L'actualité du jour décryptée avec les journalistes et les invités de CNEWS
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00:00:01Et il est 10h40, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce 8 mai un petit salut amical à Jean-Marc Morodini qui a pris quelques jours de congés bien mérités.
00:00:09Nous sommes donc le 8 mai, 80e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, d'où mon oeil est sur ma veste.
00:00:15On y reviendra à la fin de notre émission avec comme invité Aurélia Duvignot, chargée de communication Mission Libération.
00:00:2190 minutes info, c'est parti, voici le sommaire.
00:00:24A la une, on commencera par la très belle victoire du PSG face à Arsenal, direction la finale de la Ligue des Champions le 31 mai face à l'Interne de Milan.
00:00:32Une magnifique victoire mais une fête gâchée avec des scènes de chaos cette nuit à Paris.
00:00:37Une voiture a carrément foncé dans la foule, il y a eu des affrontements avec les forces de l'ordre, du mobilier urbain a été détruit.
00:00:42Triste spectacle, voilà où on en est en 2025 en France.
00:00:46On ne peut plus, oui on ne peut plus célébrer le moindre événement sans que cela dégénère.
00:00:52C'est juste incroyable, on vous raconte tout cela.
00:00:55On sera sur les Champs-Elysées avec l'une de nos équipes, Anaïs Bauché et Charles Pousseau.
00:01:00Dans 90 minutes info, on ira à Rome avec nos équipes.
00:01:03Le conclave reprend ce matin avec deux votes dans la matinée et deux votes cet après-midi.
00:01:08Hier soir une fumée noire s'est échappée au Vatican.
00:01:10Quelle sera la couleur ce matin ?
00:01:12On surveille, on va suivre tout cela avec nos équipes sur place à Rome.
00:01:16Enfin on commentera notre sondage, c'est ça CNews Europe 1, le journal du dimanche.
00:01:20Gérald Darmanin avait dit qu'il n'y avait plus d'endroit safe en France.
00:01:24Eh bien on vous a posé la question, oui, on vous a posé la question.
00:01:27Votre réponse c'est oui à 70%.
00:01:29Vous êtes d'accord avec cela ?
00:01:31C'est un vrai, vrai sujet de débat pour nous.
00:01:33Voilà pour notre menu.
00:01:35L'équipe qui m'accompagne en ce 8 mai.
00:01:37Madi Saidi, bonjour Madi.
00:01:38Bonjour.
00:01:39Bonjour.
00:01:39Oui ça veut dire Jean-Marc.
00:01:41C'est l'habitude, c'est l'habitude.
00:01:43Ça va le faire sourire s'il nous regarde.
00:01:45Thierry.
00:01:45Caroline Pilas, éditorialiste.
00:01:48Bonjour Thierry Slas, Jean-Marc.
00:01:49D'accord.
00:01:50Reda Bellage, porte-parole Unité Île-de-France.
00:01:52Soyez-le bienvenue.
00:01:53Kevin Bossuet.
00:01:54Bonjour Thierry.
00:01:55Et on salue Jean-Marc.
00:01:56Bien évidemment.
00:01:57Et on salue Jean-Marc.
00:01:58Pierre-Henri Bovis.
00:01:59Avocat.
00:01:59Bonjour Thierry.
00:02:00Soyez-le bienvenue.
00:02:01Je surveille évidemment avec mon écran de contrôle la cheminée.
00:02:05La petite fumée.
00:02:06La petite fumée pour le moment.
00:02:08Rien à l'horizon.
00:02:09Donc on va commencer par évoquer la très belle victoire.
00:02:12Je vous le disais, la très belle victoire, parce qu'il y a quand même une victoire du PSG hier soir.
00:02:16Il ne faut pas l'oublier, face à Arsenal.
00:02:17Je rappelle le score de Buzyn.
00:02:19Direction donc Munich.
00:02:21Et la finale de la Ligue des champions face à l'Inter de Milan.
00:02:24Belle victoire.
00:02:25Oui, belle victoire.
00:02:26Mais la suite est nettement moins belle.
00:02:29Reda Bellage est avec nous.
00:02:31Porte-parole Unité Île-de-France.
00:02:33C'est vrai, je le disais dans le sommaire.
00:02:36On ne peut plus rien célébrer tranquillement en France sans que ça dégénère.
00:02:39On va voir tout cela avec Mathieu Devez.
00:02:41On ira sur les Champs-Elysées avec l'une de nos équipes.
00:02:44Et puis on ouvrira le débat.
00:02:45Et oui, triste France en 2025.
00:02:47On ne peut plus faire la fête.
00:02:48On ne peut plus célébrer quoi que ce soit.
00:02:50Sans qu'évidemment, il y a des voyous qui cassent la fête.
00:02:57Une voiture incendiée non loin des Champs-Elysées.
00:03:00Les pompiers doivent intervenir.
00:03:04Dans le même secteur, un autre véhicule a été caillassé.
00:03:07Des barricades en feu ont été érigées.
00:03:11A Paris, des forces de l'ordre visées par des mortiers d'artifices.
00:03:16Certains policiers doivent reculer face à des dizaines d'individus violents.
00:03:23Les CRS multiplient les charges à l'encontre de pseudo-supporters
00:03:27et font usage de gaz lacrymogènes pour les disperser.
00:03:32Sur les Champs-Elysées, face à face tendue entre ultra du Paris Saint-Germain et des policiers.
00:03:38Autour d'un canon à eau.
00:03:39Dans une rue perpendiculaire aux Champs-Elysées, une voiture percute trois personnes.
00:03:44Contactée, la police évoque des circonstances encore indéterminées
00:03:47et précise que les blessés ont été pris en charge par les secours.
00:03:50Au moins, l'un d'entre eux est en urgence absolue.
00:03:54A quelques mètres de là, des commerces dégradés et pillés.
00:03:57Réaction ferme du porte-parole du Rassemblement National, Mathieu Vallée.
00:04:01Regardez ces abrutis casser cette vitrine d'un magasin totalement vide.
00:04:05Tu casses, tu payes, c'est ça ?
00:04:06Je rajouterais, tu nettoies.
00:04:08Demain, on va encore demander aux agents de la propreté de Paris
00:04:10d'éponger leur dinguerie.
00:04:11Selon la préfecture de police, au moins 43 personnes ont été interpellées.
00:04:16Et donc, on va prendre la direction des Champs-Elysées,
00:04:19retrouver Anaïs Bauchet et Charles Pousseau.
00:04:22Le jour d'après, Anaïs, quel est l'état d'esprit ?
00:04:25Qu'est-ce que vous avez pu observer ?
00:04:27Et quelle est la réaction, évidemment, peut-être des commerçants ?
00:04:30Racontez-nous un petit peu, quelle est l'ambiance ce matin ?
00:04:34Eh bien, nous sommes à quelques mètres des Champs-Elysées, avenue Saint-Marceau.
00:04:38Là où se sont, comme vous l'avez dit, déroulés les débordements d'hier soir.
00:04:41On a vu passer ce matin plusieurs agents de la ville de Paris,
00:04:44chargés de la propreté, qui sont toujours en train de nettoyer les dégâts sur la voie publique.
00:04:48Ils nous ont expliqué qu'ils étaient là depuis 6h du matin
00:04:50et avaient déjà effectué un gros travail de nettoyage.
00:04:54Dans les rues, on a pu apercevoir les restes de plusieurs poubelles,
00:04:57des vélos, des poubelles sur la route et des voitures entièrement brûlées.
00:05:01On peut encore sentir, d'ailleurs, l'odeur du brûlé dans les rues.
00:05:05On a pu également voir des vitrines de commerce totalement cassées,
00:05:08notamment ce salon de coiffure que vous voyez sur ces images.
00:05:11La vitrine a été partiellement détruite cette nuit et le salon a été pillé.
00:05:15De nombreux accessoires, des bijoux de cheveux, des shampoings ont été volés.
00:05:19Son propriétaire l'a appris ce matin en se réveillant, prévenu par un ami.
00:05:22Je vous propose de l'écouter.
00:05:23C'est récurrent, c'est fatigant parce que nous, on travaille toute l'année comme des acharnés.
00:05:34On aime notre métier, on rend les gens beaux.
00:05:37Et quand on détruit notre instrument de travail, on est toujours dans la peine.
00:05:45Et il faut toujours recommencer.
00:05:46Il est arrivé que des gens rentrent et volent des sacs à main, des portables.
00:05:52On n'est vraiment pas rassurés.
00:05:54Et je ne vais pas me mettre derrière des barricades à la Mad Max.
00:06:01Je veux quand même vivre.
00:06:05Ces dégradations n'ont cependant pas touché les biens et les installations mises en place
00:06:09pour les cérémonies commémoratives qui débuteront sur les Champs-Elysées aujourd'hui en fin d'après-midi.
00:06:14Merci beaucoup Annelise Bauchet avec Charles Pousseau depuis les Champs-Elysées.
00:06:18On vous retrouvera d'ici la fin de cette émission.
00:06:20Avant de vous faire agir, je voudrais vous montrer cette image de cette voiture qu'on voit brûler.
00:06:25Mais ce qui s'est passé, regardez.
00:06:27Voilà, voilà où on en est aujourd'hui.
00:06:28Alors c'est dommage parce que le match était magnifique.
00:06:30On peut être très heureux, très fiers que le PSG soit en finale.
00:06:35C'est un bel événement sportif.
00:06:37Et malheureusement, regardez à quoi on assiste derrière.
00:06:40Et c'est vrai, Reda Bellage, le moins que l'on puisse dire,
00:06:42on ne peut plus célébrer.
00:06:45Ça se passe à Paris, mais ça peut se passer n'importe où.
00:06:47On a parlé des fêtes de Bayonne, il y a d'autres événements.
00:06:49Il n'y a pas un événement festif qui ne soit pas gâché par des casseurs, par des voyous.
00:06:53Je ne sais pas comment on peut les appeler.
00:06:55Et pourtant, il y avait une organisation qui a été mise en place hier, Reda.
00:06:59Oui, il y a beaucoup de choses sur ces images.
00:07:02Je pense déjà qu'il faut féliciter l'ensemble des forces de l'ordre
00:07:05qui ont participé au plan de sécurisation d'hier soir.
00:07:08Parce que ça a été très compliqué pour nous.
00:07:10Il y a eu plusieurs forces mobiles autour, à proximité du Parc des Princes.
00:07:14Et ça s'est très, très, très bien passé.
00:07:15Parce que souvent, ce n'est pas un reproche,
00:07:18mais souvent on voit les choses négatives, mais on ne voit pas les choses positives.
00:07:21Et là, on est dans du concrète.
00:07:23On est à Paris.
00:07:24Il faut savoir que beaucoup, beaucoup de jeunes sont venus
00:07:27pour regarder les matchs sur les écrans
00:07:29et avaient prévu, en cas de victoire du Paris Saint-Germain,
00:07:31d'aller sur les Champs-Elysées.
00:07:32Et nous, les policiers et les gendarmes avons réussi à contenir cette foule,
00:07:36surtout autour du Parc des Princes.
00:07:37Surtout qu'on connaît l'histoire du Parc des Princes.
00:07:39Moi, je suis ancien supporter du PSG.
00:07:41Enfin, je supporte toujours.
00:07:42Ah oui, d'accord.
00:07:43C'est le rassurant.
00:07:44J'ai été abonné.
00:07:47Mais pour le coup, oui, on avait fait à l'époque des...
00:07:50Paris, il me semble que c'est 2013, avait remporté le titre.
00:07:53Et j'étais à la bac départementale de nuit du Val-de-Marne à l'époque.
00:07:56Et on avait été renforcés Paris.
00:07:58Et en fait, on avait eu les mêmes scènes.
00:08:01Mais ce n'était pas aussi violent.
00:08:02C'est pour vous dire...
00:08:03Mais ce qui est dingue.
00:08:04Non, mais c'est pour vous dire qu'en 12 ans,
00:08:05malgré les plans qui ont été mis en place et tout ça,
00:08:08parce que ça, ce n'est pas des supporters du Paris Saint-Germain.
00:08:10Non, non.
00:08:10Qu'on soit clair.
00:08:12La direction du Parc des Princes a réussi à faire le ménage à l'intérieur.
00:08:17Mais nous, au niveau de l'État ou au niveau de la mairie de Paris,
00:08:20je ne sais pas, le boulot n'a pas été fait, en fait.
00:08:23Et vous verrez que, malgré, il y a eu, comme vous l'avez dit,
00:08:26votre journaliste, une cinquantaine d'interpellations,
00:08:29j'ai hâte de voir s'il y a des déferments,
00:08:31j'ai hâte de voir s'il y a des condamnations.
00:08:33Le profil ?
00:08:33Le profil, vous savez...
00:08:34La surprise, pour vous ?
00:08:36En fait, ça, c'est des gens qui ne viennent pas pour fêter un titre.
00:08:40Ils viennent pour casser, pour brûler, pour dégrader.
00:08:45Parce qu'ils savent très bien qu'ils ne risquent absolument rien
00:08:47au niveau de la réponse pénale.
00:08:48C'est ça qui est terrible.
00:08:49Kevin, c'est vrai, c'est dingue.
00:08:52En France, en 2025, on ne peut pas célébrer sereinement,
00:08:57tranquillement, un événement comme celui-ci.
00:08:59Et c'est vrai que tout le monde doit être fier que le PSG soit,
00:09:02peut-être moins à Marseille, mais ça, c'est une parenthèse,
00:09:05mais trêve de présenterie.
00:09:07C'est vrai, on assiste à une violence gratuite.
00:09:10Bien sûr, mais est-ce que ça vous étonne, cher Thierry ?
00:09:12Mais non, ça ne m'étonne pas, je préférais commenter ce match magnifique.
00:09:17Mais voilà.
00:09:18Non, mais si vous voulez, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit.
00:09:20Hier, on a assisté à une victoire du PSG,
00:09:22mais on a également assisté à une défaite de l'État français.
00:09:26Un État qui est capable d'organiser sur son sol un événement sportif.
00:09:30Et on l'a déjà vu, notamment par le passé.
00:09:33Et là, je crois voir que ce ne sont pas des Anglais.
00:09:36Je ne sais pas le prénom de ces personnes-là.
00:09:38Je ne sais pas s'ils s'appellent Kevin ou Matteo.
00:09:40En tout cas, il y a un problème dans ce pays.
00:09:42Mais pourquoi il y a ce problème ?
00:09:44Regardez les images.
00:09:45Ce sont des images de guerre civile.
00:09:47Ce sont des images de guérillas urbaines.
00:09:50Et puis, il y a sans doute des gens qui veulent casser, qui veulent briser.
00:09:53Mais il y a aussi une dimension idéologique.
00:09:55Parce que j'ai vraiment regardé ces images.
00:09:57Il y a une volonté également d'en découdre avec les forces de l'ordre
00:10:00et de s'en prendre à la police parce que c'est la police.
00:10:02Donc, il y a aussi parfois quelque chose d'idéologique.
00:10:05On l'a vu lors des émeutes de l'été 2023.
00:10:08En tout cas, si l'État est incapable, finalement, d'organiser ce genre de choses,
00:10:12dans ce cas-là, on n'organise plus rien.
00:10:14On n'organise plus de matchs de foot.
00:10:15On n'organise plus de grands événements.
