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00:00 (Générique)
00:24 Le Premier ministre accélère, suit le dossier de la TAN,
00:27 il multiplie les rencontres et les visites de chantiers, 45 jours.
00:32 Pour tout terminer, on en parle avec le cirque à Kone et on se retrouve.
00:36 -La commission électorale indépendante, de sa déclaration du jeudi 26 octobre dernier,
00:42 a annoncé la reprise des élections dans 10 circonscriptions,
00:45 dans une région, celle du Guémon.
00:47 -Le Conseil d'État a ordonné la reprise des élections
00:52 dans les 6 conscriptions suscitées,
00:55 en plus des communes de Kouibli et Sarala,
01:00 et de la région du Guémon,
01:03 où la commission électorale n'a pu proclamer les résultats
01:07 pour diverses causes ayant entaché la sincérité du scrutin.
01:12 Ainsi, les collèges électoraux sont convoqués,
01:17 le samedi 2 décembre 2023,
01:21 en vue des élections des conseillers régionaux de la région du Guémon
01:27 et des conseillers municipaux des communes de Saint-Pédro,
01:32 Oumé, Tiasalé.
01:34 -Cette visite de chantier effectuée le 26 octobre par le Premier ministre,
01:39 le ministre du Sport et du Cadre des villes,
01:41 sur la voie de sortie d'Abidjan
01:43 et la voie de contournement d'Abidjan, dite Y4,
01:46 a couché d'un ultimatum.
01:48 Il s'agit de 45 jours au maximum pour l'achèvement de ces ouvrages.
01:52 La voie Y4 faisant point de 26 km
01:55 comprend deux tronçons pour un montant de 120 milliards de francs CFA.
01:59 Sur le premier tronçon, les travaux sont suffisamment avancés,
02:03 tandis que les travaux du deuxième tronçon accusent un énorme retard.
02:07 Ce deuxième tronçon, qui part de la route de Benjavide
02:10 jusqu'au stade Alassan Ouattara de Bempe,
02:12 signale cinq points critiques.
02:14 Ces points dits « critiques » seront au cœur des séances de travail incessamment
02:18 entre le ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier
02:21 et les entreprises en charge de ces travaux.
02:23 Le premier ministre n'a pas manqué de rappeler l'intérêt du tronçon Y4.
02:27 Selon le chef du gouvernement,
02:29 ce tronçon est une voie express d'accès au prestigieux stade Alassan Ouattara,
02:34 devant abriter les marches de la prochaine canne qui avance à grands pas.
02:38 Concernant la sortie est d'Abidjan allant du troisième pont de Youpourgon
02:42 à la station de péage d'Agnanman,
02:45 le chef du gouvernement s'est félicité de l'avancée notable de ces travaux.
02:49 Au vu de la pertinence des points critiques,
02:53 portant principalement sur les ouvrages d'art au cœur des séances de travail,
02:58 avec les mètres d'œuvre accusant une lourdeur,
03:01 l'on pourrait se demander si le délai de 45 jours
03:04 pourra être respecté par les entreprises comme imposé par le premier ministre.
03:09 Alors, avec cette question de chèque à prenez que je pose à Félix Bonny,
03:14 est-ce que 45 jours c'est tenable ?
03:17 Le reporter l'a dit tantôt, 45 jours imposés par le premier ministre,
03:21 c'est-à-dire c'est une injonction qui a été donnée aux entreprises
03:26 qui sont sur les partenaires pour pouvoir finir,
03:29 ça veut dire que, est-ce que l'injonction répond techniquement
03:33 aux moyens mis en œuvre pour pouvoir tenir dans ce temps,
03:37 c'est une grosse interrogation.
03:39 Mais on peut déjà se satisfaire que beaucoup de chantiers sont très avancés.
03:44 J'ai suivi par exemple dans ces deux jours au niveau du stade de Bimpe,
03:48 les gens travaillent 24 heures sur 24,
03:50 et je crois qu'à la suite de cette injonction,
03:52 ces entreprises ont d'où mettre les bouchées d'eau
03:55 pour éventuellement pouvoir respecter ce délai.
03:57 Alors le premier ministre, qui est lui-même ingénieur général en travaux publics,
04:01 ne donne pas ce délai aussi par hasard, il s'y connaît,
04:04 il sait que si ce n'est pas tenable en 45 jours,
04:06 il ne va pas nous faire livrer des ouvrages qui seront peut-être mal achevés
04:10 et qui pourraient nous causer éventuellement des soucis.
04:12 S'il a donné ces 45 jours, c'est bien évidemment parce qu'il sait que c'est tenable,
04:16 peut-être même avec un bonus de délai encore.
04:20 En plus, moi je ne doute pas que dans ces 45 jours,
04:24 nous puissions disposer de toutes les infrastructures.
04:27 Le reporter a parlé tantôt des œuvres d'art.
04:30 Moi je pense que si on a déjà les œuvres lourdes
04:33 pour pouvoir éventuellement répondre aux attentes de la CAF, c'est suffisant.
04:39 La Côte d'Ivoire est suffisamment belle, on a beaucoup de choses à offrir
04:42 au plan touristique, au plan distraction et tout.
04:44 Les œuvres d'art, ça sera peut-être pour nos beaux yeux après,
04:47 mais il faut que l'essentiel soit livré pour que nous puissions respecter le délai
04:51 et il y va de notre honneur.
04:53 Alors Férocchili.
04:54 Oui, comme il a dit, c'est un expert en travaux publics, un ingénieur qui a parlé,
04:59 il connaît, vous savez, qu'il construit simplement une maison,
05:03 couler une dalle, faire le béton, il y a un délai à respecter.
05:06 Ça peut faire plusieurs jours et je pense qu'il a intégré ça
05:12 par rapport à ce qui reste à faire en termes de finition.
05:15 En donnant 45 jours, il a dû intégrer ces aspects.
05:18 Ce que nous savons du chantier, parce que le Premier ministre précédent
05:23 et puis le ministre des Tutelles sont régulièrement passés là-dessus,
05:27 sur le chantier, c'était que par rapport éventuellement au plan,
05:32 peut-être du décaissement, au plan, un aspect financier, il y avait un rétard.
05:39 Mais il se trouve que ces entreprises se sont engagées,
05:43 quel que soit tout ce qu'ils pourraient avoir comme difficultés à terminer dans le délai
05:48 et à respecter les cahiers de charges.
05:52 Donc, si c'est essentiellement ces aspects de trésorerie qui ont pu expliquer,
06:00 justifier cet inter-rétard, je pense qu'il n'y a pas de raison
06:04 que le boucher double-or ne soit pas au rendez-vous pour tenir
06:09 le timing qui a été donné par le Premier ministre.
06:12 Il faut espérer qu'il n'y ait pas de gros œuvres,
06:17 qu'il n'y ait pas encore de loups de réalisation à faire sur le chantier
06:24 et que c'est une question de finition, de financement des finitions,
06:29 de sorte, s'il le faut, pour l'entreprise en charge du chantier,
06:34 de travailler 24 heures sur 24, comme Félix a pu l'avoir constaté
06:40 lors d'un dernier déplacement avec des travaux même pendant la nuit.
06:44 Donc, sur cette base-là, il est possible, si les gens travaillent la nuit,
06:48 ça veut donc dire que 45 jours peuvent faire 60 jours,
06:52 si on tient compte des heures de travail.
