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Un ouvrage se penche sur le fonctionnement de La France insoumise, décrivant un parti tout entier tourné vers son fondateur qui n'hésite pas à manier la violence verbale pour se débarasser de certains ex-lieutenants. Mathilde Panot a dénoncé de son côté "des mensonges".

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Transcription
00:00Je crois qu'à ce niveau-là, s'il y a une différence de degré,
00:03c'est que naturellement, il y a toujours eu des rivalités,
00:06il y a toujours eu les Fabiusiens contre les Jospiniens,
00:10on a connu des batailles, un congrès de Metz,
00:13on a connu un certain nombre de choses qui étaient extrêmement brutales dans le passé.
00:17D'accord ?
00:18Mais à ce point-là, et sans doute cibler sur des personnes
00:21avec des comportements personnels,
00:24et pas des débats toujours très idéologiques,
00:26c'était au fond des éliminations qui sont en fait quelquefois des purges.
00:30Et donc là, ça atteint un niveau quand même extrêmement connu.
00:33Quand Nicolas Sarkozy se fait huer au meeting de Bagatelle en 1995,
00:37en portant le boulet de son soutien à Édouard Balladur,
00:40ce n'était pas non plus d'étendre.
00:41Non, mais que la vie politique soit dure, ce n'est pas nouveau.
00:44Et que les débats politiques soient brutaux, ce n'est pas nouveau non plus.
00:48Mais de là à organiser des purges, de là à faire des procès personnels,
00:52de là à exclure brutalement des gens sans les protéger dans leur propre dignité,
00:58je trouve qu'on a franchi là quelque chose qui est d'ailleurs la marque de l'extrémisme.

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