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00:00Elle m'a encore à manger. Elle m'a dit pour une semaine. Comment faites-vous ? On essaye, on se rationne.
00:06Voilà. Ils en ont eux, elle en particulier, elle en a encore pour une semaine. Qu'est-ce qui va se passer dans une semaine ?
00:12Déjà, les enfants, les images que nous avons, etc., de ces enfants totalement dénutris, etc., ce sont des images inacceptables.
00:19C'est ce qu'on a vu pendant la dernière guerre, c'est ce qu'on a vu dans les camps de concentration.
00:22C'est pas acceptable. Ça n'est pas acceptable.
00:25Je ne comprends pas comment nous ne sommes pas tous dans la rue pour dire « nous n'acceptons pas ».
00:30Et notre pays, qui veut être porteur des valeurs des droits de l'homme, etc., devrait réagir d'une autre façon que simplement en condamnant.
00:38Thierry ?
00:41Oui, je crois que vous avez raison quand vous dites que c'est exactement comme « c'est Auschwitz », quoi.
00:46Voilà, c'est tout ce qu'il y a à dire. C'est-à-dire que c'est fou que ce soit les Juifs, pas les Israéliens, parce que les Juifs…
00:51Et une partie des Israéliens.
00:52Oui, une partie.
00:53Parce que ça commence à bouger quand même.
00:55Bien oui. Et j'attendrai ça. J'attends que les Israéliens fassent leur évolution.
01:01Parce qu'il n'y a pas d'autres possibilités. Il faut que ce soit eux qui se débarrassent de Netanyahou.
01:04Il faut que ce soit eux qui nous débarrassent de Netanyahou.
01:07Je voudrais que ce soit eux. Il faut qu'ils aient cette capacité justement de se relever et de dire « ça suffit maintenant.
01:13Ça suffit. Il faut les faire dégager. » Et ce serait bien pour leur âme, à eux.
01:18Apolline ?
01:19Non, je trouve que les prises de parole d'Anne Sinclair et d'Alphine Orvilleur sont très poignantes.
01:24Parce que précisément, comme vous le dites, c'est ces voix-là qui feront…
01:29Mais je crois, pour le coup, comme vous le dites, en Israël, il y a cette population qui, aujourd'hui, manifeste,
01:34et qui a manifesté d'ailleurs dès le lendemain du 7 octobre, contre Netanyahou aussi.
01:37Mais c'est à eux, en effet, de faire évoluer les choses.