00:10:17Mais moi, j'ai très peur par rapport à ce qui se passe dans le pays.
00:10:21Finalement, on a une minorité qui est en train de saccager le bonheur de la majorité
00:10:26et de remettre en cause, finalement, le consensus national et l'harmonie nationale.
00:10:31Et l'État doit agir parce que le laxis, voilà ce que ça produit.
00:10:34Allez, petit tour de table, Mehdi Saïdi.
00:10:36C'est vrai que quand on fait référence aux Jeux olympiques, les choses sont plutôt bien passées.
00:10:41Mais il y avait une mobilisation à nul autre pareil.
00:10:43Et internationale.
00:10:44C'est une autre image, en fait.
00:10:45Et en fait, c'est dommage parce que, comme vous l'avez dit, c'est vraiment une des minorités.
00:10:52Oui, mais regardez les résultats.
00:10:53Je ne sais même pas s'ils regardent le match d'habitude.
00:10:54Mais non, mais je pense que c'est le cadet de leur souci.
00:10:56Ils profitent du moment.
00:10:57Mais ce qu'on ne précise pas aussi, c'est dommage qu'on n'ait pas d'image,
00:11:00mais sur la banlieue, j'ai des départements, j'ai six voitures brûlées, une vingtaine de feux de poubelle, en fait.
00:11:05Oui, c'est la question que j'allais vous poser, justement.
00:11:06Est-ce qu'il y a eu d'autres ?
00:11:07Mais dans les quartiers, c'est pareil.
00:11:09Vous savez, ils ne savent pas fêter.
00:11:10Enfin, je parlais de délinquants, bien sûr, ils ne savent pas fêter quelque chose de positif.
00:11:13On a plusieurs véhicules de brûlés, on a des feux de poubelle.
00:11:16C'est toujours la même chose, sauf qu'on n'a pas d'image.
00:11:18Mais vous savez, ce matin, dans les médias, très peu parlaient, tout le monde parlait de la victoire du PSG.
00:11:24Et même l'agence France Presse, à 8h, il n'y avait pas un mot.
00:11:30Il a fallu attendre le milieu de matinée pour voir les premières déclarations,
00:11:34comme quoi il s'est dépassé quelque chose à pareil.
00:11:35La question qu'il faut se poser, je pense, aujourd'hui, moi, ce que je crains,
00:11:38parce que, comme vous l'avez dit, on n'est pas surpris de ce qui s'est passé hier.
00:11:42Voilà, on ne peut pas empêcher les gens de circuler dans Paris.
00:11:43Et c'est ça qui est terrible, c'est qu'on n'est même plus surpris.
00:11:45C'est ça qui est terrible.
00:11:46C'est le respect de l'autorité, c'est le respect de l'autre, en fait.
00:11:49C'est le vivre ensemble.
00:11:49Mais ça gâche la fête.
00:11:50C'est pas possible.
00:11:51Et qu'est-ce qu'on fait, alors, le 31 mai ?
00:11:53Parce que le 31 mai, je vais garantir que si Paris prend le titre,
00:11:55là, qu'est-ce qu'on fait ?
00:11:56On fait un couvre-feu, parce qu'il faut savoir que...
00:11:58Alors, on ne connaît pas les circonstances de l'accident,
00:12:00mais on sait comment ça se passe.
00:12:02Moi, j'ai des véhicules quand j'étais en Bac D.
00:12:05Les gens ne peuvent pas circuler, en fait.
00:12:06Et les mecs, ils sautent sur les voitures,
00:12:08ils détruisent les véhicules, il suffit qu'une personne panique,
00:12:11et puis elle va renverser tout le monde.
00:12:12Ça s'est déjà vu aussi sur les champs où il y avait eu, voilà, au moins un mort.
00:12:16Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
00:12:18Alors, on prive les autres, les Parisiens ou les autres,
00:12:21de pouvoir sortir,
00:12:24pour que des individus qui ne vont jamais en prison
00:12:26puissent détériorer ou dégrader ou violenter les forces de l'ordre.
00:12:30Je m'a dit rapidement, et puis on y reviendra tout à l'heure.
00:12:32Je vous ferai agir les uns et les autres,
00:12:32parce que l'autre actualité, vous la connaissez aussi,
00:12:35c'est le pape et le conclame.
00:12:36Et oui, et je surveille sur mon écran de contrôle.
00:12:39Je surveille aussi pour vous.
00:12:40Oui, oui, si jamais il se passe quelque chose, vous me le dites,
00:12:42parce qu'on va trouver Amic Pourbet dans quelques instants.
00:12:44Amici, rapidement, et je vous ferai agir après, Caroline et Pierre-Henri.
00:12:47Elles ont peur, mais elles ne sont pas exceptionnelles.
00:12:49Il y a bien longtemps qu'à Paris, on ne peut plus faire la fête.
00:12:51Il y a longtemps qu'à Paris, on ne peut plus faire la fête.
00:12:52On le sait, on ne peut plus aller sur les champs désisées.
00:12:55C'est scandaleux, c'est vraiment dommage,
00:12:57parce que quand on regarde, c'est une belle victoire.
00:12:59Moi, en tant que supporter de Paris, j'étais aux anges, évidemment.
00:13:03Néanmoins, malheureusement, à Paris, on ne peut plus faire la fête.
00:13:05Et c'est aussi...
00:13:06Ça dit aussi quelque chose sur notre société.
00:13:08C'est une société où il n'y a plus de respect, il n'y a plus d'autorité.
00:13:11Évidemment, il y a des jeunes qui y vont sciemment
00:13:14pour aller casser du flic, si vous me permettez l'expression.
00:13:19Mais malheureusement, si l'État ne reprend pas les choses en main,
00:13:22ça va être comme ça et ça va être la vraie guerre civile.
00:13:24D'ailleurs, Arsenal a gagné.
00:13:26Arsenal est arrivé...
00:13:27Pardon, Arsenal, on n'a jamais...
00:13:28L'absus, l'absus !
00:13:29Dites-moi de l'absus, vous m'appelez Jean-Marc, là vous...
00:13:33Non, non, Milan a gagné.
00:13:34Est-ce qu'on a vu à Milan des rues flambées comme ça ?
00:13:37Est-ce qu'on a vu des délinquants ?
00:13:38Mais le problème, c'est que c'est des gens qui ne sont même pas des supporters,
00:13:40qui se mêlent dans la foule de supporters,
00:13:42qui viennent pour piller, pour casser du flic.
00:13:46Allez, l'autre actualité, vous la connaissez,
00:13:47on va retrouver Émeric Pourbet et Antoine Durand dans quelques instants.
00:13:51On surveille avec attention,
00:13:53voir si une fumée va sortir de la cheminée.
00:13:59Hier soir, c'est une fumée noire qui s'est échappée de la chapelle de Sixtine.
00:14:03On voit tout cela avec Mathieu Devez
00:14:04et ensuite on retrouve notre ami Émeric Pourbet depuis Rome.
00:14:07Sans grande surprise, une fumée noire s'élève de la chapelle Sixtine.
00:14:13Il est aux alentours de 21h ce mercredi.
00:14:15Certains fidèles ont attendu plus de 3h,
00:14:18les yeux rivés sur la mince cheminée métallique.
00:14:21Soulagée que le vote arrive, déçue que la fumée ne soit pas blanche
00:14:24parce qu'on y a presque cru, c'était tellement long.
00:14:27Mais très contente d'avoir vécu ce premier vote depuis la place Saint-Pierre.
00:14:31Tout le monde pensait que les papes étaient déjà élus
00:14:33parce qu'on disait que ce n'est pas normal, ça n'arrive jamais.
00:14:36Une émotion très grande parce qu'on attend, on attend les papes.
00:14:39La grande majorité ne cache pas leur joie
00:14:41de se rassembler à nouveau place Saint-Pierre
00:14:43dans l'attente du nouveau pape.
00:14:45La grande joie, c'est de voir tout ce monde qui est déjà là,
00:14:49ces gens qui viennent parce qu'ils font partie de l'église,
00:14:53parce qu'ils attendent leur pasteur.
00:14:56Et là, on se retrouve en communion avec tout le monde.
00:14:58Et c'est juste extraordinaire, donc on sera là pour les autres votes
00:15:02avec une joie encore plus intense et on dira tout le monde de venir.
00:15:06D'autres scrutins vont avoir lieu aujourd'hui,
00:15:09de le matin et de l'après-midi,
00:15:11si les cardinaux n'arrivent pas à se mettre d'accord entre-temps.
00:15:14Si un pape est nommé, de la fumée blanche devrait apparaître,
00:15:17accompagné des cloches de la basilique Saint-Pierre.
00:15:21Et on va donc prendre la direction de Rome,
00:15:24retrouver Émeric Bourbet et Antoine Durand.
00:15:25Bonjour mon cher Émeric.
00:15:27Toujours pas de fumée au moment où on se parle à 10h56.
00:15:34Écoutez mon cher Thierry, non, effectivement,
00:15:36sur les images de Sacha Robin que vous voyez,
00:15:38toujours pas de fumée blanche à l'horizon.
00:15:40Ce qui veut dire qu'on s'oriente probablement vers un troisième scrutin ce matin
00:15:45et donc que le record de Pi-12 à la veille de la Seconde Guerre mondiale
00:15:49ne sera au minimum égalé, mais ne sera pas dépassé
00:15:53puisqu'il avait été élu au bout de trois tours.
00:15:56Une question qu'on peut se poser, c'est la question de l'enjeu géographique
00:16:00des cardinaux à l'intérieur de la chapelle Sixtine,
00:16:03puisqu'on a beaucoup dit effectivement que le pape Bergoglio
00:16:07avait nommé énormément de cardinaux du Sud
00:16:10qui représentent de fait 70% des catholiques dans le monde.
00:16:13Et ça se traduit aussi au sein du collège des cardinaux.
00:16:16Vous avez 23 asiatiques, 3 océaniens,
00:16:19avec un point d'interrogation sur la manière dont leurs votes vont s'orienter.
00:16:2421 cardinaux d'Amérique du Sud aussi et centrales,
00:16:27qui seraient plutôt dans la lignée, on va dire, de Bergoglio.
00:16:31Et puis 18 Africains.
00:16:33Et là, c'est intéressant parce que les Africains
00:16:36s'étaient opposés à un document du pontificat du pape François,
00:16:40fiducia supplicance, qui autorisaient la bénédiction des personnes homosexuelles.
00:16:45Jusque-là, rien que de très normal.
00:16:48Sauf que ça ouvrait la porte à une remise en cause du magistère de l'Église sur le sujet.
00:16:53Et là, effectivement, les Africains étaient montés au créneau.
00:16:57Est-ce que ce sera un des enjeux du choix des cardinaux ?
00:17:00Est-ce qu'ils seront une minorité de blocage ?
00:17:02On peut se poser la question.
00:17:03Et puis, il faut rappeler aussi que dans cette composition géographique,
00:17:06il y a quand même encore 53 Européens, 17 Italiens.
00:17:10C'est le pays le plus représenté.
00:17:12C'est normal, le Vatican est sur le sol italien.
00:17:15Mais ça veut dire aussi qu'ils seront, d'une certaine manière, à la manœuvre
00:17:18parce qu'ils sont rompus à tout ce qui concerne, effectivement,
00:17:22la politique à l'intérieur de l'Église.
00:17:23Ce n'est pas que de la politique, bien sûr, on l'a déjà dit.
00:17:26Mais c'en est aussi.
00:17:27Et donc, ça peut jouer.
00:17:28Merci beaucoup, Émeric Pourbet, avec Antoine Durand.
00:17:31Et on vous retrouve tout au long de cette journée.
00:17:33On suit avec attention la sortie de la fumée
00:17:37et la couleur, évidemment, de cette fameuse fumée.
00:17:40Regardez cette image.
00:17:42Voilà.
00:17:42Donc, c'est magnifique, évidemment.
00:17:44Non, mais vous voyez, c'est un rituel.
00:17:46Vous voyez, il y a une procession, il y a une messe.
00:17:49Et tous les cardinaux ne sont guidés que par une seule chose.
00:17:52Ils sont là au service de la gloire de Dieu
00:17:54et de l'intérêt de l'Église.
00:17:56Et il y a Émeric Pourbet qui a dit notamment
00:17:58que le Pidouze avait été élu en 1939,
00:18:02avait été élu seulement en deux jours.
00:18:03Et vous avez un autre pape qui a mis beaucoup de temps
00:18:05avant d'être élu.
00:18:06C'est Grégoire X qui a été élu au bout de deux ans,
00:18:10neuf mois et deux jours.
00:18:11Et ça a duré de 1268 à 1271.
00:18:16Donc, vous voyez, ça peut être très lent.
00:18:18Et je suis d'accord sur ce qu'a dit Émeric Pourbet.
00:18:21Il y a un véritable enjeu.
00:18:22Parce que le pape François a beaucoup divisé
00:18:24au sein finalement de l'Église.
00:18:27Il y a par exemple beaucoup de catholiques polonais
00:18:28qui ont peut-être un petit peu été éreintés
00:18:30parce qu'ils ont eu l'impression que l'héritage
00:18:32de Jean-Paul II n'a pas été respecté.
00:18:34Il y a eu beaucoup de catholiques chiliens
00:18:36qui ont mal pris la manière dont
00:18:38les scandales sexuels ont été gérés.
00:18:40Vous avez les catholiques chinois
00:18:43qui ont été éreintés par le fait
00:18:46qu'il y a eu un accord en 2018
00:18:48entre le pape et les dirigeants communistes.
00:18:52Et vous avez aussi des catholiques américains
00:18:55qui ont été aussi beaucoup éreintés
00:18:57parce que le pape François a remis en cause
00:18:59notamment le modèle du libéralisme.
00:19:01Et je ne parle même pas des catholiques européens
00:19:03qui ont aussi été un petit peu vexés,
00:19:06que le pape François les ignore.
00:19:07Et c'est vrai qu'on a un pape qui parlait beaucoup aux pauvres
00:19:09et très peu notamment aux classes moyennes.
00:19:11Et je terminerai par dire
00:19:12qu'il a beaucoup fâché également des gens
00:19:15au niveau de la curie
00:19:16et qu'il a beaucoup affaissé finalement
00:19:18la fonction papale.
00:19:21Et j'espère qu'on aura un pape
00:19:23qui reviendra à quelque chose de plus traditionnel
00:19:26et qui fera un petit peu moins de politique politicienne.
00:19:29Voilà, pardon Thierry d'avoir été un peu long.
00:19:30Ne soyez pas professeur d'histoire à tout hasard.
00:19:32Si, un petit peu.
00:19:33Et alors je vais faire une théologie par moment aussi.
00:19:35Je vais faire une théologie pour compléter l'homélie du père Bossuet.
00:19:38Cette histoire de Grégoire X,
00:19:40c'est l'origine du mot conclave.
00:19:42Et oui.
00:19:42Puisque conclave du latin,
00:19:43cum claue,
00:19:44avec les clés.
00:19:45Puisque du coup à l'époque,
00:19:46comme l'élection de Grégoire X,
00:19:47ça avait duré très longtemps,
00:19:49les autorités romaines avaient enfermé
00:19:50les cardinaux de Rome à clé.
00:19:52D'où, même à l'époque d'ailleurs,
00:19:53ils avaient retiré le toit aussi
00:19:54pour essayer de faire en sorte qu'il...
