Film documentaire de 26'
Image : Christophe Bidot
Commentaire : Robert Arnaut
Réalisation et Montage : JF Perigot
Production Jean-François Perigot. 1990
Diffusé sur Planète
L'un des fleuves les plus puissants du monde, l'un des plus mystérieux peut-être, aussi. Le Congo n'est pas navigable en aval de Brazzaville, privant ainsi la capitale congolaise d'un accès fluvial à la mer, mais en le remontant et en empruntant son affluant, l'Oubangui, on peut se rendre jusqu'en Centrafrique.
Pour effectuer ce voyage "au coeur des ténèbres", il fallait des navires étonnants. Mais peut-on encore appeler navires ces ensembles surprenant de barges et de pousseurs qui remontent avec patience et puissance les flots du fleuve ? Ce sont de véritables villes flottantes sur lesquelles prennent place pas loin de 2000 personnes pour un voyage de 10 à 15 jours.
Véritable ville donc, avec ses rues, ses places, ses avenues, ses marchés et ses échopes, ses boîtes de nuit ... Le commerce y tient, comme partout en Afrique, une place primordiale et le bateau est tout à la fois comptoir d'échanges et super-marché. les gens de la forêt l'abordent en pirogue pour y vendre poisson et gibier, frais, séchés ou boucannés. Ils repartent avec des vêtements, des médicaments, des piles et des radios... A bord de véritables ateliers fument et conditionnent les vivres frais achetés en route. A Brazzaville, ils seront revendus avec une marge confortable...
Sur son trajet, le convoi s'arrête peu. Les rives sont noyées par une forêt impénétrable. Les rares villes rencontrées sont de véritables oasis au milieu de ce désert de verdure. Le bateau constitue souvent le seul lien sur l'extérieur.
Un véritable voyage initiatique, également, sur les traces de Conrad, Gide et Céline...
Image : Christophe Bidot
Commentaire : Robert Arnaut
Réalisation et Montage : JF Perigot
Production Jean-François Perigot. 1990
Diffusé sur Planète
L'un des fleuves les plus puissants du monde, l'un des plus mystérieux peut-être, aussi. Le Congo n'est pas navigable en aval de Brazzaville, privant ainsi la capitale congolaise d'un accès fluvial à la mer, mais en le remontant et en empruntant son affluant, l'Oubangui, on peut se rendre jusqu'en Centrafrique.
Pour effectuer ce voyage "au coeur des ténèbres", il fallait des navires étonnants. Mais peut-on encore appeler navires ces ensembles surprenant de barges et de pousseurs qui remontent avec patience et puissance les flots du fleuve ? Ce sont de véritables villes flottantes sur lesquelles prennent place pas loin de 2000 personnes pour un voyage de 10 à 15 jours.
Véritable ville donc, avec ses rues, ses places, ses avenues, ses marchés et ses échopes, ses boîtes de nuit ... Le commerce y tient, comme partout en Afrique, une place primordiale et le bateau est tout à la fois comptoir d'échanges et super-marché. les gens de la forêt l'abordent en pirogue pour y vendre poisson et gibier, frais, séchés ou boucannés. Ils repartent avec des vêtements, des médicaments, des piles et des radios... A bord de véritables ateliers fument et conditionnent les vivres frais achetés en route. A Brazzaville, ils seront revendus avec une marge confortable...
Sur son trajet, le convoi s'arrête peu. Les rives sont noyées par une forêt impénétrable. Les rares villes rencontrées sont de véritables oasis au milieu de ce désert de verdure. Le bateau constitue souvent le seul lien sur l'extérieur.
Un véritable voyage initiatique, également, sur les traces de Conrad, Gide et Céline...
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