06:54 Donc, ils vont travailler 45 jours à peu près, à deux ou à une demi,
06:59 et donc, ça devrait être possible de tenir le délai fixé par le Premier ministre,
07:04 qui s'y connaît, on peut le dire.
07:06 - Jean-Selim Bakayoko, on l'a entendu tout à l'heure,
07:09 dès que le Premier ministre a parlé, on travaille, on peut le dire.
07:12 On travaille maintenant 24 heures sur 24.
07:15 Finalement, la section qui avait pris un peu de retard, c'était la deuxième section.
07:20 Il y a aussi le Pougon, le quatrième pont, donc une partie sera ouverte très bientôt.
07:27 Tout ceci, bon, finalement, ça va bien se passer.
07:30 - Le Premier ministre Robert Mbembe a dit sa profession deux fois.
07:36 - Nous avons pris la peine quand même de rentrer en contact avec ceux qui sont les acteurs terrains,
07:42 aussi bien au niveau des ouvriers qu'au niveau de ceux qui coordonnent ces projets publics.
07:49 En tout cas, ils nous ont assuré que le Premier ministre a parlé en connaissance de cause
07:55 et que les 45 jours qu'il avait donnés aux opérateurs, en tout cas aux entreprises, étaient tenables.
08:01 - Alors moi, ce qui me gêne un tout petit peu, c'est ces manœuvres dilatoires
08:08 qui sont généralement utilisées par les entreprises sur le terrain,
08:11 parce que ces entreprises profitent de ces situations pour faire du chantage au gouvernement.
08:17 Vous savez, tout dépend des cahiers de charges.
08:20 Et je crois savoir que dans la plupart du temps, il y avait des entreprises
08:23 qui avaient été engagées à faire des préfinancements au niveau des travaux.
08:27 Pas un préfinancement total, mais partiel.
08:31 Il se trouve qu'en cours de route, ces entreprises tournent au CASAC
08:35 et demandent au gouvernement de mettre la main à la poche, parfois,
08:39 sur des ressources qui n'ont pas été budgétisées ou bien sorties en ligne de crédit.
08:44 Donc, je pense que le Premier ministre a tapé du poing sur la table et il a les moyens de le faire.
08:49 Il a les moyens de rétorsion qui vont obliger ces entreprises-là à aller plus vite.
08:54 Il s'agit de taper dans le porte-monnaie de ces entreprises,
08:57 parce que nous, on dit ça, ça peut paraître facile à dire,
09:01 mais je pense que ça fait partie des clauses, des dénonciations du contrat.
09:06 C'est vrai que dans ce travail, il y a des aspects diplomatiques qui interviennent,
09:11 mais je crois savoir que le gouvernement, aujourd'hui, a les moyens et est dans la meilleure disposition
09:16 pour contraindre ces entreprises-là à aller vite, et très vite,
09:19 parce que la Coupe d'Afrique, qui est l'orbite, pointe déjà à l'horizon.
09:26 Et Félix l'a dit, les travaux se font aujourd'hui quasiment de jour comme de nuit.
09:31 Ça nous laisse croire que les délais seront tenus. En tout cas, il faut que les délais soient tenus.
09:38 - Dr Mamba ?
09:40 - Moi, je suis quand même pessimiste, parce que j'ai oublié d'écouter le reportage du journaliste Yaka Kouré.
09:47 Le point qui se pose, c'est que 45 jours, il a parlé de cinq points critiques.
09:53 Je ne suis pas ingénieur, je n'ai pas l'assistance infime dans ce domaine-là,
09:57 mais je crois que ça me reste dubitatif sur tous les plans.
10:01 Je me dis que ce qui serait possible, ça c'est le néophyte qui parle, c'est qu'on aille à l'essentiel.
10:08 C'est-à-dire qu'il y a des choses qui sont des sortes de variants qui doivent permettre vraiment d'organiser la Coupe d'Afrique.
10:13 Sinon, le reste, ça va se faire après, comme Félix l'a dit.
10:16 Je ne pense pas que vraiment, dans ce laps de temps-là, tous les travaux que nous avons faits, le tour Abidjan...
10:21 - Vous pensez à quoi ?
10:23 - Moi, je pense essentiellement aux voies d'accès. Ça, au bout, on le voit.
10:27 C'est ce que nous prenons, c'est qu'il y a des ambassadeurs dans le tour Abidjan,
10:30 et on avait l'espoir depuis deux ans, six mois avant la Coupe d'Afrique,
10:35 qu'on aurait déjà fait tout ça. Ce qui n'est pas fait.
10:38 Donc nous, c'est vraiment au concret, au content que nous voyons les choses.
10:42 Et en tant que citoyen lambda, je ne pense vraiment pas que les choses puissent aller encore plus vite que ça.
10:48 Par contre, ce qui me réjouit, c'est que pour la Coupe d'Afrique, il y a des éléments essentiels,
10:54 il y a des travaux essentiels qui doivent être en tout cas faits,
10:57 pour qu'on arrive à organiser comme il se doit vraiment cette Coupe d'Afrique.
11:01 Surtout à Abidjan, sinon à l'intérieur du pays.
11:03 Je crois que, logiquement, il n'y a peut-être pas grand problème à Boakye, à Yamsoukour, à Saint-Pédro et à Kourougo.
11:09 Mais à Abidjan, il y a un problème.
11:12 Le problème aussi, c'est qu'on a un point de miraille dans notre imaginaire collectif historique récent.
11:17 On a Ebimpe. Donc Ebimpe paraît être le point d'orgue par excellence.
11:22 Si jamais tout se rejoint à ce niveau-là, ça va.
11:25 Pour Ebimpe, j'en parle parce que ceux qui sont allés pour le match Côte d'Ivoire-Mali,
11:30 n'ont pas parlé seulement du stade, ils ont parlé des voies d'accès.
11:33 Comment faire pour y accéder et comment faire pour en sortir.
11:36 C'est ça vraiment qui est le point de modèle.
11:38 C'est pour ça justement qu'il y a Y4.
11:41 À ce niveau-là, je crois qu'il n'y a pas de soucis.
11:43 Il y a une fluidité, la voie est débitumée pratiquement.
11:47 Boni, je voudrais dire que ce que nous voudrions, c'est qu'on puisse le voir en grandeur nature,
11:52 comme pendant le match Côte d'Ivoire-Mali.
11:54 Là, en grandeur nature, on a vu qu'il y avait des problèmes.
11:57 Si cette fois-ci, Dieu merci, il n'y en a pas, tant mieux.
12:00 Mais en gros, 45 jours pour moi, c'est quand même difficile.
12:03 Je peux vous rassurer parce que j'ai pratiqué cette voie.
12:05 Aujourd'hui même, j'avoue qu'il n'y a pas d'endroit où on s'arrête, il n'y a pas de ralentissement.
12:10 Mais il y a quand même quelques niveaux de finition.
12:14 Je crois qu'à ce niveau-là, si c'était que ça, je pourrais dire qu'on pourrait tenir le délai.
12:19 Par contre, Boaké, je crois qu'il y a des travaux qui doivent se faire,
12:22 notamment dans le centre du Boaké où les voiries doivent être refaites.
12:26 Parce que c'est l'espace, je dirais, le cœur même de la vie du Boaké.
12:30 Parce que le stade est vraiment une voie principale.