00:19:55Il y a ceux qui ne l'ont pas vu très rapidement
00:19:59de regarder le film conclave.
00:20:00C'est vrai.
00:20:01Très intéressant.
00:20:02Allez les amis,
00:20:03il y a un rituel dans cette émission,
00:20:05je ne veux pas le changer,
00:20:06et c'est Sommeil la Midi qui nous présente
00:20:08l'information.
00:20:09Sommeil.
00:20:10Bonjour Thierry,
00:20:11bonjour à tous.
00:20:12A la une de l'actualité,
00:20:13le PSG a écarté Arsenal hier soir
00:20:15de 1 et 1-0 à l'allée.
00:20:17Le club parisien défiera donc
00:20:18l'intermille en finale de Ligue des Champions,
00:20:21soit la deuxième de son histoire.
00:20:23Une finale qui se jouera le 31 mai
00:20:25à Munich en Allemagne.
00:20:27Feu vert hier soir de l'Assemblée nationale
00:20:29sur la proposition de loi
00:20:31qui prévoit de réguler l'installation
00:20:33des médecins pour lutter contre le fléau
00:20:35des déserts médicaux.
00:20:37Toutefois,
00:20:37le texte doit maintenant être validé
00:20:39par le Sénat.
00:20:40Et puis,
00:20:40on termine avec l'embrasement
00:20:42entre New Delhi et Islamabad.
00:20:44Toute attaque du Pakistan
00:20:45suscitera,
00:20:46je cite,
00:20:46une réponse très ferme,
00:20:47mettant garde l'Inde.
00:20:49L'Inde qui dénombre 13 morts
00:20:50et 59 blessés
00:20:51suite à des tirs d'artillerie
00:20:53de son voisin.
00:20:54Des tirs lancés depuis la veille.
00:20:55Henri Poste à des frappes
00:20:56sur le sol pakistanais.
00:20:58Au cœur de ces violences,
00:20:59le Cachemire,
00:21:00région que se disputent
00:21:01les deux pays.
00:21:04Merci beaucoup,
00:21:05ma chère Sommayard.
00:21:06Il est 11h,
00:21:06c'est 90 minutes info.
00:21:08Jean-Marc Morodini
00:21:09a pris quelques jours
00:21:10de congé.
00:21:10L'équipe qui nous accompagne
00:21:13pour ce 90 minutes info,
00:21:14Medi Saïdi,
00:21:15Karine Pilastre,
00:21:15Kevin Bossuet,
00:21:17Pierre-Henri Bovis
00:21:17et nous a rejoint
00:21:18Michel Kidor,
00:21:19vice-président
00:21:20de la Fédération nationale
00:21:20des associations
00:21:21d'usage et des transports.
00:21:23Soyez le bienvenu.
00:21:24On va parler tout à l'heure
00:21:25parce que la grève
00:21:26a moyennement pris
00:21:26mais ils annoncent
00:21:27une autre grève.
00:21:29On va finir
00:21:29par détester la SNCF.
00:21:30Enfin, la CGT Cheminot
00:21:32va finir par nous faire
00:21:33détester la SNCF.
00:21:35Thierry,
00:21:35c'est déjà fait de mon côté.
00:21:36C'est déjà fait
00:21:37de votre côté.
00:21:39Bon, non,
00:21:39pas le roi.
00:21:39Merci en tous les cas
00:21:40d'avoir accepté
00:21:40notre invitation
00:21:41ce 8 mai.
00:21:42On va évoquer
00:21:42dans quelques instants
00:21:43un sondage chez News.
00:21:45Vous savez,
00:21:45il n'y a pas d'endroit safe,
00:21:46nous disait Gérald Darmanin.
00:21:47On va dévoiler le résultat
00:21:48parce qu'on vous a posé
00:21:49les questions.
00:21:50Bon, il n'y a pas
00:21:50trop de surprises
00:21:51mais on va l'évoquer.
00:21:52On a quelques histoires
00:21:53à vous raconter
00:21:53qui peut-être expliquent
00:21:55les résultats
00:21:55de ce sondage.
00:21:57Et d'abord,
00:21:57on va parler d'un trafic
00:21:59qui est très lucratif
00:22:00après celui des armes
00:22:01et de la drogue.
00:22:02Vous ne savez pas
00:22:02lequel trafic
00:22:04dont je vais parler ?
00:22:05Non.
00:22:06Trafic des animaux.
00:22:07Ah ben voilà.
00:22:08Trafic des animaux
00:22:09qui se développent
00:22:11de plus en plus.
00:22:12C'est un truc incroyable.
00:22:13Regardez ce sujet
00:22:14de Célia Judas,
00:22:15on en parle.
00:22:15Oui, c'est vrai,
00:22:16capitaine,
00:22:16je n'ai la question.
00:22:17Nos amis à quatre pattes
00:22:18sont depuis quelques années
00:22:19l'objet de toutes
00:22:20les convoitises.
00:22:22Vol à l'arraché,
00:22:22cambriolages en 2024,
00:22:24391 chiens pucés
00:22:26ont été déclarés
00:22:27volés en France
00:22:28selon le fichier
00:22:29national d'identification.
00:22:31Des chiffres bien en deçà
00:22:32de ceux avancés
00:22:33par les associations
00:22:34de protection animale
00:22:35qui référencent
00:22:3675 000 cas de vol
00:22:38chaque année.
00:22:38Qu'ils soient destinés
00:22:39à la reproduction illégale
00:22:41ou à la revente,
00:22:42les voleurs sont organisés
00:22:43et ciblent en priorité
00:22:44de jeunes chiens
00:22:45de race prisée
00:22:46qui se revendent
00:22:47à prix d'or.
00:22:48Parmi elles,
00:22:48on retrouve le loulou
00:22:49de Pomerani
00:22:50dont le prix grimpe
00:22:51jusqu'à 6 500 euros
00:22:52suivi de l'American Bulli
00:22:54et du Staffordshire Bull Terrier.
00:22:56Pour lutter contre ce phénomène,
00:22:58les associations
00:22:58invitent les propriétaires
00:23:00à identifier
00:23:01leur animal
00:23:01par puce électronique,
00:23:03à ne jamais le laisser seul
00:23:04sans surveillance
00:23:05et à sécuriser
00:23:06les clôtures du domicile.
00:23:08Au rappel,
00:23:08le vol d'un animal
00:23:09de compagnie
00:23:10est passible
00:23:11de 3 ans d'emprisonnement
00:23:12et de 45 000 euros
00:23:13d'amende.
00:23:15Kevin,
00:23:16vous en parliez hier,
00:23:17il paraît.
00:23:17Oui,
00:23:18chez Sonia Mahouk,
00:23:18mais parce que c'est
00:23:19un vrai symptôme
00:23:21de la décivilisation
00:23:22qui nous touche.
00:23:23Est-ce que vous vous rendez compte,
00:23:24vous avez des gens
00:23:25qui ont des animaux
00:23:25de compagnie
00:23:26qu'ils chérissent
00:23:27par-dessus tout,
00:23:29il suffit
00:23:29qu'ils le mettent,
00:23:30par exemple,
00:23:32ils rentrent dans un commerce,
00:23:33ils l'attachent notamment
00:23:34à une grille,
00:23:35etc.,
00:23:35et ils reviennent.
00:23:37L'animal n'est plus là.
00:23:38Il y a un effet
00:23:39totalement traumatisant
00:23:40pour le propriétaire
00:23:41de l'animal
00:23:41et pour l'animal aussi.
00:23:43C'est juste incroyable.
00:23:44Comment peut-on voler
00:23:45des animaux ?
00:23:46Ce sont des êtres vivants
00:23:47et je pense qu'il faut
00:23:48aller encore plus loin
00:23:49au niveau du combat
00:23:51pour le bien-être animaliste
00:23:52et les cruautés
00:23:53contre les animaux
00:23:54parce que ça fait partie
00:23:55d'une forme de cruauté.
00:23:56Il faut être extrêmement ferme.
00:23:59Allez,
00:23:59la sécurité en France
00:24:00qui va nous permettre
00:24:01d'aller sur notre sondage.
00:24:02Je vous le disais,
00:24:03on va d'abord aller
00:24:04dans le 19e arrondissement
00:24:05de Paris
00:24:05où là,
00:24:06c'est un homme de 22 ans
00:24:07qui a été poignardé à mort
00:24:08après avoir tenté
00:24:09d'empêcher
00:24:09un vol de vélo.
00:24:11Voilà où on en est,
00:24:12juste un vol de vélo.
00:24:14Enfin,
00:24:14c'est voilà.
00:24:14Que vous dire de plus ?
00:24:16Noémie Ardy
00:24:16nous raconte l'histoire.
00:24:19Des traces de sang
00:24:20encore visibles.
00:24:21L'agression a eu lieu ici.
00:24:23Dans cette allée,
00:24:24un homme tente de voler
00:24:25un vélo en pleine nuit.
00:24:27Une dizaine de jeunes
00:24:28arrivent à ce moment.
00:24:29L'un d'entre eux
00:24:30tente de mettre fin
00:24:31à la tentative de vol.
00:24:32La situation
00:24:33prend un tout autre tournant.
00:24:35L'agresseur sort un couteau
00:24:36et poignarde
00:24:37le jeune de 22 ans.
00:24:39Ça m'a choqué, moi,
00:24:39de voir mon ami
00:24:40en tout en sang.
00:24:42Je ne savais pas quoi faire.
00:24:44s'effondrer.
00:24:45Je suis resté là
00:24:45jusqu'à 7h du matin.
00:24:48Jusqu'à qu'il prenne son corps.
00:24:49Moi, ça m'a choqué.
00:24:51C'est pour un vélo
00:24:52ou des coups de couteau
00:24:53comme ça.
00:24:54Le coup porté
00:24:55à la gorge est fatal.
00:24:57La scène s'est déroulée
00:24:57en quelques minutes.
00:24:59Un drame pour ses amis.
00:25:00C'est un grand chigas.
00:25:02Il faisait attention
00:25:03à tout le monde.
00:25:04Franchement,
00:25:05il aimait le foot,
00:25:06la musique.
00:25:07Je n'ai pas les mots.
00:25:08Je trouve que c'est cruel,
00:25:10c'est barbare.
00:25:10Je n'arrive pas
00:25:11à placer
00:25:13mes idées dessus.
00:25:15Cette femme
00:25:15habite à Pantin
00:25:16depuis une vingtaine d'années.
00:25:18Pour elle,
00:25:18son quotidien a changé.
00:25:20Le quartier,
00:25:20il était sympa
00:25:22quand j'étais jeune.
00:25:23Là,
00:25:24il est quand même
00:25:24assez dangereux.
00:25:25Je suis quand même
00:25:25choquant
00:25:26pour protéger
00:25:27un vélo,
00:25:28pour protéger
00:25:28une...
00:25:29C'est quand même
00:25:30aberrant
00:25:30de tuer quelqu'un.
00:25:31C'est trop.
00:25:32Moi, j'ai envie
00:25:33de partir.
00:25:34Sur le terrain,
00:25:35les forces de l'ordre
00:25:35sont témoins
00:25:36d'une importante
00:25:37augmentation
00:25:37d'agression
00:25:38au couteau.
00:25:38Ce que je vois,
00:25:40c'est qu'il y a
00:25:40une banalisation
00:25:41du passage à l'acte.
00:25:43Ça veut dire
00:25:43que je ne sais pas
00:25:43s'il y a plus de couteaux
00:25:44si les individus
00:25:46qui sont dehors
00:25:46et possiblement délinquants
00:25:48portent plus de couteaux
00:25:50qu'avant.
00:25:50Je ne le pense pas.
00:25:52Par contre,
00:25:52ils ont une facilité
00:25:53aujourd'hui
00:25:54à s'en servir.
00:25:55Le suspect de 28 ans
00:25:56a été interpellé
00:25:57et placé en garde à vue.
00:25:59Le parquet de Paris
00:26:00a ouvert une enquête
00:26:01pour meurtre.
00:26:03On en est là,
00:26:04Caroline,
00:26:04sincèrement.
00:26:05vous imaginez
00:26:06tous les faits
00:26:07que l'on commente.
00:26:09Ça,
00:26:09c'est un vol de vélo.
00:26:10Ensuite,
00:26:11on va aller à Avignon.
00:26:12Écoutez,
00:26:12l'insécurité
00:26:13n'est pas un sentiment,
00:26:14c'est une réalité.
00:26:15À moins d'être
00:26:15totalement hors sol,
00:26:17idéologisé
00:26:17dans un dogmatisme
00:26:19politique parfait,
00:26:21lorsqu'on est un citoyen
00:26:22lambda dont je fais partie,
00:26:23et c'est le cas
00:26:24de la majorité
00:26:24d'entre nous,
00:26:25on voit ce qui se passe,
00:26:27en ressent ce qui se passe.
00:26:28Et je vous le dis
00:26:28d'autant plus
00:26:29en tant que personne
00:26:29handicapée visuelle,
00:26:31ne voyant pas le danger.
00:26:32On est effrayé.
00:26:33Alors,
00:26:33en tant qu'en femme,
00:26:34je ne vous le raconte pas,
00:26:35dans le métro,
00:26:36on est encore plus alerte.
00:26:38On a changé nos comportements,
00:26:39nos horaires,
00:26:40nos modes vestimentaires
00:26:42et même d'accessoires.
00:26:43Hier,
00:26:43je le disais chez Clélie,
00:26:44ça peut paraître
00:26:45anecdotique pour beaucoup,
00:26:47mais regardez,
00:26:47dans les transports en commun,
00:26:48la majorité des femmes,
00:26:49quelle que soit la génération,
00:26:50portent des sacs en bandoulière.
00:26:52Ça veut tout dire.
00:26:53Et en arrivée
00:26:54à des extrêmes pareils,
00:26:56tout le monde a peur,
00:26:57tout le monde baisse les yeux
00:26:57et on se dit,
00:26:58on ne va pas réagir,
00:26:59on ne va pas aller aider
00:27:00notre prochain
00:27:01s'il est dans une difficulté
00:27:02parce que potentiellement,
00:27:04on va se faire planter.
00:27:05Désolé d'être trivial.
00:27:07Pour certains,
00:27:07la vie ne vaut rien.
00:27:09C'est un vélo.
00:27:10C'est un vélo.
00:27:11Mais vous pouvez me trouver
00:27:12n'importe quel autre détail.
00:27:15Comment est-ce qu'on peut
00:27:16en arriver là ?
00:27:17Alors, évidemment,
00:27:18ce n'est pas la majorité silencieuse
00:27:19qui se comporte comme ça,
00:27:20qui respecte,
00:27:21qui est civique,
00:27:22qui a un cadre
00:27:23et qui est pour le vivre ensemble.
00:27:25Mais pour d'autres,
00:27:26certains actuellement
00:27:27prennent un couteau
00:27:30au même titre
00:27:30qu'ils mettent
00:27:31un portable
00:27:32ou un porte-feuille
00:27:33dans leur poche.
00:27:35C'est une extension
00:27:36du portable.
00:27:37Donc, on se dit
00:27:38jusqu'à quand
00:27:39et jusqu'où ça va aller.
00:27:40Eh bien, moi,
00:27:40je vais vous le dire,
00:27:41s'il n'y a pas
00:27:42une fermeté politique
00:27:43plus importante
00:27:44et juridique,
00:27:44bien évidemment,
00:27:46en transposant,
00:27:48les gens vont se défendre
00:27:49par eux-mêmes.
