L’enchaînement glaçant des faits, qui aurait pu conduire à la mort de la victime, a été l’objet des débats de ce mardi 6 mai devant la cour d’assises. Ébouillantée, traînée, étouffée, étranglée : un récit apocalyptique que l’accusé a eu bien du mal à assumer.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Je pense qu'il a estimé que si je n'étais pas à lui, je ne devais être à personne d'autre.
00:06C'est le sentiment qu'a livré hier la victime lorsqu'elle a témoigné à la barre de la cour d'assises.
00:12Dans le box, celui dont elle parle, c'est Romain Léger, son ex-compagnon.
00:18Ils étaient déjà séparés lorsque le 10 juin 2022,
00:22de retour du domicile de la nourrice qui accueillait le petit garçon du couple,
00:27il a souhaité s'assurer qu'une reprise de la vie commune n'était pas envisageable.
00:32Elle lui a opposé une fin de non-recevoir ferme et définitive, ce qu'il n'a pas supporté.
00:38Un revers de main dans la casserole doux bouillante,
00:41et c'est le début d'un enchaînement de violences glaçantes
00:45qui auraient pu conduire au décès de la mère de famille.
00:49Elle est ébouillantée, elle est tirée par les cheveux,
00:52elle est traînée au sol, elle est frappée, elle est étouffée, elle est étranglée.
00:59Il ne voulait pas qu'elle sorte, il voulait qu'elle se taise.
01:03Hier, gêné par les questions de la présidente, il ergote, il tâtonne.
01:08On sent qu'il ne sait pas ce qu'il faut dire pour paraître le moins coupable possible.
01:14Il nie l'intention homicide, évidemment,
01:17et c'est tout ce qui fait le sel de ce procès.
01:20Est-ce que l'intention de tuer y était ?
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada