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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Michael Dorian.
00:05Il est 16h03, bonjour à tous, bienvenue sur Europe 1, c'est on marche sur la tête.
00:11Ça, ça marche bien.
00:12Des vitrines cassées, des magasins pillés, mais il y a plus dramatique encore,
00:15parce que ça c'est consternant de le dire, mais on commence malheureusement à en avoir l'habitude
00:19lorsqu'il y a des célébrations de ce type.
00:21Sauf que là, trois personnes ont été blessées, dont une grièvement percutée par une voiture.
00:26J'aurais aimé aujourd'hui qu'on fasse une émission et qu'on parle uniquement de football.
00:31Après le match d'hier, on avait envie de parler des exploits de Louis Sénriquet,
00:36des joueurs de Louis Sénriquet, mais malheureusement, ce n'est pas possible
00:39et on va évidemment y revenir dans un instant.
00:42Bonjour Valérie Benahim.
00:42Bonjour.
00:43Bonjour Olivier Dartigol.
00:45Bonjour.
00:45Gautier Lebrecht est également avec nous.
00:47Bonjour Gautier.
00:48Fabien Lecoeuf.
00:49Comment ça va Fabien ?
00:50Bonjour.
00:50Très bien, j'ai du mal pour venir parce que j'habite dans le quartier des Champs-Elysées
00:53et je ne vous cache pas, tout est fermé.
00:54Vous m'avez envoyé un texto à 15h53 pour me dire « j'arrive dans dix minutes ».
00:59Je pensais que j'allais de juste, mais je suis arrivé.
01:00Alors je dois dire quand même, je dois répéter ce qu'Olivier Dartigol m'a dit
01:03quand je dis « Fabien arrive dans dix minutes ».
01:05Olivier m'a dit « dix minutes pour lui, c'est au moins une demi-heure ».
01:08Oui, c'est vrai.
01:10Bon, là ça a été.
01:12Non, ça va, ça va.
01:14Vous n'étiez pas là hier, je crois.
01:15Non.
01:16Donc vous allez faire votre chronique aujourd'hui.
01:18Je vais vous raconter, je vais vous donner des nouvelles de Choupette,
01:20la chatte de Karl Lagerfeld.
01:21Ah oui, c'est ça.
01:23C'est ce que j'ai vu sur le conducteur de l'émission.
01:27Je me suis dit « mais que devienne ? »
01:29Mais vous savez que cette info, toutes les chaînes info l'attendent avec impatience.
01:33Je sais.
01:33Gauthier Lebrad, vous avez prévu d'ouvrir dessus dans 100% politique ce soir ?
01:37Ah bah, la chatte de Karl Lagerfeld peut vous dire qu'évidemment, on traitera le sujet.
01:41J'espère bien.
01:44Qui a fait le chat, là ?
01:46Bon, merci en tous les cas.
01:47On va évidemment en parler, puis on est avec Jacques Vendroux également, qui nous fait le plaisir d'être avec nous.
01:52Ça va et vous ?
01:53Jacques ?
01:54Je suis très de mauvaise humeur.
01:55Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
01:57Parce que ce qui s'est passé hier soir, ça me bouleverse.
02:01Voilà, oui, bien sûr.
02:02Ça me bouleverse.
02:02Bah oui.
02:03Le football n'est pas fait pour ça.
02:04Non, le football n'est pas fait pour ça.
02:06Il faut dénoncer.
02:07Alors avec vous, on va aussi parler du match quand même.
02:09Oui, heureusement.
02:10Heureusement, parce qu'il y a quand même plein de choses à dire.
02:12Ça reste quand même important.
02:14Mais par rapport à ce qui s'est passé hier soir,
02:16Je suis d'accord.
02:17C'est un peu gâché à l'histoire.
02:19Je suis d'accord.
02:19Mais il a raison, Jacques.
02:21Parce qu'évidemment que c'est formidable cette victoire du Paris Saint-Germain.
02:25Deuxième finale de l'histoire de ce club en Ligue des Champions.
02:31Mais ce qu'on se dit, c'est évidemment le 31 mai.
02:33Avec ce qu'on a vu hier soir, qu'est-ce que ça va être le 31 mai ?
02:35Dans les rues de Paris, sur les Champs-Elysées.
02:37Moi, ce qui me bouleverse,
02:39et on en a longuement parlé ce matin chez Pascal Praud,
02:42et je suis très content d'en parler encore aujourd'hui.
02:44On parle en ce moment,
02:46qu'est-ce qu'on va faire le 31 mai sur les Champs-Elysées ?
02:49Alors qu'à Munich, il va y avoir une finale de Ligue des Champions
02:52entre l'Inter de Milan,
02:54qui est une équipe formidable
02:56et qui mérite de se retrouver en finale
02:58à ne pas avoir éliminé,
02:59parce qu'on a un petit peu tendance à l'oublier,
03:01le Bayern de Munich et Barcelone.
03:04Et que l'Inter de Milan,
03:05ce n'est pas du tout le match gagné d'avance
03:07comme certains le laissent entendre pour le Paris Saint-Germain.
03:10Tout le monde avait peur de Barcelone.
03:12Et là, j'entends partout.
