On a croisé Marc Levy au Festival du Livre de Paris. Il poussait un petit coup de gueule contre les téléphones portables 📱🤯
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00:00J'en peux plus du téléphone portable.
00:01C'est vraiment devenu un truc qui me gonfle énormément.
00:05Pardon, mais c'est chiant, cette espèce de boîtier avec lequel on est collé.
00:11Donc je m'en sers comme d'un téléphone.
00:13Je me suis fixé des moments de la journée où je regarde mes messages.
00:17Absolument pas l'obligation d'y répondre.
00:19Non, non, c'est un attrape-liberté incroyable.
00:22Comme pour la cigarette, si vous faites le bilan de l'argent que vous avez dépensé dans les paquets de cigarettes,
00:26vous pouvez vous acheter plein de trucs.
00:27Si vous faites le bilan du nombre d'heures que vous passez sur un téléphone et dont vous n'avez pas besoin,
00:34vous les occupez à autre chose.
00:35Ce temps qu'on gagne à ne pas scroller pour rien,
00:38on le gagne en pouvant s'offrir un quart d'heure de plus pour déjeuner et vraiment manger,
00:43en faisant la cuisine, en parlant avec les autres, en lisant un bouquin, en lisant un magazine.
00:48C'est quoi, vous, votre guilty pleasure en lecture ?
00:51C'est justement, il n'y en a aucun.
00:52Il n'est jamais coupable.
00:53Je me sens tellement mieux en bouquinant qu'en scrollant, qu'il n'est pas coupable.
00:58Quel que soit le livre, même que ça soit Proust ou 50 nuances degrés, on s'en fiche.
01:05C'est un moment qu'on s'offre à soi et d'imaginaire pur.