12:32 Une voie principale, et ces travaux ont été lancés.
12:35 Mais ce n'est pas des travaux lourds également.
12:37 Je crois que c'est juste pour, j'allais dire, renforcer le milieu, les voies d'accès.
12:41 Et ça aussi, ça peut se faire.
12:43 Moi, je suis dans la voie du vice.
12:44 Au niveau des Bimpes, il y a eu quand même des évolutions.
12:46 Il y a eu une avancée.
12:48 Et les deux derniers matchs amicaux de la Côte d'Ivoire ont failli se jouer là-bas.
12:55 Mais il y avait deux options.
12:57 Il fallait aussi tester le stade au Faux-Boigny en grandeur nature,
13:01 en termes de match officiel, après la finition.
13:05 Et puis, c'est un jour ou 48 heures avant ces deux matchs-là
13:13 que les routes Bimpes étaient terminées et étaient libres, accessibles à la circulation.
13:22 Donc la FIF n'a pas voulu prendre de risques immédiatement.
13:26 Et ça fera bientôt un mois, à la date du prochain match des éléphants, le 17, je crois.
13:33 Donc ça fera bientôt un mois que les travaux sont plus ou moins terminés à ce niveau,
13:38 avec le délai que le Premier ministre vient de donner.
13:41 Donc vous verrez, dans une dizaine de jours, il y a un match qui est prévu là-bas.
13:46 Ce serait une opportunité de faire un test aussi bien pour l'accès au stade par rapport aux routes
13:51 que pour la pelouse, même si ce jour-là, il ne pleut pas.
13:54 Mais il nous semble qu'il y a eu des tests sous la pluie pour s'assurer que les choses se sont améliorées.
14:01 Donc il faut espérer que les choses se passent bien à cette date qui nous donnera encore 30 jours.
14:09 C'est le 9 novembre.
14:10 Le 9 novembre, qui nous donnera encore 30 jours environ avant la fin du délai donné par le Premier ministre.
14:17 Monsignor.
14:18 Moi, je pense que le professeur a peut-être des raisons de douter.
14:24 Mais je pense que depuis les incidents de Bimpe, les choses ont favorablement évolué
14:30 en faveur de l'organisation tranquille de la Coupe d'Afrique des Nations.
14:37 Peut-être dans le commentaire de Siaka Kone, il n'a pas de point critique.
14:42 J'imagine que c'est le mot critique qui puisse l'effrayer.
14:46 Mais le point critique, c'est un thème des travaux publics qui ne veut pas dire que c'est une situation de non-retour,
14:52 comme on peut le penser dans le domaine médical.
14:55 Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire, en tout cas, est à plus de 95 %, je n'ai même pas dit à 100 %.
15:03 C'est parce que la Côte d'Ivoire s'est mis une pression.
15:06 C'est une organisation élitiste de la Coupe d'Afrique que nous avons juré à nos visiteurs.
15:13 Donc la Côte d'Ivoire veut se donner le maximum possible,
15:17 parce que ça doit être la plus belle Coupe d'Afrique du continent, que le continent n'a jamais organisée.
15:21 Voilà l'engagement que nous avons pris.
15:23 Sinon, ce qui se passe aujourd'hui, il y a beaucoup de pays qui n'ont même pas fait 75 % de ce que la Côte d'Ivoire a fait aujourd'hui.
15:30 Mais la compétition s'est déroulée.
15:32 C'est vrai qu'on ne peut pas se complaire dans cette manière de voir,
15:36 mais il y a des raisons d'être fier d'être ivoirien.
15:39 En tout cas, nous serons fiers davantage le 13 janvier prochain.
15:44 Je vais répondre. Même la dernière Cannes au Cameroun, les premiers matchs, vous vous souvenez ?
15:49 On a pratiquement joué dans des champs de patates.
15:53 Ça dit qu'au fur et à mesure, ça a été rattrapé.
15:56 Mais là, il n'y a pas de problème sur les stades.
15:58 Il y avait des problèmes mineurs d'électricité qui avaient été relevés par la Carte.
16:01 Ce sont des problèmes à Boaké et Yamsoukro.
16:04 Les autres stades n'avaient pas de soucis.
16:06 Et les voies d'accès, comme je l'ai dit, je les ai pratiquées aujourd'hui même.
16:10 En allant et en retour, ça dit le week-end, je me suis rendu compte que la voie d'accès des BIMP,
16:16 il n'y a qu'une petite partie où il y a du bitume à mettre.
16:19 Je ne crois pas qu'on puisse mettre 45 jours pour mettre du bitume.
16:22 C'est des choses qui peuvent se faire en une semaine.
16:24 Et puis il y a l'AGBACA là-bas.
16:26 N'oublions pas que malgré même l'AGBACA, on s'y est pu sans s'arrêter.
16:30 Ça dit que les problèmes sont en train de se résoudre.
16:33 Je suis persuadé que Beugre Mambé, ingénieur de son État, ne donne pas un délai dans le hasard.
16:38 Il donne un délai en ayant constaté, vous allez dire, la réalité sur le terrain.
16:44 Je suis vraiment optimiste, professeur. Je suis optimiste.
16:47 Beugre Mambé lui-même sait pourquoi il a été nommé.
16:51 Beugre Mambé lui-même sait pourquoi il a été nommé.
16:54 C'est vrai, ça fait partie de la routine républicaine qu'on nomme un nouveau Premier ministre.
16:58 Mais au regard du contexte, on sait bien que le chef de l'État a voulu que les travaux aillent plus vite.
17:04 Parce que lui, Beugre Mambé, il a la réputation d'aller plus vite.
17:07 Notamment au niveau des Jeux de Francophonie où les choses se sont passées en tout cas de façon optimale.
17:12 En deux mois, il avait déjà fait le job.
17:14 Même s'il avait neuf mois, mais il est allé vite.
17:17 Il est allé très très vite. Donc je pense qu'il sait.
17:20 Et en rattachant le ministère des Sports à son propre département,
17:23 en rajoutant son gros portefeuille qui est le Premier ministre,
17:27 je pense qu'il s'est mis davantage de pression.
17:30 Et Beugre Mambé, nous le connaissons, il relevera le défi.
17:34 - Dr Bamba ? - Oui, on verra.
17:36 C'est-à-dire que, comme je vous le disais, nous on attend de voir,
17:40 de juger en tout cas les propos du Premier ministre Suppiès.
17:44 Tantôt Bakayoko parlait des entreprises qui faisaient du chantage.
17:48 Ce n'est pas moi qui l'ai dit.
17:49 Donc il y a autant d'éléments en tout cas dans l'état actuel des choses qui m'amènent à être pessimiste.
17:54 Je sais, j'ai conscience qu'un pays comme la Côte d'Ivoire
17:58 ne peut prétendre organiser une Coupe d'Afrique sans vraiment prendre les précautions.
18:02 Au stade où nous sommes, beaucoup de choses ont été faites. Je suis d'accord.
18:05 Mais je ne suis pas aussi d'accord avec les comparaisons parce que là,
18:08 nous, au-delà de la comparaison avec le Cameroun, on avait promis de faire mieux que le Cameroun.
18:13 - Voilà, donc moi... - Mais nous y sommes.
18:15 - Mais nous y sommes. - Lorsqu'on va commencer véritablement les compétitions,
18:19 il ne faudra pas que ce soit comme au Cameroun au départ.