03:13Mais qu'est-ce qui va se passer à Paris le 31 mai ?
03:16Et ça, ça vous énerve ?
03:17Ça m'énerve parce que...
03:18Ça gomme tout.
03:19Ça gomme tout.
03:20C'est-à-dire que ce matin, on en a beaucoup parlé
03:22avec un certain nombre de représentants des syndicats.
03:25Ils sont en train de voir comment ils vont faire
03:28pour essayer de neutraliser peut-être les Champs-Elysées,
03:31neutraliser peut-être certaines rues de Paris
03:33où il y a des sièges du Paris Saint-Germain.
03:35Vous, vous y étiez au Parc des Princes ce soir.
03:37Moi, je vais vous dire...
03:38Et au Parc des Princes, il ne s'est rien passé.
03:39Il n'y a pas de problème au Parc des Princes.
03:41Ça s'est hyper bien passé.
03:42Mais c'est important de le dire, ça, justement.
03:44Non, mais attendez.
03:44Ce qui est important de dire,
03:46et sous le contrôle, bien sûr, de vos chroniqueurs,
03:49j'étais au Parc des Princes hier.
03:50Je suis arrivé à 9h moins 20.
03:52Je me suis assis tranquillement.
03:54J'ai regardé le match.
03:55J'étais content.
03:56Et j'étais en train de me rappeler tous mes souvenirs
03:58de Ligue des Champions
03:59que j'allais peut-être commenter
04:01ou que j'avais commenté par le passé.
04:02J'étais dans une certaine forme d'euphorie.
04:05Je repars du stade.
04:07J'arrive chez moi.
04:08Je vois la télévision.
04:10Les émeutes sur les Champs-Elysées.
04:13Ces voyous qui sont sur les Champs-Elysées.
04:16C'est soi-disant.
04:17Non, non, mais il n'y a pas de problème.
04:19Alors, justement.
04:19C'est important.
04:21Moi, j'habite à côté du Parc.
04:23Mais voilà.
04:24Moi, j'habite à côté du Parc.
04:26Et vraiment, il faut vraiment le dire,
04:28et Jacques a raison,
04:29il y avait, dans tous les supporters,
04:32il y avait une sorte d'euphorie extrêmement sympathique.
04:34Moi, j'ai ouvert ma fenêtre,
04:35j'ai commencé à regarder les gosses qui couraient,
04:38qui étaient heureux, qui étaient euphoriques.
04:40Il y avait, oui, évidemment, des pétards par-ci, par-là, etc.
04:42Et tout à coup, on n'a pas compris pourquoi,
04:44il y a eu une forme de basculement
04:46où les gens ont commencé à courir
04:48parce qu'ils avaient un peu peur.
04:50Et parce que...
04:51Vous avez compris pourquoi ça bascule, en fait.
04:52Pourquoi ça bascule à un moment donné ?
04:54C'est parce que les gens qui font que la soirée dégénère,
04:57ce sont justement...
04:58Des gens qui ne sont pas des vrais fans.
05:00Exactement.
05:00Et ce sont des gens qui n'étaient pas au stade.
05:02Ce n'est pas du legalisme, mais pas du tout.
05:05Il ne faut pas faire la même erreur que l'erreur de Gérald Darmanin
05:08au stade de France.
05:10Ce n'est pas des ultras.
05:10Oui, mais il ne faut pas refaire la même erreur
05:12que Gérald Darmanin, d'ailleurs,
05:14qui a fait son mea culpa le week-end dernier,
05:16où lors d'une finale de Ligue des Champions,
05:18avec notamment Liverpool,
05:20on avait ciblé les Anglais
05:22d'être responsables des violences,
05:25alors que ce n'étaient absolument pas les Anglais,
05:27mais des bandes de voyous,
05:29encore une fois, pour rester correct,
05:30ils vivaient bien dans Seine-Saint-Denis,
05:31des délinquants de Seine-Saint-Denis.
05:33Donc là, c'est exactement pareil.
05:34Il ne faut pas refaire la même erreur
05:36en disant que ce sont les ultras
05:36ou des bandes d'Hooligans.
05:38Moi, il se trouve,
05:39Mickaël, vous avez été gentil de rappeler
05:40que le soir, j'ai une émission sur Seine-Saint-Denis,
05:42je suis rentré normalement,
05:43je mets 10 minutes pour entrer.
05:45Là, j'ai mis une heure.
05:46J'étais dans un taxi
05:48entre les tirs de mortier d'artifice
05:50et plus on avançait,
05:52plus c'était pire.
05:53Au début, c'est du mortier d'artifice,
05:54c'est du fumigène
05:55et après, vous arrivez,
05:57vous avez des poubelles qui crament,
05:58des palettes qui crament, etc.
05:59Plus l'heure avance,
06:01plus ça dégénère.
06:02Parce qu'effectivement,
06:02il y a des personnes
06:03qui viennent se rajouter à ça.
06:04Pour célébrer une victoire,
06:05on casse.
06:06C'est ça le principe maintenant ?
06:08Il faut casser pour célébrer une victoire.
06:09On va parler de tout ça,
06:10évidemment, tout à l'heure.
06:12C'est un effet d'aubaine,
06:13ils profitent de la soirée.
06:15Absolument, mais c'est ça,
06:15mais complètement.
06:16Et ils profitent de cette victoire
06:18pour autre chose,
06:19pour dégrader,
06:20pour piller
06:21et effectivement...
06:23Et gâcher la fête.
06:24On en parlera avec vous, Fabien,
06:25parce qu'en plus,
06:26vous habitez à côté des Champs-Élysées.
06:27Je vais dîner dans un restaurant
06:28ce même soir avec une amie.
06:29Vous avez votre hôtel particulier
06:30qui est à côté des Champs-Élysées ?
06:31Si vous voulez.
06:32Et en fait,
06:35c'est un quartier du PSG
06:36qui était adorable,
06:38qui chantait avec les écharpes,
06:39avec les bonnets, etc.
06:40Et à 23h30,
06:43il y a une espèce d'invasion de type
06:44en black,
06:45tout en black,
06:45avec les capuches qui sont arrivées.
06:46Je les ai vus aussi passer
06:47par vagues de 300, 400.
06:49Et alors, c'était aussi n'importe quoi
06:50sur le périph.
06:51Moi, j'ai vu des rodéos.
06:53C'est-à-dire qu'il y a des mecs
06:54qui étaient sur une roue en moto,
06:55ça fonçait,
06:56ça fonçait sur le périph.
06:57Le périph était obstrué de partout.
06:59Donc, évidemment,
07:00on peut klaxonner,
07:01il n'y a aucun problème.
07:01Là, il y avait des motos
07:03qui fonçaient à toutes les angles
07:05sans respecter une limitation de vitesse,
07:07surtout celle d'Anne Hidalgo,
07:08avec du une roue.
07:10On va parler de tout ça
07:11dans un instant.
07:13Jacques, on sera d'ailleurs
07:13avec Jeanne Ouzer,
07:14qui est la maire
07:15du 8e arrondissement
07:16qui sera avec nous tout à l'heure
07:18pour nous raconter
07:19un peu tout ce qui s'est passé
07:19dans son arrondissement,
07:22notamment sur les Champs-Elysées.
07:23On sera avec Reda Bellage,
07:24aussi porte-parole
07:25du syndicat de police
07:25Unité Île-de-France.
07:27Mais Jacques,
07:28j'aimerais quand même
07:28qu'on revienne un peu
07:29sur le match aussi.
07:30Hier soir,
07:31puisque vous étiez au stade,
07:32vous avez vécu
07:32l'effervescence
07:34de cette deuxième demi-finale
07:37du Paris Saint-Germain
07:37face à Arsenal
07:39avec cette victoire.
07:40Ça n'a pas été un match facile.
07:41Ça n'a pas été un match facile
07:43et on rappelle que
07:44les deux demi-finales
07:45qui ont eu lieu
07:45mardi et mercredi,
07:47donc hier et avant-hier,
07:49ont été deux demi-finales
07:51magnifiques,
07:52avec deux qualifiés logiques.
07:54L'Inter de Milan,
07:55je l'ai dit tout à l'heure,
07:56qui a quand même éliminé
07:57le Bayern de Munich
07:58et Barcelone,
07:59ce n'est pas rien.
08:00Et le Paris Saint-Germain
08:01qui a éliminé
08:02Aston Villa,
08:03Liverpool,
08:04etc.
08:04C'est quand même
08:05deux clubs
08:06qui méritent en tous les cas
08:07d'aller en finale.
08:09Et sur le match d'hier soir,
08:11c'est vrai que d'abord
08:11les buts sont magnifiques,
08:13c'est vrai qu'il y a
08:13deux héros
08:15entre guillemets
08:16dans l'équipe du Paris Saint-Germain
08:17qui ressortent.
08:18Il y a Hakimi,
08:19l'arrière-droit,
08:20qui est l'un des meilleurs
08:21latérales droits
08:22du monde.
08:23C'est un joueur
08:23fabuleux,
08:24exceptionnel,
08:25et qui fait
08:26une Champions League
08:27mémorale.
08:28Au top,
08:29il est au top.
08:30Et surtout,
08:30le gardien,
08:32à l'occasion
08:33de la phase finale,
08:35donc élimination directe,
08:36il a été exceptionnel
08:38et d'ailleurs,
08:39Donnarumma a été
08:40fabuleux,
08:42ainsi que Sommer,
08:43le gardien de l'Inter de Milan
08:44qui a fait des arrêts
08:45extraordinaires et miraculeux.
08:46Donc,
08:47on aura déjà pour la finale
08:48deux très grands gardiens.
08:50Ce qui est sûr,
08:50c'est que Paris,
08:51depuis le début de la Ligue des Champions,
08:53Paris a pris moins de buts
08:54que l'Inter de Milan.
08:54Bien sûr,
08:55bien sûr.
08:55Alors,
08:55c'est le problème de
08:56le gardien est très bon
08:57à l'Inter de Milan,
08:59la défense est moyenne,
09:00mais ne faisons pas
09:01de complexe de supériorité
09:02parce que
09:02si l'Inter se retrouve
09:04en finale le 31 mai,
09:06ce n'est pas par hasard.
09:07Ce n'est pas par hasard.
09:08On n'arrive pas
09:08en finale de la Ligue des Champions
09:10par accident.
09:11C'est un truc
09:11qui n'existe pas
09:12dans n'importe quel sport.
09:14Vous arrivez en finale
09:14de Roland-Garros,
09:15ce n'est pas un accident.
09:16Vous arrivez en finale
09:17d'une Coupe du Monde de rugby,
09:19ce n'est pas un accident.
09:20C'est parce que
09:21ce sont des gens
09:22qui travaillent,
09:23qui s'entraînent bien,
09:23etc.
09:24Mais moi,
09:25ce qui m'inquiète surtout,
09:26c'est que,
09:28et Valérie a raison de le dire,
09:30ça s'est très bien passé
09:31à l'intérieur du parc.
09:33Il y avait une ambiance
09:34fabuleuse,
09:35une ferveur.
09:37C'était positif.
09:38Tout était bien organisé.
09:40Même après,
09:41s'il y a eu quelques...
09:43Mais c'est pineuse
09:44par rapport à ce qui s'est passé
09:45sur les Champs-Elysées
09:47ou sur le périphérique,
09:49c'est qu'on est en train
09:49actuellement,
09:50même si le match était
09:51formidable,
09:52même si on était passionné,
09:54même si ça va être
09:54une belle finale,
09:55je l'espère,
09:56il faut faire attention
09:57de ne pas galvauder
09:59le sport.
10:01On parle de football,
10:02mais on peut avoir
10:02des incidents
10:03un jour à Roland-Garros.
10:05On peut avoir
10:05des incidents
10:06un jour à Roland-Garros.
10:09Vous avez déjà vu
10:10le final de Roland-Garros
10:11qui termine comme ça
10:11sur les Champs-Elysées ?
10:12Attendez,
10:13attendez,
10:13attendez,
10:13je ne parle pas
10:15de ce qui se passe
10:15dans le stade,
10:16dans le stade.
10:16nickel.
10:17A Roland-Garros,
10:19nickel.
10:19Tournoi des Sénations,
10:21nickel.
10:21Moi,
10:21ce qui m'inquiète maintenant,
10:23c'est ces bandes organisées.
10:24Pourquoi ces bandes,
10:25elles agissent
10:25après des finales
10:26ou des matchs de foot
10:27et pas après des finales
10:28ou des matchs de rugby ?
10:30Parce que le football
10:31est un phénomène
10:32de société,
10:33tout le monde le sait.
10:34Le football,
10:35c'est le plus facile.
10:36Il n'y a rien
10:36de plus facile
10:36parce que tout le monde
10:38aime le football.
10:38En revanche,
10:39quand je parle du tennis,
10:40j'exagère un peu,
10:41sauf que je me dis
10:42qu'un jour,
10:43il va y avoir
10:43une belle finale
10:45et puis avoir un groupe
10:46qui va venir
10:46de la Seine-Saint-Denis
10:47ou je ne sais pas quoi
10:48pour foutre la pagaille
10:49autour de Roland-Garros.
10:49Ce sont des choses
10:51qui peuvent arriver.
10:52Ceux qui vont foutre
10:53le bordel,
10:53on peut même dire
10:54le bordel,
10:54sur les Champs-Elysées,
10:56savent que cette finale
10:57de foot
10:58va attirer énormément
10:59de monde
11:00et que justement,
11:01c'est l'occasion
11:02d'aller casser des vitrines,
11:04c'est l'occasion
11:05d'aller piller.
11:06Mais c'est là où...
11:07C'est tout simplement ça.
11:08Mais c'est leur métier !
11:09C'est leur métier !
11:10Ils ont fait un métier maintenant.
11:12C'est-à-dire un truc positif
11:13en France,
11:14ils montent sur la capitale
11:15et se cassent-nous !
11:16Ça l'a énervé à Jacques.
11:17Jacques,
11:18pour revenir
11:19à cette finale,
11:20on peut la prendre
11:22ou pas la coupe ?
11:24Bien sûr qu'on peut la prendre.
11:24On peut aller la chercher ?
11:25C'est jouable !
11:27Est-ce que l'Inter
11:28a déjà remporté
11:29la Ligue des Champions ?
11:29Oui, trois fois.
11:30Trois fois.
11:31Sauf que...
11:31Attention,
11:32c'est un grand club.
11:33Il fait partie
11:34des grands clubs italiens
11:35comme la Juventus de Turin,
11:37comme le Milan AC,
11:38comme Naples.
11:39L'Inter de Milan,
11:40c'est une institution.
11:41Sauf qu'à chaque fois
11:41qu'il y a eu une finale à Munich,
11:43ça a toujours été un club
11:44qui n'avait...
11:45Je suis content
11:45de l'entendre dire.
11:46Ça a toujours été
11:47un club
11:48qui n'avait jamais
11:49remporté la Ligue des Champions.
11:50Exactement.
11:51Ça, c'est un point positif
11:52pour nous.
11:52C'est un point positif
11:53pour nous.