00:27:50Et c'est exactement
00:27:51ce qui est en train
00:27:52de se passer.
00:27:52On en prend la direction.
00:27:54Oui, dans certains
00:27:55quatre jours.
00:27:56Mais ça n'est pas
00:27:57qu'on en prend la direction.
00:27:58C'est le cas quand on me dit
00:27:59qu'on arrive à des extrêmes.
00:28:01On est en plein dedans
00:28:02au niveau de la terreur.
00:28:03Ça ne veut pas dire
00:28:04qu'on le vit H24,
00:28:05bien évidemment,
00:28:07mais on est dans
00:28:07une société actuellement
00:28:09qui est d'une violence
00:28:10gratuite
00:28:10qui n'existait pas
00:28:11il y a encore
00:28:12dix ou quinze ans.
00:28:13Évidemment que la violence,
00:28:15la délinquance
00:28:15est inhérente,
00:28:16malheureusement,
00:28:17à toute société.
00:28:18On ne pourra jamais
00:28:19l'endiguer.
00:28:20Mais à ce niveau-là,
00:28:20d'avoir peur
00:28:21de sortir de chez soi
00:28:22ou de réagir
00:28:23et de se faire tuer
00:28:24pour un prétexte
00:28:26aussi lamentable
00:28:27que celui-là,
00:28:28c'est horrible.
00:28:29Allez, direction
00:28:30le Vaucluse maintenant.
00:28:32On est avec Grégory Lorient,
00:28:34secrétaire départemental
00:28:35adjoint
00:28:35Alliance Police Nationale
00:28:36à Avignon.
00:28:37Bonjour Grégory Lorient,
00:28:38je voulais absolument
00:28:39vous avoir
00:28:39parce qu'à Avignon,
00:28:40un homme a été abattu
00:28:41de deux balles dans la tête.
00:28:43Ça s'est passé hier soir,
00:28:44me semble-t-il,
00:28:45dans un café
00:28:45du quartier de la Croix
00:28:46des Oiseaux.
00:28:47Racontez-nous
00:28:47ce qui s'est passé,
00:28:48la violence au quotidien,
00:28:49encore une fois.
00:28:50Tout à fait,
00:28:53à Avignon,
00:28:54ça fait des années
00:28:54que ça dure
00:28:55et que ça augmente.
00:28:56On dit Madame Pilastra,
00:28:57c'est affreux
00:28:58tout ce qui se passe
00:28:59depuis une quinzaine d'années.
00:29:00Donc hier soir,
00:29:01en fait,
00:29:01vers 20h30,
00:29:02un véhicule type fourgonnette
00:29:04vient sur le quartier
00:29:04de la Croix des Oiseaux.
00:29:06Un individu sort cagoulé
00:29:08avec une arme longue,
00:29:10rentre dans le bar
00:29:11où il y avait du monde
00:29:12en terrasse,
00:29:13puis dans le bar également,
00:29:14tire plusieurs reprises
00:29:15sans toucher personne,
00:29:17puis prend la victime,
00:29:18lui tire deux balles
00:29:19dans la tête,
00:29:20repartent tous les deux,
00:29:23puis le véhicule est retrouvé brûlé
00:29:2420 kilomètres de là
00:29:26sur la commune de Monteux
00:29:28avec une arme à l'arrière
00:29:30qui était en train
00:29:30de brûler également.
00:29:33Apparemment,
00:29:33la victime était connue,
00:29:36semble-t-il,
00:29:37des services de police,
00:29:38c'est ça ?
00:29:38Vous me confirmez ?
00:29:40Oui, tout à fait.
00:29:41Cette personne était connue,
00:29:42père de famille,
00:29:43qui habitait le quartier.
00:29:44Donc, oui, tout à fait,
00:29:46elle était connue
00:29:46déjà dans le service de police.
00:29:47Est-ce qu'on peut potentiellement évoquer
00:29:50que c'était dû au trafic de drogue
00:29:54ou pas du tout ?
00:29:56Quelles sont les informations
00:29:56que vous pouvez nous donner ?
00:29:58Oui, tout à fait,
00:29:59c'est lié, bien sûr,
00:30:00au trafic de stupéfiants.
00:30:02On en a discuté, justement,
00:30:04avec le directeur général
00:30:05de la police nationale
00:30:06qui est venu le 5 mai chez nous
00:30:07pour le triste anniversaire
00:30:09d'Éric Masson
00:30:09qui a été abattu
00:30:10le 5 mai 2021
00:30:12chez nous à Avignon,
00:30:13justement,
00:30:14pour du trafic de stupéfiants.
00:30:15On lui a demandé
00:30:16qu'on avait besoin d'effectifs
00:30:17car Avignon
00:30:18n'arrête pas
00:30:19de subir des attaques,
00:30:21des tirs
00:30:22sous forme pleine.
00:30:23À cause du trafic de stupéfiants,
00:30:25ça n'arrête pas
00:30:25de monter en puissance.
00:30:26Donc, oui,
00:30:27il nous faut des effectifs,
00:30:27des moyens,
00:30:28sinon on ne pourra jamais
00:30:29rien faire.
00:30:30Vous semblez totalement désabusé,
00:30:32ce serait ma dernière question,
00:30:32Grégo et Lorient.
00:30:34Oui, complètement.
00:30:35On n'arrête pas de le dire,
00:30:37l'histoire déjà de Cavaillon
00:30:38en fin d'année dernière
00:30:39où on brûle des véhicules
00:30:40de police devant le commissariat.
00:30:41Tout se banalise,
00:30:43en fait,
00:30:43tout simplement.
00:30:44Et donc,
00:30:45la violence monte crescendo.
00:30:47On dit que les prisons
00:30:48sont pleines.
00:30:48D'accord,
00:30:49mais il faut arrêter
00:30:49de leur donner envie
00:30:50d'y aller
00:30:50ou d'y retourner.
00:30:52Il faut être ferme,
00:30:53tout simplement.
00:30:53Oui,
00:30:54ça va remplir encore plus
00:30:55les prisons,
00:30:56mais au moins,
00:30:56ils n'auront plus envie
00:30:56d'y aller.
00:30:57Merci pour ce témoignage,
00:30:59Grégoï Lorient.
00:31:00Je rappelle que vous êtes
00:31:00secrétaire départemental
00:31:01adjoint
00:31:01Alliance Police Nationale.
00:31:04Et donc,
00:31:04vous voyez le climat.
00:31:05On vient dégriner
00:31:06deux affaires,
00:31:08l'une à Paris,
00:31:09l'autre dans le Vaucluse.
00:31:11Vous savez que Gérard Darmanin
00:31:12a dit,
00:31:13ça fait grand bruit,
00:31:14qu'il n'y avait plus
00:31:14d'endroit safe.
00:31:16Safe,
00:31:16alors sécuritaire.
00:31:18Voilà.
00:31:19Pour reprendre
00:31:19un terme français,
00:31:20il n'y a pas d'endroit
00:31:21en toute sécurité.
00:31:23On vous a posé la question,
00:31:24est-ce que vous êtes d'accord
00:31:25ou pas d'accord
00:31:25avec l'affirmation
00:31:26selon laquelle
00:31:26il n'y a plus d'endroit
00:31:27en France
00:31:28où on puisse être
00:31:29en sécurité,
00:31:31vive la langue française ?
00:31:32Sans surprise.
00:31:3470% d'accord.
00:31:35Il y a quand même
00:31:3530% ou pas d'accord ?
00:31:36Il y a quand même
00:31:3630% ou pas d'accord ?
00:31:38Il doit vivre
00:31:38dans les beaux quartiers parisiens.
00:31:39Il y a quand même
00:31:40dans les beaux quartiers parisiens
00:31:41aujourd'hui,
00:31:42ils ne sont pas...
00:31:42Il y a encore des îlots protégés.
00:31:43Pierre-Henri,
00:31:44il ne s'est pas encore exprimé.
00:31:46Il y a encore certaines villes
00:31:49reclues
00:31:49qui n'ont encore pas touchées
00:31:52par l'insécurité
00:31:52et on peut s'en féliciter.
00:31:55Mais ce qui est vrai,
00:31:55c'est qu'on est dans un train
00:31:56de lancer à grande vitesse
00:31:57et on voit bien
00:31:57que l'insécurité
00:31:59commence à émailler
00:32:00et à irriguer
00:32:02l'ensemble
00:32:03du territoire français.
00:32:04Ça ne touche plus
00:32:05que les grandes villes
00:32:05mais maintenant,
00:32:06ça touche aussi
00:32:07les villes de taille moyenne.
00:32:09Et donc, oui,
00:32:10aujourd'hui,
00:32:10il n'y a non plus
00:32:11ce sentiment d'insécurité.
00:32:12D'ailleurs,
00:32:12quand bien même,
00:32:13il y aura un sentiment
00:32:14et d'ailleurs,
00:32:14le général Dormanin l'avait dit,
00:32:15c'est quand même important
00:32:16de prendre en considération.
00:32:18Aujourd'hui,
00:32:18ce n'est même plus
00:32:18un sentiment d'insécurité,
00:32:19c'est une vraie insécurité
00:32:21que les gens vivent
00:32:22au quotidien
00:32:22puisque,
00:32:23comme vous l'avez dit
00:32:24tout à l'heure,
00:32:25Caroline,
00:32:25vous avez raison,
00:32:26c'est qu'aujourd'hui,
00:32:27il y a une violence
00:32:27qui se banalise.
00:32:28On a une sortie du couteau
00:32:29qui est d'autant plus
00:32:31qui est encore plus habituelle.
00:32:31On sort un couteau
00:32:32comme on sort.
00:32:33Habituel,
00:32:33comme un portable.
00:32:34Mais oui,
00:32:34comme un portable.
00:32:35Et ce qui m'a vraiment
00:32:36pour revenir au sujet présent,
00:32:37vous savez,
00:32:38sur ce qui s'est passé hier
00:32:40à la fête du PSG,
00:32:41c'est qu'on s'habitue
00:32:42à une sorte de fatalisme.
00:32:43C'est vrai.
00:32:44Vous avez vu ce coiffeur
00:32:45qui témoigne ?
00:32:46C'est terrible pour les commerces.
00:32:47C'est terrible.
00:32:47Vraiment.
00:32:48Il est désabusé.
00:32:49C'est une fatalité.
00:32:50C'est gratuit.
00:32:51On baisse les bras
00:32:52parce que les politiques,
00:32:53aujourd'hui,
00:32:53ne peuvent plus faire grand-chose.
00:32:55La justice pénale
00:32:56ne répond plus.
00:32:57Elle est totalement enrayée.
00:32:57Mais vous avez vu
00:32:58ce policier à Vignon ?
00:32:59C'est ce que ce policier vous dit.
00:33:00Il y a un manque de moyens.
00:33:02Il y a un manque de moyens matériels.
00:33:03Il y a un manque de moyens humains
00:33:04considérables.
00:33:06Il y a un manque de place de prison.
00:33:08Il y a une procédure pénale
00:33:09qui est très complexe.
00:33:10C'est une multitude
00:33:12de problèmes aujourd'hui
00:33:13qui enrayent complètement
00:33:14la machine judiciaire.
00:33:16Je vous donne la parole,
00:33:16Kevin,
00:33:16mais je voudrais,
00:33:17parce qu'Axel Thomas
00:33:17qui prépare cette émission
00:33:18à mes côtés,
00:33:20je voudrais qu'on diffuse également
00:33:21les couleurs politiques
00:33:22par rapport à ce sondage.
00:33:23Parce que ça, c'est intéressant.
00:33:24Oui, c'est intéressant.
00:33:25On n'est pas complets
00:33:26si je ne vous donne pas.
00:33:27Alors, êtes-vous d'accord ou pas ?
00:33:28Regardez, à gauche,
00:33:29c'est 50-50.
00:33:30Et Bobo ?
00:33:3050-50,
00:33:32majorité présidentielle.
00:33:3347-53.
00:33:34Et Bobo ?
00:33:35À droite,
00:33:35tiens donc,
00:33:3676-24.
00:33:38Extrême droite,
00:33:3993-6.
00:33:40Mais à gauche,
00:33:41c'est 50-50.
00:33:42Non, mais...
00:33:42C'est 50-50.
00:33:43Oui, il y a quand même
00:33:43une forme de lucidité.
00:33:44Mais il y a une idéologie,
00:33:45c'est normal.
00:33:45Oui, bon, c'est 50-50.
00:33:46C'est 50-60,
00:33:47la sécurité.
00:33:48Ouvre les yeux,
00:33:48mais effectivement...
00:33:49Moi, je trouve que du sang,
00:33:5055, c'est plutôt bien
00:33:51venant de la gauche.
00:33:51Moi, je m'attendais
00:33:52à ce que du sang,
00:33:53une grosse partie de la gauche
00:33:54dit non, mais attendez,
00:33:54il y a quand même
00:33:55une sécurité,
00:33:57c'est un discours
00:33:58d'extrême droite, etc.
00:33:59Au contraire,
00:33:59j'ai l'impression plutôt
00:34:00que la gauche...
00:34:00Oui, il parle de lucidité.
00:34:01Allez, on va dire ça.
00:34:02Je vous l'accorde.
00:34:03Ce serait la réalité du pays.
00:34:04Je vous l'accorde.
00:34:05Ce qui serait intéressant,
00:34:06c'est de voir la sociologie
00:34:07de l'électorat de gauche.
00:34:09Je pense que les classes populaires
00:34:10vivent au quotidien
00:34:11notamment l'insécurité.
00:34:12Il y a beaucoup de gens
00:34:13de classes populaires
00:34:14qui votaient à gauche,
00:34:15qui votent aujourd'hui
00:34:16pour le Rassemblement national.
00:34:17Et ceux qui sont épergnés,
00:34:18en effet, c'est les bobos.
00:34:19Mais juste une chose,
00:34:20je voulais dire.
00:34:21Parce que là,
00:34:21on parle en effet
00:34:22de la diffusion de l'insécurité
00:34:23au niveau territorial.
00:34:25Mais c'est pire que ça.
00:34:26Vous aviez des enclaves
00:34:27qui étaient protégées
00:34:28par cette insécurité.
00:34:30Ces enclaves ne sont plus
00:34:30protégées par l'insécurité.
00:34:32Je pense par exemple
00:34:33à l'école.
00:34:34Moi, je le souvenir
00:34:34notamment de l'attentat
00:34:35en 2012
00:34:36de l'école juive
00:34:37au Zara Thora.
00:34:38On l'a vu encore récemment
00:34:40à Nantes.
00:34:40On a vu Dominique Bernard.
00:34:42On a vu Agnès Lassalle.
00:34:43Même dans des lieux de culte.
00:34:45Moi, j'ai une pensée
00:34:45pour le Père Amel.
00:34:46J'ai une pensée également
00:34:47pour l'attentat
00:34:48de la basilique Notre-Dame
00:34:50de Nice
00:34:51à l'hôpital,
00:34:52dans la rue,
00:34:53dans les transports,
00:34:54partout.
00:34:55Et ce qui fait qu'aujourd'hui,
00:34:56il y a un tel degré
00:34:57d'insécurité en France
00:34:58qu'on développe
00:34:59une forme de méfiance.
