La liberté du libéralisme est celle du consommateur. Tout le monde se croit égal dans la consommation. En droit oui, en fait non. Les plus grands consommateurs sont les actionnaires, dirigeants ou non : le capitalisme financier, souvent lié aux mafias. Il consomme de l'être humain, son travail, son corps ou sa dignité. Le consommateur actionnaire en veut pour son argent, donc il demande la baisse des coûts (licenciements, délocalisations) pour augmenter ses bénéfices. Il peut obtenir l'enfant qui lui manque en un rien de temps, acheter à un pauvre son rein, son cul à un immigré (néocolonialisme sexuel). Les veaux pensent qu'ils ont bien raison d'en profiter. Et puis, ils se retrouvent sur le trottoir car ils ne rapportent rien. Il reste donc à se battre et à dénoncer cette liberté sans limite, liberté qui a tiré des leçons de 68, Même plus de morale pour les tempérer. Ils n'ont rien à battre du combat social de 68. Seule la libéralisation des moeurs a renforcé leur liberté de consommateur richissime : Sarkozy en est un bel exemple, il est libre de parole et de morale. On appelle ça le libéralisme libertaire ou les BOBO.
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