11:54Mais,
11:55ce qui est incroyable,
11:57c'est que
11:57je crois que la Ligue des Champions
11:59existe depuis plus de 55 ans.
12:02La France a gagné,
12:02le football français
12:04a gagné une seule fois
12:05en 1993
12:06avec l'Olympique de Marseille.
12:08On ne l'a jamais...
12:09à Munich,
12:10à Munich justement.
12:11Donc,
12:12c'est aussi un clin d'œil positif.
12:13Mais,
12:14je voudrais quand même
12:15bien insister sur le fait
12:16que le Paris Saint-Germain,
12:18puisqu'il faut qu'on parle football,
12:20a quand même fait
12:20un magnifique parcours,
12:22surtout dans ce qu'on appelle
12:23la phase finale,
12:25l'élimination directe.
12:26C'est-à-dire qu'il n'y a pas
12:26de classement
12:27comme il y avait avant,
12:29enfin,
12:29la première partie de la compétition.
12:31Mais moi,
12:32je dis,
12:33j'en profite
12:34parce qu'on a la possibilité
12:35de le faire.
12:36Attention,
12:37protégeons le sport,
12:39protégeons le football
12:40et il faut sanctionner.
12:42Il y a 47 personnes,
12:44sauf erreur de ma part.
12:46Pour les gardes à vue ?
12:46Voilà, 47.
12:48Moi, je voudrais,
12:49mais c'est un rêve,
12:50moi, je voudrais
12:51qu'ils aillent en prison
12:52jusqu'à l'heure de la finale.
12:53Puis, on les libère à minuit.
12:54Comme ça,
12:54on n'aura pas d'emmerde de mort.
12:55Voilà.
12:55On peut les garder
12:58un peu plus qu'à moi.
12:59On peut les garder
13:00un peu plus qu'à moi.
13:01Non, non,
13:01on peut les garder
13:02jusqu'au lendemain matin.
13:03Voilà.
13:03Olivier d'Artigol.
13:04Oui.
13:04Est-ce que vous avez vu le match
13:05hier soir ?
13:06Oui.
13:06Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
13:07Vous n'êtes pas très...
13:08Vous êtes plus rugby que football.
13:10Plus basket.
13:10Ah, plus basket, d'accord.
13:12C'est l'accent.
13:13Je n'ai pas l'accent de rugby.
13:15Je suis trompé par l'accent.
13:16Je regarde les matchs
13:18de temps en temps,
13:19pas vraiment,
13:19mais de temps en temps.
13:21Ma compagne Corine,
13:22pas du tout.
13:23Mais tous les deux,
13:24je pense que nous sommes
13:25des millions à fonctionner ainsi,
13:27à cette occasion-là.
13:29Oui, c'est vrai.
13:29Pour ce rendez-vous-là,
13:31parce que nous voyons
13:31qu'il se passe quelque chose,
13:33on se prend au jeu,
13:35on se retrouve supporters
13:37d'une équipe
13:37qu'on n'a pas l'habitude
13:38de supporter
13:38comme d'autres le font ici
13:40et dans ce studio,
13:41notamment.
13:43Et tout ça crée,
13:45j'ai envie de dire,
13:45une joie collective,
13:47un bonheur national.
13:49Ça nous rappelle des moments
13:50de JO,
13:51ça nous rappelle des moments...
13:51donc c'est ce sport
13:54à cette capacité
13:56à créer ça,
13:57à provoquer ça.
13:58Moi, j'attends la finale
13:58et je sais que la finale,
14:00on organisera certainement
14:01un petit moment.
14:03Voilà,
14:03donc c'est chouette ça,
14:04c'est bien.
14:05Mais il ne faut pas
14:06le galvauder,
14:07il faut le protéger.
14:08On l'a compris, Jacques.
14:09Je ne veux pas...
14:10Vous avez compris,
14:10mais je ne sais pas.
14:11Je ne vous inquiétez pas,
14:12vous n'avez pas...
14:13Sinon, facile.
14:14Sinon, facile.
14:16Ce n'était pas Olivier D'Artigol
14:17dans les rues,
14:18en train de casser les vitrines.
14:20Valérie Benelie,
14:20c'est pas bien.
14:21Oui, alors...
14:22Comme Olivier,
14:24effectivement,
14:25moi j'aime bien,
14:26je ne suis pas une grande
14:26férue de football,
14:28je ne connais pas.
14:29Mais c'est des moments
14:29qui marquent l'histoire du sport.
14:30Non, mais il y a un moment
14:31où tout à coup,
14:32on fait partie
14:33d'une histoire collective.
14:34Et moi,
14:35j'aime bien ces moments-là
14:35que le sport permet,
14:37qui fédèrent tous.
14:40Par exemple,
14:41pendant les JO,
14:42on s'est pris de passion
14:43pour des sports
14:43qu'on ne connaissait pas,
14:45qu'on a découvert
14:46avec des personnes
14:47qu'on ne connaissait pas
14:48et on a été suivre
14:50la natation,
14:50le truc,
14:51le mach...
14:51Voilà.
14:52Là, c'est pareil
14:52quand il y a tout à coup,
14:54j'allais dire tout un peuple
14:55qui est le peuple du football
14:56qui est tendu.
