, personne,
06:12que ce soit Dazone ou un autre personne
06:14va lui offrir, aujourd'hui, des droits.
06:16Les fameux droits dont on parlait,
06:17les 1 milliard, les machins,
06:18qui sont descendus à 400,
06:20aujourd'hui, ça n'existe plus.
06:21– C'est quoi la définition de la sortie de crise ?
06:25– Oui, la sortie de crise, c'est quoi ?
06:26– Parce que nous, la définition de la sortie de crise,
06:28c'est aider les clubs français à ne pas couler.
06:29C'était ça l'idée.
06:30– Or, ça ne change rien, ça ne change rien.
06:33– Il faut revoir le modèle dans son ensemble.
06:35C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
06:37l'argent qui rentre dans le foot français,
06:40il faut le voir avec les droits de diffusion,
06:42mais aussi avec les montants acquis
06:46sur les Coupes d'Europe.
06:47Et donc, les redistributions
06:48vont devoir se faire autrement.
06:49C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
06:50un club qui va en demi-finale de Ligue des Champions
06:52gagne 10 fois plus qu'il y a 10 ans.
06:54Donc, il se suffit un peu à lui-même.
06:56Il n'est pas obligé de toucher les droits
06:57du championnat de France de l'Origa.
06:59– Oui, un cas à part,
07:01ce sera le PSG, effectivement.
07:02– Mais qu'est-ce que tu veux dire ?
07:03– Depuis des semaines,
07:05la Fédération a engagé aussi un travail
07:07sous l'égide de dialogue.
07:09– L'île va travailler et amener les clubs
07:11à une redistribution aussi qui soit différente.
07:13– L'île va toucher, 71 millions,
07:17Droits Télé et Brest, 50 quelques euros.
07:19– J'entends ce que dit Philippe,
07:20mais ça, ça va contre tout ce qui s'est passé
07:23depuis 7 ou 8 ans.
07:25C'est-à-dire, depuis 7 ou 8 ans,
07:26mieux t'es classé, plus l'argent va aux riches.
07:29Il y a des clubs qui sont agonisants,
07:31je crois que, je ne veux pas me tromper,
07:33mais je pense que Le Havre
07:34va prendre 6 millions d'euros de Droits Télé.
07:35Il faut quand même mesurer un peu ce que ça veut dire.
07:38– C'est-à-dire que tu ne peux pas contredire
07:41ce qui se passe depuis 7 ans.
07:42– Mais là, on repart de zéro.
07:44– Autre petite question flash, Greg,
07:45écoutez-la, regardez, le tarif,
07:4715 euros par mois, voire 10 pour déjà
07:50les abonnés du canal.
07:51Est-ce que c'est un tarif attractif ?
07:54Et la deuxième question,
07:55est-ce que ça va, on va dire,
07:57empêcher l'essor, la confirmation
07:59de l'essor du piratage ?
08:00– Le problème, c'est qu'on a ouvert
08:02une boîte de Pandore,
08:03avec ce fameux tarif à 40 euros
08:05qui ne reposait sur aucune réalité.
08:07– 39,90.
08:08– Oui, oui, ça cherche un tout.
08:10Heureusement, heureusement qu'il y a eu ce geste.
08:12– Oui, bravo à lui.
08:13– Ils ont montré une direction
08:16qui était catastrophique
08:17et donc ça a créé des comportements
08:21qui n'existaient pas avant.
08:22Avant, personne, même à l'époque de Téléfoot,
08:24alias Mediapro, avait eu l'idée,
08:26ou en tout cas c'était à la marge,
08:28de prendre des IPTV, du streaming,
08:30quel qu'il soit, c'était vraiment rarissime.
08:32Là, le pli a été pris.
08:34Donc c'est pour ça que je rejoins ce que tu dis
08:36sur le fait qu'il faut repartir de zéro,
08:39c'est que cet acteur qui a le savoir-faire,
08:41qui a tout de suite en plus,
08:42te propose le juste prix.
08:44Visiblement, 15 euros, c'est ce que...
08:46J'ai beaucoup regardé pas mal de forums,
08:49de fans, de spectateurs, de supporters.
08:51Ils sont à peu près tous d'accord.
08:53On est tous d'accord pour dire
08:5415 euros, on est prêt à les mettre.
08:5520, 25, 30, jamais de la vie.
08:58– Est-ce qu'on peut parler
09:00d'une sortie de crise depuis le début
09:02de ce feuilleton de la crise des droits télé ?
09:04Il semblerait, là, c'est, on va dire,
09:06la seule bonne nouvelle,
09:08une nouvelle un peu positive
09:10dans ce marasme.
09:11– Mais on parle pas d'argent.
09:12Mais il est où l'argent ?
09:13Pour moi, pas du tout.
09:14Vous mettez pas la main sur...
09:15Tous les clubs de Ligue 1,
09:17ils leur montrent 10 à 20 briques.
09:18Vous mettez pas la main sur cet argent-là ?
09:21– C'est une bonne nouvelle,
09:23mais c'est une bonne nouvelle.
09:24– Greg, le retour,
09:26l'éventuel retour de canal,
09:27c'est quand même une bonne chose ou pas ?
09:28– Ah oui.
09:28– Non, non, Greg, Greg, vous, vous êtes...
09:30– C'est un fantasme, en fait.
09:33Aujourd'hui, c'est un fantasme.
09:34Parce que c'est l'argent qu'il faut,
09:35c'est pas canal.
09:36– Mes amis, 70 de oui, voilà.
09:38– Ah oui, c'est vrai.
09:40– Juste une information sur le site,
09:41l'équipe concernant les droits télé,
09:42en plus de ces 600 000 euros
09:44par an, Nicolas de Taverneau,
09:45touchera une prime de 500 000 euros annuels
09:47comme directeur général de la LFP Média.
09:51La prime annuelle de 500 000 euros,
09:52une prime tant qu'il restera en poste,
09:55on appelle ça une prime de fidélité.