Etant donné l'accueil discriminatoire qui nous a été réservé deux années précédentes, alors que nous disposions de nos invitations officielles, nous avons fait le choix, cette année, de rester à l'extérieur du Parc du Luxembourg. Mais il faut croire que notre seule présence, même silencieuse, aux abords du lieu de la cérémonie n'était pas tolérée.
Pour nous -- Collectif/Brigade Anti Négrophobie - cette journée de commémoration "officielle" du 10 mai reste un moyen comme un autre de mettre l'Etat Français en face de ses profondes contradictions en même temps qu'en face de ces "crimes contre l'humanité".
Comme de coutume - à en croire les précédants 10 mai 2011 et 2013 - cette simple "affirmation de soi" s'est soldée par la même sanction disciplinaire :
- Soit une garde à vue (déguisée) et des brutalités policières.
A ce jour, ni nous, ni la police ne serions en mesure de vous dire pour quel motif valable nous avons quasi systématiquement été victimes de ces arrestations arbitraires, ordonnées en haut lieu.
En revanche, nous pouvons vous dire que dans leur globalité les médias de masses et les politiques n'en ont que faire.
Mais malgré tout, nous les remercions ! Car c'est ce mépris institutionnalisé qui a conditionné la naissance du Collectif/Brigade Anti Négrophobie. En effet, sans eux, nous ne serions pas !
Sans eux nous n'aurions jamais compris que l'injustice demeure l'un des nombreux moyens permettant à l'Etat français de museler tous ceux qui proposent une autre manière de combattre le racisme, mais aussi de poser la "QUESTION NOIRE" qu'il a, depuis plusieurs siècles, détourné à son profit.
Silencieusement, ce 10 mai 2014, nous étions venus dire à cet Etat impérialiste, qui pourtant s'affirme de droit, que désormais :
NOUS VOULONS COMMEMORER LA MEMOIRE DES VICTIMES DE L'ESCLAVAGE DU "CODE NOIR" promulgué par lui-même... et non celle de cette prétendue abolition qui, volontairement, occulte la moindre de nos résistances...
Or fêter chaque 10 mai, l'abolition, nous incite sournoisement à exprimer notre infinie gratitude à un Etat Français que l'Histoire qu'il nous cache nous décrit comme notre plus grand bourreau.
En 2014, nous ne pouvons plus laisser le Racisme d'Etat français nous conditionner à accepter l'inacceptable. S'il ne se montre toujours pas disposé à entrer en conformité avec "le pays des droits de l'homme" qu'il se vante d'être, nous le combattrons sans relâche, en faisant corps avec la Résistance qui s'organise sur tout son territoire...
Car seul... il est certain que nous ne pourrons jamais abattre les remparts de son injustice multiséculaire... Mais unis (au-delà de nos divergences), sous la bannière de la Brigade Anti Négrophobie ou une autre, nous éradiquerons la négrophobie et toutes les autres formes de racisme d'Etat.
Unis nous sommes invincibles ! Et bien que nous soyons conditionnés à l'ignorer généralement, ceux qui nous gouvernent, eux le savent !
Voilà pourquoi aucun de ces dirigeants ne tolèrent le moindre souffle de contestation cherchant à reposer plus justement "LA QUESTION NOIRE" :
- soit selon le paradigme du résistant au lieu de celui qui nous est encore subtilement imposé par le (néo)colon.
Aussi sur que sans la nuit noire le soleil n'aurait plus aucune raison d'être, notre avenir se re-dessine au fur et à mesure de nos choix présents !
Conscients de cela, il ne nous reste plus qu'à voir les risques que nous sommes disposés à prendre (collectivement) dans l'espoir de laisser à nos enfants un monde qui ne les rejette plus uniquement parce qu'ils ne portent pas la couleur blanche ?
COLLECTIF BRIGADE ANTI NEGROPHOBIe
Pour nous -- Collectif/Brigade Anti Négrophobie - cette journée de commémoration "officielle" du 10 mai reste un moyen comme un autre de mettre l'Etat Français en face de ses profondes contradictions en même temps qu'en face de ces "crimes contre l'humanité".
Comme de coutume - à en croire les précédants 10 mai 2011 et 2013 - cette simple "affirmation de soi" s'est soldée par la même sanction disciplinaire :
- Soit une garde à vue (déguisée) et des brutalités policières.
A ce jour, ni nous, ni la police ne serions en mesure de vous dire pour quel motif valable nous avons quasi systématiquement été victimes de ces arrestations arbitraires, ordonnées en haut lieu.
En revanche, nous pouvons vous dire que dans leur globalité les médias de masses et les politiques n'en ont que faire.
Mais malgré tout, nous les remercions ! Car c'est ce mépris institutionnalisé qui a conditionné la naissance du Collectif/Brigade Anti Négrophobie. En effet, sans eux, nous ne serions pas !
Sans eux nous n'aurions jamais compris que l'injustice demeure l'un des nombreux moyens permettant à l'Etat français de museler tous ceux qui proposent une autre manière de combattre le racisme, mais aussi de poser la "QUESTION NOIRE" qu'il a, depuis plusieurs siècles, détourné à son profit.
Silencieusement, ce 10 mai 2014, nous étions venus dire à cet Etat impérialiste, qui pourtant s'affirme de droit, que désormais :
NOUS VOULONS COMMEMORER LA MEMOIRE DES VICTIMES DE L'ESCLAVAGE DU "CODE NOIR" promulgué par lui-même... et non celle de cette prétendue abolition qui, volontairement, occulte la moindre de nos résistances...
Or fêter chaque 10 mai, l'abolition, nous incite sournoisement à exprimer notre infinie gratitude à un Etat Français que l'Histoire qu'il nous cache nous décrit comme notre plus grand bourreau.
En 2014, nous ne pouvons plus laisser le Racisme d'Etat français nous conditionner à accepter l'inacceptable. S'il ne se montre toujours pas disposé à entrer en conformité avec "le pays des droits de l'homme" qu'il se vante d'être, nous le combattrons sans relâche, en faisant corps avec la Résistance qui s'organise sur tout son territoire...
Car seul... il est certain que nous ne pourrons jamais abattre les remparts de son injustice multiséculaire... Mais unis (au-delà de nos divergences), sous la bannière de la Brigade Anti Négrophobie ou une autre, nous éradiquerons la négrophobie et toutes les autres formes de racisme d'Etat.
Unis nous sommes invincibles ! Et bien que nous soyons conditionnés à l'ignorer généralement, ceux qui nous gouvernent, eux le savent !
Voilà pourquoi aucun de ces dirigeants ne tolèrent le moindre souffle de contestation cherchant à reposer plus justement "LA QUESTION NOIRE" :
- soit selon le paradigme du résistant au lieu de celui qui nous est encore subtilement imposé par le (néo)colon.
Aussi sur que sans la nuit noire le soleil n'aurait plus aucune raison d'être, notre avenir se re-dessine au fur et à mesure de nos choix présents !
Conscients de cela, il ne nous reste plus qu'à voir les risques que nous sommes disposés à prendre (collectivement) dans l'espoir de laisser à nos enfants un monde qui ne les rejette plus uniquement parce qu'ils ne portent pas la couleur blanche ?
COLLECTIF BRIGADE ANTI NEGROPHOBIe
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