14:58Eh bien,
14:59moi j'ai regardé,
15:00j'étais tendue sur mon canapé
15:02alors que j'en ai a priori
15:03rien à faire,
15:04je vous le dis.
15:05Mais voilà,
15:06mais j'étais prise
15:06à contester des décisions arbitrales
15:17et à devenir...
15:19C'est très française,
15:21c'est-à-dire qu'on râle,
15:22on est content,
15:23on participe,
15:24on parle avec son voisin
15:25du canapé,
15:26etc.
15:26Voilà,
15:27vous voyez ce que je veux dire.
15:28Pourquoi il a sorti un carton ?
15:29Voilà,
15:30et pourquoi là ?
15:30Ouh là là,
15:31là ça va être dangereux,
15:31il a un jaune,
15:32il ne va pas...
15:32Et tout d'un coup,
15:33on s'imagine nous-mêmes
15:34spécialistes de football
15:35à son tour.
15:36On s'imagine que c'est un cinéma.
15:39J'essaie d'être peut-être
15:40un monsieur au canapé
15:42que je n'avais jamais vu.
15:44Non mais voilà,
15:44et puis comme je vous le disais,
15:45par ailleurs,
15:46moi j'habite vraiment
15:47à quelques pas du stade,
15:49donc les fenêtres ouvertes,
15:50j'entendais même le but
15:51avant même qu'il soit dans ma télé,
15:53donc c'était très agréable
15:54de voir cette émulsion comme ça.
15:57Mais ce phénomène
15:58dont parle Valérie,
15:59dont parlait Olivier,
16:01il est évident,
16:02c'est-à-dire qu'il y a plein de gens
16:02qui ne sont pas des férus de foot
16:04et qui étaient devant leur télé hier soir,
16:06il n'y a qu'à voir
16:06les scores du match
16:08hier soir sur Canal+,
16:09avec un exploit,
16:10deuxième chaîne de la soirée,
16:113,4 millions de téléspectateurs,
16:13c'est absolument énorme.
16:14On a Anthony qui est en ligne avec nous.
16:16Bonsoir Anthony.
16:16Bonjour Anthony.
16:17Bonjour à tous.
16:19Comment allez-vous Anthony ?
16:20Bonjour Mickaël,
16:21bonjour à tous, ça va ?
16:22Très bien et vous ?
16:24Ça va impeccable.
16:24Alors ce match,
16:26qu'est-ce que vous en avez pensé
16:27de ce match ?
16:28Écoutez,
16:29j'en étais sûr,
16:30de toute façon
16:30qu'ils allaient se qualifier,
16:31c'était sûr certain.
16:32Moi j'avais misé
16:32pour un 2-2.
16:33Bon, ils ont gagné,
16:34c'est encore mieux
16:35que ce que je pensais.
16:37Donc vous pensiez
16:38qu'il allait y avoir 2-2
16:39sur le match hier soir ?
16:41C'est ça,
16:41moi j'avais pas un petit
16:42qu'il y avait un match nul,
16:43mais j'étais sûr
16:43et certain qu'ils allaient passer
16:44de toute façon.
16:45Vous avez regardé
16:46le match à la maison
16:47avec des amis, comment ?
16:48Tout à fait.
16:49Non, j'étais seul chez moi,
16:50tranquille,
16:51devant le match.
16:52Vous avez pas un peu eu peur
16:54au début ?
16:54Parce qu'au début
16:55on avait un peu peur.
16:56Au début oui
16:57et à la fin aussi.
16:58Quand Saka met la balle
17:00juste au-dessus
17:01de la barre transversale,
17:02c'est vrai que j'ai un peu tremblé.
17:03Mais en revanche,
17:04vous êtes un peu plus inquiet
17:06pour la finale vous.
17:07Alors c'est ça,
17:08moi je pense que pour la finale
17:09ça va être beaucoup plus compliqué
17:10que prévu.
17:11Parce qu'on a vu
17:11que l'Inter était très très bon
17:13en défense,
17:14qu'ils aimaient défendre
17:15quand des équipes
17:16qui ont la possession comme ça,
17:17comme on l'a vu
17:18contre le Barça.
17:19Donc du coup,
17:20je pense que ça va être
17:21beaucoup plus compliqué
17:21que prévu.
17:22D'accord.
17:23Sachant que l'Inter
17:25a déjà fait 7 finales
17:26de Coupe d'Europe.
17:27Donc je pense
17:29qu'ils ont l'expérience
17:29avec eux.
17:30Paris c'est seulement
17:31la deuxième finale
17:32dont une finale
17:33qui était dans le final fort
17:34en plein Covid.
17:36Donc c'était une Ligue des Champions
17:37un peu particulière.
17:38Là je pense que
17:40l'Inter pour moi
17:41est favori.
17:42Même si sur le...
17:43Là pour vous l'Inter
17:44est favori ?
17:45Je pense,
17:46pour moi oui je pense.
17:47Vous nous appelez d'où Anthony ?
17:49Moi je suis d'Arles,
17:49de la région d'Arles
17:50en pleine Carre.
17:51Alors là c'est...
17:51J'espère que je ne vais pas encore
17:53dire une bêtise.
