“Quand le viol est correctif”
Reportage diffusé le 3 décembre 2011 sur Arte, Arte Reportage.
En Afrique du Sud, les femmes lesbiennes sont victimes d’une homophobie redoutable souvent soldée par des viols d’une brutalité extrême.
Des dizaines de viols dits “correctifs” se produisent chaque semaine dans la seule région de Johannesburg. Trente et une femmes ont été violées puis assassinées depuis 2006 dans des conditions particulièrement atroces.
Le machisme et la misogynie demeurent très présents dans la société sud-africaine.
Et certains clichés ont la vie dure : une lesbienne serait une femme insatisfaite. La violer permettrait de lui faire comprendre son erreur et de corriger son orientation sexuelle…
Ce sont surtout dans les townships, ces vastes quartiers pauvres situés à la périphérie des grandes villes, que les lesbiennes vivent un enfer. Elles sont sujettes au quotidien aux menaces qui peuvent à tout moment être mises à exécution.
Peu relayés dans la presse locale, ces faits tragiques illustrent un phénomène persistant en Afrique du Sud – et même en augmentation selon certaines associations.
Les victimes lesbiennes vont rarement porter plainte au commissariat le plus proche car elles y trouvent souvent des policiers qui préfèrent fermer les yeux et qui pour certains d’entre eux, estiment même qu’elles l’ont “bien mérité”, favorisant ainsi une culture de l’impunité.
Dans le township de KwaThema, à une cinquantaine de kilomètres de Johannesburg, où se sont multipliés les meurtres de lesbiennes ces dernières années, de jeunes homosexuelles témoignent de leur quotidien et de l’homophobie ambiante.
Reportage de Catherine Monfajon, Roger Motte et Bertrand Manzano
Reportage diffusé le 3 décembre 2011 sur Arte, Arte Reportage.
En Afrique du Sud, les femmes lesbiennes sont victimes d’une homophobie redoutable souvent soldée par des viols d’une brutalité extrême.
Des dizaines de viols dits “correctifs” se produisent chaque semaine dans la seule région de Johannesburg. Trente et une femmes ont été violées puis assassinées depuis 2006 dans des conditions particulièrement atroces.
Le machisme et la misogynie demeurent très présents dans la société sud-africaine.
Et certains clichés ont la vie dure : une lesbienne serait une femme insatisfaite. La violer permettrait de lui faire comprendre son erreur et de corriger son orientation sexuelle…
Ce sont surtout dans les townships, ces vastes quartiers pauvres situés à la périphérie des grandes villes, que les lesbiennes vivent un enfer. Elles sont sujettes au quotidien aux menaces qui peuvent à tout moment être mises à exécution.
Peu relayés dans la presse locale, ces faits tragiques illustrent un phénomène persistant en Afrique du Sud – et même en augmentation selon certaines associations.
Les victimes lesbiennes vont rarement porter plainte au commissariat le plus proche car elles y trouvent souvent des policiers qui préfèrent fermer les yeux et qui pour certains d’entre eux, estiment même qu’elles l’ont “bien mérité”, favorisant ainsi une culture de l’impunité.
Dans le township de KwaThema, à une cinquantaine de kilomètres de Johannesburg, où se sont multipliés les meurtres de lesbiennes ces dernières années, de jeunes homosexuelles témoignent de leur quotidien et de l’homophobie ambiante.
Reportage de Catherine Monfajon, Roger Motte et Bertrand Manzano
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