Un défilé militaire sous forme de démonstration de force pour Vladimir Poutine ce vendredi 9 mai sur la Place Rouge. Après 3 ans de guerre en Ukraine, le maître du Kremlin ne lâche rien. Il a même ouvert un autre front surprenant en lançant une offensive de charme à destination des occidentaux. Moscou offre désormais des visas "idéologiques" aux ressortissants de pays "inamicaux" qui épouseraient les valeurs de la Russie promues par le Kremlin. Plusieurs centaines de personnes, dont des Français, ont déjà franchi le pas. Quelles sont leurs motivations ? Pourquoi ont-ils tout quitté pour vivre dans la Russie de Poutine ? Un grand reportage Ligne Rouge de Jérémy Normand, Clément Granon et Alexandre Funel à retrouver vendredi 9 mai au soir sur l'antenne de BFMTV.
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00:00Suivez-moi, on va rentrer.
00:02Loïc est arrivé en Russie il y a 6 mois.
00:06A 31 ans, célibataire et sans enfant,
00:09ce français originaire de Toulouse décide de tout plaquer
00:12lorsqu'il entend parler d'un nouveau visa mis en place par la Russie pour certains étrangers.
00:17Alors il y a ma date de naissance, j'ai le titre de séjour jusqu'au 03 12 2027.
00:23Un visa idéologique que les autorités accordent aux citoyens des pays considérés comme non amicaux par Moscou,
00:32principalement européens et américains,
00:34et qui déclarent adhérer aux valeurs spirituelles et morales de la Russie.
00:38Ils veulent garder leur tradition, en fait, le peuple veut garder ses traditions,
00:41et c'est ce que je trouve bien ici dans ce pays.
00:43En choisissant la Russie, est-ce que vous n'avez pas le sentiment d'être quelque part un peu un traître à votre nation ?
00:50Pas du tout. Pas du tout. Parce que je ne comprends pas, en fait, ce que la France fait là-dedans.
00:57Pour moi, la France n'a rien à faire dans cette opération militaire,
01:01parce qu'à la base, il faut quand même savoir que c'est une opération militaire.
01:04Vous reprenez le vocabulaire de Vladimir Poutine.
01:07C'est une guerre. C'est une guerre.
01:09Mais à la base, ça restait une opération militaire.
01:12Donc au bout d'un moment, M. Vladimir Poutine, pour moi, était très gentil.
01:16Et il reste encore très gentil, comparé à ce qui se passe.
01:19Il envahit un pays souverain.
01:21Il ne l'a pas envahi. Attention. Il ne l'a pas envahi.
01:24Un discours calqué sur la rhétorique du Kremlin.