17:53C'est une ville de rugby Arles ?
17:55Non.
17:55Pas du tout.
17:56Pas du tout.
17:57Il y a eu un club de football
17:59qui avait le jeu haut
18:00en revanche...
18:02Il y a eu la montée d'Arles
18:03à un Ligueur
18:04avec Arles Avignon.
18:05Oui.
18:06Il y a eu aussi un club
18:07à Arles
18:08qui s'appelait le
18:09Arles AC
18:10dont le Guardian Book
18:11s'appelait Desson.
18:13Tout à fait.
18:13C'était il y a combien de temps ?
18:14C'était il y a 50 ans.
18:15J'étais pas né je pense.
18:17Arles, en revanche,
18:18Arles, plus grande ville de France.
18:20Vous savez que Arles
18:21c'est la plus grande commune
18:22de France, Arles.
18:23Oui, exactement.
18:24C'est 7 fois la taille
18:25de Paris Arles.
18:26Non.
18:27C'est ça, la commune.
18:28Je vous le dis.
18:29J'ai appris ça hier.
18:30Pour la fois,
18:31c'est 7 fois la taille
18:32de Paris Arles,
18:32pour vous le dire.
18:33C'est parce que ça.
18:34Mais pas en population.
18:37Il me semble que
18:37la plus grande commune de France
18:38c'est certaine.
18:40Non, non, non.
18:40Si on part en dimension,
18:42si on part en superficie.
18:43Oui, en superficie,
18:44c'est Sartene.
18:44C'est Arles.
18:45Vous vérifierez,
18:46Olivier D'Arts.
18:47Je vous le dis.
18:48C'est Arles.
18:49Vous savez pourquoi ?
18:49Parce que justement,
18:50il y a une partie
18:50du parc régional.
18:53Je retire ce que j'ai dit.
18:54Ce ne sera pas retenu.
18:56Parce que vous savez
18:57que Sartene,
18:57c'est un piton rocheux,
18:58mais que ça va jusqu'à la mer.
19:00C'est magnifique.
19:01C'est très beau.
19:02Merci beaucoup.
19:02On en a quelque chose à faire.
19:05Je peux passer un petit bonjour ?
19:08Je veux savoir qui il est plus laid.
19:09Je voulais passer un bonjour
19:10au Chevalier Blanc
19:11qui est avec vous sur le plateau.
19:12Voilà, que j'adore.
19:14Franchement, j'adore
19:14tout ce qu'il fait
19:15les vendredis
19:15chez Pascal Praud.
19:17Pourquoi cette chanson ?
19:18Pourquoi cette musique,
19:19d'ailleurs,
19:19ce générique à chaque fois
19:20chez Pascal, Jacques ?
19:22On m'appelle le Chevalier Blanc ?
19:24C'est un petit peu exagéré quand même
19:26parce que je ne suis pas
19:27que Chevalier Blanc.
19:29On va dire ça comme ça.
19:30J'ai fait des boulettes
19:31comme tout le monde.
19:32Mais non,
19:32mais c'est Pascal
19:33qui a trouvé le titre.
19:35Moi, je trouvais ça marrant.
19:36Le générique est marrant.
19:37C'est drôle.
19:37Et justement,
19:38ce qui est rigolo,
19:38je trouve que ça lui va bien.
19:40Merci beaucoup, Anthony.
19:42Nous avons rappelé
19:42toutes les séries.
19:43J'ai pas du tout
19:45de famille en art, là.
19:48Géraldine Maillet
19:49est au téléphone avec nous.
19:50Bonjour, Géraldine.
19:52Coucou les amis.
19:53Vous avez l'air en forme.
19:54J'imagine maintenant
19:55Valérie sur son canapé
19:56agrippé.
19:57Et je pense que les auditeurs
19:58ont été très, très excités.
20:02C'est pas faux, Géraldine.
20:04Je sais créer des émois.
20:07Vous étiez au parc ou pas ?
20:08Hier soir, Géraldine.
20:09Non, non, non.
20:10Je suis pas allée au parc.
20:10J'ai bien fait parce que,
20:11franchement,
20:12en bas de chez moi,
20:13donc moi, j'habite aussi
20:13comme Valérie,
20:14on est voisines.
20:16Et on devait y aller
20:17avec mon beau schiste.
20:19Et en fait,
20:20après,
20:20on a un petit peu hésité.
20:22Et en bas de la maison,
20:23alors là,
20:24ça a cassé,
20:25pas tout de suite
20:25après le match,
20:26comme l'a dit
20:26très justement Valérie.
20:28Mais là,
20:28c'était,
20:29ils ont renversé
20:29une sorte de casseur
20:31comme ça,
20:31habillé tout en noir.
20:33Je sais pas.
20:34C'était vraiment terrible.
20:35Ça a bien commencé.
20:35C'était très festif,
20:36très gai,
20:37très joyeux,
20:37très familial.
20:38Et tout d'un coup,
20:40la rue où j'habite
20:40s'est transformée
20:41en une sorte de,
20:42je sais pas,
20:43c'était une zone de guerre.
20:44Tout était renversé.