18:21 C'était un vrai scandale.
18:23 J'espère que mon pays ne va pas arriver à ça.
18:26 Pour l'heure, heureusement, on a nettoyé les écuries de vias.
18:31 On est arrivé avec un nouveau Premier ministre,
18:33 avec en tout cas une feuille de rue très cruelle par rapport à la Coupe d'Afrique.
18:36 J'ai conscience que ça va aller vite.
18:39 Mais pour l'heure, je vais juger sur pièces.
18:41 Voilà en tout cas ce que j'ai dit.
18:42 C'est la première fois qu'on va juger sur six stades.
18:44 Donc pratiquement six stades neufs.
18:46 - Oui. - Et puis avec 24 équipes.
18:48 - Pour parler de ces stades, en dehors de Bimpe, à tester peut-être à nouveau,
18:53 ça se passe bien ailleurs.
18:55 - Oui, ça se passe bien ailleurs.
18:56 On a une compétition qui démarre aujourd'hui.
18:59 À Corogo et San Pedro.
19:01 Le stade qui n'avait pas encore été testé, c'était Corogo.
19:04 Donc c'est l'occasion de le tester.
19:08 San Pedro ça va, et Amsocro ça va.
19:10 Boaké ça va aussi.
19:12 - On a testé Boaké. - Voilà.
19:14 Donc le stade où il faut boigner ça va.
19:16 Bimpe a retesté.
19:18 Donc je pense que ça va.
19:20 Et puis il n'y a pas que les stades et les routes.
19:22 Il y avait aussi les infrastructures sanitaires et médicales.
19:26 Les hôpitaux ont été mis à jour.
19:28 Il y a le ministre de la Santé qui vient de faire le tour du pays.
19:31 Les hôpitaux sont aujourd'hui à jour.
19:33 Corogo, Boaké, San Pedro, Yamsokro ça va.
19:38 Abidjan je pense qu'on a un bon plateau.
19:41 Et à côté de cela il y a les aéroports qui sont suivis.
19:45 Qui sont en train d'être mis à jour.
19:48 Donc je pense que tout est au nom en principe.
19:51 Pour que la compétition se passe bien.
19:54 C'est vrai qu'il y a les routes.
19:56 45 jours pour finir du côté de Bimpe.
19:59 Mais je ne crois pas que l'ensemble de la Y4,
20:02 de la voie de contournement d'Abidjan,
20:04 les 26 km dans tous les points,
20:06 pourra être terminée.
20:08 Il y a des endroits même qui sont terminés.
20:11 Mais il y a deux, le début et la fin.
20:14 Bimpe peut être terminé.
20:17 Mais l'autre côté au niveau de Saint-Viateur,
20:20 ça avance aussi très vite.
20:22 Il y a beaucoup d'aménagements de circulation qui se font.
20:25 Je ne sais pas jusqu'à quand ils pourront terminer.
20:28 Je ne sais pas si les 45 jours les concernent.
20:31 Il y a des choses qui se déroulent.
20:33 Je vous disais, il y a l'essentiel qu'on fera pour la Coupe d'Afrique.
20:38 Mais l'ensemble des éléments ne peuvent pas finir.
20:41 On n'a pas lancé les grands travaux de la Côte d'Ivoire
20:44 rien que pour la Coupe d'Afrique.
20:46 Après la Coupe d'Afrique, il y a la Côte d'Ivoire.
20:48 Donc il va de soit que, beaucoup de choses se feront pour entrer dans l'endroit.
20:51 - Oui, mais ça a toujours été ainsi.
20:53 Vous avez vu que quand la Côte d'Ivoire voulait,
20:56 en tout cas au tout début des indépendances,
20:59 les villes ont été développées de façon progressive.
21:02 Il ne faut pas croire que toutes ces infrastructures
21:05 qui sont réalisées, le sont uniquement pour la Coupe d'Afrique.
21:08 C'est un élément catalyseur pour un développement global.
21:11 Donc il n'y a pas de raison de ne pas espérer.
21:15 Je dois vous dire qu'aujourd'hui, même au niveau de l'électricité,
21:18 la production est assez optimale.
21:21 C'est vrai qu'il peut y avoir des avaries
21:23 sur les modes de transport ou de distribution.
21:26 Mais en termes de puissance installée, de production d'énergie,
21:30 des efforts ont été faits par le gouvernement.
21:33 Au niveau de l'économie numérique aussi,
21:36 parce qu'il s'agit généralement de transmission,
21:39 de problèmes numériques.
21:42 Oui, pendant un mois, tout a été fait.
21:45 Un mois sur tous les plans, tout a été fait.
21:48 Les cabinets d'électricité, l'eau, tout.
21:51 On parlait tout à l'heure de Saint-Viateur, je crois.
21:54 Saint-Viateur, par exemple, c'est éventuellement pour ceux
21:57 qui vont aller se faire loger dans des hôtels,
22:00 parce que là, le plus important, c'est d'être focus
22:03 sur les lieux où la compétition va se dérouler.
22:05 C'est vrai que les deux stades d'habitance...
22:08 - Non, mais ce sont des voies d'accès.
22:11 - Ce sont des voies d'accès, effectivement, oui,
22:14 de contournement, mais je pense que ce sont des choses
22:17 qui peuvent se régler aussi avec les forces de sécurité
22:20 qui peuvent aider à faire des déviations.
22:23 En matière d'hôtellerie, par exemple,
22:26 le ministre de l'Hôtellerie a également fait le point.
22:29 Je crois que la COCANE a même prévu 24 villages CANES
22:32 et je pense que vraiment, les gens mettent les petits plans
22:35 dans les grands pour vraiment réussir cette CANE
22:38 et surtout cette pression, parce que n'oublions pas
22:41 que cette pression aussi a des origines.
22:44 En juin dernier, on avait dit qu'en mai, le 24 mai,
22:47 au Conseil des ministres, il avait été dit que tout serait prêt
22:50 en juin, ça n'a pas été prêt. Le 25 juillet, on a dit
22:53 qu'on finissait en août. Je crois que tout ceci aura contribué
22:56 à emporter les ministres, les premiers ministres
22:59 et les conseillers de l'hôtellerie.
23:02 Donc évidemment, il n'y a pas de raison de retomber
23:05 dans ce laxisme. Il y a la pression et on doit réussir
23:08 cette CANE dans les deux mois qui viennent
23:11 et je suis persuadé que nous allons relever ce défi.
23:14 D'accord. On juge moins combien on compte les jours?
23:17 Les 45 jours ont été donnés il y a une semaine.
23:20 D'accord. On va donc suivre.
23:23 Non, non, par rapport aux 45 jours.
23:26 La situation à regarder, c'est en Guinée. Une évasion manquée.
23:29 Le Jalis Kamara et certains de ses co-détenus. Hier, des hommes
23:32 armés ont ouvert les cellules, mais ils ont été rattrapés
23:35 et ramenés en prison. Sur cet événement, voici
23:38 un retour avec Siak Lakoni.
23:41 Tentative d'évasion ou kidnapping. La maison d'arrêt
23:44 de la prison de Kaloum a fait l'objet de tirs à l'âme lourde
23:47 ce samedi tôt le matin.
