Plus d’un an après leur expulsion de la barre Balzac (La Courneuve), dont 6 mois environ a dormir à même le bitume glacé de la place de La Fraternité qui porte très mal son nom, ces familles et leurs enfants en bas âge ont vu leur campement de fortune rasé par la police en même temps que grand nombre de leurs effets personnels suite à leur énième expulsion. Il semble clair que les autorités de l’état ont tiré les leçons des brutalités policières infligés aux femmes et à leurs enfants notamment lors de leur précédente expulsion. Au lieu de se doté d’une politique de relogement adapté, l’état français a décidé de dresser une muraille de policier de manière à limiter toutes bavures policières en mesure d‘offrir une mauvaise publicité. Cependant les familles nous garantissent que loin des caméras, sous le préau, il y a eu quelques dérapages. Mais bien que cette expulsion ne ressemble pas aux précédentes (dans la forme seulement), il demeure tout de même un dénominateur commun qui veut que la grande majorité des familles ne s’est pas vu proposé de solution d’hébergement, alors qu’elles sont en capacité d’assumer un loyer. Cela pour rappeler que ce mouvement de résistance porté par les familles de la Barre Balzac ne doit en aucun cas être confondu avec de la mendicité ou le misérabilisme avec lesquels ce système néo-colonialisme se plait à faire rimer l‘imagerie noire. L’INACTION NOUS REND COMPLICES (www.france.com)
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