00:35:00Et moi, je peux vous dire, Thierry,
00:35:01que quand je vais parfois
00:35:03à l'étranger
00:35:03dans certains pays,
00:35:05c'est un refuge.
00:35:06Enfin, j'ai le goût
00:35:07de l'insouciance.
00:35:08Enfin, je peux me balader
00:35:09dans la rue
00:35:10sans craindre
00:35:11que l'on vole quelque chose
00:35:12ou sans craindre
00:35:13pour ma vie.
00:35:14Mais qu'a-t-on raté
00:35:15en France
00:35:15pour qu'on n'ait pas
00:35:16le même niveau
00:35:17de sécurité
00:35:18qu'en Pologne,
00:35:19qu'en Hongrie
00:35:19ou dans d'autres pays ?
00:35:21La France, moi,
00:35:22je le dis de plus en plus,
00:35:22je suis désolée
00:35:23d'être aussi pessimiste.
00:35:24Je pense que la France
00:35:25est foutue.
00:35:25Que voulez-vous faire maintenant
00:35:26face à cette insécurité
00:35:28qui dans le même tout ?
00:35:29Il faut des solutions.
00:35:30Le maire de Cannes,
00:35:30on en a déjà parlé
00:35:31sur ce plateau,
00:35:32propose d'expulser
00:35:33les familles de délinquants
00:35:34des logements sociaux.
00:35:35Vous vous souvenez,
00:35:36on en a parlé.
00:35:37C'est une proposition
00:35:38de David Lissnard.
00:35:39On voit tout ça
00:35:40avec Maxime Leguay.
00:35:43C'est une proposition choc.
00:35:45David Lissnard,
00:35:46président de l'Association
00:35:47des maires de France,
00:35:49souhaite pouvoir expulser
00:35:50des logements sociaux
00:35:50les familles
00:35:51qui sont identifiées
00:35:52comme participants
00:35:53à des trafics de drogue
00:35:54ou des faits de délinquance.
00:35:56Le logement social
00:35:57doit être attribué
00:35:58à des personnes
00:35:59qui se comportent normalement,
00:36:00plutôt qu'aux gens
00:36:01qui pourrissent la vie des autres,
00:36:02qui sont très violents
00:36:03et qui gangrènent nos quartiers.
00:36:05Je ne comprends pas
00:36:06que la société aide financièrement
00:36:07des personnes
00:36:08qui nuisent de façon récurrente.
00:36:10Il faut arrêter
00:36:10le masochisme
00:36:11et la niaiserie.
00:36:12Un durcissement des conditions
00:36:14pour pouvoir résider
00:36:15dans les HLM
00:36:15et une manière aussi
00:36:16de responsabiliser les parents
00:36:18dont les enfants
00:36:19participent au trafic.
00:36:20Une proposition
00:36:21partagée par le maire
00:36:22de Franconville.
00:36:23Il y a des maires
00:36:24partout en France
00:36:26qui se battent
00:36:26contre la délinquance
00:36:27et qui souhaitent
00:36:28que les logements sociaux
00:36:30bénéficient
00:36:31aux familles
00:36:32respectueuses
00:36:34des règles
00:36:34et des lois
00:36:35et qui éduquent
00:36:35correctement leurs enfants.
00:36:37David Lysnard
00:36:38plaide également
00:36:38pour la création
00:36:39de centres disciplinaires
00:36:40réservés aux mineurs
00:36:42multirécidivistes.
00:36:44Voilà,
00:36:45c'est potentiellement
00:36:45une solution.
00:36:46En tout cas,
00:36:47c'est une proposition
00:36:48censée
00:36:49puisque certains parents,
00:36:50il ne faut évidemment
00:36:51pas tous les mettre
00:36:52dans le même sac
00:36:52puisqu'il y a des familles
00:36:53monoparentales
00:36:53qui sont totalement désabusées,
00:36:55qui alertent
00:36:55les salifs sociaux,
00:36:56qui n'arrivent pas
00:36:58à trouver de solution
00:36:58et qui se retrouvent
00:36:59complètement démunies.
00:37:00Mais certaines familles
00:37:01sont,
00:37:02et pardon du terme Thierry,
00:37:03mais au sens que je l'ai dit
00:37:04du terme,
00:37:04sont complices
00:37:05de leurs enfants
00:37:06lorsqu'ils ne font rien,
00:37:07lorsqu'ils n'alertent pas
00:37:08les salifs sociaux,
00:37:08lorsqu'ils n'alertent pas
00:37:09le département,
00:37:10lorsqu'ils font
00:37:11laisse faire les enfants
00:37:12parce que d'un autre côté
00:37:13ça peut parfois les amuser,
00:37:14on en voit dans certains cas,
00:37:15dans certains dossiers.
00:37:17Ces familles-là
00:37:17n'ont rien à faire
00:37:19et n'ont pas à bénéficier
00:37:20du système social
00:37:21lorsque justement
00:37:22ferment les yeux
00:37:23sur des comportements
00:37:24totalement incivils
00:37:25et absolument honteux
00:37:27de la part de leurs enfants.
00:37:28Allez,
00:37:29Michel Kidor est avec nous.
00:37:30Michel Kidor,
00:37:30merci d'avoir accepté
00:37:31en ce 8 mai
00:37:33notre invitation.
00:37:34Je rappelle que vous êtes
00:37:35vice-président
00:37:35de la Fédération nationale
00:37:36des associations d'usagers
00:37:37et des transports.
00:37:39Alors,
00:37:39certains ne travaillent pas
00:37:41aujourd'hui,
00:37:41ont pu prendre le train
00:37:43parce que la grève annoncée
00:37:44n'a pas été aussi impactante
00:37:47que prévue
00:37:48et c'est tant mieux,
00:37:49on peut s'en réjouir,
00:37:50je suppose que vous en réjouissez
00:37:51mais incroyable,
00:37:53ça continue.
00:37:55CGT Cheminot annonce
00:37:56une future grève
00:37:57pour le mercredi 4,
00:38:00le jeudi 5
00:38:01et le mercredi 11 juin.
00:38:03À force,
00:38:04on va finir par détester,
00:38:06mais vraiment détester
00:38:07la SNCF.
00:38:09Détester la SNCF
00:38:10en tant qu'entreprise,
00:38:11sans doute pas.
00:38:12Détester le comportement...
00:38:13C'est une image,
00:38:14Michel,
00:38:14vous comprenez bien
00:38:15le sens de la formule.
00:38:17Détester le train,
00:38:18la SNCF veut nous faire
00:38:19préférer le train
00:38:19et il y a un certain nombre
00:38:20de corporations
00:38:23à l'intérieur de cette maison
00:38:24qui, semble-t-il,
00:38:25n'ont aucun intérêt
00:38:26au développement
00:38:26de leur entreprise.
00:38:27Alors là,
00:38:27ça n'a pas pris,
00:38:28donc on remet une deuxième couche.
00:38:29Ça sent la revanche.
00:38:30Ça sent la revanche.
00:38:31À plein d'éleurs.
00:38:32Voilà,
00:38:33je t'aurai dans 15 jours.
00:38:34C'est ça.
00:38:34Ça colle quand même
00:38:35un peu plus ou moins
00:38:36avec l'un de Pentecôte.
00:38:39Comme par hasard.
00:38:40C'est incroyable, ça.
00:38:41Mais dingue !
00:38:42C'est incroyable !
00:38:43Un peu avant,
00:38:43mais bon,
00:38:44ça peut faire un grand pont.
00:38:45Mais ça peut aussi
00:38:46gêner du monde.
00:38:47Donc on ne comprend pas.
00:38:48Parce qu'encore une fois,
00:38:51le dialogue social existe
00:38:52à la SNCF.
00:38:53Je ne suis pas là
00:38:53pour la représenter.
00:38:54Mais enfin,
00:38:54je voudrais rappeler
00:38:55qu'il n'y a pas que Sudra,
00:38:56il y a la CGT.
00:38:57Il y a l'UNSA,
00:38:58FO,
00:38:58la CFDT
00:38:59qui sont des syndicats
00:39:00représentatifs
00:39:01et qui dialoguent
00:39:01et qui dialoguent
00:39:02quand certains autres
00:39:03sur des plateaux de télé
00:39:04venaient de nous dire
00:39:05le dialogue,
00:39:06on ne nous écoute pas,
00:39:06on nous méprise depuis.
00:39:08Donc,
00:39:08je pense qu'il y a limite
00:39:10à tout.
00:39:11On n'est quand même,
00:39:12on n'est pas contre
00:39:13le droit de grève.
00:39:14Je pense que,
00:39:14mais là,
00:39:15il y a manifestement
00:39:16pour les juristes,
00:39:17on sait aussi
00:39:18qu'il y a la notion
00:39:18d'abus de droit.
00:39:19Et je crois que
00:39:20les syndicats,
00:39:22ou tout du moins
00:39:22certains d'entre eux,
00:39:23sont en train
00:39:24d'abuser de ce droit
00:39:25et de se mettre
00:39:25un peu l'opinion publique
00:39:26à l'eau
00:39:27en émule de sondage.
00:39:28De qui se moque-t-on ?
00:39:29De qui se moque-t-on ?
00:39:30Oui,
00:39:30parce que,
00:39:31non,
00:39:31l'usager ne compte pas.
00:39:33C'est ce qu'on dénonce
00:39:34depuis beaucoup de temps.
00:39:35On n'a pas encore une fois
00:39:37d'opposition ferme.
00:39:38Mais je pense que
00:39:39le chemin de fer
00:39:40joue un rôle important,
00:39:41pas uniquement
00:39:42en termes écologiques,
00:39:43mais également
00:39:44d'aménagement du territoire,
00:39:46économique,
00:39:47rôle social.
00:39:49Il faut qu'il roule.
00:39:50Les TGV ont roulé.
00:39:52On a moins parlé
00:39:53des TER.
00:39:54Là,
00:39:54c'est quand même
00:39:55beaucoup plus la pagaille
00:39:56en ce moment.
00:39:57Mais ça dépend des régions.
00:39:58L'explication,
00:39:59elle est simple.
00:40:00La SNCF,
00:40:01elle gagne de l'argent
00:40:01avec les TGV.
00:40:03C'est un service commercial,
00:40:04ce n'est pas un service public.
00:40:05Et sa rémunération,
00:40:06c'est les recettes des voyageurs.
00:40:07Donc,
00:40:08elle a intérêt
00:40:08à maximiser
00:40:09le nombre de voyageurs,
00:40:10ce qu'elle a fait cette fois-là.
00:40:11Les TER,
00:40:11c'est l'argent des régions.
00:40:13Donc là,
00:40:13les TER sont un peu moins
00:40:15contrôlables.
00:40:17Il y a des régions
00:40:18qui sont très,
00:40:18très,
00:40:19très touchées par cela.
00:40:20On parlait
00:40:20des Hauts-de-France.
00:40:23Je sais qu'en Nouvelle-Aquitaine
00:40:23également.
00:40:24Donc là,
00:40:25c'est plus difficile.
00:40:26Moi-même,
00:40:26je suis utilisateur du train.
00:40:28J'étais en Prétou-Charente
00:40:29ce week-end.
00:40:32Je me suis demandé
00:40:32si je rentrerais.
00:40:33Et j'ai d'ailleurs
00:40:34voulu à la sécurité
00:40:34par un blablacar.
00:40:36Et vous savez,
00:40:38on n'est même pas surpris.
00:40:39Quand on a vu
00:40:40que la grève
00:40:41faisait un peu pchit,
00:40:42on s'est dit,
00:40:43voilà.
00:40:44Personnellement,
00:40:44je ne suis même pas surpris.
00:40:46Je ne suis même pas surpris.
00:40:46Ça devrait quand même
00:40:47faire réfléchir les syndicats.
00:40:48Parce que même si on nous dit
00:40:49qu'il y a des cadres
00:40:50qui sont venus
00:40:50pallier les défaillances
00:40:52de certains,
00:40:53on est au bout
00:40:54d'un système
00:40:55qui montre bien
00:40:56que la grève
00:40:57ne résout pas tout.
00:40:58Les syndicats
00:40:59se tirent une balle
00:41:00dans le pied
00:41:00et ils tuent leur entreprise.
00:41:02L'Espagne.
00:41:03L'Italie déjà.
00:41:04Et l'Allemagne aussi.
00:41:06Et l'Allemagne aussi.
00:41:06Quand un accord social
00:41:08est signé,
00:41:08jusqu'à son expiration,
00:41:09vous n'avez pas le droit
00:41:10de faire grève.
00:41:10Kevin.
00:41:12Je sens que vous êtes en colère.
00:41:13Je sens que vous êtes en colère.
00:41:15Mais je vois ça
00:41:16en tant que prof d'histoire.
00:41:17Je veux dire,
00:41:18en 1936,
00:41:19les syndicalistes de gauche
00:41:20et d'extrême gauche
00:41:21se battaient
00:41:21pour que les Français
00:41:22puissent partir en vacances.
00:41:23Aujourd'hui,
00:41:24ces mêmes gens
00:41:24se battent pour que les Français
00:41:25ne puissent pas partir en vacances.
00:41:27Mais vous voyez
00:41:28que le symbole
00:41:28est quand même
00:41:30et ces gens sont toujours
00:41:32en train de se plaindre.
00:41:33Alors que quand vous regardez
00:41:34les augmentations de salaire,
00:41:36notamment des contrôleurs,
00:41:37c'est des augmentations
00:41:38en effet tous les ans.
00:41:40Mais ils se plaignent encore
00:41:41de leurs conditions de travail.
00:41:42Mais que ces gens
00:41:43aillent travailler à l'usine,
00:41:44ils verront ce que c'est
00:41:45que la difficulté du travail.
00:41:46Et moi,
00:41:47je n'aime pas tous ces gens
00:41:48finalement qui critiquent
00:41:49leurs entreprises.
00:41:49Je pense qu'il y a un manque
00:41:50véritablement de loyauté.
00:41:52Et s'ils ne sont pas contents
00:41:53à la SNCF,
00:41:54qu'ils partent de la SNCF,
00:41:55qu'ils aient ce courage.
00:41:56Mais la vérité,
00:41:57c'est qu'ils sont trop bien
00:41:58parce que ce sont
00:41:59des privilégiés.
00:42:00Madi ?
00:42:01C'est sûr.
00:42:02Quand je vous dis,
00:42:03vous y attendiez vous aussi, non ?
00:42:04Oui, absolument.
00:42:05C'est le contraire
00:42:06qui serait surprenant.
00:42:06Mais c'est tellement évident.
00:42:07Mais c'est évident,
00:42:08c'est un marronnier,
00:42:10c'est devenu un sport national
00:42:12pour la SNCF.
00:42:13Quand il y a du pont,
00:42:14il y a de la grève.
00:42:15Absolument,
00:42:15mais c'est scandaleux,
00:42:16d'autant plus qu'on sait
00:42:16qu'ils ne sont pas
00:42:17les plus mal lotis,
00:42:18c'est plutôt des privilégiés.
00:42:19Ils ont tout le temps des primes,
00:42:20ils finissent toujours
00:42:22par obtenir ce qu'ils veulent.
00:42:23et ils ont cette capacité
00:42:24à vouloir systématiquement
00:42:27nuire aux Français.
00:42:29L'usagé n'existe pas.
00:42:31Ça se voit de manière flagrante.