23:50 Des prisonniers de l'affaire relative au massacre du 28 septembre
23:53 2009 ont été libérés. Il s'agit de l'ex-capitaine
23:56 Moussa Nadis Kamara, président de la transition
23:59 au moment des faits, le colonel Claude Pivy, son ministre
24:02 chargé de la sécurité présidentielle, Moussa Tchiboro
24:05 Kamara, ancien ministre de la lutte contre la drogue et le
24:08 commandant Blaise Goumou. D'autres détenus auraient profité
24:11 de la situation pour s'évader. Selon les dernières
24:14 nouvelles, seul le capitaine Claude Pivy serait
24:17 introuvable. Les trois autres auraient regagné leurs
24:20 cellules dans les heures qui ont suivi la mutinérie.
24:23 Kidnapping ou tentative d'évasion, pour l'instant,
24:26 les populations sont dans la peur étant donné que
24:29 l'événement de ce samedi 4 novembre n'a pas encore livré
24:32 tous ses secrets.
24:34 Tentative d'évasion selon Konakry, tentative d'enlèvement
24:38 selon l'avocat de Moussa Nadis Kamara. Qu'est-ce qui s'est passé
24:41 à Konakry, Félix?
24:43 Gros point d'interrogation parce que, pour qui connaît Kaloum
24:46 au siège de la nouvelle présidence où le président
24:49 réel du Bloc se retrouve, c'est une commune qui est
24:52 véritablement verrouillée. Alors, est-ce que quelqu'un peut
24:55 prendre le risque en étant à la prison de Kaloum, qui est la nouvelle
24:58 prison également, c'est pas l'ancienne prison, est-ce que
25:01 quelqu'un peut prendre le risque là-bas de tenter une évasion
25:04 sous une transition militaire où tout est vraiment verrouillé?
25:07 C'était un gros point d'interrogation. Voilà que le débat
25:10 aujourd'hui se mène. Les dirigeants au pouvoir estiment
25:13 avoir attrapé des évadés, des évadés qui estiment être
25:16 venus d'eux-mêmes à la prison. Moi, je crois pas que
25:19 ces évadés-là aient des raisons de prendre ce risque.
25:22 C'est Moussa Tchéboro qui dit être revenu, mais Pivi est encore...
25:25 Pivi est encore à cavale. Dadi Kamara, son avocat,
25:28 a dit qu'il est revenu, ça veut dire qu'il n'a pas été
25:31 attrapé. Ça veut dire que, ce que je veux dire,
25:34 c'est vraiment un gros risque que
25:37 ces prisonniers apprendraient de s'évader parce que
25:40 même si tu arrives à t'évader de la prison,
25:43 il faut sortir de Kalloum, il faut sortir de Konakry,
25:46 il faut arriver à sortir du pays. C'est suffisamment
25:49 risqué. Et je me pose réellement la question
25:52 de savoir qu'est-ce qui a bien pu passer.
25:55 Comment ces éléments armés ont pu avoir accès
25:58 à la prison de Kalloum pour pouvoir aller
26:01 faire tout ce qui a été fait. Vraiment...
26:04 - Vous pensez à quoi, finalement? - Je pense à un complot
26:07 qui est derrière ce complot, qui a fait ce complot,
26:10 qui gagne à ce complot.
26:13 Je crois que les jours à venir nous réservent des surprises
26:16 par rapport à ce sujet. - A la fin, Wagueline.
26:19 - Oui, on se pose des questions. La seule chose qui
26:22 permet de ne pas affirmer totalement
26:25 que c'est une mise en scène, c'est le fait
26:28 que Pivi n'est pas encore joignable. Il n'a pas
26:31 encore été retrouvé. Mais en même temps, ce qui
26:34 suscite de nouvelles interrogations, c'est qu'est-ce
26:37 qui est advenu du commando qui a attaqué la prison?
26:40 On dit il y a eu des tirs, il y a eu des armes d'eau, des gens se sont rendus,
26:43 ils ont été retrouvés, mais l'armée n'a pas fait
26:46 état de combat hors de la prison. Comment ces gens
26:49 ont été pris? Est-ce que lorsque le commando est venu en prison
26:52 pour les sorties, ils ont été lâchés, livrés?
26:55 Et puis c'est Pivi seule qui est partie avec
26:58 ses forces et qui serait gardée par eux quelque part?
27:01 Par ces forces-là, par elles quelque part?
27:04 On ne peut que poser des questions et puis spéculer
27:07 pour l'instant en notant que l'un
27:10 s'est rendu lui-même. L'avocat de Dadis
27:13 dit que c'est un enlèvement, un kidnapping et que c'est pas
27:16 une évasion. Mais il est important
27:19 de connaître le sort de Pivi
27:22 pour mieux commenter la situation d'une part
27:25 et d'autre part, de savoir ce commando, où il se
27:28 trouve, est-ce qu'il a été neutralisé par les
27:31 forces armées ou bien il est toujours en liberté
27:34 capable d'agir et de frapper à nouveau
27:37 quelque part dans cette Guinée, comme il le
27:40 dit, sous transition militaire qui est supposée
27:43 avoir les moyens d'assurer la sécurité
27:46 des populations de Guinée. Et surtout à Konakry.
27:49 Lorsqu'il est... Alors, moi
27:52 quand j'ai entendu parler de l'évasion,
27:55 je mets sans honte "d'y aimer",
27:58 je me suis posé beaucoup, un certain nombre de questions.
28:01 S'évader aujourd'hui pour quoi ?
28:04 C'est la principale question que moi je me pose.
28:07 Est-ce venir, sortir de prison,
28:10 venir prendre le pouvoir de Konakry ?
28:13 Moi je suis très perplexe dessus.
28:16 S'il y avait une tentative de coup d'État
28:19 qui était déjà diligentée depuis
28:22 des camps militaires, en tout cas
28:25 jugée par des gens qui étaient déjà dans des camps militaires, on peut imaginer
28:28 qu'ils cherchent un leader. Ils cherchent un leader
28:31 probablement la personne
28:34 de Dadis Kamara ou de
28:37 Claude Pivy ou même de Blaise Goumou.
28:40 Mais ce n'est pas... Je ne pense pas que cette thèse
28:43 soit tenable en l'État. Donc je suis
28:46 très dubitatif sur la nature
28:49 des accusations formulées par le régime de Konakry.
28:52 Maintenant, quel peut être le gain
28:55 pour le régime de Konakry ? Vous savez bien
28:58 que ce régime militaire a donné un temps
29:01 pour pouvoir passer la main à un régime civil.
29:04 Ce temps est en train de courir
29:07 à grands pas. On peut imaginer
29:10 que c'est du... - Ça fait plus de deux ans. - Plus de deux ans. On peut imaginer
29:13 qu'on fait du dilatoire pour pouvoir orienter
29:16 les regards ailleurs et puis continuer
29:19 à se pérenniser. Parce qu'aujourd'hui, le débat
29:22 va se cristalliser autour de la capacité
29:25 ou bien de la nécessité de sécuriser
29:28 les Guinéens. Donc les questions politiques
29:31 vont être mises sous le boisseau. Donc je pense
29:34 que celui qui a intérêt aujourd'hui à cette évasion
29:37 c'est moins Dadis Kamara,
29:40 Claude Pivy ou Blaise Goumou que le
29:43 colonel Mamadi Doumia. Parce que jusque là,
29:46 à la fin de la dix, aucun membre
29:49 du commando n'a été arrêté.
29:52 - Certains sites comme...
