• il y a 14 ans
Lors de mon voyage à Paris, je n’étais plus censée faire d’entrevue avec le réalisateur James Huth pour l’adaptation cinématographique du dessin-animé Lucky Luke. Ayant un emploi du temps trop chargé, on avait retiré cette rencontre de mon horaire. Mais parce que dans ce genre d’événement il arrive toujours une multitude d’imprévus et de contretemps, je me suis retrouvée en fin de journée à patienter un bon 45 minutes, entre deux entrevues, dans le corridor du Grand Hôtel.

Tant qu’à ne rien faire, j’ai demandé, spontanément comme ça, si James Huth était toujours disponible pour accorder des entrevues. J’attendais l’autorisation, il ne me restait qu’à préparer quelques questions en vue d’une éventuelle rencontre mais très rapidement, j’ai vu deux attachés de presse courir d’un bout à l’autre du corridor, suivis du réalisateur.

L’un d’entre eux m’a dit :

-Bon ben voilà ! Il est disponible, tu as très peu de temps avec lui, il doit absolument partir dans cinq minutes.

- Ah bon ! OK Je ne suis pas vraiment prête mais “let’s go” on fonce. Je broderai autour.

En sortant j’ai mentionné à Philippe, mon caméraman:

-Alors ? Pas pire ! Ça a quand même très bien été !

et il m’a dit :

-Remercie Télé-Québec pour cette entrevue, si tu n’avais pas eu tes vingt ans de ciné-cadeaux dans le corps, tu ne t’en serais pas sortie

-En effet !

Le film Lucky Luke prend l’affiche le 29 janvier.

Bon cinéma !