00:42:33Comme ça n'a pas marché
00:42:34la dernière fois,
00:42:35donc il faut se venger,
00:42:36il faut faire pire cette fois-ci.
00:42:37Et à un moment,
00:42:38je pense qu'il faut réfléchir
00:42:39à ce qu'on fait de la SNCF.
00:42:40Est-ce qu'on ouvre le marché ?
00:42:41Est-ce qu'on ouvre le marché ?
00:42:42Il est ouvert.
00:42:43Le marché est ouvert.
00:42:44Le marché est ouvert.
00:42:45Il y a des avantages d'ouvrir.
00:42:48Personne ne saisit l'opportunité.
00:42:49Il est ouvert.
00:42:50Il est ouvert.
00:42:51Peu de régions.
00:42:51Regardez les TGV italiens.
00:42:53Et sur les grandes lignes TGV,
00:42:55il n'y a que deux challenges là.
00:42:57Ils vont finir par couper
00:42:58la branche sur laquelle
00:42:58ils sont assis.
00:42:59Moi, je vous le dis.
00:42:59Ils vont finir par couper
00:43:00la branche sur laquelle
00:43:01ils sont assis.
00:43:02Pierre-Henri Bevis.
00:43:03C'est surtout aussi
00:43:04qu'il faut redéfinir
00:43:05la notion même de la SNCF,
00:43:07sa mission.
00:43:07Vous dites qu'elle n'est pas
00:43:08une mission de service public
00:43:09et juridiquement,
00:43:09vous avez raison.
00:43:11Mais il faut quand même rappeler
00:43:11qu'il y a les TER et intercités
00:43:14et les TGV.
00:43:14Les TER et les intercités
00:43:15ont tous des contrats
00:43:16quand même avec les régions.
00:43:17Il n'y a que l'État.
00:43:18Les TGV, non.
00:43:19Mais donc, du coup,
00:43:20bénéficient d'argent public
00:43:21et contribuent à une mission
00:43:23de service public,
00:43:24c'est-à-dire la mission
00:43:24du transport.
00:43:25Donc, c'est-à-dire que juridiquement,
00:43:26il n'y a pas de mission
00:43:27de service public,
00:43:28mais ça contribue
00:43:29à rendre une mission
00:43:31de service public.
00:43:31Donc, soit on redéfinit
00:43:32la notion de la SNCF,
00:43:33effectivement,
00:43:34soit il faut davantage,
00:43:36je suis d'accord avec vous,
00:43:36essayer d'ouvrir la concurrence
00:43:38un maximum.
00:43:38Et donc là, il faut que l'État
00:43:39aussi s'y mette
00:43:40sur les TER et les intercités.
00:43:42Michel Kidor,
00:43:42il ne me reste plus
00:43:47Je ne sais pas pourquoi.
00:43:48Je ne le souhaite pas, mais...
00:43:49Oui, mais vous savez,
00:43:50ça prend la direction.
00:43:52Ça semble prendre la direction.
00:43:53Merci en tous lesquels
00:43:53que vous êtes déplacés
00:43:54en ce 8 juin 2025.
00:43:57On marque une pause,
00:43:58on se retrouve
00:43:58avec notre équipe mobilisée.
00:44:008 mai, pardon Thierry.
00:44:01Pardon ?
00:44:028 mai, vous avez dit 8 juin.
00:44:038 juin, j'ai dit ?
00:44:04Ben oui.
00:44:05Je pense déjà à la grève.
00:44:05En vacances ?
00:44:06Non, je pense déjà...
00:44:07Ah, peut-être, oui.
00:44:09C'est peut-être ça aussi.
00:44:11Allez, merci de nous suivre
00:44:12sur CNews,
00:44:13première chaîne d'information.
00:44:14Faut-il le rappeler ?
00:44:15Et c'est important de le rappeler.
00:44:16Et merci mille fois
00:44:17de votre très grande fidélité.
00:44:19Ça nous fait très plaisir.
00:44:24Il est quasiment 11h30.
00:44:25Merci de nous accueillir.
00:44:26C'est votre 90 minutes info
00:44:29en l'absence de Jean-Marc Morandini
00:44:30que l'on salue
00:44:31et qui se repose.
00:44:32Je vous présente nos invités
00:44:33dans quelques instants,
00:44:34mais tout de suite,
00:44:35un nouveau tour de l'info
00:44:36avec Sommayel Abidi.
00:44:38Et à la une de l'actualité, Thierry,
00:44:39toujours pas de fumée blanche
00:44:41au deuxième jour du conclave.
00:44:42Je vous rappelle qu'hier,
00:44:44c'est de la fumée noire
00:44:45qui s'est échappée
00:44:46dans le ciel romain.
00:44:47Aucun cardinal n'a recueilli
00:44:48les 89 voies nécessaires
00:44:50pour accéder au trône de pierre.
00:44:52Et en attendant,
00:44:53les yeux des fidèles du monde entier
00:44:54restent rivés vers le Vatican.
00:44:57L'impasse en Nouvelle-Calédonie.
00:44:58Aucun accord n'a pu être conclu,
00:45:00déplore Manuel Valls,
00:45:01ministre des Outre-mer,
00:45:02et ce, après trois jours de négociations
00:45:04entre indépendantistes et non-indépendantistes.
00:45:07Aucun des projets étudiés
00:45:09n'a pu recueillir de consensus.
00:45:11Conséquences impossibles pour l'heure
00:45:12de régler la question
00:45:13de la composition du corps électoral
00:45:15à l'origine de graves émeutes
00:45:17il y a quasiment un an.
00:45:19Et puis on termine avec Xi Jinping
00:45:21reçu en grande pompe
00:45:22par Vladimir Poutine
00:45:23en marge des commémorations
00:45:24de la victoire contre l'Allemagne nazie.
00:45:27Entre Pékin et Moscou,
00:45:28c'est une relation fondée
00:45:29sur une base d'égalité.
00:45:30Assure ce matin le chef du Kremlin
00:45:32et le président chinois,
00:45:33le Lurambien,
00:45:34déclarant, je cite,
00:45:35se tenir aux côtés de la Russie
00:45:37face au harcèlement
00:45:38et génome hégémonique qu'elle subit.
00:45:40Merci beaucoup Somaïa.
00:45:42L'équipe mobilisée,
00:45:43c'est le cas de le dire,
00:45:44en ce 8 mai.
00:45:46Madi Saïdi,
00:45:46Caroline Pilastre,
00:45:47Kévin Bossuet et Pierre-Henri Bovis
00:45:49et j'accueille avec beaucoup de plaisir
00:45:50Aurélia Duvignot,
00:45:52directrice de la communication
00:45:53Mission Libération.
00:45:54Soyez la bienvenue.
00:45:56Je vois que vous arborez...
00:45:58Comme vous.
00:45:59Exactement.
00:45:59Voilà.
00:45:59On parlera de tout cela
00:46:01et vous allez nous raconter
00:46:02tout ce qui va se passer
00:46:03et tout ce que vous avez prévu
00:46:04de faire aussi.
00:46:05Et puis n'oubliez pas,
00:46:06à partir de 17h
00:46:07avec notre amie Laurence Ferrari,
00:46:09on vous fera vivre
00:46:10cette commémoration
00:46:11à partir de 17h
00:46:12en direct sur CNews.
00:46:14Mais je voulais qu'on revienne
00:46:14sur cette autre actualité.
00:46:16Je suis désolé.
00:46:17J'aimerais célébrer
00:46:19comme il se doit
00:46:20cette victoire du PSG
00:46:22hier.
00:46:22Je rappelle le score quand même
00:46:23parce que c'était important
00:46:242-1 face à Arsenal
00:46:26et donc les Parisiens iront.
00:46:29Deuxième finale.
00:46:30Deuxième finale, oui.
00:46:31Pour le Paris Saint-Germain,
00:46:32je pense que c'était 2020.
00:46:33Exactement.
00:46:34L'on gagne cette fois.
00:46:35Exactement.
00:46:35Ils vont jouer contre
00:46:36l'Inter de Milan
00:46:37et à Munich en plus.
00:46:39Quel connaisseur ?
00:46:40Je ne connaissais même pas.
00:46:41Je ne vous interroge même pas,
00:46:42Kévin.
00:46:42Je ne vous interroge pas.
00:46:43Un jour, je vous offrirai
00:46:46des petites vignettes panini.
00:46:48Ah oui !
00:46:48Des petites vignettes panini.
00:46:50Comme ça, vous pourrez réviser,
00:46:51etc.
00:46:52Mais on va parler
00:46:52de ce qui s'est passé après
00:46:53parce que l'après,
00:46:55tous les médias n'en parlent pas.
00:46:56C'est incroyable.
00:46:57Tout le monde préfère parler.
00:46:59Sur France Inter,
00:47:00à mon avis,
00:47:00il doit être...
00:47:01Je ne sais pas.
00:47:01Mais il s'est passé des choses.
00:47:03Il s'est passé des choses après.
00:47:05Des scènes qu'on aimerait
00:47:07ne plus voir.
00:47:08Malheureusement.
00:47:08Il faut malheureusement
00:47:09s'y habituer.
00:47:10Et on va aller du côté
00:47:11des Champs-Elysées
00:47:11et retrouver notre équipe
00:47:12Anaïs Bochet et Charles Pousseau.
00:47:15Bonjour Anaïs.
00:47:17Ou re-bonjour
00:47:17puisqu'on s'est parlé tout à l'heure.
00:47:19Le jour d'après,
00:47:21des vitrines brisées,
00:47:25des commerçants désespérés,
00:47:27voire désabusés.
00:47:29Racontez-nous.
00:47:31Sous-titrage Société Radio-Canada
00:47:36...ont déroulé les débordements d'hier soir.
00:47:40Les agents de la ville
00:47:40sont toujours en train
00:47:42de nettoyer les dégâts
00:47:43sur la voie publique.
00:47:44Ils sont là depuis 6h du matin
00:47:45et sont toujours en train
00:47:48de ramasser les débris
00:47:49qui sont dispersés
00:47:50sur la voie publique.
00:47:51Malgré ce nettoyage intensif
00:47:53dans les rues,
00:47:54on peut encore apercevoir
00:47:55des restes de poubelles incendiées
00:47:56mais également des vélos
00:47:58ou encore des voitures
00:47:59comme vous pouvez le voir
00:47:59derrière moi.
00:48:01Ce véhicule,
00:48:01est entièrement brûlé.
00:48:03On peut encore sentir
00:48:04l'odeur du brûlé d'ailleurs
00:48:05dans la rue.
00:48:06C'est une violence
00:48:07qui inquiète les riverains.
00:48:08Certains nous ont expliqué
00:48:09que ce n'était pas la première fois,
00:48:11qu'ils ne se sentaient pas
00:48:12en sécurité.
00:48:13Je vous propose
00:48:14d'écouter cet habitant
00:48:15qui a pu assister
00:48:16au débordement d'hier soir
00:48:17depuis son balcon.
00:48:18Ils ont commencé à brûler les voitures,
00:48:22à brûler des scooters
00:48:23et la vérité,
00:48:25on a ras-le-bol.
00:48:26Et c'est à chaque fois,
00:48:27c'est pareil,
00:48:28c'est la même comédie.
00:48:29Il y a même des gens
00:48:30qui ont eu peur,
00:48:31qui pleuraient,
00:48:31qui couraient dans toutes les rues,
00:48:33des mères de famille
00:48:34avec des enfants.
00:48:36Ça fait vraiment peur.
00:48:38On ne sait même pas
00:48:39ce qu'on va devenir.
00:48:40C'est incroyable.
00:48:41Mais bien sûr,
00:48:42ça me met en colère
00:48:42parce que c'est tout le temps.
00:48:44À chaque fois qu'il y a un match
00:48:45ou n'importe quoi,
00:48:46c'est toujours pareil.
00:48:47On en a marre.
00:48:49Et je ne sais pas ce qu'ils font.
00:48:50Au lieu d'arrêter ce massacre,
00:48:52ils ne font rien du tout.
00:48:53Je ne comprends pas.
00:48:57Des dégradations
00:48:58qui n'ont cependant pas touché
00:49:00les biens et les installations
00:49:01mises en place
00:49:02pour les cérémonies commémoratives
00:49:04qui débuteront sur les Champs-Elysées
00:49:05cet après-midi.
00:49:07Merci beaucoup,
00:49:08Alice Baucher
00:49:08avec Charles Pousseau.
00:49:10Là aussi,
00:49:10nouveau témoignage,
00:49:11Caroline Pilastre.
00:49:12Il parle de massacre,
00:49:13ce riverain.
00:49:15C'est vrai qu'on assiste
00:49:16à des scènes de chaos.
00:49:17Comme la majorité d'entre nous
00:49:19qui sont normalement constitués,
00:49:20on est dans un sentiment
00:49:21d'écœurement
00:49:22et de résignation.
00:49:23C'est-à-dire qu'il y ait
00:49:24une victoire ou une défaite,
00:49:25ça ne change pas grand-chose.
00:49:27La liesse
00:49:28qui est l'enthousiasme,
00:49:29la joie
00:49:30qui devrait nous réunir
00:49:31termine toujours comme ça
00:49:33auprès de certains
00:49:34qui s'amusent.
00:49:35C'est un jeu clairement étatique.
00:49:37Qu'il y ait des forces de l'ordre,
00:49:39qu'on prenne plein la tête
00:49:40au sens propre comme figuré,
00:49:41qu'il y ait les personnes
00:49:42de la voirie qui ramassent,
00:49:44les commerçants qui subissent,
00:49:45n'oublions pas,
00:49:46les grèves,
00:49:47les gilets jaunes,
00:49:47les différentes manifestations.
00:49:49On veut quoi en fait ?
00:49:50Un pays où il n'y a plus
00:49:51aucune vie citadine,
00:49:54par extension dans les campagnes
00:49:56et les moyennes villes aussi.
00:49:58C'est-à-dire que je mets
00:49:58tout le monde
00:49:58dans le même panier.
00:49:59Vous savez ce que
00:50:00disait Reda Bellach
00:50:01qui était notre invitée
00:50:01au début de l'émission.
00:50:02Parce qu'on parle de Paris
00:50:03mais ça s'est produit également
00:50:04dans les banlieues.
00:50:05Évidemment.
00:50:05On parle de Paris
00:50:06parce que c'est un focus.
00:50:07Bien sûr,
00:50:07mais même sur le plan touristique
00:50:12au niveau de la crise économique
00:50:14dans laquelle on est,
00:50:15il y a l'avènement d'Internet,
00:50:16les commerçants travaillent
00:50:17beaucoup moins,
00:50:18il y a l'histoire
00:50:18du pouvoir d'achat,
00:50:19de l'inflation.
00:50:20Tout fait boule de neige.
00:50:22Et en fait,
00:50:22tout le monde a peur
00:50:23à l'arrivée
00:50:24et donc on va s'isoler.
00:50:25C'est-à-dire qu'on va vivre
00:50:26la joie
00:50:27seul dans son salon
00:50:28avec sa famille
00:50:28ou ses amis.
00:50:29C'est triste.
00:50:29Moi je me souviens
00:50:30de la victoire
00:50:31de l'équipe de France
00:50:31en 1998.
00:50:32Tout le monde s'en souvient.
00:50:33C'était merveilleux.
00:50:34Mais bien sûr,
00:50:35moi j'étais à Montpellier,
00:50:36je vivais là-bas à l'époque.