29:55 - Moi je constate que les quatre
29:58 personnes qui sont impliquées
30:01 dans cette tentative d'évasion
30:04 défendent la même ligne au procès.
30:07 Je ne vais pas rentrer dans des questions communautaires mais ils viennent
30:10 tous de la Guinée forestière. Tous.
30:13 Blaise Goumou a été commandant
30:16 de Caléa. Caléa qui est diton,
30:19 en tout cas de la part des
30:22 autres accusés qui a mené l'opération du stade.
30:25 Donc je pense qu'il y a quelque chose qui n'est pas
30:28 tout à fait clair. Moi je ne parlerai pas de complot. Mais il y a quelque chose
30:31 qui n'est pas tout à fait clair parce qu'en définitive je constate
30:34 que le crime profite au régime
30:37 de Caloum. - Donc docteur Bamba, quel est votre avis ?
30:40 - Bon, un avis qu'on pourrait
30:43 donner vraiment de façon tranchée, ce serait difficile.
30:46 Comme l'a dit Bouni, peut-être que dans les heures qui viennent
30:49 on aura d'autres informations. Pour le moment je considère
30:52 en tout cas ce qui s'est passé en Guinée, il y a comme une véritable
30:55 diversion. Il y a un ébroglio, un flou artistique
30:58 qui participe plutôt à faire,
31:01 à voir en tout cas ce que Mbamadou Doumbia
31:04 est en train de prolonger son
31:07 mandat, un mandat illégitime d'ailleurs.
31:10 Et je crois que comme nous sommes dans un régime
31:13 militaire, tout est possible. Tout est possible pour pouvoir
31:16 dire encore qu'il y a des problèmes en Guinée d'une façon ou d'une autre.
31:19 En tout cas, si c'était vrai que c'était
31:22 une évasion, à mon avis, on n'aurait pas mis
31:25 la main sur Dadis Kamara. Il est aussi militaire
31:28 et donc ils sont tous entre eux. Donc ce sont quand même
31:31 des sachants, donc ils savent comment s'évader. Ils ne peuvent pas
31:34 s'évader et puis revenir en arrière. Parce que ce que ça
31:37 leur donne comme impression, c'est que lui, Dadis Kamara
31:40 et tous ceux qui ont été pris sont fautifs dans
31:43 les événements du 28 septembre 2009 à
31:46 Montpellier de Conakry. - La répréhension sur le procès? - Voilà.
31:49 Donc ce procès-là, évidemment, tout le monde vient de se défendre.
31:52 A partir de ce moment-là, s'il partait vraiment,
31:55 là, sa culpabilité
31:58 était démontrée, il n'y avait plus rien à dire. Le fait
32:01 qu'il se rende, qu'il revienne et par rapport
32:04 à tous les arguments que tu as avancés, pour moi en tout cas,
32:07 ça fait un flop quoi, sincèrement.
32:10 - Ce qui est curieux, c'est qu'aucune caserne
32:13 ne s'est ralliée. Alors qu'on
32:16 pourrait imaginer que Dadis Kamara
32:19 a des hommes dans la caserne ou ses
32:22 co-accusés ont des hommes dans la caserne qui sont prêts
32:25 à faire le coup de feu pour remettre Maddou Doumbia
32:28 hors d'état, en tout cas hors du pouvoir.
32:31 Alors aujourd'hui, personne, alors sur quoi ces évadés
32:34 présumés auraient pu compter pour pouvoir garantir
32:37 leur évasion? Où est-ce qu'ils peuvent aller? En Côte d'Ivoire?
32:40 Au Burkina? Au Mali? Au Libéria? Je ne pense pas
32:43 qu'aujourd'hui, le monde tel qu'il fonctionne aujourd'hui, quelqu'un
32:46 puisse se vaufiler comme un rat dans un buisson.
32:49 Ça, je ne crois pas à cette thèse. - Moi, je crois que sous
32:52 réserve de retrouver Pivi et sous réserve
32:55 des nouvelles du commando, il est aussi possible
32:58 de voir une autre
33:01 thèse à côté de la diversion
33:04 d'un coup de Poutis.
33:07 Ça peut être aussi un signe
33:10 d'une faiblesse et du fait qu'il y a
33:13 toujours un noyau mort qui existe,
33:16 qui a voulu tester la capacité des réactions des forces,
33:19 qui a attaqué la prison, qui a pu les sortir
33:22 et éventuellement qui essaie de voir
33:25 quel est le dispositif de maillage du territoire
33:28 qui existe et qui peut avoir une
33:31 seconde phase d'action dans les jours
33:34 à venir. Il ne faut pas exclure cela. Ils ont regardé
33:37 le dispositif, ça veut dire... - Cette hypothèse semble
33:40 parce que personne n'a posé de résistance dans la prison.
33:43 On laisse la véritabilité d'abord. - Non, il y a eu des tirs,
33:46 il y a eu... - Il y a eu des tirs. - Non, il y a peut-être... - Des prouves matérielles.
33:49 C'est là que ça a commencé. - Voilà, c'est là que ça a commencé.
33:52 Donc, ils ont tenté de tester la capacité
33:55 et il n'est pas exclu que... Il ne faut pas exclure
33:58 qu'il puisse y avoir d'autres opérations si
34:01 cette transition-là veut se continuer, comme vous l'avez dit, à s'éterniser.
34:04 Si c'est elle qui a fait le coup,
34:07 tant mieux pour elle, elle peut rester, mais si c'est pas elle
34:10 qui a fait le coup et si on ne retrouve pas
34:13 Pivi, je pense qu'ils ont lieu de mettre
34:16 le dispositif d'alerte
34:19 en éveil durablement et ne pas dormir
34:22 sur leur laurier. - C'est une hypothèse, elle n'est pas exclue,
34:25 mais Konakry a sept communes
34:28 et de ces sept communes de Konakry, la commune
34:31 la plus sécurisée de Konakry, c'est la commune de Kaloum.
34:34 Et c'est à Kaloum qu'on trouve le plus de caméras de
34:37 surveillance. C'est-à-dire, curieusement, mettons que
34:40 des gens puissent pénétrer Kaloum, faire ces opérations-là,
34:43 repartir sans qu'on ait pu attraper ne serait-ce qu'une personne.
34:46 C'est là aussi que, peut-être, cette hypothèse
34:49 ne me semble pas totalement plausible. Ça dit, moi,
34:52 je reste toujours dans l'hypothèse
34:55 d'une mise en scène.
34:58 Parce que rentrer à Kaloum et ressortir de Kaloum
35:01 sans qu'on ait pu identifier un individu, ne serait-ce que
35:04 des engins pour pouvoir traquer ces personnes et puis
35:07 sous une transition militaire, c'est-à-dire faire tout ça
35:10 à Konakry. Alors Konakry, il n'y a pas suffisamment de rue.
35:13 La rue principale de Konakry, c'est Bambé Tho,
35:16 qui a deux axes, deux voies. À part ça, Konakry,
35:19 il n'y a pas suffisamment de rue. Comment ces gens ont pu faire ceci ?
35:22 Sortir impunément, sans aucun souci. - Le porte-parole du gouvernement a dit qu'ils sont
35:25 repartis à moto. - Ils sont repartis à moto. Où ?
