C'est une vache charolaise de 1 050kg qui représentera la Loire, lors du prochain concours du Salon International de l'Agriculture de Paris, dimanche. Elle a déjà gagné plusieurs titres dans la Région.
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00:00 Ce sont 1050 kilos d'amour qui s'apprêtent à quitter la triplette charolaise de Noailly
00:08 pour le salon de l'agriculture.
00:10 Royale, 4 ans, va concourir sur le concours de la plus belle charolaise à Paris dimanche
00:16 et si elle a déjà remporté le premier prix à Moulins cette année, elle s'aligne sur
00:21 l'équivalent de Miss France chez les bovins.
00:23 On la prépare, on la brosse pour la mettre, qu'elle ait le poil super jolie pour le concours.
00:30 Elle est habituée, vous voyez, elle ne bouge pas d'une oreille.
00:34 Hein Miss Royale ?
00:35 Et pour arriver à ces dimensions impressionnantes, Royale mange en moyenne 7 kilos de ration
00:41 en plus de ses congénères à chaque repas car comme pour un concours de Miss, certains
00:46 critères physiques sont indispensables pour retenir l'attention du jury à Paris.
00:51 Royale a beaucoup de qualité, que ce soit dans sa finesse de cuir, qualité maternelle,
00:58 on peut apprécier sa jolie mamelle.
00:59 C'est la quantité, c'est les teutons bien positionnés pour que le veau puisse teuter
01:03 facilement à la naissance.
01:04 Voilà, et puis on peut voir que la mamelle est importante.
01:09 C'est le premier gain niveau économique pour amener son veau.
01:13 Plus la vache a du lait, moins Victoria va manger de concentré.
01:19 Victoria, c'est le petit veau que Royale a mis au monde il y a un mois et qui semble
01:24 prendre le même chemin que sa mère.
01:26 Voilà, elle est déjà bien dessinée dans sa viande, dans sa taille.
01:30 Elle a déjà beaucoup de points forts.
01:32 Bien sûr pour Paris, c'est une obligation, il faut que la vache et son petit veau, qu'elle
01:37 soit suitée pour faire voir que la charolaise, elle fait des veaux, elle est là pour produire.
01:41 La petite, c'est sa première.
01:42 Voilà, c'est un veau un petit peu fofolle sur le ring.
01:47 Ça va peut-être être une partie de plaisir.
01:49 Un petit kit.
01:51 Et cet amour pour les concours se vérifie dès l'entrée de l'exploitation.
01:55 Installée depuis 2005, Jean-Louis Margoton est un habitué des prix.
02:00 Une passion qui lui permet de présenter une douzaine de bêtes sur les 250 qui peuplent
02:05 son exploitation.
02:06 Ce mur, c'est… On met les plaques de concours, les résultats.
02:10 On a un petit projet de faire une vache en grandeur nature.
02:13 Et c'est pour ça qu'on les stocke.
02:15 Il faut dresser les animaux, il faut déjà regarder les animaux qu'on peut soigner
02:19 pour les concours.
02:20 Il faut les soigner, il faut les dresser.
02:22 L'organisation sur les concours aussi.
02:24 Et puis il ne faut pas oublier, il y a le cheptel à côté, il y a tout le reste.
02:28 C'est une organisation.
02:30 Et forcément, aller à Paris et gagner ce concours serait un coup de projecteur supplémentaire
02:35 pour son gaek.
02:36 C'est un rêve de gosse.
02:38 On y pense tous en tant que sélectionneur à monter à Paris.
02:42 Et bien après c'est revendre des reproducteurs, des futurs reproducteurs chez d'autres éleveurs
02:46 sélectionneurs qui viendraient chercher la génétique qu'on a chez nous pour intégrer
02:52 dans leur troupeau.
02:53 Le département est présent et nous on est présent pour la première fois.
02:56 C'est le top.
02:57 C'est royal.
02:58 C'est donc ce dimanche que se déroulera le concours de Charolaises.
03:01 Et en cas de victoire, Royal et Victoria auront le privilège de rester jusqu'à la fin
03:06 du salon à Paris.
03:07 [Musique]