Lia Rodrigues
Dépouiller la danse de ses artifices et la confronter au monde réel, c’est le manifeste de Lia Rodriguez. Née à Sao Paolo, cette chorégraphe crée en 1978 le « Grupo Andança » et reçoit le prix de la meilleure compagnie de l’année.
Lia s’envole alors pour l’Europe où elle collabore avec Maguy Marin. En 2005, elle décide d’installer sa nouvelle compagnie à Maré: une favela coincée entre l’aéroport et le centre de Rio. Pour aménager son hangar en salle de danse, Lia détourne l’argent destiné à ses créations. Les habitants de la favela sont invités à suivre les répétitions et leurs enfants à participer à des ateliers de danse.
Lia Rodrigues s'est posé la question suivante: "pour qui est-ce que je veux faire mon travail ? »
Préférant le ketchup au tutu, Lia s’inspire des drames vécus par ses danseurs pour imaginer ses chorégraphies brutes. Pour elle, la danse est à la fois un exutoire et un acte militant. "Je ne sais pas si je vais apporter quelque chose dans le monde. Je pense plutôt aux gens. Je pense par exemple à ce garçon de la compagnie qui est là, qui a appris plein de choses. Il devient un citoyen, il peut faire des choix. Je ne pense pas que j’apporte des choses, je pense aux gens avec qui je suis en rapport direct."
Créé en 2001, le spectacle « Ce dont nous sommes faits » invite le public à monter sur scène au milieu des danseurs pour une conversation corporelle.
"Hymnen" du 05 au 07 mars 09
Théâtre National de Chaillot
Lia s’envole alors pour l’Europe où elle collabore avec Maguy Marin. En 2005, elle décide d’installer sa nouvelle compagnie à Maré: une favela coincée entre l’aéroport et le centre de Rio. Pour aménager son hangar en salle de danse, Lia détourne l’argent destiné à ses créations. Les habitants de la favela sont invités à suivre les répétitions et leurs enfants à participer à des ateliers de danse.
Lia Rodrigues s'est posé la question suivante: "pour qui est-ce que je veux faire mon travail ? »
Préférant le ketchup au tutu, Lia s’inspire des drames vécus par ses danseurs pour imaginer ses chorégraphies brutes. Pour elle, la danse est à la fois un exutoire et un acte militant. "Je ne sais pas si je vais apporter quelque chose dans le monde. Je pense plutôt aux gens. Je pense par exemple à ce garçon de la compagnie qui est là, qui a appris plein de choses. Il devient un citoyen, il peut faire des choix. Je ne pense pas que j’apporte des choses, je pense aux gens avec qui je suis en rapport direct."
Créé en 2001, le spectacle « Ce dont nous sommes faits » invite le public à monter sur scène au milieu des danseurs pour une conversation corporelle.
"Hymnen" du 05 au 07 mars 09
Théâtre National de Chaillot
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