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00:00Emmanuel Macron qui a par ailleurs signé aujourd'hui avec Donald Tusk un traité d'amitié à Nancy
00:05pour renforcer les liens militaires entre la France et la Pologne.
00:10Un traité qui illustre le poids grandissant de la Pologne en Europe
00:13comme étant un acteur clé sur le flanc et face à la Russie.
00:17Arthur Delaborde.
00:18La France veut aider la Pologne à atteindre son objectif
00:21consistant à devenir la première puissance militaire terrestre d'Europe d'ici dix ans.
00:25Emmanuel Macron y voit une ambition nécessaire pour rendre la défense du continent plus crédible face à la Russie.
00:31L'accord signé avec Varsovie prévoit notamment une clause de défense et d'assistance mutuelle
00:35allant possiblement jusqu'à la dissuasion nucléaire.
00:39Depuis les années 60, avec les propos du général de Gaulle,
00:42la dimension européenne de cette dissuasion a été affirmée.
00:45Et elle a été constamment réaffirmée par tous mes prédécesseurs.
00:48Et j'ai pu le faire moi-même il y a quelques années.
00:50Ce qui veut dire que dans la prise de décision de ce que sont les intérêts vitaux,
00:54les intérêts de nos principaux partenaires sont intégrés.
00:57Même s'il s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs,
00:59dans le contexte géopolitique actuel,
01:01le président français cherche à créer de l'ambiguïté stratégique
01:05et à envoyer un message fort à Vladimir Poutine.
01:08Emmanuel Macron le dit clairement à ses yeux,
01:10le poutinisme est un impérialisme.
01:12Le chef de l'État insiste et adresse au passage un tacle à Donald Trump,
01:15je cite,
01:16« Le président russe est du côté de la guerre
01:18et ceux qui ont cru le contraire en sont pour leur compte ».