LOUIS SCHWEITZER, PDG de Renault et JEAN GARSMEUR, ex-directeur de l'usine de Vilvorde (Renault Industrie Belgique) comparaissaient aujourd'hui devant la 44ème chambre correctionnelle du tribunal de Bruxelles. MICHEL CORNET (ex-président du conseil d'administration de l'usine belge), lui aussi sommé de comparaître, était absent. 800 salariés de Vilvorde se sont portés parties civiles, accusant la direction de Vilvorde de n'avoir pas respecté le droit du travail belge. Le 27 février 1997, l'arrêt programmé de Renault Vilvorde avait été annoncé à cinq minutes d'intervalle à la presse à l'hôtel Hilton et au conseil d'entreprise de l'usine. Selon la loi belge, SCHWEITZER devait informer et consulter le conseil d'entreprise "en temps opportun et avant toute diffusion" de sa décision.
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