"Ce qui m'inquiète, c'est les risques d'un effondrement du système et d'une crise sanitaire", déclare le ministre des Outre-Mer, Manuel Valls lors de la visite du Médipôle de Koutio, le principal centre de soins de la Nouvelle-Calédonie.
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00:00On va prendre l'escalier, si on veut dire.
00:07C'est les seuls soins intensifs de compter l'effort de ces deux spécialités.
00:10Donc ça fonctionne normalement à 1 étapes.
00:12En mode commando, c'est impossible.
00:15Les contrats courts sont difficiles pour tout le monde.
00:17Ah oui.
00:18C'est vrai, c'est un personnel super-en-terme.
00:21Ça participe par contre à l'attractivité de la Calédonie.
00:24On veut retrouver de l'attractivité,
00:27permettre des recrutements dans tous les secteurs
00:29qui ont été évoqués.
00:31Il faut de la stabilité.
00:33Donc il faut bien sûr un accord.
00:36Mais au-delà, ce qui m'inquiète,
00:37c'est les risques d'un effondrement du système
00:39et d'une crise sanitaire,
00:42puisqu'on voit bien les problèmes qui peuvent se poser.
00:45Les gens qui n'ont plus l'offre de soins
00:47dans le nord, sur les îles,
00:50dans certaines parties de la province sud.
00:52Et donc il faut travailler à ces sujets.
00:55Il faut aussi des réformes.
00:56La meilleure relation de la condition sanitaire,
00:59en Brousse ou aux îles,
01:01c'est l'attractivité qu'on a.
01:03Mais l'attractivité qu'on a,
01:05on pourra mettre des niveaux de rémunération qu'on veut.
01:08Mais si le sentiment d'insécurité est toujours présent,
01:13ce sera difficile.
01:13La situation, elle est assez simple.
01:15On a depuis toujours un turnover
01:16d'environ 20 à 25 % de médecins et d'infirmières
01:19qui vont et qui viennent depuis la métropole.
01:22Ce turnover n'a pas eu lieu en 2024,
01:24ni en 2025 pour l'instant,
01:26aboutissant à une régression de nos effectifs
01:28de 20 à 25 %,
01:29donc des fermetures de lits de 20 à 25 %.
01:32C'est plus de presque 100 lits qui ont été fermés.