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 Ces derniers jours, boulangers et fleuristes sont montés au créneau pour réclamer l'autorisation de faire travailler les salariés le 1er mai, ce que la loi interdit en théorie.

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Transcription
00:00C'est la boule au ventre que Yannick Rassin a ouvert ses boulangeries hier, le 1er mai, à Paris.
00:05Contrôlé sur deux boulangeries, dans le troisième et une dans le quatrième.
00:08De contrôle, de verbalisation, mais ce chef d'entreprise a quand même voulu prendre ce risque.
00:13C'est un jour très important. Vu le monde qu'on avait, bon j'ai pas encore fait mes caisses,
00:17mais je pense qu'on va faire 20% en plus qu'une journée normale.
00:20A ses côtés, sa femme Marilyn, les mains tremblantes.
00:23Aujourd'hui, je suis à saturation, c'est très difficile.
00:27Très préoccupé par le montant de l'amende.
00:28On sait pas ce qui nous attend, on sait pas l'amende qu'on va avoir,
00:31mais on se dit on sera obligé de payer.
00:33C'est vraiment un coup de massue, c'est honteux, honteux d'en arriver là.
00:36Une verbalisation incompréhensible pour ces boulangers
00:39qui livrent des hôtels, des restaurants et même deux compagnies de CRS.
00:43Là, pour moi, c'est vraiment de l'acharnement.
00:45On n'en peut plus, quoi.
00:46Qu'ils viennent sur le terrain, qu'ils arrêtent de nous pondre des lois qui sont incohérentes, quoi.
00:51En 26 ans de métier, c'est la première fois que Yannick et Marilyn se font verbaliser
00:55pour avoir ouvert un 1er mai.

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