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La journaliste et enseignante, Ophélie Roque, parle de la venue du président syrien à l’Elysée : «Emmanuel Macron joue à l’apprenti sorcier et il veut jouer en solo».

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Transcription
00:00Je peux me permettre, je ne sais plus quel diplomate parler de guerre diplomatique pour une France
00:04qui voudrait en fait se rapprocher un petit peu du Moyen-Orient et notamment de cette série-là.
00:09Mais c'est vrai que je comprends l'effroi du papa.
00:11C'est-à-dire qu'encore une fois, on met d'un côté un bénéfice diplomatique qui en mon sens sera douteux.
00:18Parce qu'en effet, je pense qu'on ne peut pas faire confiance à cette personne en fait.
00:21Et je pense que ça n'apportera rien de bon.
00:24Et enfin, l'effroi du papa quoi.
00:26C'est vrai qu'encore une fois, on est la mort de son enfant et invisibilisé au profit d'un président Macron
00:33qui a envie de gagner une place nouvelle sur les chéquiers internationaux.
00:36Et d'être le premier européen à le recevoir chez lui.
00:39Et c'est ça le problème en fait.
00:40C'est qu'il joue un petit peu à l'apprenti sorcier.
00:42Et encore une fois, il le joue tout seul en solo.
00:44Il ne demande pas l'avis, je pense, de beaucoup de ses conseillers.
00:47Et tous les diplomates spécialistes de la région disent que c'était la bonne décision de faire ça.
00:52Quoi qu'il arrive de bon.
00:53En fait, Gautier, vous avez là ici le choc frontal entre la douleur immense et incommensurable
01:02d'un père qui a tous les droits, évidemment, et qui peut prononcer tous les mots qu'il veut
01:08parce que justement, il a en lui une peine qui est extrême et la raison d'État.
01:14Sous-titrage Société Radio-Canada

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