00:50:37Mais c'était magnifique.
00:50:38C'était une union nationale.
00:50:40Mais là,
00:50:41c'est un prétexte.
00:50:42Certains y vont
00:50:43pour casser,
00:50:43dévaliser,
00:50:44saccager
00:50:44et on n'est même plus étonné.
00:50:46C'est ça qui est dramatique.
00:50:49Écoutez,
00:50:49attendez,
00:50:50Kévin,
00:50:51je vous fais écouter
00:50:51la mère du 8ème
00:50:52qui était invitée
00:50:53de l'heure des pros
00:50:55chez Pascal tout à l'heure.
00:50:56J'étais sur les champs
00:50:59jusqu'à 22h30
00:51:00hier soir.
00:51:02C'est vrai.
00:51:02J'ai vu les forces de l'ordre.
00:51:04J'ai vu aussi
00:51:05énormément de touristes.
00:51:06C'était bon enfant.
00:51:08Et tout de suite après,
00:51:09vers 23h30 minuit,
00:51:11ils ont tous déboulé
00:51:12et d'un seul coup,
00:51:14ça a été
00:51:14l'émeute.
00:51:16L'émeute.
00:51:17Donc on a vu
00:51:17ce qui s'est passé.
00:51:20La racaille
00:51:21a déboulé
00:51:23et ils ont fracassé
00:51:24une vitrine,
00:51:26un salon de coiffure
00:51:27s'abernit.
00:51:28Donc s'abernit,
00:51:29c'est avenue Marceau.
00:51:31C'est une rue
00:51:31qui est juste
00:51:32derrière l'avenue
00:51:33de Champs-Elysées.
00:51:33Et ensuite,
00:51:34ils ont débarqué
00:51:34sur les champs.
00:51:35Il y a eu cette voiture
00:51:36qui a été brûlée,
00:51:38déblissée.
00:51:39Oui,
00:51:40nous ne pouvons plus
00:51:41supporter
00:51:42cette situation.
00:51:44C'est inadmissible.
00:51:46Elle est exaspérée
00:51:47la mère du 8ème.
00:51:48Exaspérée.
00:51:49Exaspérée.
00:51:49Dans l'histoire
00:51:51de la montée
00:51:51de la délinquance,
00:51:52le professeur de police
00:51:52de Paris
00:51:53a fait une étude
00:51:53assez intéressante
00:51:54qui montrait
00:51:55que la courte
00:51:56est une corrélation
00:51:56entre l'arrivée
00:51:58du RER à Etoile,
00:52:01c'est-à-dire en haut
00:52:01des Champs-Elysées,
00:52:03et la montée
00:52:03et l'explosion
00:52:03de la délinquance
00:52:04qui montrait
00:52:05que justement
00:52:05cette délinquance
00:52:06provenait des quartiers
00:52:07banlieue,
00:52:09donc côté 93,
00:52:11côté 94,
00:52:13côté 95,
00:52:14et se déferlait
00:52:15directement sur
00:52:16les Champs-Elysées
00:52:17par l'arrivée
00:52:18du RER.
00:52:19Et c'est intéressant
00:52:19de voir justement
00:52:20cette corrélation-là.
00:52:21Les choses sont déplacées
00:52:22en fait.
00:52:22Les choses se sont
00:52:23totalement déplacées.
00:52:24Et effectivement,
00:52:25comment voulez-vous
00:52:25endiguer ce phénomène-là ?
00:52:27À part couper
00:52:28les transports.
00:52:29Parce qu'après,
00:52:29certains viennent en voiture.
00:52:30Ils ne viennent pas tous
00:52:31en transport.
00:52:32Mais la grande partie
00:52:33vient en transport.
00:52:34Donc soit vous coupez
00:52:35les transports en commun
00:52:35à partir d'une certaine heure
00:52:37pour limiter justement
00:52:38les déplacements,
00:52:38mais sinon vous n'avez pas
00:52:41vraiment de moyens.
00:52:42Et là, vous avez vu,
00:52:44vous avez fait état
00:52:45tout à l'heure
00:52:46des interpellations.
00:52:47C'est quelques dizaines.
00:52:49Mais en réalité...
00:52:50Qu'est-ce qui va se passer
00:52:50surtout après ?
00:52:51Non mais c'est surtout
00:52:51que si vraiment
00:52:52il y avait un travail effectif,
00:52:53ce ne serait pas des dizaines,
00:52:54ce serait peut-être
00:52:54plutôt des centaines.
00:52:55Des centaines, absolument.
00:52:56Donc on voit bien
00:52:56que même les forces de l'ordre
00:52:57aujourd'hui sont totalement
00:52:58débordées par ce phénomène-là.
00:53:00Elles ne peuvent pas agir
00:53:01concrètement.
00:53:02Et des abusers.
00:53:02Et ensuite après,
00:53:03ce que vous dites,
00:53:04c'est que lorsqu'il y a
00:53:04les interpellations,
00:53:06encore faut-il ensuite
00:53:06démontrer, preuve à l'appui,
00:53:09que les personnes
00:53:09qui ont été interpellées
00:53:10sont bien à l'origine
00:53:10de telle ou telle incivilité
00:53:11ou de tel acte de délinquance
00:53:13pour ensuite les condamner.
00:53:14Donc c'est-à-dire
00:53:14que sur les quelques dizaines,
00:53:15la cinquantaine peut-être
00:53:16qui a été interpellée,
00:53:17il y aura peut-être
00:53:183, 4, 5
00:53:18qui ne seront condamnés
00:53:19et pas plus.
00:53:20Kevin, deux mots
00:53:21parce que je voyais
00:53:22qu'on a un peu de temps
00:53:22avec Aurélia Duvignot
00:53:23qui nous fait le plaisir
00:53:24de participer à notre émission.
00:53:26En seconde,
00:53:26moi je suis très attaché
00:53:27au symbole.
00:53:29Aujourd'hui,
00:53:29on honore
00:53:29ce 8 mai 1945
00:53:31ceux qui ont libéré
00:53:32et sauvé la France
00:53:32et là on est en train
00:53:34de parler
00:53:34de ceux qui la brisent,
00:53:36de ceux qui la saccagent,
00:53:37de ceux qui la détruisent.
00:53:39C'est une autre France
00:53:40pour laquelle
00:53:41je n'ai aucun respect.
00:53:43Et c'est pour ça
00:53:43que là, enfin,
00:53:44on va parler des gens
00:53:45qui, par leur courage,
00:53:47leur héroïsme,
00:53:48ont permis
00:53:49que nous soyons
00:53:50aujourd'hui encore
00:53:50dans une démocratie
00:53:52et ont fait vibrer
00:53:53les valeurs de la République
00:53:54grâce à leur courage
00:53:56et grâce à leur grandeur.
00:53:57Et c'est ça
00:53:58que l'on fête aujourd'hui.
00:53:59Eh bien justement,
00:54:00et c'est pour ça
00:54:00qu'on a invité
00:54:01Aurélia Duvignon
00:54:02et merci encore,
00:54:03merci d'avoir accepté
00:54:03notre invitation.
00:54:05Je rappelle que vous êtes
00:54:05directrice de la communication
00:54:06de la mission Libération.
00:54:08Avant d'évoquer un peu
00:54:09le rôle de cette mission Libération,
00:54:11tiens donc,
00:54:12on va écouter Donald Trump.
00:54:14Je pense que ça va vous faire réagir.
00:54:16Regardez ce qu'il dit
00:54:17ou écoutez ce qu'il dit
00:54:17à propos du 8 mai.
00:54:19C'est une façon comme une autre
00:54:20d'ouvrir notre débat.
00:54:24Partout dans le monde,
00:54:25nos alliés de la Seconde Guerre mondiale
00:54:27célèbrent la victoire cette semaine
00:54:28mais les Etats-Unis
00:54:29ne la fêtent pas officiellement.
00:54:35La victoire a eu lieu
00:54:36majoritairement grâce à nous,
00:54:37que cela vous plaise ou non.
00:54:42On est entrés dans cette guerre
00:54:43et nous l'avons gagnée.
00:54:45On a reçu de l'aide
00:54:46par beaucoup de grands peuples,
00:54:48des grands alliés,
00:54:49mais je pense que personne
00:54:50ne dirait que nous n'avons pas été
00:54:51la force dominante
00:54:52dans cette guerre.
00:54:55Il n'y a pas tout à fait tort
00:54:57Donald Trump
00:54:59sans les Américains.
00:55:01Bien sûr,
00:55:01et c'est nos alliés
00:55:02avec les anglo-saxons,
00:55:04le Royaume-Uni,
00:55:06le Canada
00:55:06et également le lourd tribut
00:55:08payé par la Russie,
00:55:10on le sait.
00:55:11Donc, c'est tout.
00:55:13Après, ça lui est propre.
00:55:14C'est sa proposition
00:55:17et puis pourquoi pas
00:55:18rendre le 8 mai férié
00:55:19aux Etats-Unis
00:55:19après tout.
00:55:21Juste pour réagir
00:55:21sur le sujet précédent,
00:55:23juste pour ne pas mettre
00:55:24peut-être tout le monde
00:55:24dans le même panier hier soir
00:55:26parce que ce que j'ai lu
00:55:27aussi beaucoup,
00:55:28c'est qu'il y a beaucoup
00:55:28de déceptions
00:55:29sur l'activité des Black Blocs,
00:55:32ceux qui sont là
00:55:33effectivement pour casser
00:55:34alors qu'il y en a beaucoup
00:55:35qui sont là pour célébrer
00:55:36et c'est un peu dommage
00:55:37que des milliers de gens
00:55:38soient mis...
00:55:38Mais c'est ce qu'on dit
00:55:39dans le même...
00:55:40C'est ce qu'on dit Aurélien.
00:55:41Aujourd'hui,
00:55:42c'est compliqué en France.
00:55:43Hélas,
00:55:44et c'est vrai qu'on va parler
00:55:45d'une autre France avec vous,
00:55:47mais aujourd'hui en 2025,
00:55:48il n'y a pas un événement,
00:55:49les fêtes de Bayonne.
00:55:50Je les ai faites
00:55:50un certain nombre de fois
00:55:51en termes comme
00:55:52du Ouest.
00:55:54C'était sympa.
00:55:55Oui, c'est un peu la beuverie
00:55:56mais ça justement...
00:55:57Mais ça a toujours été...
00:55:59Attention,
00:56:00il faut toujours consommer
00:56:01avec modération
00:56:01ou les ferrières.
00:56:02Pareil,
00:56:03mais il y a toujours
00:56:04quelque chose
00:56:04qui fait que ça dérape
00:56:06et c'est ça.
00:56:06Et c'est notre constat.
00:56:07C'était l'objet de notre...
00:56:08Effectivement,
00:56:09aujourd'hui,
00:56:09on va célébrer le 8 mai
00:56:13la victoire sur le nazisme
00:56:15en Europe
00:56:15et c'est vrai qu'hier soir,
00:56:17on espérait qu'ils n'allaient
00:56:18pas abîmer
00:56:18l'arc de triomphe.
00:56:20Ceci étant dit,
00:56:21moi je travaille
00:56:22à la mission Libération
00:56:23qui a été mise en place
00:56:25à la demande
00:56:25du président de la République,
00:56:26Emmanuel Macron,
00:56:27il y a deux ans maintenant,
00:56:28qui est présidé
00:56:29par l'ambassadeur
00:56:30Philippe Etienne
00:56:31que vous connaissez peut-être
00:56:31qui a été son conseiller diplomatique
00:56:33et qui a à sa tête
00:56:35un général de l'armée,
00:56:36Michel de Lyon
00:56:37et un préfet,
00:56:38le préfet Ngaan
00:56:38qui a été recteur avant.
00:56:40Et notre mission
00:56:41depuis deux ans,
00:56:42ça a été
00:56:42de transmettre
00:56:44cette mémoire
00:56:46à la jeunesse
00:56:46parce que le constat
00:56:47c'est qu'effectivement...
00:56:48Et Kevin Bossuet
00:56:49est comme ça,
00:56:49quand il fait ça,
00:56:50quand il l'occupe de la tête,
00:56:52c'est qu'il est content.
00:56:55C'est vrai qu'on arrive
00:56:57à une période
00:56:57pour le 80 ans en gros
00:56:58où la plupart des témoins
00:57:00malheureusement disparaissent,
00:57:01ils ont aujourd'hui
00:57:01tous autour de 100 ans
00:57:02et où il faut repenser
00:57:04la façon dont on va
00:57:05célébrer cette mémoire
00:57:06qui est si importante.
00:57:07Bien sûr.
00:57:08Et on le voit
00:57:08qu'elle est importante
00:57:09parce qu'on vient
00:57:09de commander un sondage
00:57:10justement, oui.
00:57:11Oui, dont on vient
00:57:12de dévoiler
00:57:13les premiers chiffres
00:57:14dans Ouest France
00:57:15aujourd'hui
00:57:16avec une interview
00:57:16de Denis Péchansky
00:57:17qui est le président
00:57:18de notre conseil scientifique
00:57:19qui nous a beaucoup
00:57:20accompagnés
00:57:20dans tout ce cycle mémoriel.
00:57:22Il y a 4 Français
00:57:22sur 5, c'est ça ?
00:57:25Alors, sur les chiffres...
00:57:26Non, moi, ce qui me marque
00:57:28comme chiffre, c'est un,
00:57:29que le sondage est très positif.
00:57:30C'est-à-dire qu'en gros,
00:57:31ce qu'il dit, c'est que
00:57:31les Français, entre guillemets,
00:57:33en redemandent.
00:57:33En fait, ils trouvent
00:57:35que ces commémorations
00:57:36sont très légitimes,
00:57:37voire même ils en demandent plus.
00:57:39Par ailleurs, les jeunes,
00:57:41notamment, sont très demandeurs.
00:57:44On constate aussi
00:57:45que l'école, c'est le vecteur,
00:57:47c'est le lieu, en fait,
00:57:47où l'apprentissage
00:57:48se fait aujourd'hui le plus.
00:57:49Ça, je le confirme.
00:57:50C'est pas Kevin Bossuet
00:57:51qui vous dira le contraire.
00:57:53Tout à fait.
00:57:53Et c'était plus autour
00:57:55de la famille auparavant.
00:57:56Mais c'est vrai qu'avec
00:57:57les générations qui avancent,
00:57:58c'est moins les grands-parents
00:57:59qu'avant.
00:57:59Ça passait beaucoup
00:58:00par les grands-parents avant.
00:58:01Aujourd'hui, c'est plutôt l'école.
00:58:02Et c'est vrai que nous,
00:58:03du coup, depuis deux ans,
00:58:04ce qu'on a beaucoup fait,
00:58:05c'est de transmettre
00:58:06donc à la jeunesse.
00:58:07On a labellisé des projets
00:58:09depuis deux ans.
00:58:10On en est à 5000 projets labellisés,
00:58:12dont 2000 projets scolaires,
00:58:13ce qui est énorme.
00:58:14Ça englobe l'implication
00:58:16de 60 000 élèves à peu près
00:58:17à travers la France.
00:58:19Et c'était vraiment,
00:58:20effectivement, cette appropriation,
00:58:21cette transmission.
00:58:23Donc les jeunes aussi,
00:58:24les collégiens,
00:58:25sont présents à toutes nos cérémonies.
