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00:00Alors c'est vrai qu'aujourd'hui c'est aussi la fête dans Bruxelles, on va voir tous ces drapeaux arc-en-ciel, samedi c'est plus de 100 000 personnes qui seront là.
00:08Mais on sent vraiment que par rapport à toutes les problématiques d'identité de genre, on sent des reculs.
00:12Et de façon extrêmement rapide, regardez ces pays européens qui refusent les Pride, regardez ce qui se passe aux Etats-Unis avec Donald Trump.
00:20On sent que ce qui est né de la Pride, c'est-à-dire un combat d'affirmation des gens de dire « laissez-nous être qui nous voulons »,
00:26je rappelle que ce n'est pas contagieux, donc ce n'est pas quelque chose qu'il faut craindre, c'est quelque chose qu'il faut accepter et fondamental.
00:31Et je voulais rappeler qu'on a la chance à Bruxelles de pouvoir justement faire cette fête, mais ce n'est pas le cas partout.
00:38C'est peut-être aussi important de rappeler que les responsables politiques au niveau communal, régional mais aussi fédéral ont leur rôle à jouer.
00:43Est-ce qu'il y a des choses selon vous qui pourraient être mises en place pour justement prévenir avant de guérir et sensibiliser d'autant plus à ces droits-là ?
00:53D'abord, ce qui est formidable, c'est que la Belgique s'est classée numéro 2 comme un des pays les plus LGBTQIA+, friendly.
01:01Je crois quand même que là, c'est vraiment une belle avancée.
01:03On se souvient que cette avancée, d'ailleurs, s'est passée au début des années 2000 et que tout le monde n'avait pas voté ces lois.
01:07Aujourd'hui, on sent qu'il y a plutôt une anonymité au niveau des partis politiques et qu'on résiste en tout cas aux toutes les agressions qui voudraient justement faire des retours en arrière par rapport à ça.
01:16Mais le combat continue et notamment le combat par rapport à des personnes qui pourraient se sentir discriminées, par rapport à des personnes qui ne peuvent pas l'affirmer,
01:22par rapport aux suivis qu'on peut faire par rapport à ça.
01:25Le combat n'est jamais fini sur la solidarité, même si je dois dire que Bruxelles, en tout cas, a montré, et ce classement évidemment nous fait plaisir,
01:32qu'on était sans doute une des capitales et un des pays les plus ouverts.
01:36Il y a plusieurs, il y a de nombreuses revendications qui sont portées aujourd'hui par la Rainbow House notamment.
01:40Il y en a deux par exemple à échelle communale, faciliter et rendre gratuit le changement de nom auprès de la commune, ça en est un.
01:48Il y en a un autre qui est sensibilisé d'autant plus et continuer à former la police aux droits de la communauté LGBTQIA+.
01:55C'est des choses qui sont sur l'agenda politique ?
01:59C'est vrai que, si je prends sur l'état civil, aujourd'hui on n'est pas dans des sommes folles, ce qu'il y a c'est que parfois il faut passer par un jugement.
02:05C'est plutôt ça qui est très lourd, c'est qu'en fait il y a une procédure assez lourde par rapport à ça.
02:09De l'autre côté, par rapport à la police, vous savez en 1996, les premières Prides étaient refusées dans le centre-ville,
02:14et puis en 2001, les majorités changent, les majorités progressistes arrivent au pouvoir, et là, la Pride prend possession du centre-ville.
02:21Mais dans la police, ça a été la même chose.
02:22Dans les années 90, on était plutôt à fermer les barguets à l'époque, les backrooms.
02:26Qu'est-ce que c'est aujourd'hui ?
02:27Aujourd'hui, on a les rainbow cops, c'est-à-dire que la police participe à la Pride,
02:31montre aussi que dans le corps de police, il y a des gens, en effet, de diversité de genres qui est affirmée.
02:36Ça aussi, c'est une évolution substantielle qui est montrée que les services publics se sont aussi donné l'ambition d'être vraiment dans le progrès,
02:43dans le côté sociétal, et où chacun a sa place à Bruxelles.