20:46Ils fracassaient les vitrines.
20:47Enfin, c'était n'importe quoi.
20:48On en parlera d'ailleurs
20:49dans un instant
20:49avec Reda Bellach,
20:50porte-parole du syndicat
20:51de police unité
20:52Île-de-France
20:52qui a des infos justement.
20:53Et pardonnez-moi,
20:54mais M. Vendroux a raison.
20:56C'est-à-dire que moi,
20:57je me souviens
20:57qu'il y a quelques années,
20:58quand c'est la première édition
20:59des Night Session
21:01à Roland-Garros
21:02et qu'ils n'avaient pas bien géré
21:03les histoires de transport.
21:05Eh bien oui,
21:05il y avait des casseurs
21:06qui attendaient des gens
21:07qui sortaient de la Night Session
21:08vers minuit,
21:09minuit et demi
21:09pour les dépouiller
21:10à la sortie du métro
21:11Port d'Ottoie.
21:12Donc ça peut même arriver au tennis
21:13qui est plutôt un port protégé.
21:16En nombre d'événements,
21:17ça arrive plus souvent
21:18en marge de la foot.
21:19C'est parce qu'il y en a plus.
21:21Non, non, non.
21:21Oui, c'est bien sûr,
21:22mais il y a un qu'en scène
21:23pour combien de matchs de foot ?
21:25Il y a eu beaucoup de matchs
21:26de rugby aussi.
21:27Non, non,
21:28partout en France.
21:29Moi, je me suis permis
21:30de dire tout à l'heure
21:30et Géraldine a complètement raison,
21:32ça peut arriver
21:33sur n'importe quel événement sportif.
21:35L'ensauvagement,
21:36il est global malgré.
21:37Les signes de curling
21:38sont protégés pour l'instant.
21:40Géraldine, un mot rapidement.
21:42Qu'est-ce que vous avez pensé
21:42du match, vous ?
21:43Déjà, j'étais contente
21:44parce que j'ai prédit
21:45le bon score.
21:46Je crois que j'étais...
21:47Je l'ai dit avec Gauthier,
21:49d'ailleurs,
21:49qui est un grand spécialiste.
21:50C'est ça ?
21:50On avait dit 2-1 pour Paris.
21:51Oui, c'est vrai.
21:53Bon, voilà.
21:54Encore une fois...
21:54Non, je crois que j'avais dit nul.
21:55J'avais dit nul, pardon.
21:56Ah, t'avais dit nul.
21:57J'avais dit qualification de Paris.
21:58Qui avait dit 2-1, alors ?
21:59Pardon.
22:00C'est toi toute seule, Géraldine.
22:02Ah, toute seule ?
22:03Ok, très bien.
22:04Non, non, très bien.
22:05J'ai parié,
22:06donc du coup,
22:06j'ai gagné un petit billet.
22:07Je suis partie en week-end.
22:10Tu sais qu'en venant à l'émission aussi,
22:11on gagne un petit billet.
22:13Et Géraldine,
22:14ton pronostic pour la finale
22:16face à l'Inter,
22:17ce sera quoi ?
22:18Moi, je pense que l'histoire,
22:20maintenant,
22:20elle ne peut pas s'arrêter pour Paris.
22:21Je ne sais pas.
22:22Je sens qu'il y a une sorte
22:23de rouleau compresseur comme ça
22:25qui va nous amener enfin
22:26jusqu'au sacre.
22:28Vous sentez bien la coupe, alors ?
22:32Oui, mais après,
22:33je suis d'accord avec Jacques.
22:34Je pense que concrètement,
22:35je pense que l'Inter
22:36sera plus compliqué pour nous
22:38que l'Arsenal,
22:39de la même manière
22:40qu'Aston Villa
22:40a été presque plus difficile
22:42que l'Arsenal.
22:43Et même Liverpool.
22:46Et là où c'est rigolo,
22:48c'est là où je suis,
22:49il y a beaucoup d'Italiens
22:50et ils sont tous pour Paris
22:52parce que je pense qu'au contraire,
22:54il y a un truc d'effet de club.
22:55C'est-à-dire qu'en fait,
22:56quand on est italien pour la Juve,
22:58on ne peut pas être pour l'Inter,
22:59donc on est pour Paris.
23:00Et je pense que les Marseillais
23:01sont tous pour l'Inter
23:02aujourd'hui, par exemple.
23:03Bon, très bien.
23:04Écoutez, merci beaucoup Géraldine.
23:05Là où vous êtes,
23:05il y a beaucoup d'Italiens,
23:06donc on imagine
23:07que vous êtes au Portugal.
23:08C'est bien ça ?
23:08Exactement.
23:09Bonnes vacances à vous.
23:09Vous avez une bonne notion de géographie.
23:11Merci d'avoir été avec nous.
23:15On marque une courte pause
23:16et puis dans un instant,
23:16on va revenir bien sûr sur ce match.
23:18Et puis, on sera justement
23:19avec la maire du 8e arrondissement de Paris,
23:23Jeanne Dotser,
23:24maire LR du 8e arrondissement de la capitale,
23:27qui nous parlera de ses échauffourées
23:29aux abords des Champs-Elysées.