00:58:26Donc cet après-midi,
00:58:27on aura quasiment 1000 scolaires
00:58:28qui viennent de toutes les académies.
00:58:30C'est très important pour nous,
00:58:32notamment pour ce passage
00:58:34de flambeau entre les vétérans,
00:58:35les résistants,
00:58:36les témoins de la libération.
00:58:37On en aura une soixantaine
00:58:39cet après-midi.
00:58:40Et voilà, ce témoignage
00:58:43se partage avec la jeunesse.
00:58:46Donc ça, ça a été vraiment
00:58:46la ligne directrice
00:58:48de notre travail depuis deux ans,
00:58:49de tous ces projets labellisés.
00:58:51et puis le travail aussi
00:58:52au niveau régional
00:58:53parce que tout ne se passe pas
00:58:54à Paris.
00:58:54Et en région,
00:58:55il y a aussi beaucoup,
00:58:56beaucoup d'engouement
00:58:57sur cet anniversaire.
00:58:58C'est vraiment très étonnant.
00:59:00Ça n'a pas été simplement
00:59:01quelque chose organisé
00:59:02entre nous.
00:59:03C'est vraiment...
00:59:04Réaction, Pierre-Henri Bovis.
00:59:06Ça, ça fait plaisir.
00:59:07Vous voyez ?
00:59:07Ça, c'est bien.
00:59:10Parce que quand je vois
00:59:10tous les thèmes
00:59:11qu'on a égrenés
00:59:12depuis le début de cette émission
00:59:13terminer sur notre positive
00:59:14et voir que finalement,
00:59:16les jeunes sont intéressés
00:59:18par l'histoire,
00:59:19vous voyez,
00:59:19moi, ça me fait plaisir.
00:59:20En tout cas,
00:59:21ça redonne un peu
00:59:21de fierté aussi,
00:59:22de fierté française.
00:59:24Parce que la France aussi
00:59:24a contribué à la libération.
00:59:27Pour revenir sur la phrase...
00:59:28Ah oui, sur Donald Trump.
00:59:29Oui, pardonnez-moi.
00:59:30J'ai oublié de vous interroger
00:59:31sur Donald Trump.
00:59:31Parce que les Américains,
00:59:33c'est pas propre à Trump.
00:59:34Les Américains adorent nous verser
00:59:37aussi cette réalité hollywoodienne
00:59:39pour refaire aussi l'histoire.
00:59:41Sans les États-Unis,
00:59:42il n'y aurait rien.
00:59:43Alors effectivement,
00:59:43les Américains ont joué
00:59:44un rôle déterminant.
00:59:45On ne va pas le dire
00:59:46par le contraire sur ce plateau.
00:59:47Non, c'est bienvenu,
00:59:48surtout un 8 mai.
00:59:50Évidemment.
00:59:51Mais il ne faut pas non plus
00:59:52oublier le rôle essentiel
00:59:54de ce qui étaient nos alliés hier.
00:59:56Ils ne le sont plus aujourd'hui,
00:59:57malheureusement,
00:59:58par l'actualité.
01:00:00Les Russes,
01:00:01le rôle des Russes,
01:00:01puisqu'il faut quand même rappeler
01:00:02qu'en 1944,
01:00:04c'est Staline qui arrive à convaincre
01:00:05Churchill et Roosevelt
01:00:07du débarquement
01:00:08pour libérer un front
01:00:09au niveau de l'Est
01:00:10et que Staline puisse attaquer
01:00:12les troupes nazies.
01:00:14Et sans les Russes,
01:00:15il n'y aurait peut-être
01:00:16pas eu de débarquement.
01:00:17Alors je vois
01:00:17un ami professeur
01:00:19qui peut-être va réagir.
01:00:20Mais en tout cas,
01:00:21les Russes ont joué
01:00:22un rôle déterminant.
01:00:24Le 8 mai,
01:00:25les Russes ne sont pas là.
01:00:26Non, c'est le 9 mai.
01:00:27Les Russes, c'est le 9 mai.
01:00:28Et d'ailleurs,
01:00:29ils font la tête.
01:00:30Et parce que justement,
01:00:31Staline était furieux.
01:00:32On ne rappelle l'histoire
01:00:32pour les jeunes qui nous regardent.
01:00:32Et parce que Staline était furieux
01:00:34que les Français
01:00:35puissent signer justement à Reims.
01:00:37Et d'ailleurs,
01:00:37en France,
01:00:37ça se signe le 7 mai à Reims.
01:00:40En disant que c'était le 8
01:00:41et le 9.
01:00:42Et Staline a convoqué
01:00:43les Français et les Américains
01:00:46en Allemagne
01:00:46pour signer le 8 mai au soir.
01:00:49Après minuit.
01:00:49Après minuit.
01:00:50Ce qui, d'un coup,
01:00:51avec le décalage horaire à Moscou,
01:00:52arrivait au 9 mai matin.
01:00:54Et donc,
01:00:54c'est Brèche-Neuf.
01:00:55C'est Brèche-Neuf qui a mis
01:00:57le 9 mai,
01:00:57un jour férié en Russie.
01:00:59Le mémorial sur lequel
01:01:00on a travaillé,
01:01:01notre objectif,
01:01:01ça a été justement
01:01:02de célébrer toutes les mémoires.
01:01:03C'est-à-dire,
01:01:04effectivement,
01:01:04le 6 juin en Normandie,
01:01:05l'année dernière,
01:01:05on a invité
01:01:06tous les chefs d'État
01:01:07qui avaient participé
01:01:08au débarquement en Normandie.
01:01:09Mais on a aussi
01:01:10eu une cérémonie en Provence
01:01:11parce qu'il y a eu
01:01:12le débarquement en Provence.
01:01:13qui a beaucoup investi
01:01:15notamment en l'armée française.
01:01:17Et puis,
01:01:17également,
01:01:18des mémoires plus difficiles.
01:01:19Vraiment,
01:01:20notre objectif,
01:01:21ça a été de célébrer
01:01:22toutes ces mémoires,
01:01:23dont les plus difficiles.
01:01:23Et je pense notamment
01:01:24au Malgré nous en Alsace
01:01:25ou encore aux victimes civiles
01:01:28à Saint-Lô,
01:01:28par exemple.
01:01:29Vous avez vu comment ça se passe
01:01:29autour de ce plateau ?
01:01:30Il y a un petit côté scolaire.
01:01:31C'est qu'en fait,
01:01:32ils sont comme ça.
01:01:33J'ai instauré ce climat.
01:01:34Il a le droit pour parler.
01:01:35Et je serai très rapidement
01:01:37en Méditerranée aussi.
01:01:38Et c'est aussi
01:01:39le rôle de la France
01:01:40de reconnaître aussi
01:01:41le rôle des colonies
01:01:42à ce moment-là.
01:01:43Du rôle du Sénégal,
01:01:44par exemple.
01:01:45Les tirailleurs sénégalais.
01:01:46Les Algériens
01:01:47qui ont largement
01:01:48contribué aussi
01:01:49à la libération
01:01:50des troupes algériennes.
01:01:52Vous allez nous dire
01:01:53comment ça se passe.
01:01:53Et ça,
01:01:54on ne dit pas suffisamment.
01:01:55Élève Bossuet.
01:01:56Sans les colonies françaises,
01:01:58l'armée française
01:01:59n'aurait pas pu
01:02:00participer à la libération.
01:02:01Professeur Cabane,
01:02:02merci de me donner la parole.
01:02:04Je vous en prie.
01:02:05Vous savez que je suis
01:02:05fils d'enseignant.
01:02:05Mais c'est un sujet passionnant.
01:02:07Mais oui,
01:02:07c'est un sujet passionnant.
01:02:09Juste une chose
01:02:09pour rectifier au niveau historique.
01:02:11Je suis d'accord
01:02:12sur le rôle des Russes.
01:02:14Et je suis d'ailleurs
01:02:14très choqué
01:02:15quand les Russes
01:02:15sont exclits
01:02:16des cérémonies,
01:02:17etc.
01:02:17Mais il ne faut pas
01:02:18écarter le fait aussi
01:02:19que lors du pacte
01:02:21germano-soviétique,
01:02:22il y a quand même
01:02:22les Russes,
01:02:23enfin du moins
01:02:23les communistes
01:02:24qui se sont alliés
01:02:25aussi à Hitler.
01:02:26C'est une non-aggression.
01:02:27Et autre chose...
01:02:28C'est une non-aggression.
01:02:29On ne va pas revenir là-dessus.
01:02:30Non mais il y a une chose...
01:02:31On ne va pas la commander.
01:02:32Il y a quelque chose...
01:02:33Non mais rapidement.
01:02:34Il y a quelque chose
01:02:35et je trouve très important
01:02:36que je voudrais dire.
01:02:37Cette guerre,
01:02:37ce fut une guerre
01:02:39d'anéantissement
01:02:40qui a fait
01:02:41entre 50 et 60 millions
01:02:44de morts.
01:02:45On parle évidemment
01:02:46des soldats
01:02:46et c'est une très bonne chose.
01:02:48Mais il ne faut pas
01:02:48non plus oublier
01:02:49les civils.
01:02:50Parce que c'était
01:02:51une guerre
01:02:51de destruction.
01:02:53Je pense notamment
01:02:54à ceux qui ont souffert
01:02:55des bombes nucléaires,
01:02:57Nagasaki, Hiroshima.
01:02:58Je pense évidemment
01:02:59à tous ces civils
01:03:00en Pologne,
01:03:01dans plein d'autres pays.
01:03:02Et en France aussi
01:03:03qui ont beaucoup souffert.
01:03:04Il y a eu des viols,
01:03:05il y a eu plein de choses
01:03:05comme ça.
01:03:05Et aussi surtout,
01:03:06s'il vous plaît,
01:03:07c'est la choix.
01:03:09Il y a eu 6 millions de Juifs
01:03:10qui sont morts
01:03:10pendant la Seconde Guerre mondiale.
01:03:12Il y a eu un génocide
01:03:14qui était atroce.
01:03:16On arrive au terme
01:03:16de l'émission.
01:03:17On n'a pas beaucoup de temps.
01:03:18Oui, parce qu'en fait,
01:03:19je voudrais donner
01:03:19le mot de la fin à Aurélia.
01:03:21Et puis ensuite,
01:03:21vous savez,
01:03:22je passe l'antenne
01:03:23à Sonia Marbrouk.
01:03:24Avec plaisir.
01:03:24Donc, je ne voudrais pas
01:03:25transmettre cette antenne
01:03:27avec du retard à Sonia.
01:03:28Très rapidement.
01:03:29Excusez-moi.
01:03:30Il n'y a pas de souci.
01:03:30Non, pour conclure,
01:03:31en tout cas,
01:03:31notre sondage montrait
01:03:32effectivement que les Français,
01:03:33et on a fait un sondage
01:03:35qui commençait
01:03:35à partir de 15 ans.
01:03:36Donc, c'était volontaire
01:03:37pour aussi interroger
01:03:38les plus jeunes.
01:03:39Et effectivement,
01:03:39ils ont une très bonne...
01:03:40Enfin, en tout cas,
01:03:40ce qui place dans l'événement
01:03:41majeur depuis 1900,
01:03:43c'est la Seconde Guerre mondiale.
01:03:44Et leur connaissance,
01:03:45c'est qu'effectivement,
01:03:46ils connaissent la Shoah.
01:03:47Ils savent citer
01:03:48un camp de concentration.
01:03:49En général,
01:03:49c'est toujours Auschwitz
01:03:50qui revient.
01:03:51Donc, c'est une période
01:03:52clé aujourd'hui.
01:03:53C'est important de revenir dessus
01:03:55aujourd'hui
01:03:56dans le contexte actuel
01:03:56parce qu'effectivement,
01:03:58on est dans une période
01:04:00vraiment de troubles
01:04:01et compliqués pour la jeunesse.
01:04:02Et donc, c'est des repères
01:04:03qu'il faut aller chercher.
01:04:04C'est un engagement
01:04:04qu'il faut aller chercher.
01:04:05Et d'ailleurs,
01:04:06notre sondage conclut
01:04:06par une question
01:04:07sur l'engagement des Français.
01:04:09Et plus d'un sur deux
01:04:10se dit prêt à s'engager
01:04:11s'il devait le faire
01:04:12spontanément
01:04:13en cas de conflit
01:04:14et que la France
01:04:15était menacée.
01:04:16Donc ça, ça a été...
01:04:17Et puis, pardon,
01:04:18d'une manière ou d'une autre,
01:04:19la transmission
01:04:20de le devoir de mémoire
01:04:21est primordiale
01:04:22mais tout le monde
01:04:23à différents niveaux
01:04:24a été impacté
01:04:25par la Seconde Guerre mondiale
01:04:26au niveau familial.
01:04:28Exactement.
01:04:28Je voulais dire
01:04:30que le travail
01:04:31que fait la mission
01:04:31est indispensable
01:04:32et c'est même
01:04:33une mission d'utilité publique.
01:04:34Et je trouve ça génial
01:04:35parce que moi,
01:04:36je suis partie de cette génération
01:04:37où mon papa m'a transmis
01:04:38notamment l'histoire
01:04:39des tirailleurs
01:04:40mais pas que.
01:04:40Mais je trouve que ça contribue
01:04:42aussi à mieux vivre ensemble.
01:04:44On se connaît mieux,
01:04:44on connaît mieux l'histoire.
01:04:45C'est l'objectif, c'est ça.
01:04:45C'est l'unité de la nation
01:04:46et de reconnaître vraiment.
01:04:48Vous savez,
01:04:50cette fin d'émission
01:04:50nous a fait du bien.
01:04:51Et merci d'être venu.
01:04:53C'est vrai,
01:04:53c'est important.
01:04:54Terminé, un peu d'espoir.
01:04:55Merci les amis
01:04:56de m'avoir accompagné
01:04:57dans ce 90 minutes infos.
01:04:58Et la France, évidemment.
01:05:00Merci l'équipe
01:05:00qui m'a entouré
01:05:01pour préparer cette émission.
01:05:02Sébastien Bendotti,
01:05:03Excel Thomas,
01:05:04Sébastien Caquino,
01:05:05Jacques Debrion,
01:05:05Sommelier Davidie pour l'info.
01:05:07À la programmation,
01:05:08Nicolas Nissim,
01:05:08Liam Guig et Albin Texera.
01:05:10Merci aux équipes en régie.
01:05:11Tout de suite,
01:05:12c'est Sonia Bambour
01:05:13qui est Émilie News.
01:05:14À demain matin,
01:05:1690 minutes infos.
01:05:17J'ai eu le plaisir également
01:05:18de vous présenter
01:05:20à Punchline.
01:05:20Et n'oubliez pas
01:05:21l'émission spéciale
01:05:21avec Laurence Ferrer
01:05:22à partir de 17h
01:05:23avec toutes les cérémonies.
01:05:25Et puis Sonia va surveiller
01:05:26comme on a pu le surveiller
01:05:27nous-mêmes.
01:05:29Est-ce qu'il y aura
01:05:29une fumée ou pas ?
01:05:30Du côté de Rome
01:05:32avec Emmerick Pourbet
01:05:32et toutes nos équipes.
01:05:33Bye bye et à demain.
01:05:34Sous-titrage Société Radio-Canada
01:05:37Sous-titrage Société Radio-Canada