35:28 Parce que même en Guinée, il y a des problèmes de route qui font que
35:31 sous une transition militaire, il y a toujours des moyens
35:34 pour traquer ces personnes. Et puis, Dadi Kamara, c'est pas quelqu'un
35:37 qui est rentré en Guinée. Il est venu de lui-même pour venir,
35:40 j'allais dire, participer au procès. Je vois pas
35:43 quelle est la motivation pour lui de chercher à s'évader
35:46 d'autant plus que jusqu'à preuve du contraire, il réclame son innocence
35:49 et je crois que c'est plutôt risqué de chercher
35:52 à s'évader en risquant sa vie parce qu'on pouvait facilement
35:55 les abattre sur un régime militaire. Donc moi, je reste toujours
35:58 focus sur la thèse d'une mise en scène
36:02 et on attendra de voir à la suite. - Félix l'a dit,
36:05 Kaloum, c'est une vraie forteresse aujourd'hui.
36:08 C'est une entrée, une sortie. C'est une île, Kaloum.
36:11 Et c'est là-bas que je trouve l'ensemble des institutions
36:14 de la République. - Quand tu es au siège de la présidence.
36:17 - C'est là que je trouve le siège de la présidence.
36:20 C'est là-bas aussi que se trouvent
36:23 les principales casernes.
36:26 Et même les forces spéciales.
36:29 Y compris des forces spéciales. Donc je ne vois pas comment
36:32 Dadis, qui n'a aucun appui dans l'armée,
36:35 parce qu'ici, il avait des appuis, et ces appuis se seraient
36:38 manifestés. Et moi, je pense que pour que cette thèse soit
36:41 plausible, il aurait fallu que la menace vienne d'une caserne.
36:44 C'est-à-dire que des casernes qui sont restées fidèles
36:47 à Dadis cherchent à changer la nature
36:50 du régime de Conakry.
36:53 Mais pourtant, ce n'est pas le cas.
36:56 Aucune poule ne s'est levée sur ses yeux à Conakry.
36:59 Donc je pense que cette affaire
37:02 s'est un peu cousue de fil blanc.
37:05 Et comme Alafel a dit, ça risque
37:08 de faire flop.
37:11 - Alors justement, est-ce que ça aura un impact sur le procès du 28 septembre,
37:14 d'ailleurs, qui s'ouvre très bientôt ?
37:17 Dr Bamba, pensez-vous que ça peut peser ?
37:20 - Bon, ça aurait pesé si on n'avait pas repris les évadés.
37:23 Voilà. Pour avoir celui
37:26 qui n'a pas été pris... Mais je crois que quand même, dans toute chose,
37:29 il y a le symbole et la valeur symbolique.
37:32 Si Dadis était parti, c'est vraiment le cerveau de la chose.
37:35 Il a été pris, il est revenu, il s'est rendu.
37:38 Je ne sais vraiment pas comment ça s'est passé parce que le seul document
37:41 à ma possession que j'ai pu lire, c'est un communiqué de l'armée guinéenne
37:44 qui atteste que Dadis a été pris.
37:47 Ils sont revenus sur quatre qui se sont évadés
37:50 et après ils sont revenus. Nécessairement,
37:53 il y aurait eu une incidence sur le procès si vraiment on ne l'avait pas pris.
37:56 Mais qu'on l'ait pris ou pas, ce procès tel qu'il part,
37:59 ce que j'en sais pour le moment, c'est qu'on va passer
38:02 à la phase des témoins. Voilà, ça serait une véritable
38:05 remise en cause de tout ce qui a été dit
38:08 et de tout ce qui a été avancé par les différents
38:11 accusés ou co-accusés. À partir de ce moment-là,
38:14 on peut aussi lire cette histoire-là
38:17 à l'aune de ce qui va se passer dans le procès.
38:20 Comment sait-on que maintenant les témoins doivent venir
38:23 dire leur part de vérité ? Est-ce que ce ne serait pas
38:26 aussi une hypothèse qui est participée
38:29 à faire en sorte qu'on ait cette évasion-là ?
38:32 Bon, en tout cas, il n'a pas réussi. L'essentiel, c'est ça.
38:35 Donc, en n'aimant qu'en 1000, forcément, le procès va se poursuivre.
38:38 Ça aurait une incidence là-dessus. Est-ce qu'ils seront accusés
38:41 d'avoir tenté de s'évader ? Bon, je crois
38:44 que l'avocat de Dadis, qu'il serait enlevé,
38:47 que ce n'est pas de son propre fait.
38:50 Tout ça, vraiment, reste encore flou moi-même dans ma tête,
38:53 dans la mesure où je n'ai pas, en tout cas, beaucoup d'éléments
38:56 pour pouvoir argumenter dans un sens ou dans un autre.
38:59 Vous savez, ce procès, il va continuer certainement,
39:02 il faut le souhaiter. Mais en même temps, ce procès
39:05 devra annoncer un autre. Le procès de ce poutis actuel,
39:08 je suppose qu'ils le savent. Parce qu'ils ont tué
39:11 aussi en venant. Il n'y a pas eu 50-100 morts
39:14 comme pour Dadis, mais il y a eu des morts
39:17 dans leur prise de pouvoir. Une dizaine. Il faut une enquête.
39:20 Et un jour, il faut un procès. Et c'est dans cela
39:23 qu'il faut saluer ce procès qu'ils sont en train de faire.
39:26 Ils n'étaient même pas légitimes pour le faire.
39:29 Mais demain, leur propre procès aura lieu.
39:32 Même s'ils font une loi d'amnistie avant de partir,
39:35 ça ne les met pas à l'abri. Il faudra eux aussi
39:38 qu'un jour leur procès soit fait. Donc,
39:41 peu importe le résultat de ce que le procès
39:44 de Dadis va donner par rapport à ces événements,
39:47 mais ce qui est intéressant à signaler,
39:50 c'est qu'eux aussi, leur procès devra se faire un jour.
39:53 Oui, Félix Bonny. Je crois que l'impact
39:56 qui va avoir lieu sur ce procès, c'est que à la réouverture
39:59 de ce procès, il va falloir établir qu'il s'agit d'une évasion
40:02 ou d'un enlèvement, comme le dit l'avocat
40:05 de Dadis Kavara. S'il s'agit d'une évasion,
40:08 ça veut dire que ces quatre acteurs ont quelque chose
40:11 à se reprocher. S'il ne s'agit pas d'une évasion,
40:14 alors qu'est-ce qui s'est passé ? Qui a bien manœuvré ?
40:17 Et quel est l'objectif que voulait atteindre
40:20 la personne ? Parce qu'aujourd'hui, l'un des principaux acteurs
40:23 de ce qui s'est passé,
40:26 c'est celui qu'on appelle Claude Pivy, Coplan,
40:29 Coplan, qui est connu en Guinée au temps de Dadis Kavara
40:32 comme une personnalité. Notre Boka Yapi du Côte d'Ivoire,
40:35 c'est un des forts spécial, c'est lui qui disparaît.
40:38 Alors qu'aujourd'hui, il y a un débat très fort entre Coplan et Dadis Kavara.
40:41 Parce que quoi qu'on dise, sans prétention
40:44 aucune, mais pour avoir approché ce dossier
40:47 et Dadis Kavara, cet individu, quoi qu'on dise,
40:50 peut avoir un entourage qu'il ne maîtrisait pas.
