• il y a 12 ans
La polémique entre Alain Soral et Tariq Ramadan se poursuit sur le net. Depuis le 15 janvier 2012, Tariq Ramadan est devenu à Doha le directeur du « Centre de recherche pour la législation islamique et l'éthique » totalement financé par la monarchie du Qatar. Certains n’ont pas manqué de rappeler que l’éthique musulmane est très éloignée de cette monarchie du Golfe, véritable dictature où l’on peut être condamné pour blasphème (peine de 100 coups de fouet, lire rapport Amnesty International), temple du consumérisme et du luxe, adepte du libéralisme économique, le Qatar réserve par ailleurs un sort effroyable aux immigrés originaires d’Asie du Sud et du Sud-Est. Hébergeant une base américaine sur son sol, cette monarchie archaïque qui entretient également des relations avec Israël, jouit d’une excellente image en Occident grâce à ses gazo-dollars. Ce sont ces terribles caractéristique de la monarchie du Qatar que l’essayiste Alain Soral pointe du doigt dans ses traditionnels entretiens mensuels suivis par un très nombreux public sur le net, dont de nombreux musulmans.

Dans l’extrait de son intervention diffusée le 11 septembre, Alain Soral interpelle l’islamologue suisse en ces termes : « Etre religieux en dernier instance, c’est prouver qu’on craint Dieu dans ses actes. Et que Personne après çà ne vienne me donner de leçons de théologie authentique. Et je peux même poser la question en annexe. Comment Ramadan fait-il aujourd’hui pour accepter l’argent des Qataris ? S’il est capable de comprendre ce qui se joue en ce moment, notamment en écoutant un grand théologien musulman qui est Cheikh Imran Hosein (…) J’ai un très grand respect pourCheikh Imran Hosein, j’en ai un peu moins pour Tariq Ramadan (…) je pense qu’il a été séduit, je pense malheureusement que le diable qui existe et les envoyés du diable lui ont chanté une chanson aux oreilles qui a un peu perturbé sa saine compréhension de la religion du Dieu unique. »

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