Bahreïn: Un cri dans la nuit
Bahreïn : Un Cri Dans la Nuit
البحرين: صراخ في الظلام
Une révolution abandonné par les Arabes, ignoré par l'Occident et oublié par le monde !
Février 2011. Tandis que moult politiciens et opinions publiques internationales saluent la soif émancipatrice qui saisit les pays arabes, une révolution est écrasée dans l'indifférence générale. A Bahreïn, après trois semaines de manifestations contre la corruption et pour « plus de démocratie », le pouvoir, épaulé par une force armée financée par les Etats du Golfe, lâche les blindés, les hélicos. Les opposants sont raflés, torturés, condamnés lors de parodies de procès. La traque et la délation sont érigées en mode de gouvernement. Précieuse, tant les images venues de Bahreïn et de son soulèvement populaire sont rares, l'enquête se fait aussi pertinente quand elle pointe l'extrême relativité des grands principes défendus par les pays occidentaux : valable en Tunisie et en Libye, la lutte pour la démocratie n'a trouvé que peu d'échos à une encablure des champs de pétrole d'Arabie saoudite.
Ce documentaire a été réalisé par May Ying Welsh et Hassan Mahfood (52 mn), journalistes d'Al Jazeera English, seule télévision présente sur place. Le film a irrité les autorités bahreïnies qui ont dit que Al-Jazeera fait "de la désinformation et incite à la sédition à Bahreïn". Malgré, le film et ses réalisateurs ont ramassé plusieurs prix dont le prix du documentaire de l’année de la Foreign Press Association (2011), le prix George Polk (2011), le prix de la Fondation Scripps-Howard, et le prix Robert F. Kennedy du journalisme (2012).
البحرين: صراخ في الظلام
Une révolution abandonné par les Arabes, ignoré par l'Occident et oublié par le monde !
Février 2011. Tandis que moult politiciens et opinions publiques internationales saluent la soif émancipatrice qui saisit les pays arabes, une révolution est écrasée dans l'indifférence générale. A Bahreïn, après trois semaines de manifestations contre la corruption et pour « plus de démocratie », le pouvoir, épaulé par une force armée financée par les Etats du Golfe, lâche les blindés, les hélicos. Les opposants sont raflés, torturés, condamnés lors de parodies de procès. La traque et la délation sont érigées en mode de gouvernement. Précieuse, tant les images venues de Bahreïn et de son soulèvement populaire sont rares, l'enquête se fait aussi pertinente quand elle pointe l'extrême relativité des grands principes défendus par les pays occidentaux : valable en Tunisie et en Libye, la lutte pour la démocratie n'a trouvé que peu d'échos à une encablure des champs de pétrole d'Arabie saoudite.
Ce documentaire a été réalisé par May Ying Welsh et Hassan Mahfood (52 mn), journalistes d'Al Jazeera English, seule télévision présente sur place. Le film a irrité les autorités bahreïnies qui ont dit que Al-Jazeera fait "de la désinformation et incite à la sédition à Bahreïn". Malgré, le film et ses réalisateurs ont ramassé plusieurs prix dont le prix du documentaire de l’année de la Foreign Press Association (2011), le prix George Polk (2011), le prix de la Fondation Scripps-Howard, et le prix Robert F. Kennedy du journalisme (2012).
Category
🗞
News