40:53 Des gens qui se levaient pour faire des choses au nom
40:56 de la présidence, parce que lui-même était dans une
40:59 situation un peu bizarre où il n'arrivait pas
41:02 à maîtriser, donc il ne contrôlait pas ses hommes.
41:05 Beaucoup de choses peuvent s'être passées sans qu'il ait forcément donné des instructions.
41:08 D'ailleurs, pendant le procès, c'était sa ligne de défense.
41:11 Si des gens sont allés faire des choses, mais
41:14 c'est autour de ça que le procès s'est arrêté.
41:17 Quand vous êtes le chef, si vos éléments commettent des choses,
41:20 même si vous n'avez pas donné des instructions, c'est vous le chef qui êtes le premier responsable.
41:23 Alors il peut être un innocent, un coupable
41:26 réellement innocent, mais qui paie le prix de son manque
41:29 de contrôle sur ses hommes. Et aujourd'hui, parmi ces hommes
41:32 qui ne contrôlaient pas, il y a Coplan, qui est aujourd'hui dans la nature.
41:35 Pourquoi est-ce que c'est lui qui est encore dans la nature ?
41:38 Est-ce que ces personnes-là, ces ravisseurs
41:41 ou ces personnes qui ont fait cette mise en scène le tiennent pour d'autres raisons ?
41:44 Mais je crois que tout ça va avoir un impact sur la reprise du procès.
41:47 Il va falloir éclaircir cette situation avant
41:50 que les témoins éventuellement ne viennent livrer leurs témoignages.
41:53 - Donc pour la reprise, il va falloir commencer par cet événement ?
41:57 - Je ne pense pas, parce que vous savez, au cours du procès,
42:00 il y avait un autre procès qui aurait dû se faire avant aussi.
42:04 Parce qu'il se trouve que Tumba avait tiré sur la discamara.
42:08 Vous avez vu que quelqu'un a tenté de lever ce voile
42:11 et le juge Tonkara avait dit que pour le moment,
42:14 cette question n'était pas, en tout cas, dans le renvoi de dossier,
42:18 le renvoi qu'il a reçu dans l'ordnance.
42:22 - Et pourtant, c'est parce qu'il y avait une discordance
42:26 par rapport à qui a donné l'instruction pour aller au stade
42:29 et que Tumba était en train d'être mis en difficulté, qu'il avait tiré sur...
42:32 - Moi, je suis dans les faits. - Oui, je veux dire...
42:35 - Les deux faits sont liés. - Je suis dans les faits.
42:38 - Ça a été dissocié par le tribunal. - Ça a été dissocié, Félix.
42:41 - Je suis allé... Quand les faits se sont produits,
42:44 les deux faits sont réellement, effectivement, affaiblis.
42:47 - Ça a été dissocié. - Je ne peux pas dire...
42:49 - Le massacre a eu lieu avant le truc de Tumba aussi.
42:52 - Ne serait-ce que pour une question de méthodologie,
42:55 il ne faut pas mettre toutes ces affaires-là dans le même panier.
42:58 Il faut dissocier. C'est une question simplement méthodologique.
43:01 C'est pour ça que je répète que quand quelqu'un a voulu soulever
43:04 le fait que Tumba ait tiré sur Dadis Kamara,
43:08 le juge a dit que dans l'ordnance de renvoi
43:13 qui a convoqué ce procès, cette affaire n'y était pas.
43:16 Donc cette affaire aurait pu intervenir ultérieurement.
43:20 Et je pense qu'aujourd'hui, la tentative d'évasion,
43:23 c'est une autre procédure parce qu'il y a des enquêtes
43:26 qui vont être menées. Or, le procès qui est en cours,
43:29 toutes les enquêtes sont déjà menées, tout est bouclé.
43:31 À moins qu'il y ait des éléments nouveaux,
43:33 mais toutes les enquêtes sont menées.
43:35 Aujourd'hui, nous sommes au procès.
43:37 Donc il y a un nouveau juge d'institution qui va être nommé
43:39 pour enquêter. D'ailleurs, le procureur général de Conakry
43:41 a déjà mandaté le procureur de la Cour d'appel
43:44 pour diligenter une enquête sur cette tentative d'évasion.
43:48 Donc je pense que tous ces procès vont être menés individuellement.
43:52 Ce que je vais ajouter, Copland dont tu parles,
43:55 sa réputation, c'est vrai, Claude, oui, il s'appelle Copland aussi.
43:59 C'est son surnom qui est Copland.
44:01 Copland a eu sa réputation au cours des guerres du Libéria
44:05 puisque tout le monde sait que,
44:07 je ne vais pas créer d'incidents diplomatiques,
44:09 mais cette guerre, la Guinée avait, sous l'ancien Accompté,
44:12 avait un lien avec cette guerre qui s'est passée au Libéria.
44:17 Donc Copland, depuis 1987, est utilisé par,
44:22 en tout cas a été utilisé par le régime de l'ancien Accompté
44:25 pour le représenter durement dans le conflit libérien.
44:29 Donc c'est là qu'il a attiré sa réputation.
44:31 Mais je constate qu'au cours de ce procès,
44:33 tous essaient même, je peux dire, à la limite,
44:35 essaient de le décharger.
44:37 Parce que c'est lui qui est moins déchargé.
44:39 Quand j'ai écouté le témoignage de Bawuri,
44:42 il n'a pas parlé de Claude Pivy.
44:45 Il n'a parlé d'autres personnes.
44:47 Pas lui. Quand j'ai écouté le témoignage de l'ancien Premier ministre,
44:50 lui aussi, effectivement, a parlé.
44:53 La plupart n'incriminent pas au premier chef, Claude Pivy.
44:56 C'est vrai, on dit qu'il est d'une brutalité légendaire, inouïe.
45:01 Mais pour les événements du 28 septembre,
45:04 jusque-là, il a fait preuve de magnanimité vis-à-vis des manifestants
45:09 et il n'est pas abondamment cité.
45:11 Ceux qui sont abondamment cités, ce sont ces trois qui ont été récupérés.
45:15 C'est-à-dire Blaise Goumou, présumé commandant du camp de Kaléa,
45:20 Tchéboro Kamara, réputé excessivement brutal,
45:25 qui voulait d'après Toumba, qui voulait franchement se faire une place
45:28 et qui voulait à coûte que coûte montrer sa loyauté au capitaine Dadis,
45:36 puisque d'après lui, il n'était pas dans le plan initial,
45:38 c'est-à-dire qu'il n'a pas participé au coup de feu qui a amené Dadis au pouvoir.
45:44 Et on a vu Dadis lui-même qui est le commanditaire présumé de toute cette affaire.
45:50 Donc c'est ceux-là qui sont aujourd'hui rattrapés
45:52 et Claude Pivy se trouve dans la nature.
45:54 – Et il y a plusieurs affaires comme ça dans ce procès du 28 septembre,
45:57 en Guinée aussi et certainement le procès à venir,
46:00 comme l'a souhaité, à la fin de ceux qui sont à la transition en Guinée.
46:05 Donc on va suivre cette affaire aussi en Guinée.
46:07 Messieurs, je vous remercie, Adafeu Akili, Félix Bonny, Dr Bamba Sidiki, Dansinibakayoko.
46:13 Merci à vous de nous avoir suivi l'émission réalisée par Sophie Brou.
46:16 Merci à toutes les équipes techniques autour.
46:18 À dimanche pour un autre numéro du Club de la presse.
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