Jean-Pierre Chevènement en 2002
Campagne de l'élection présidentielle 2002.
En l'écoutant, on comprend que son programme n'avait rien à voir avec celui de Jospin. Patriotisme, valeurs républicaines et sécurité sont au coeur de ses idées. En 2002, on le taxe d'archaïsme parce qu'il parle de nationalisations, de lutte contre la dictature des marchés, de la dérégulation et de l'actionnariat. Or, les libéraux qui le décriaient à l'époque sont contraints d'appliquer, à cause de la crise et avec sept ans de retard, une part de ce programme.
Jean-Pierre Chevènement critique également l'angélisme d'une partie de la gauche vis-à-vis de l'insécurité. Il regrette que les peines ne soient pas toutes exécutées. Il s'élève déjà contre une possible constitution européenne (que Jospin soutiendra en 2005). Sa candidature n'était donc définitivement pas de trop.
Si Jospin n'a rassemblé que 16% (et 10% d'ouvriers !) des voix au premier tour, il ne doit s'en prendre qu'à lui-même.
En l'écoutant, on comprend que son programme n'avait rien à voir avec celui de Jospin. Patriotisme, valeurs républicaines et sécurité sont au coeur de ses idées. En 2002, on le taxe d'archaïsme parce qu'il parle de nationalisations, de lutte contre la dictature des marchés, de la dérégulation et de l'actionnariat. Or, les libéraux qui le décriaient à l'époque sont contraints d'appliquer, à cause de la crise et avec sept ans de retard, une part de ce programme.
Jean-Pierre Chevènement critique également l'angélisme d'une partie de la gauche vis-à-vis de l'insécurité. Il regrette que les peines ne soient pas toutes exécutées. Il s'élève déjà contre une possible constitution européenne (que Jospin soutiendra en 2005). Sa candidature n'était donc définitivement pas de trop.
Si Jospin n'a rassemblé que 16% (et 10% d'ouvriers !) des voix au premier tour, il ne doit s'en prendre qu'à lui-même.
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