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Le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé samedi l'ouverture d'ici 2028 d'une prison de haute sécurité de 500 places à Saint-Laurent-du-Maroni, en pleine jungle guyanaise, qui accueillera les détenus condamnés aux peines les plus lourdes pour narcotrafic ainsi que des détenus radicalisés. Mais pour le secrétaire général UFAP UNSA Justice, Emmanuel Chambaud, «aujourd’hui, il faut recruter 3.500 personnes supplémentaires pour combler les effectifs».

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Transcription
00:00Oui, c'est une bonne nouvelle parce que cette prison de Saint-Laurent-de-Maroni est attendue depuis 2023.
00:06Elle aurait dû être construite déjà.
00:08Elle est issue des accords qui avaient été signés en Guyane en 2017.
00:12Donc ça va dans le bon sens.
00:13On avait demandé lors de la prise de fonction du ministre qu'on puisse avancer sur ce dossier-là
00:17parce qu'on a un gros problème sur la Guyane, c'est le ministre Lassounier et la drogue,
00:22mais aussi ce qu'on appelle les factions.
00:24C'est des problèmes avec les détenus brésiliens qui sont actuellement incarcérés au centre pénitentiaire
00:29de Romire-Montjoli.
00:31La troisième prison de haute sécurité en France, je le disais, avec 60 places pour les narcotrafiquants,
00:36les islamistes les plus dangereux.
00:38Est-ce qu'on peut expliquer peut-être pour ceux qui nous écoutent quelles sont un petit peu les règles
00:42de ces quartiers haute sécurité ? Qu'est-ce qui va changer pour les détenus ?
00:46Il y a une loi qui est passée, il n'aura échappé à personne, qui est passée,
00:50qui a été votée à l'Assemblée nationale et au Sénat, qui actuellement est soumise pour avis au Conseil constitutionnel.
00:55C'est un régime de détention dérogatoire qui permettra d'avoir un régime plus ferme,
01:02avec notamment les parloirs extérieurs sont faits avec des IGFON,
01:08mais il y aura également, les détenus seront limités en nombre par des mouvements de 5 détenus.
01:12On aura toujours plus de surveillants pour les accompagner vers ces mouvements-là,
01:15et un renforcement aussi de la sécurité active et passive de l'établissement
01:20qui gardera ces détenus, les narcotrafiques.
01:22Vous parliez très justement du nombre de surveillants, c'est souvent le nerf de la guerre dans ces cas-là.
01:28Est-ce que vous avez aussi la garantie qu'il y aura suffisamment de surveillants,
01:32en tout cas dans le pays, pour notamment ces prisons de haute sécurité ?
01:36Écoutez, pour l'instant, pour Bernard Levielle, le nécessaire a été fait.
01:39Néanmoins, on n'aura pas assez de personnel, on l'a dit au ministre.
01:42Aujourd'hui, on a des besoins de recruter 3500 personnels supplémentaires
01:47pour arriver à combler les effectifs qui nous manquent.
01:50Et malheureusement, avec une seule école nationale d'administration pénitentiaire,
01:54on est dans la capacité de le faire.
01:55Donc, nous l'avons dit et redit au ministre,
01:58il faut ouvrir une deuxième école pour pouvoir former les personnels de surveillance.
02:01Sous-titrage Société Radio-Canada

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