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  • hier
Thierry Ardisson a expliqué hier dans "Quelle époque" sur France 2 ce qu'il pensait des "excuses" de Laurent Baffie pour ses années de snipper chez l'homme en noir, à l'occasion de la sortie de son livre. Mais Ardisson semble agacé par une expression employée par Baffie qui explique qu'à l'époque, les jeunes actrices qui venaient dans l'émission étaient qualifiées de "proies faibles" en coulisses :

"On parle des jeunes actrices qui venaient pour faire de la promotion et elles savaient où elles venaient. Il n'y avait pas de piège, et chacun savait. Baffie parle de "proies faibles" mais je vous jure que je n'ai jamais employé cette expression ! On a l'impression que c'est un violeur qui attend au coin de la rue des jeunes filles ! Ce n'était un traquenard, on n'était pas dans l'emprise amoureuse, ça n'a rien à voir. Elle venait quand même pour faire de la promotion.

Excusez moi, mais 'sucer c'est tromper' par exemple, j'ai posé cette question à Michel Rocard ! On ne peut pas dire que ce soit une jeune actrice quand même (Rires)

Alors oui, bien sûr l'époque à changé, bien sur ! "

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Transcription
00:00Laurent Baffi, qu'est-ce que vous lui diriez ?
00:03Tu es con, tu es machiste, mais je t'aime.
00:07Bon, on revient sur la séquence d'il y a deux semaines quand même.
00:10Baffi qui s'excuse, ça n'a pas plu à Ardisson.
00:12C'est Lara Fabian qui a dit dans une interview qu'elle avait été blessée.
00:16Elle a dit, quand j'allais chez Ardisson, il faisait un beau numéro de duétiste,
00:19là Ardisson et Baffi.
00:20Elle avait raison, on avait un numéro de duétiste tous les deux
00:23et on n'était pas très fins.
00:25Moi, je pense qu'il faut s'excuser et quand on fait des erreurs,
00:28alors le dur, je voyais une compil de vannes qu'on faisait,
00:30des petites chanteuses, pardon, Louane ou ce qu'on appelait des proies faibles.
00:34Il y a des fois où...
00:36Vous appeliez ça des proies faibles ?
00:38Oui, oui, du grain à mou, les chanteuses avec Thierry,
00:41on n'était pas tendre et il y a des choses qui me font honte, oui.
00:45Je vous jure, sur la tête de mes enfants,
00:48que je n'ai jamais employé le mot de proie faible.
00:50Ce n'est pas du tout ma mentalité.
00:52Ça fait le violeur qui attend la joggeuse au coin du bois.
00:55J'attends ma proie faible.
00:57Moi, quand il y avait Brett Estonis, j'attends Mélanie Thierry.
01:02Je veux dire, il n'y avait pas...
01:03Mais vous le savez, il y a toutes ces actrices, ces chanteuses...
01:05Je leur réponds dans le livre.
01:06Oui, vous leur répondez dans le livre.
01:08Mélanie Thierry fait partie...
01:09Il y en a eu plein d'autres,
01:11Christine Angot, Emmanuel Béard, Raina Giacorp,
01:13qui disent qu'elles ont l'impression d'avoir été sexualisées,
01:15d'avoir été invitées uniquement pour être un meuble,
01:17parce qu'elles étaient belles.
01:18Alors peut-être que vous pouvez répondre, vous,
01:19vous n'avez pas ressenti ça quand vous avez...
01:21Non, absolument pas.
01:22Mais qu'est-ce que vous entendez aussi qu'à posteriori...
01:25Il y avait... Non, alors, prenons les choses dans l'ordre.
01:27Il y avait, quand les gens venaient chez moi,
01:29il y avait l'interview bio, d'où les gens venaient.
01:33Ensuite, l'interview promo,
01:34parce qu'ils étaient là pour vendre quelque chose.
01:36Et ensuite, il y avait une interview qui durait 3 minutes,
01:37qui était l'interview formatée.
01:40Donc, mais je ne l'ai pas fait qu'à ces filles-là.
01:41Sucé s'est trompé, je l'ai fait à Rocard.
01:43Donc, je veux dire, on ne peut pas dire que ce soit une jeune actrice.
01:47Non, mais je trouve ça dingue.
01:48Alors, en plus, elle venait,
01:49elle savait où elle mettait les pieds entre nous.
01:50Ce n'était pas un traquenard,
01:53et non pas un trappenard.
01:55Et donc, elle venait, elle savait où elle mettait les pieds.
01:59Et puis, il faut dire aussi une chose,
02:00c'est qu'on n'était pas dans l'emprise amoureuse,
02:03ça n'avait rien à voir avec tout ça.
02:04Elle venait pour faire de la promotion des morts.
02:06Mais convenez que ça a changé, et tant mieux.
02:07Je veux dire, tant mieux que les femmes aujourd'hui.
02:09Mais oui.
02:10Vous seriez à ma place, ce serait un peu différent.
02:12Même vous.
02:13Oui, non, mais je ne vous dis pas...
02:14La preuve, c'est que dans Paris dernière,
02:16au lieu d'aller aux chandelles,
02:17je vais à Sainte-Eustache à la fin.
02:19Oui, parce que vous avez fêté les 30 ans de Paris dernière.
02:22C'était l'émission hyper sulfureuse, ça aussi.
02:25Enfin, je ne sais pas si vous...
02:25Ça, c'était extraordinaire.
02:26Extraordinaire.
02:27Extraordinaire.
02:27Dans les rues de Paris.
02:29Dans les rues de Paris, vous alliez dans les...
02:30Non, mais c'est là la créativité.
02:31Ce qu'on se disait, pardon,
02:32mais c'était des inventions d'émissions.
02:34Parce qu'il ne faisait pas que les présenter.
02:36Il les avait inventées.
02:37Moi, de ce point de vue-là,
02:38je trouve que c'est vrai qu'il faut étudier le hardi.
02:40Il faut étudier le hardi.
02:42Vous avez bien fait de venir avec Apolline de Bonheur.
02:43C'est pas l'herbe, quand même.
02:44Là, on s'en met.
02:45On s'en met.

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