Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État à la Prospective et au Développement de l’Économie numérique au séminaire : Des ghettos français : abus de langage, réalité ou terme écran ?
Ce séminaire qui s’inscrit dans le cycle de réflexion consacré aux « nouveaux enjeux pour la politique du logement » est organisé par le Centre d’analyse stratégique.
Peut-on parler de ghettos en France ? Le terme a longtemps été jugé impropre à la situation de nos quartiers les plus sensibles, comparés à ceux des Etats-Unis. Mais le mot de ghetto est aujourd’hui couramment employé. Comment expliquer la hausse observée dans les statistiques administratives ? La concentration des difficultés sociales sur un même territoire ne suffit pourtant pas à convertir des quartiers en « ghetto ». Le terme suppose qu’il y ait un processus de mise à l’écart, alliant la ségrégation ethnique et la relégation spatiale. Parler de ghetto implique également le développement d’une « contre-société » au sein de ces territoires.
Pour confronter les mots à la réalité et comprendre l’évolution actuelle des banlieues les plus sensibles, Vincent Chriqui et Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État à la Prospective et au Développement de l’Économie numérique ont voulu réunir quelques uns des meilleures spécialistes français de la question. Les deux tables rondes seront l’occasion d’examiner l’évolution actuelle des banlieues les plus sensibles avant de réfléchir aux moyens de repenser les enjeux de la mixité sociale.
Séminaire du lundi 7 juin 2010 à 14h au Centre d’analyse stratégique - 18 rue de Martignac- 75007 Paris
http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1170
Ce séminaire qui s’inscrit dans le cycle de réflexion consacré aux « nouveaux enjeux pour la politique du logement » est organisé par le Centre d’analyse stratégique.
Peut-on parler de ghettos en France ? Le terme a longtemps été jugé impropre à la situation de nos quartiers les plus sensibles, comparés à ceux des Etats-Unis. Mais le mot de ghetto est aujourd’hui couramment employé. Comment expliquer la hausse observée dans les statistiques administratives ? La concentration des difficultés sociales sur un même territoire ne suffit pourtant pas à convertir des quartiers en « ghetto ». Le terme suppose qu’il y ait un processus de mise à l’écart, alliant la ségrégation ethnique et la relégation spatiale. Parler de ghetto implique également le développement d’une « contre-société » au sein de ces territoires.
Pour confronter les mots à la réalité et comprendre l’évolution actuelle des banlieues les plus sensibles, Vincent Chriqui et Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État à la Prospective et au Développement de l’Économie numérique ont voulu réunir quelques uns des meilleures spécialistes français de la question. Les deux tables rondes seront l’occasion d’examiner l’évolution actuelle des banlieues les plus sensibles avant de réfléchir aux moyens de repenser les enjeux de la mixité sociale.
Séminaire du lundi 7 juin 2010 à 14h au Centre d’analyse stratégique - 18 rue de Martignac- 75007 Paris
http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1170
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