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Après l’effroyable meurtre d’Aboubakar Cissé, Bruno Retailleau va rencontrer sa famille lundi. Les témoignages ont permis de mettre en avant un homme sans histoires mais l'affaire a cependant très vite été instrumentalisée par LFI et l’extrême gauche pour dénoncer une France raciste. Un récit aujourd’hui qui ne tient plus après les déclarations de la procureure de Nîmes.

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Transcription
00:00Cette affaire a secoué la classe politique.
00:03Le 25 avril dernier, Aboubakar Sissé a sauvagement été assassiné alors qu'il priait à la mosquée.
00:08Le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotaillot, est le premier à réagir sur les réseaux sociaux.
00:13Un homme a été atrocement assassiné ce matin dans la mosquée de Grand Combe.
00:17Je veux dire mon soutien à la famille de la victime et ma solidarité à la communauté musulmane
00:21touchée par cette violence barbare dans son lieu de culte le jour de la grande prière.
00:25Une information judiciaire pour meurtre en raison de la race ou de la religion a alors été ouverte,
00:29privilégiant la piste de l'acte anti-musulman.
00:32Dès le lendemain, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, se saisit alors de l'affaire.
00:37L'islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables.
00:41S'ensuit dimanche un rassemblement contre l'islamophobie lancé par la France insoumise
00:45durant lequel Jean-Luc Mélenchon a directement visé Bruno Rotaillot.
00:49Que dire du silence retentissant de la classe politique depuis le meurtre d'Aboubakar ?
00:54Le ministre de l'Intérieur n'est pas allé à la Grand Combe, c'est incompréhensible.
00:58Bruno Rotaillot a été vivement critiqué par la France insoumise qui lui a reproché sa passivité,
01:03alors que le caractère islamophobe de l'affaire n'a pas été retenu hier par la procureure de la République de Nîmes.
01:09Sans revendication idéologique.
01:11Sous-titrage Société Radio-Canada
01:16Sous-titrage Société Radio-Canada

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